Avec nonchalance et un certain dédain, Maria Francesca
traverse le grand salon, fend la foule qui s'agglutine par
petits groupes bruissants de voix étouffées et de rires
cristallins. Des yeux, elle cherche une tête connue pour
lui tenir compagnie, en attendant que son mari se décide
enfin à sortir de son long tête-à-tête avec son «président
de patron». Mais elle n'aperçoit personne. Du moins, personne
qu'elle connaisse assez pour lui confier ses états d'âme.
C'est qu'elle s'ennuie ferme, dans ces soirées mi-mondaines,
mi-laborieuses, même si Dominique, son époux, lui a expliqué
dans la voiture, que c'était totalement indispensable qu'elle
y assiste.
Une coupe de champagne à la main, elle promène sa longiligne
silhouette jusqu'au buffet où elle espère bien pouvoir remplir
une nouvelle fois cette coupe qui encombre ses mains fines
et manucurées de frais, chargées de lourdes bagues.
Sans la faire attendre, avec déférence et habileté, l'un
des serveurs lui tend une coupe pleine à ras bord. Maria
Francesca tend la main fatiguée par un lourd bracelet d'or,
saisit la coupe du bout des doigts. Au moment où elle ramène
son coude en arrière, une bousculade, derrière elle, heurte
son bras, renverse la coupe sur sa belle robe de soie et
fait une immense tache au niveau de sa hanche.
Le serveur, un jeune garçon rougeaud, se précipite, une
serviette à la main pour l'aider à éponger le champagne
qui forme une vaste auréole humide et bien voyante sur le
tissu jaune d'or. Maria Francesca s'énerve, maugrée et trouve
que cet idiot étale plus la tache qu'il ne l'absorbe. En
plus, le liquide glacé traverse le tissu de soie et le colle
à la peau de son ventre, la faisant frissonner de froid.
Un maître d'hôtel s'approche discrètement d'eux.
- Voulez-vous me suivre, derrière, vous serez plus à l'aise
pour réparer ces petits dégâts...
Maria Francesca toise l'homme qui chuchote au milieu de
cette foule : la cinquantaine bien sonnée, le cheveu luisant,
la moustache taillée et roulée en crocs, la figure avenante
et souriante, le ventre proéminent. Elle acquiesce d'un
simple hochement de tête et lui emboîte le pas.
Tout en pénétrant dans l'arrière de la réception, Maria
Francesca râlant contre ces pimbêches qui ne savent pas
tenir l'alcool, trouve que l'incident aura au moins le privilège
de lui faire fuir cette masse qui l'ennuie pendant quelques
minutes.
Par un dédale de couloirs, ils arrivent dans une sorte
de chambre où le maître d'hôtel qui la précède et n'arrête
pas de parler, lui explique qu'elle va pouvoir nettoyer
sa robe, plus tranquillement.
- Mais je ne vais pas pouvoir le faire toute seule !
- Puis-je vous aider ?
Maria Francesca lui jette un regard suppliant, mais embêté.
Pierre, car c'est le prénom qu'elle a retenu, lui propose
d'ôter sa robe pour qu'il lui passe un peu d'eau puis, montrant
dans un coin un fer et une planche à repasser, lui explique
qu'il peut, en deux coups de fer, la sécher ...
-... Et personne ne verra que vous avez été victime d'un
incident...
Maria Francesca hésite.
Elle hésite parce qu'elle sait que sous cette magnifique
robe qu'elle étrenne ce soir, elle est nue. Ni soutien-gorge,
ni slip. Ce n'est pas qu'elle aime à se promener ainsi,
mais ça a été l'une des exigences de Dominique, qui trouvait
que tous les sous-vêtements marquaient sous la légèreté
du tissu. Alors, il lui a offert la robe, avec cette exigence
: qu'elle ne porte rien dessous.
En face d'elle, Pierre attend son bon vouloir, non sans
admirer la jeune femme.
Grande, svelte, des seins qui semblent fermes et plantés
hauts, libres sous le bustier. Le ventre est plat. Et elle
a, selon Pierre, une figure d'ange, encadrée par de longues
mèches noires qui entourent et balaient un visage long aux
proportions parfaites, au nez droit et fin et surtout aux
yeux gris bleu...
Pierre comprend rapidement la situation. La jeune femme
est timide. Alors, il ose un pas vers la porte, tire un
verrou et lui assure que durant le temps du nettoyage, elle
ne risque rien.
A moitié rassurée, Maria Francesca, dans un geste de pudeur
très féminin, lui tourne le dos et avec lenteur, dégrafe
la fermeture éclair qui longe son flan, sort les épaules
des fines bretelles et fait doucement glisser le bustier
vers le bas.
Pierre retient son souffle. Il ne quitte pas des yeux le
dos mince mais musclé dont il perçoit les contorsions pour
défaire la robe sans trop la froisser. Le tissu glisse sur
les reins, marqués de deux fossettes et découvre les fesses,
pleines et nerveuses, les cuisses longues. Et dans un très
léger bruit, la robe forme un cercle vaporeux aux pieds
de la jeune femme qui attend, les mains croisées autours
des seins.
