Ce matin, au bureau, le téléphone vient de sonner. C'est
Teddy, mon amant antillais.
- Bonjour, Sylvie ! Je venais prendre de tes nouvelles
!
- Merci ! Attends ! Je ferme la porte !
Je reviens m'asseoir, les jambes flageolantes.
- Ton installation se passe bien ?
- Très bien ; je suis en poste pas très loin de chez toi.
- En effet. Après mon départ, tu n'as pas dû t'ennuyer
!
- Je dois t'avouer que non. Tu sais, Françoise, ton amie
de lycée qui travaille avec toi…
- La petite brune ?
- Oui ; elle nous a entendus. Le lendemain de ton départ,
elle est venue me rejoindre sous un prétexte futile.
Mon amie a divorcé depuis deux ans et s'offre une vie sexuelle
très riche.
- Je suppose qu'elle avait le même fantasme ? Et comme
tu es un garçon serviable, tu t'es empressé de la combler.
- Gagné ! Ça te rend jalouse ?
- Non, au contraire, ça m'excite ! Pour tout t'avouer,
moi, j'ai déniaisé le fils d'une amie : tout juste 18 ans
!
- Mais tu te dévergondes ! Ça t'a plu ?
- Enormément ! Mon mari était absent une fois de plus :
j'ai eu une semaine, comme avec toi, pour faire le tour
de la question.
Des images, des sensations torrides ressurgissent dans
mon esprit : Teddy me prenant dans un coin écarté, debout
contre un arbre ; le corps fin et imberbe d'Etienne…
- Je pourrais voir ton installation ?
- Dis-moi que tu veux une petite sieste crapuleuse !
- Je n'osais pas te le demander ! Rien que d'y penser,
je mouille déjà…
- Je te l'avais bien dit : tu ne pourras plus t'en passer
!
Sur le champ, je pose un jour de RTT, prétendûment pour
traîner à Paris, mais – en réalité – pour rejoindre
mon bel Antillais. Françoise, mon amie d'enfance, m'interpelle
:
- Si tu poses une journée en douce et si tu sembles aussi
resplendissante, c'est que tu as un amant !
- Oui, effectivement.
- Et où l'as-tu rencontré ?
- Cet été, pendant les vacances.
- Ça, je n'y crois pas ! Tu as pris un amant ? Viens dans
mon bureau, et raconte-moi.
A l'abri des oreilles indiscrètes, j'avoue :
- Il a au minimum quinze ans de moins que moi !
- Arrête de rougir comme une collégienne ! A ton âge, c'est
normal d'avoir envie d'un garçon plus jeune. Entre un bedonnant
dégarni avec une petite bite toute molle et un garçon jeune,
musclé, au sexe bien raide, endurant : le choix est vite
fait ! Et où l'as-tu rencontré ?
- Pendant les vacances.
- Nous parlons peut-être de la même personne ?
- Va savoir…
- Il s'agit de Teddy, le prof de gym ?
- Gagné !
- Ma vieille, tu n'avais pas l'air de t'ennuyer…
Il te faisait grimper aux rideaux ! Cela s'entendait.
- A ce point ? J'ai surpris un petit sourire des filles,
le lendemain.
- J'ai compris, lorsqu'il est tombé dans mes filets après
ton départ ; quel amant ! Moi non plus, je ne savais plus
où j'habitais ! Il est rare qu'un homme assure aussi bien.
Et quelle queue ! Quand elle touchait le fond de mon vagin,
j'encaissais comme une décharge de plaisir : ce qu'on dit
sur les blacks n'est pas un mythe ! Imagine sa tête si nous
débarquions toutes les deux chez lui…
- Comment va-t-il réagir ?
- Il en sera ravi : tous les mecs rêvent d'avoir deux femmes
dans leur lit !
Le soir, sous la couette, je me surprends à me caresser
en évoquant la journée du lendemain. Mon piton d'amour est
dressé, et mon nectar intime s'écoule le long de ma cuisse.
Le matin, je prends le temps de tailler soigneusement ma
toison pubienne, puis j'enfile cette fameuse robe que je
portais lors de notre première étreinte.