Avec grâce, elle soulève ses pieds pour enjamber le tissu
et fait deux pas, toujours le dos tourné, pour permettre
à Pierre de ramasser la robe et de s'occuper de la tache.
Le visage baissé, presque honteuse de se trouver ainsi,
nue, en présence de cet homme qu'elle ne connaît pas, elle
n'a pas remarqué qu'en se déplaçant, elle se trouvait devant
un grand miroir en pied.
Pierre, lui, ne perd pas une seconde de cet affriolant
spectacle que cette jeune femme lui offre.
Le visage caché par les cheveux semble fixer un point au
sol. Ses mains, ramenées en écran de protection devant les
seins, permettent à Pierre d'admirer à son aise le ventre
plat, sans l'ombre d'un poil qui met en relief, entre les
deux cuisses serrées, une fente intime, légèrement renflée.
Il lui faut quelques secondes pour ramasser le tissu léger.
Il passe délicatement la main dans la robe, imprégnée du
lourd parfum du corps de cette femme qui exhibe et cache
sa nudité devant lui, tandis qu'il manipule son vêtement
aérien, encore chaud de sa chaleur animale.
Avec dextérité et rapidité, Pierre s'affaire à nettoyer
la tache, tandis que Maria Francesca toujours devant la
glace, attend.
En quelques minutes, Pierre accomplit le travail, avec
soin. Maintenant, il a branché le fer et par petits tamponnements,
s'emploie à sécher la zone humide. Le léger tissu évapore
rapidement l'humidité et Pierre tient la robe à bout de
bras.
- Voilà... Vous pouvez vous rhabiller...
- Merci... Comment vous remercier ?
Pierre ne dit rien. Il se tient juste derrière Maria Francesca,
la robe suspendue à ses doigts. Délicatement, il la pose
à cheval sur son avant-bras et adroitement approche sa main
du dos.
Au contact de la main chaude aux doigts épais, Maria Francesca
frissonne. Elle sent la main qui la caresse, remonte vers
ses épaules, puis redescend vers ses reins, passe déjà sur
ses fesses. Au contact de la caresse, sa peau se grène,
elle est saisie d'une chair de poule qui lui envoie de longues
ondes de désir à travers le corps. Et les mains de Pierre
se font plus exploratrices. Tendrement, elles enveloppent
son ventre, remontent vers ses seins.
Maria Francesca laisse les mains lui dénouer ses bras pour
accéder à ses seins.
Ils sont fermes, plantés hauts, légèrement pointus et blancs
de peau. Une peau douce, fine, sensible qui réagit au moindre
effleurement enveloppant et chaud de Pierre. Quand les doigts
atteignent les mamelons, Maria Francesca ne peut s'empêcher
de laisser échapper un soupir, presque un petit cri de plaisir.
Ses tétons se fripent et durcissent instantanément sous
ses doigts. Elle aime et apprécie cette caresse osée qui
fait monter une vague de désir dans son ventre, fait onduler
ses hanches. Elle rejette légèrement les fesses en arrière
et les appuie contre le ventre de Pierre. A travers le pantalon,
elle sent son excitation. Un membre raide qu'elle frotte
avec légèreté.
Pierre a compris à ce contact qu'il pouvait aller plus
loin. D'une main, il continue à masser un sein, le rendant
de plus en plus dur, alors que l'autre main part en exploration,
vers le ventre.
Rapidement, il pose sa main en conque sur l'entrejambe
de Maria Francesca qui écarte ses cuisses et accentue son
frottement contre son pénis. Les doigts, malhabiles entament
une fouille en règle de son intimité, humide et déjà ouverte
par le désir déclenché par la caresse sur ses seins.
Pierre écarte légèrement les lèvres charnues de l'abricot,
nu, qu'il empaume. Sous ses doigts, il trouve une entrée
charnue, chaude, humide et accueillante. Il remonte légèrement
pour aller chercher le clitoris qu'il va masser par petits
cercles concentriques. Un massage qui fait chalouper la
croupe qui se presse contre son sexe et augmente sa propre
excitation.
Maria Francesca a renversé sa tête sur son épaule et feule
de plaisir, lui balayant le cou et le visage de ses longues
mèches odorantes et douces. Pierre continue l'investigation
de cette chatte brûlante qu'il masturbe avec délectation.
Il introduit son index fouineur aussi loin qu'il le peut
et entame une série de va-et-vient qui lui trempent la main
de plaisir. Maria Francesca à plusieurs reprises fait claquer
ses cuisses et lui broie la main, butte ses fesses contre
son sexe et ahane de plaisir, se mordant les lèvres pour
ne pas crier sa jouissance.
La respiration sifflante, la poitrine qui lui fait mal,
Maria Francesca a la tête et le ventre en feu. Elle ne pensait
pas pouvoir avoir un tel plaisir avec un inconnu. Cette
soudaine découverte lui donne envie de baiser. Pas de faire
l'amour. Non, de baiser, comme une chienne en rut !
Elle frotte ses fesses contre le ventre de son donneur
de plaisir, arrive même à caler son sexe raide, dans le
haut de sa raie et entame une série de déhanchements qui
sont un véritable appel à la pénétration.
Pierre, massé par la masse musculaire, sent les premières
gouttes de plaisir monter le long de sa hampe. Doucement,
il repousse Maria Francesca et la retourne vers lui.
Elle ferme les yeux et lui tend ses lèvres. Des lèvres
fines, légèrement collantes du gras du rouge à lèvres. A
peine Pierre a-t-il le temps de poser les siennes sur sa
bouche, que déjà une langue pointue et fouineuse l'explore.
Maria Francesca, tout en glissant sa langue dans la bouche
de ce partenaire inconnu, laisse glisser ses mains vers
son ventre rebondi. Elle le contourne et s'attaque à sa
braguette. Elle y glisse une main moite et mal assurée et
part à la découverte du sexe qu'elle a senti grossir contre
ses fesses, quelques secondes auparavant.
Pierre suffoque. La main qui explore son bas-ventre fait
se tendre son sexe encore plus et il est à la limite de
l'explosion. Les doigts fins vont et viennent et massent
sa hampe dure. Puis soudain, Maria Francesca abandonne sa
bouche et entame une vertigineuse descente vers son ventre
et s'empare de son sexe qu'elle embouche avec voracité et
frénésie.
Au contact de l'antre buccal qui le suce, Pierre frémit.
Il attrape la tête de Maria Francesca et la force à entamer
un lent mouvement de va-et-vient qui le met au paroxysme
du plaisir. La langue qui lui titille le gland agace son
plaisir et le décuple. Et en quelques soubresauts, il explose.
Sa jouissance surprend Maria Francesca qui, la tête prise
dans l'étau des mains de Pierre, en s'étouffant à moitié,
est contrainte d'avaler les longues giclées de sperme chaud
et gluant.
Elle le sent couler dans sa gorge et le pénis continue
à être raide, l'éjaculation rendant les va-et-vient plus
profonds.
C'est la première fois quelle osait une telle caresse,
même Dominique n'a pas droit à un tel traitement de faveur
de la part de cette bouche. Elle se surprend à se trouver
encore plus excitée et a de plus en plus envie d'être baisée
par cette queue. Elle est même étonnée d'entendre ces mots
dans sa tête...
Pierre, toujours tendu par le désir, relève Maria Francesca.
Il l'incite à s'appuyer contre le mur. Les deux mains calées,
les jambes légèrement écartées, les seins ballants sous
elle, elle attend avec impatience la pénétration de sa chatte
baveuse qui n'aspire qu'à être pilonnée par ce membre dressé
contre ses fesses.
Pierre après quelques tâtonnements arrive à introduire
son sexe dans ce lieu en éruption, dégoulinant de plaisir.
Il se sent absorbé, happé par le sexe qu'il pénètre. Agrippant
ses deux mains aux hanches de Maria Francesca il entame
une série de va-et-vient qui la font ahaner de plaisir.
Elle mord son bras pour ne pas hurler. Ses mouvements s'accélèrent,
puis ralentissent. Pierre, avec douceur, s'extrait du chaud
fourreau pour tenter de s'introduire dans la petite rondelle
serrée de Maria Francesca.
Entraînée par son plaisir, Maria Francesca sent le gland
glisser vers son anus et tend les fesses pour aider au positionnement
de son amant de passage. Oui, elle a envie de le sentir
la pénétrer là ! Mais en même temps, elle a peur... Jamais
elle n'a accepté que son petit trou soit violé. Pourtant,
là, appuyée contre ce mur, le ventre tremblant de désir,
la chatte trempée de jouissance, les seins lourds de plaisir,
elle a envie de sentir ses fesses écartées, écartelées.
Elle veut sentir cette bite lui percer le cul ! Elle se
dit qu'elle devient folle... que si son mari la surprenait
ainsi... lui qui ne rêve que de ça... Et son anus s'ouvre
doucement sous la pression du gland qui se glisse et s'immisce
en elle. Elle n'a pas mal, non, cette dilatation l'excite...
et son cul s'ouvre de plus en plus largement, permettant
à Pierre d'aller loin. Elle sent le sexe l'envahir, marquer
un temps d'arrêt, puis entamer un lent et profond va-et-vient
qui fait que le terrible engin qui lui déchire l'anus bute
contre son ventre et lui arrache les premiers gémissements
de plaisir. Et le mouvement s'accélère.
Pierre, massé par l'anneau, sent sa jouissance monter de
plus en plus fortement. Pour parfaire le bonheur de sa partenaire
d'un moment, il lui empoigne les seins et en tord les mamelons,
les maltraite, ce qui avive son excitation.
Et ensemble, ils jouissent longuement. Pierre se répand
dans le boyau de Maria Francesca qui sent le liquide chaud
envahir ses fesses, lubrifie encore plus son cul et excite
encore plus sa jouissance, décuplée par le traitement infligé
à sa poitrine.