Françoise me prend au passage. Elle aussi s'est mise sur
son trente et un : petite robe à fleurs sur une affriolante
culotte en dentelle ; ses seins menus transparaissent sous
l'étoffe.
Les battements de mon cœur s'accélèrent au fil des
kilomètres, et une boule chaude envahit mon bas-ventre.
Devant la porte de son immeuble, je ruisselle déjà de désir.
Nous nous engouffrons dans l'ascenseur. Entre deux étages,
Françoise stoppe la cabine pour ôter sa petite culotte de
dentelle en me lançant un regard canaille.
- Je suis toute mouillée depuis tout à l'heure, en pensant
que nous allons partager le même amant. J'adore être nue
sous ma robe quand je vais à un rendez-vous coquin…
- Pour tout t'avouer, moi aussi j'aime cette sensation
; et moi aussi, je suis trempée.
- Alors enlève-la, ta culotte !
La cabine reprend son ascension vers le nirvana. Mon cœur
cogne à tout rompre.
Nous sonnons ; des pas s'approchent, la clef tourne dans
la serrure ; notre amant est devant nous, en short, affichant
un sourire éclatant, surpris de nous voir toutes les deux.
- Qu'attends-tu pour nous faire entrer ?
- Oh, excusez-moi : je suis un peu étonné de vous voir
ensemble !
- Ne dis pas que ça ne te fait pas plaisir, espèce de canaillou
!
- Si, bien sûr… Entrez !
Françoise, pas gênée outre mesure, se colle à lui pour
lui faire la bise. Les grandes mains d'ébène caressent le
dos, les reins, puis les fesses de mon amie.
- Mais, tu es nue sous ta robe…
- Eh bien, vérifie !
Françoise m'adresse un clin d'œil. Aussitôt, les mains
de Teddy se glissent sous ses vêtements, caressent ses seins,
son ventre, tandis que mon amie promène ses doigts sur le
poitrail athlétique. Cette image torride m'ensorcèle.
- Mais tu es toute mouillée ! constate Teddy, ayant hasardé
une main dans son entrejambe.
- Nous n'avons pas cessé de penser à toi !
- Pourquoi, ‘‘nous'' ?
- Sylvie, tu crois qu'elle est venue pour faire du tricot
? Ne dis pas que tu n'es pas capable de satisfaire deux
sacrées coquines comme nous !
- Autant demander à un aveugle s'il veut voir ! Je ne sais
pas si je serai capable d'assurer ! avoue-t-il, ravi mais
un peu inquiet.
- Viens, approche-toi, Sylvie !
Sa main constate l'absence de sous-vêtements en s'introduisant
sous ma robe. Le contact de cette main douce et fraîche
sur mon épiderme me fait frissonner d'envie.
- Toi aussi, tu n'as rien en-dessous !
Françoise s'enhardit à caresser la barre imposante qui
déforme son short.
- C'est nous qui te mettons dans cet état ?
Ses doigts s'insinuent dans nos entrecuisses. Spontanément,
je m'ouvre un peu plus pour permettre à ses doigts d'explorer
le marécage tiède de mon sillon intime.
- Toi aussi, tu es trempée, Sylvie !
Il nous regarde en souriant. Françoise déboutonne le short
qui tombe sur ses chevilles ; avec une moue radieuse, elle
plonge sa main dans le boxer. Teddy m'embrasse à pleine
bouche tandis que quelqu'un défait ma robe. Ses grandes
mains explorent mon dos puis mes reins, tandis que mes seins
– à la pointe tendue d'excitation – se pressent
contre son poitrail.
Françoise se colle à lui et descend le boxer. Cette main
féminine qui caresse ce sexe d'homme, long et dur, contre
mon ventre me fait frémir d'impatience. Partager ce moment
avec Françoise décuple mon désir. Des images torrides m'envahissent.
Teddy se retourne vers Françoise dont le corps se renverse
en arrière pour s'offrir aux caresses. D'une main, notre
amant retient son corps ; de l'autre, il déboutonne sa robe,
faisant jaillir son corps hâlé en pleine lumière. Pendant
ce temps, je l'attire contre moi avant de saisir son pieu,
que ma main ne peut entourer complètement. La robe légère
de mon amie tombe sur le sol.
Nous sommes nus tous les trois au milieu de la pièce. Il
s'est mis à butiner les pointes brunes de ses seins menus.
Elle ferme les yeux pendant que ses doigts se perdent dans
la chevelure crépue. Mon autre main effleure le dos de notre
amant.
- Tu ne crois pas que nous serions mieux sur ton lit ?
- Vous avez raison, dit-il en nous prenant chacune par
la main.
Teddy est beau comme un dieu antique avec son poitrail
d'athlète, ses jambes longues et fuselées, sa verge imposante,
droite et tendue.
Françoise s'allonge sur le lit.
- Continue ce que tu as commencé !
- Et Sylvie ?
- Ne vous gênez pas moi ! C'est excitant de vous regarder.
- Viens, Sylvie ; j'aime tes caresses sur moi…
Je m'allonge près d'eux. Teddy et Françoise, enlacés, s'embrassent
fougueusement. Mon amie caresse la chevelure crépue, le
dos, les reins et les fesses de Teddy, puis elle l'incite
à butiner à nouveau ses seins. Mon amie m'adresse un sourire
complice.
Il descend sa main vers son entrejambe ; je la vois s'ouvrir,
découvrant son sexe déjà entrouvert comme un fruit mûr.
Les doigts se perdent dans son sillon intime, plongent dans
son puits tandis que le pouce titille son clitoris. Très
vite, ses doigts sont luisants de cyprine. Je ne peux m'empêcher
de me caresser ; comme elle, je suis déjà béante. Mon autre
main cajole Teddy.
Françoise l'incite à abandonner sa poitrine pour enfouir
son visage dans son sexe. Ses mains se posent sur sa tête
; à cet instant, elle me sourit, et son corps se tend comme
un arc.
- Oh oui, c'est bon… Fais-moi jouir avec ta langue
! implore-t-elle en écartant un peu plus les jambes.
Teddy s'applique. Sa langue s'enfonce dans son puits d'amour
pour en explorer chaque parcelle, revient s'enrouler autour
de son piton dressé... Les mains sombres ont remonté vers
les mamelons durcis. Comment une femme pourrait-elle résister
à un tel traitement ? Très vite, ses soupirs remplissent
la pièce.
Je m'allonge près deux, les yeux clos ; j'écoute son plaisir
monter. Ses soupir font place à des gémissements, puis elle
jouit longuement avec un cri rauque. Teddy se redresse pour
contempler avec ravissement Françoise qui redescend de son
extase ; ça va être mon tour ! Tout en me caressant, je
le défie du regard avant d'avouer, dans un souffle :
- Moi aussi, j ai envie…
- Tu as envie de quoi ?
- Que tu me fasses jouir avec ta langue !
Il s'agenouille devant moi, le sexe au garde-à-vous. Je
me redresse pour l'embrasser, puis m'allonge à nouveau devant
lui, provocante. Il a devant ses yeux mon corps pulpeux,
mes seins lourds et ma toison blonde, qui contrastent avec
mon amie qui est brune et menue. Nous nous enlaçons ; son
sexe effleure mon minou, et je ne peux m'empêcher de tenter
de m'empaler sur lui.
- Non, pas maintenant !
Ses mains s'emparent de mes seins ; le contraste avec ma
peau laiteuse m'émerveille. Françoise, assise près de moi,
me sourit. C'est un extraordinaire instant de complicité
entre nous.
- Vous êtes superbes, tous les deux… nous avoue-t-elle.
- Tant que ça ? interroge Teddy en se redressant.
- Oui : tes mains sombres sur ses seins, c'est terriblement
érotique !
- Mange-les moi !
Sa langue pétrit mes pointes tendues par le désir ; il
va de l'une à l'autre, me lançant de temps à autre un regard
gourmand. Enfin, il plonge son visage dans mon coquillage.