Elle a envie de hurler. Elle continue à mordre son bras
tellement c'est bon... Et dans sa tête elle se dit que "Mon
Dieu que c'est bon de se faire prendre comme une chienne,
de se faire enculer, de se conduire comme une salope". Complètement
hagarde, elle se dit aussi qu'elle est folle... folle du
cul...
Soufflante, ahanante, les cheveux en bataille, le cul en
feu et baveux, Maria Francesca se laisse glisser à terre,
dès que Pierre se fait éjecter par les derniers spasmes
musculaires...
En silence, il ramasse la robe qui traîne par terre et
la tend à Maria Francesca. Elle s'en empare dans un geste
de lassitude... Oui, c'est vrai, il faut qu'elle s'habille
et reparte là-bas, au milieu de la foule, rejoindre son
mari... pourvu qu'il ne se soit aperçu de rien, pourvu qu'il
ne voie rien !
Pierre, galamment l'aide à se redresser. Les jambes flageolantes,
elle arrive à remettre sa robe. Elle lisse ses cheveux dans
le miroir tandis que Pierre se rajuste et reprend sa figure
grave de maître d'hôtel stylé.
Maria Francesca cligne des yeux devant la violence des
lumières qui illuminent la foule. Une foule qui continue
à déambuler à travers le grand salon et s'amasse devant
le buffet, en une masse de plus en plus compacte. Soudain,
elle sursaute et se retourne à un contact d'une main sur
son épaule nue.
- Ah ! Te voilà... Mais où étais-tu passée ? Cela fait
un quart d'heure que je te cherche...
- J'ai du résoudre un petit problème... répond-t-elle d'une
voix blanche à son mari qui la serre par derrière et lui
murmure à l'oreille.
- Viens, il faut que je te présente au Président, il meurt
d'envie de faire ta connaissance...
Dans un grand soupir de résignation, Maria Francesca suit
son mari qui fend les groupes et se dirige vers un salon
où règne au moins le calme. Au milieu, planté sur un grand
tapis d'Orient, un homme de près de soixante-quinze printemps,
la tête à moitié chauve, les yeux cernés et la figure marquée
de nombreuses rides, les mains presque diaphanes, serrées
l'une contre l'autre, le costume gris strict, les attend.
Avec un grand sourire et un regard qui s'illumine à leur
entrée, il fait un pas en avant.
- Et bien mon cher Dominique, vous en avez mis du temps
pour retrouver votre femme !
- Heu !... Désolé Président...
- Ce n'est pas grave... L'important c'est qu'elle soit
là en chair et en forme... glaviotte le vieux qui ne cesse
de détailler Maria Francesca.
Elle est toujours un peu intimidée devant les hommes de
pouvoir, surtout quand ils sont âgés et patrons de son époux.
Il est vrai aussi que rares sont les occasions qui lui sont
données de les fréquenter. Généralement, Dominique ne l'emmène
pas dans ces soirées, car elle n'aime pas beaucoup fréquenter
les collègues de son mari. Mais ce soir, il a beaucoup insisté,
lui expliquant que cette soirée était différente, parce
que c'était une soirée de charité organisée pour bâtir une
école pour jeunes filles dans un coin reculé de l'Afrique.
Cela devrait permettre d'éduquer des filles et ensuite de
leur offrir une place dans une des filiales de là-bas. Alors,
elle a fait l'effort d'être là. Et jusqu'à un quart d'heure,
vingt minutes, elle avait presque regretté sa présence.
Mais elle était encore sous les rudes coups de boutoirs
de Pierre, le maître d'hôtel. Alors, tout en marchant vers
la main tendue du Président, à chacun de ses pas elle avait
encore de petits spasmes dans son anus, dans son ventre
et dans ses seins qui lui rappelaient le bon souvenir du
membre qui venait de la pourfendre.
Les jambes encore tremblantes, le regard vague, elle tend
sa main vers le vieillard qui la déshabille du regard et
avec un petit sourire à destination de Dominique ajoute
:
- Je suis très heureux d'avoir un peu attendu. Il faut
toujours que les belles femmes se fassent désirer, autrement,
elles n'auraient plus le charme que vous avez...
Maria Francesca ne sait trop que répondre et regarde fixement
vers Dominique, qui lui fait une série de mimiques qu'elle
n'arrive ni à comprendre ni à interpréter. Et le Président,
un peu obséquieux continue, tout en lui tenant fermement
la main :
- Je vais aller chercher trois coupes de champagne, attendez
juste un instant.
Et il lâche, comme à regret la main de Maria Francesca
qu'il pelotait pour s'éloigner.
Dominique en profite pour se rapprocher de sa jeune femme
et lui glisser à l'oreille.
- Ma chérie, je t'en prie, soit conciliante avec lui, il
est sur le point de me nommer à un nouveau poste...
- Et alors...
- Ben, j'sais pas... fais en sorte que...
- Tu veux quoi, que je couche avec lui, peut-être ?
- Heu !... non... bien sûr que non... Mais montre-toi sous
ton meilleur visage, je sais que tu en es capable...
Maria Francesca n'a pas le temps d'entamer la moindre discussion
avec son époux que déjà le Président revient, les mains
chargées de deux coupes de champagne...