Oh, comme sa langue est douce ! Elle visite chaque recoin
de mon puits d'amour. Ses belles mains sombres caressent
mon ventre, remontent vers mes seins ; elles sont douces.
Comme pour Françoise, il saisit délicatement mes mamelons
tout en continuant à me fouiller divinement. Françoise est
assise tout près de nous, les jambes sensuellement ouvertes.
Son sourire radieux et coquin traduit la complicité qui
nous lie. A cet instant, je n ai plus qu'à me laisser envahir
par l'extase sous les yeux attendris de ma complice, en
caressant la chevelure crépue.
Sa langue est remontée vers mon petit bouton. Je pense
à ce sexe qui va nous remplir ! Il chatouille la pointe
de mon clito : c'est trop ! L'orgasme me submerge. Ma liqueur
inonde sa bouche gourmande tandis que des ondes d'extase
parcourent mon corps. Teddy s'allonge entre nous deux.
- Tu ne crois pas qu'il mérite une petite récompense ?
déclare Françoise en m'interrogant du regard.
- Sans aucun doute !
Elle se met à caresser la longue tige de chair que sa petite
main ne parvient pas à entourer. A mon tour, je m en empare.
Je frissonne, comme pendant cette soirée d'été au cours
de laquelle ma main curieuse avait découvert cette imposante
colonne de chair. Françoise pose sa joue sur le ventre,
son visage à quelques millimètres de la verge. Délicatement,
elle gobe le gland violacé. La respiration de notre amant
s'accélère.
- Oh oui, Françoise… C'est bon, continue ! soupire-t-il
en enfouissant sa main dans sa chevelure.
Ainsi encouragée, mon amie lui administre une magnifique
fellation. Sa langue chatouille le frein tandis que ses
doigts jouent avec les testicules. Je me penche pour l'embrasser.
Sa main libre se pose sur mon ventre ; son index s'enfonce
dans ma grotte, tandis que son pouce s'attarde sur mon clitoris.
Je m'accroupis sur lui, tête-bêche, pour saisir son sexe.
Maintenant, ce sont deux mains qui le caressent, et jouent
avec ses testicules. Aimera-t-il cette câlinerie prodiguée
par deux coquines pleines d'expérience ? Avec application,
nous caressons ses couilles, puis son poitrail. Sa queue
remplit ma bouche. J'ai envie de le faire gémir de plaisir.
- Oh oui, continuez !
Son gland distend maintenant ma mâchoire. Je fais virevolter
ma langue avec délicatesse tandis que ma main continue à
jouer avec ses bourses ; sa respiration devient rapide.
Son sexe remplit totalement ma bouche. Ses grandes mains
se posent sur mes fesses, et sa langue s'insinue dans ma
grotte, agile, douce, puis revient sur mon petit bouton.
C'est divin ! Je serre sa bite dans ma main en la décalottant
au maximum, et passe le relais à Françoise ; elle le pompe
avec ferveur. Ses joues se creusent, puis sa langue l'explore
sur toute sa longueur. Elle se redresse un instant avant
de le reprendre en bouche. A nouveau, elle tourne autour
de son gland puis l'aspire, titille les points sensibles.
La langue qui me fouille devient moins précise ; les hommes
sont tous pareils : ils ne résistent pas à cette caresse
prodiguée par une femme ! Alors, par deux…
- Oh oui, ta langue ! Encore ! Encore ! Non, arrêtez !
Vous aller me faire craquer !
Nous interrompons notre manège, conscientes que notre partenaire
est au bord de l'explosion.
- Par qui je commence ?
Il se redresse ; nous sommes fascinées par sa verge imposante,
droite et tendue, prête à nous faire jouir.
- Commence par Françoise : j'ai pris beaucoup de plaisir
à vous regarder, tout à l'heure.
Agenouillé au bord du lit, Teddy fait glisser son sexe
sur son clitoris et sur ses lèvres détrempées. Elle ferme
les yeux, subissant un délicieux supplice ! N'en pouvant
plus, avec une lueur gourmande dans le regard, elle presse
le sexe d'ébène à l'entrée de sa grotte. Teddy s'enfonce
à demi en elle ; il recule, et va à chaque poussée un peu
profond en elle tout en flattant de ses mains sombres le
ventre gracile et hâlé. Du bout des doigts, Françoise le
retient.
A l'expression de son visage, je sais que le pieu d'ébène,
à présent luisant de son miel intime, se fraye délicatement
un chemin là où lui seul peut aller. A l'instant où ses
testicules viennent toucher ses lèvres intimes, elle pousse
un petit cri. C'est incroyable comme il doit la remplir
! Elle savoure cet instant dans un baiser qui n'en finit
plus, tout en caressant son dos ; ses mains se posent sur
ses fesses musclées.
La sentant prête, Teddy commence son va-et-vient, d'abord
lentement ; puis son mouvement s'accélère. Le long bâton
de chair laboure son minou en feu. Je n'ai jamais été aussi
excitée ! Je ne pense plus qu'à ce sexe énorme... Chaque
coup de boutoir augmente son plaisir ; sa respiration qui
s'accélère fait monter au fond de mon ventre une boule chaude.
Elle jouit une première fois ; son ventre se contracte
violemment. Elle n'est plus qu'une sauvage en rut, en train
de se faire monter ; son corps tressaute de plaisir sous
les doigts et le regard de Teddy. Devant ce spectacle, je
me caresse. Mon sexe dégouline. Il continue de la besogner,
et elle explose à nouveau en pleurant. Françoise place ses
jambes sur les épaules de Teddy pour mieux le sentir en
elle.
- Baise-moi fort ! Ta bite qui cogne au fond de ma chatte
me rend folle !
Sa respiration devient haletante. Le pénis accélère encore
son mouvement. Maintenant, elle pousse un cri à chaque pénétration.
- Tu me sens bien ?
- Oh oui ! Bien à fond ! Encore plus fort !
Il la pilonne avec une vigueur inouïe. Ses testicules heurtent
ses lèvres avec un clapotement indécent. Les cris se font
aigus. Son pénis doit cogner contre son utérus… Je
sais que ce plaisir est presque douloureux ! Ses petits
seins menus tanguent. Teddy jouit à son tour ; le vagin
se contracte sur sa longue tige de chair. Le flot de sperme
qui se répand en elle lui déclenche un dernier orgasme,
encore plus violent que les précédents ; son abdomen se
contracte… Ils finissent de jouir tous les deux bruyamment.
A cet instant, je me sens spoliée, délaissée.
Teddy reprend ses esprits, allongé sur le lit. Je viens
m'empaler sur lui. Je suis tellement trempée que mon vagin
avale son sexe alangui. Tout en souriant, je le chevauche,
les mains appuyées sur son buste musclé avant de l'embrasser
à pleine bouche. Ses belles mains sombres se posent sur
mes fesses. Mes seins viennent s'appliquer contre son poitrail.
Ses paroles me reviennent à l'esprit : « Moi, j'aime la
caresse de tes seins contre ma peau pendant que tu me fais
l'amour ! »
C'est le moment de frotter mes seins lumineux sur sa peau
sombre. Je me redresse ; il se met à butiner mes mamelons,
les pétrissant de la pointe de sa langue, et enfouit avec
délice son visage dans ma poitrine généreuse sans cesser
de me caresser le dos, descendant vers mes reins, s'attardant
sur ma croupe… Alors, tout en souriant à Françoise,
je débute ce mouvement qu'il affectionne tant. Mes seins
caressent son buste ; leurs pointes glissent sur sa peau
sombre.
A ce régime, son sexe ne tarde à reprendre de la vigueur
: il s'allonge, enfle ! Je me laisse envahir un peu plus
à chaque coup de reins ; puis arrive l'instant tant attendu
où le pieu d'ébène se fraye un chemin là où lui seul peut
aller. C'est divin ! Mon fourreau s'ouvre pour l'accueillir
entièrement. Je dévisage Françoise, triomphante, avec une
lueur canaille en finissant de m'empaler sur cette colonne
de chair.