- Désolé, mon cher Dominique, je n'ai que deux mains, mais
vous pourriez aller en chercher une et en profiter pour
voir Dubois et lui parler du projet que nous venons d'évoquer.
- Mais certainement, monsieur le Président...
- ... Pendant ce temps, votre épouse va me tenir compagnie,
vous savez combien j'ai horreur de la foule et pourtant
je n'aime pas rester seul.
Dominique esquisse un large sourire à son Président en
sortant de la pièce ainsi qu'un léger clin d'œil à
son épouse en franchissant le seuil de la porte qu'il prend
soin de refermer derrière lui.
Dans le salon, Maria Francesca et le Président restent
face à face, à quelques pas l'un de l'autre. Le vieillard
lui tend une coupe et en guise de préambule, lève la sienne
:
- Je bois à votre santé et à votre beauté...
- Merci, mais vous me flattez, Président...
- Appelez-moi Jules, et ne répétez à personne mon prénom,
ridicule à notre époque. Ce sera un secret entre nous...
Maria Francesca se mord les lèvres pour ne pas éclater
de rire. En effet, Jules est un prénom un peu démodé et
assez ridicule, mais elle se reprend et secoue la tête en
signe d'assentiment sur son silence.
Et Jules semble soudain guilleret de cette connivence.
Il se rapproche d'elle et lui glisse à l'oreille :
- Hum ! Quel est donc le parfum qui m'enivre ?
Maria Francesca le regarde sans comprendre, un peu interloquée
et Jules insiste :
- Oui, vous sentez bon le musc...
A deux doigts de son oreille, elle perçoit la présence
du nez qui la renifle, en même temps qu'elle sent un frôlement
sur sa cuisse. Elle n'ose bouger, faire un écart, lui mettre
une claque. Après tout, elle est une femme de collaborateur
et Dominique ne s'imagine pas qu'elle va coucher avec lui,
pour son avancement...
Mais Jules semble insister et tout en humant le cou de
Maria Francesca, continue à lui murmurer :
- Dites-moi, belle Francesca, pardon Maria Francesca, où
étiez-vous donc durant le temps où votre mari vous cherchait
?
Cette fois, elle lui fait face, soutenant son regard interrogateur.
- N'auriez-vous pas fait quelque rencontre intéressante
pour une jolie femme comme vous ?
- Oh ! Président... Je veux dire Jules...
Mais Jules a le regard soudain étincelant de malice et
en lui serrant de près le corps, continue à lui murmurer
:
- N'auriez-vous pas fait connaissance avec Pierre, mon
maître d'hôtel ?
Sur le coup, Maria Francesca serre le pied de sa coupe,
à la limite de la briser. Comment peut-il savoir ? De quoi
se doute-t-il ? Alors que mille questions tournent dans
sa tête, elle sent la main de Jules empaumer sa cuisse,
tendre le tissu de sa robe et se diriger vers ses fesses.
Statufiée par son audace, interdite de ne pouvoir répondre,
car elle se voit mal lui dire qu'elle vient effectivement
de se prendre un énorme pieu entre les fesses et qu'elle
en a retiré une intense jouissance, Maria Francesca se laisse
peloter.
Toujours graveleux, Jules s'enhardit.
- Ma très chère amie, je suis peut-être vieux, mais j'ai
appris à développer mon sens olfactif, et je peux vous dire
que vous sentez le foutre à plein nez...
Maria Francesca devient toute rouge. Une longue bouffée
de chaleur monte dans tout son corps. Les doigts qui lui
serrent la cuisse à travers le tissu de soie sont maintenant
entre ses cuisses, effleurent son anus et son sexe et déclenchent
une série de nouveaux spasmes de plaisir qui font tressaillir
son corps. Mais elle ne bouge pas, ne cille pas.
- Peut-être n'aimeriez-vous pas que votre époux soit informé
de vos fredaines !
Elle lui jette un œil sévère et suppliant.
- Nous pourrions rejoindre mon bureau, dans la pièce à
côté, nous y serions plus à notre aise pour poursuivre cette
conversation. Non ?
Maria Francesca ne dit rien. Elle écarte légèrement les
bras, comme pour dire, je suis votre prisonnière... vous
me tenez...
Dans le grand salon, Dominique, les portes à peine refermées,
cherche des yeux Dubois, le plus proche collaborateur du
Président. L'apercevant se pavanant au milieu d'un groupe
de jeunes stagiaires boutonneux, il s'approche de lui et
sur un signe de la main, l'arrache d'une de ses flamboyantes
démonstrations marketing pour lui glisser à l'oreille :
- Le Président vous fait dire que le spectacle va commencer
dans un quart d'heure. Vous savez ce que vous devez faire,
hein !
- Merci, cher Dominique. Vous avez bien mérité la promotion
qui vous échoit. Vous êtes un homme précieux pour notre
entreprise.
- Je vous en prie...
Dubois fait deux pas devant l'entrée d'un autre salon et
s'empare d'un micro.