Le miroir de l'armoire me renvoie mon image. C'est moi
qui donne le tempo, le chevauchant, une main posée sur la
barre de chair qui coulisse en moi, l'autre s'appuyant sur
son poitrail musclé. Ses belles mains sombres se posent
sur mes reins, accompagnant le mouvement de mon bassin.
Puis, plaçant mes bras derrière ma tête, je me vois faire
l'amour pour la première fois.
Les seins fièrement dressés, je caracole sur Teddy. Le
plaisir m'envahit peu à peu ; Françoise, accroupie sur le
lit, nous observe tout en se caressant. Ses doigts se perdent
dans son minou, luisants de cyprine mêlée au sperme.
Diabolique, Teddy stimule délicatement mon petit bouton
d'amour. L'orgasme arrive au grand galop et me submerge,
tel une vague déferlant sur une plage. Je crie ma jouissance
sans retenue ; nos corps enlacés roulent à côté de Françoise.
Il recommence à aller et venir entre mes reins, puis relève
mes jambes sur ses épaules. Mon amie, à quatre pattes sur
le lit, nous tend indécemment sa croupe ; ses doigt caressent
son minou.
Teddy s'enfonce encore plus profondément en moi. Il me
pilonne avec vigueur, touchant mon utérus tandis que ses
testicules viennent au contact de mes lèvres intimes. C'est
étonnant de voir ce sexe luisant de mon miel : il recule,
revient ; mes parois sont complètement distendues par cet
engin d'une grosseur phénoménale ! C'est doux, c'est chaud.
A chaque coup de boutoir, une vague de plaisir me fait pousser
des cris stridents.
Je sens monter au fond de mon ventre des sensations intenses
; mon sexe palpite, mon vagin se contracte violemment. Je
ne suis plus qu'une sauvage en rut, et mon corps tressaute
de plaisir. Mon sexe se resserre, puis se relâche. Je jouis,
mais il continue de me besogner. Ooooooh, comme c´est bon...
Il me sourit, infatigable, attentif avant tout à notre
plaisir. M'ayant satisfaite, il se retire pour empoigner
Françoise qui le reçoit tout au fond d'elle ; il la prend
en levrette avec une violence inouïe. Les testicules heurtent
ses fesses avec un clapotement indécent ; sous les assauts,
ses seins tressautent. La sensation doit être intense car
elle pousse un hurlement de plaisir à chaque pénétration
!
- Oui, encore… Comme ça ! Bien à fond ! Encore !
Encore ! hoquette mon amie.
Elle explose avant de s'écrouler, rassasiée.
- Sylvie, j'ai envie de jouir en toi ! affirme-t-il avec
un regard gourmand.
Oui, moi aussi, j'ai envie de sentir ce pieu d'ébène aller
au fond de mon ventre.
- Alors viens !
Je le reçois au fond de moi. Je ne vois plus sa queue,
mais la sensation est intense. Son pénis cogne contre mon
utérus, m'arrachant un hurlement de plaisir à chaque assaut
! Françoise rampe vers nous pour un petit plaisir lesbien
; la jouissance est presque douloureuse. C'est incroyable
!
Simultanément, je suis pilonnée par cet engin d'une grosseur
phénoménale et titillée délicatement par une langue féminine
; mes seins ballottent en cadence.
- Tu aimes ce qu'on te fait ? me souffle Teddy.
- Oh oui ! C'est trop bon… Continuez !
Mon amant accélère encore ses mouvements. Françoise aspire
mon petit bouton ; c'en est trop ! Je ne sais plus où j'habite…
L'orgasme survient, surpassant tous ceux que j'avais connus
auparavant : à la fois vaginal et clitoridien, violent,
spectaculaire, il secoue tout mon être. Mon vagin se contracte
sur la longue tige de chair…
- Je viens !
Il s'immobilise, plaquant mes fesses contre son corps.
Ses testicules s'écrasent sur mes lèvres intimes ; enfin,
sa semence m'inonde en de longues saccades tièdes, puis
il se retire pour s'allonger près de nous. Son corps est
couvert de sueur ; il semble épuisé, mais enchanté. Nous
lui sourions avant de nous blottir contre lui et de nous
assoupir dans ses bras.
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