- Mesdames, messieurs, chers amis. Dans quelques minutes
nous allons voir le spectacle qui nous rassemble ici ce
soir et dont le bénéfice ira à la fondation pour l'éducation
des jeunes filles africaines. Vous savez combien le Président
compte sur vous pour l'aider dans cette œuvre magistrale
et exemplaire. Alors, nous comptons sur votre générosité
... Je vous rappelle que l'entrée est à 500 euros. Si vous
souhaitez donner plus, le Président vous en sera mille fois
reconnaissant.
Et il ouvre les portes du salon. Derrières les portes,
deux jeunes hôtesses africaines, en boubou, attendent, une
corbeille à la main. L'assistance se précipite et commence,
à pleines poignées de billets, à remplir les corbeilles,
sous l'œil attentif de Dominique et Dubois. Dans un
joyeux brouhaha, tout le monde s'installe face à un grand
rideau en velours rouge, attendant le début des réjouissances.
Et les lumières s'éteignent lentement, plongeant le salon
dans l'obscurité.
Maria Francesca entre dans le bureau cossu du Président,
en le suivant à petit pas. Le frôlement de la main du vieillard
sur ses fesses a réveillé le feu qui était en train de s'éteindre
après son sauvage accouplement avec Pierre. Et tout en le
suivant docilement, elle ressent dans sa chair, les coups
de reins qui lui ont défloré l'anus et avec cette sensation,
son plaisir recommence à couler entre ses cuisses nues.
Jules allume une petite lampe et lui propose de s'installer
sur un canapé qui fait face au mur, devant un immense aquarium
qui tient toute la place en largeur et en hauteur. Maria
Francesca trop heureuse de pouvoir enfin s'asseoir, contemple
la masse d'eau, devant elle.
- Je ne savais pas que vous vous intéressiez aux poissons,
Pré... Heu...Jules !
- Oui, j'aime leur tranquillité et surtout leur silence.
Voulez-vous les voir... s'ils ne dorment pas ?
- Volontiers...
Et Jules allume l'aquarium. Une violente lumière se projette
dans la pièce, presque éblouissante et qui fait cligner
des yeux de Maria Francesca. Jules lui explique que se sont
des poissons tropicaux habitués à cette lumière violente
et que rares sont les moments où ils sont dans le noir.
Puis il revient vers Maria Francesca et s'installe à ses
côtés.
- Alors, dites-moi... Pierre, c'était bien ?
- Président, comment pouvez-vous demander une chose pareille
?
- Vous savez, à mon âge, on préfère regarder, écouter que
faire... Lui répond-t-il en riant. Alors, vous allez me
raconter, me faire voir et je vais vous écouter...
- Mais vous voulez une vraie confession ?
- Exact. Vous avez trouvé le mot juste. Je vous confesse.
Aussi, mettez-vous à genoux, lui dit-il à la fois en riant
et avec un ton sérieux et autoritaire...
Maria Francesca est surprise. Non seulement ce vieux satyre
en sait plus qu'il ne voudrait le dire, mais en plus il
joue les autoritaires avec un naturel qui en dit long sur
ses pratiques. Mais en pensant à son mari, elle s'exécute.
Elle remonte doucement le bas de sa robe, montre ses genoux
et se laisse glisser, au pied du canapé où Jules se cale.
- Montez donc votre robe plus haut, que je puisse comprendre
ce qui a tant ému Pierre !
Avec un peu d'hésitation, Maria Francesca continue à remonter
sa robe ; maintenant ses cuisses sont nues et, en faisant
attention à ne pas trop froisser le fragile tissu déjà bien
éprouvé par une coupe renversée, elle se hasarde à faire
remonter sa robe sur le ventre.
A la découverte du ventre nu de Maria Francesca, Jules
émet un léger sifflement d'admiration.
- Hé ! Hé ! Je comprends pourquoi ce pauvre Pierre a perdu
la tête...
Maria Francesca baisse un peu la tête, honteuse d'offrir
la vision de son ventre à ce vieux qui se régale de la situation.
Mais curieusement, dans sa tête, elle ne lui en veut pas
trop. Elle trouve la situation excitante, très érotique.
Jamais elle n'aurait même pensé, en franchissant, au début
de la soirée, les grandes portes de ce petit château, qu'elle
y vivrait une telle soirée. Et dire qu'elle ne voulait pas
venir !
- Dites-moi, belle Francesca, peut-être pourriez-vous me
montrer l'envers qui doit valoir l'endroit ! Non ?
Maria Francesca ne relève pas qu'elle a horreur que l'on
diminue ainsi son prénom en l'amputant d'une partie et sans
rien dire, elle pivote sur ses genoux, heureusement posés
sur une épaisse moquette et lui présente ainsi ses fesses.
Tenant sa robe sous ses seins, les jambes maintenant légèrement
écartées, elle sent peser sur son postérieur le lourd regard
envieux du Président. Elle ne bouge pas. Elle l'entend s'extraire
pesamment du canapé et sent sur sa fesse sa main douce à
la peau parcheminée et aux doigts fins. Une main très exploratrice
qui lui écarte sans trop de ménagement la raie des fesses,
descend vers son intimité qui est trempée et gluante des
écoulements de ses galipettes avec Pierre.
Les doigts la fouillent et sous leur intrusion, elle se
redresse, sursaute mais se laisse faire, en poussant un
long soupir de plaisir.
- Ne vous gênez pas chère amie, ici vous pouvez vous pâmer
à votre aise, nous sommes seuls et le bureau est totalement
isolé.
Surprise, elle est obligée de lâcher sa robe car elle bascule
en avant, sous la poussée de la main qui entre de longs
doigts dans son sexe. Les doigts tournent, fouillent, trifouillent,
vont et viennent et lui arrachent les premiers cris de plaisir
et trempent la main du Président.
- Enlevez donc votre robe, vous serez plus à l'aise...
Maria Francesca, avec une docilité qui lui était jusqu'alors
inconnue, s'exécute. Avec lenteur, elle fait passer sa robe
au-dessus de sa tête, après avoir défait la fermeture. Dans
ce geste que semble apprécier Jules, elle lui fait face
en faisant pointer haut ses seins alourdis par le plaisir,
pointant leurs mamelons rose brun.
- Hum ! apprécie-t-il. Vos seins sont magnifiques. Décidément,
Dominique a beaucoup de chance. Sait-il seulement bien s'en
servir ?
- C'est que ...
- Venez, approchez-vous...
Et Maria Francesca lui tend ses seins... Jules, d'une main
en pince méchamment le bout, ce qui la fait crier et déclenche
en même temps une onde qui traverse sa poitrine, descend
dans son ventre, atteint le bout de son clitoris et lui
trempe la chatte.
Sous l'effet du pincement rude, les tétons durcissent et
pointent encore plus... et Jules approche sa bouche et en
suce les bouts. Il les mouille, les fait rouler sous ses
lèvres, sous ses dents. Il les aspire comme s'il voulait
téter. Il mord à pleine bouche dans les globes d'un blanc
laiteux. Il se noie entre eux. Il en respire les odeurs.
Maria Francesca résiste à n'importe quel traitement amoureux,
sauf au plaisir que déclenchent ses seins. Tout en ahanant
de plus en plus fort, elle plonge la main entre ses cuisses
à la recherche de son clitoris et sans honte, elle se masturbe,
augmentant son plaisir et excitant Jules qui, du coin de
l'œil, surveille sa conquête d'un soir.
Ses mains continuent à lui masser les deux globes fessiers,
les écartant et les pétrissant. De temps en temps, il va
titiller l'entrée de son anus qu'il écarte et va recueillir
quelques coulures que laisse échapper le sphincter malmené
par Pierre.
Alors, arrêtant de lui suçoter les seins il lui dit :
- Salope, t'es une traînée qui vient de se faire enculer
et qui jouit encore du cul ! Hein... Allons confesses-toi.
Et Maria Francesca se surprend à baisser les yeux et lui
murmurer :
- Oui... c'est vrai, j'ai donné ma rondelle à Pierre, votre
maître d'hôtel et j'ai joui.
- Plus fort, je suis un peu sourd... insiste Jules...
Et elle reprend plus fort...
- Oui, vous avez raison, je me suis faite sodomiser par
Pierre, votre maître d'hôtel et j'ai aimé ça.
Tout heureux, Jules reprend la manipulation de son cul.
Maintenant, il le tire dans tous les sens, ce qui a pour
effet de déclencher une série d'orgasmes à Maria Francesca
qui râle de plaisir et accélère sa masturbation, enfonçant
ses doigts dans sa chatte trempée.
Ce traitement, la vision de ce corps en train de jouir,
l'idée qu'il se fait en imaginant Maria Francesca en train
de se faire besogner par Pierre, tout cela excite Jules
qui commence à en sentir les effets. Dans son pantalon,
chose rare et maintenant exceptionnelle, sa queue commence
à se raidir. Il a besoin que Maria Francesca s'en occupe.
- Pour te punir, tu vas me branler le manche et me sucer...
Maria Francesca qui n'a pas terminé sa jouissance suspend
son geste à cette injonction.
Jusque là, il l'avait tripotée, sucée et le jeu restait
rigolo, excitant, mais dans la norme. Seulement là, il prend
un nouveau tournant. Mais elle se sentait un peu piégée.
Et si tout d'un coup son mari débarque, là. Que va-t-il
dire ? Et si c'est un autre collaborateur ? Dubois... par
exemple. Cet horrible individu qui ne cesse de déshabiller
les filles, toutes celles qui passent sous ses yeux. Plusieurs
fois déjà elle a surpris son regard qu'elle qualifie de
«vicieux et pervers»...
Et pour chasser ses mauvaises pensées, Maria Francesca
approche une main encore un peu hésitante de l'entrejambe
de Jules et sort son sexe avec douceur. Pour l'aider, Jules
se lève et le pantalon sur les pieds, il lui présente son
sexe à moitié raide, une goutte de sperme déjà au bout de
son gland. D'une main vigoureuse, il l'agite sur la joue,
le front et finit par le fourrager dans la bouche de Maria
Francesca qui l'avale.
Le membre, encore un peu flasque occupe rapidement toute
sa bouche. Elle le sent grossir à «vue de langue». Elle
s'applique à le sucer avec délectation. Elle prend soin
de jouer avec sa langue sur le gland, sur le frein. Elle
va-et-vient avec sa bouche sur toute la longueur de la hampe
qui se rigidifie. Elle va même jusqu'à jouer avec ses bourses,
glandes pendantes dans un scrotum fripé qui pendouille,
couvert de quelques poils blonds.
Comme Pierre tout à l'heure, Jules lui agrippe la tête
de ses deux mains et la force à entamer un rythme de plus
en plus rapide, accompagnant chaque pénétration buccale
par un coup de reins flamboyant.
Sous sa langue, contre ses lèvres, Maria Francesca sent
la grosse veine battre de plus en plus vite et le pénis
se rigidifier. Mais elle ne veut pas l'avaler, elle ne veut
pas qu'il crache son plaisir dans sa bouche. Elle le voudrait
en elle, dans son cul, comme tout à l'heure. Et tout en
suçant Jules, elle se dit que s'il la sodomise, elle ne
trompe pas son mari, puisque jamais il n'a eut accès à cette
partie de son corps, lui.
Mais Jules à d'autres idées en tête.
Il sent le plaisir monter dans sa tige raide. Il sait qu'il
a pris un cachet de Viagra, mais ne sait combien va durer
son plaisir. Alors, il lui enlève le sexe de la bouche et
la force à serrer son membre entre ses seins.
Bien calé entre les deux globes, les mains de Maria Francesca
collées et serrant les seins sur la tige raide, elle entame
une série de mouvements qui lui massent la hampe. Avec la
sensibilité de sa poitrine, cette découverte l'excite et
accentue son plaisir à elle. De temps en temps, naturellement,
elle envoie un petit coup de langue sur le bout rouge qui
apparaît entre ses globes, au grand plaisir de Jules qui
ferme les yeux de bonheur.
Mais Maria Francesca, même si elle est excitée, voudrait
sentir cette queue, délicate et fragile dans sa raideur,
la pénétrer. Alors, elle prend son courage à deux mains
et lui murmure :
- J'ai envie de toi, de te sentir en moi... Viens !
- Comment... demande Jules en tournant l'oreille vers elle,
répète plus fort...
- Viens en moi... J'ai envie de ta queue. Crie-t-elle presque.
- Tu la veux où ?
- Là, maintenant, dans mes fesses...Murmure-t-elle.
- Hein ?
- Là, je veux que tu m'encules... Dit-elle fort et rapidement
pour cacher la honte de l'usage d'un vocabulaire aussi cru.
Jules avait bien saisi, mais pour lui ce vocabulaire participe
à son plaisir, à son excitation. Il propose à Maria Francesca
de se mettre à quatre pattes, parallèlement à l'aquarium
et se positionne derrière elle. Mais il a quelques difficultés
à trouver son équilibre... Alors, il s'interrompt, s'allonge
sur l'épaisse moquette les pieds face à l'aquarium et lui
explique :
- Viens sur moi, écarte tes jambes et regarde l'aquarium...
Laisse tes pieds au sol... Là... comme ça ! Oui...
Maria Francesca, docilement, exécute les ordres. C'est
la première fois – mais ce soir, il y a déjà eu beaucoup
de premières fois – qu'elle s'empale sur la queue
d'un homme.
Cuisses largement écartées, elle s'empare du sexe de Jules
qu'elle tient fermement dans sa main et le dirige vers sa
rondelle largement ouverte par cette posture inédite pour
elle et qui l'excite par son indécence. Elle sent le gland
venir effleurer son anus qui s'ouvre et coule de plaisir,
mélangé au plaisir laissé par Pierre. Elle a encore un peu
mal de cette première sodomie, mais en garde des spasmes
de plaisir qui lui agitent déjà le ventre et font redresser
son clitoris. Doucement, elle laisse tomber le poids de
ses fesses sur le sexe et son anus se dilate, laissant le
vit le pénétrer... Par petits coups, elle l'avale entier,
avec appréhension et gourmandise. Sa main coulisse jusqu'à
la base, puis remonte vers son propre sexe qui se vide de
plaisir et inonde les couilles de Jules. Elle écarte sa
chatte nue, décalotte son clitoris, petite excroissance
rougeâtre qu'elle masturbe une fois encore tout en entamant
une série de montées et de descentes de plus en plus rapides.
Et elle jouit, comme une folle. Enfin elle peut crier son
plaisir. Et elle hurle. Le sexe lui déchire l'anus, l'écartèle,
lui éclate le cul. Et elle entame une série de montées et
de descentes à une allure vertigineuse, accélérant sa masturbation
jusqu'à ce que leur plaisir éclate...
Jules, sous l'effet de la jouissance, grogne et souffle...
Elle sent le sperme chaud qui monte, puis se répand dans
son boyau. C'est brûlant. Ses muscles massent toute la hampe.
Elle fait attention à ne pas déculer trop vite, pour aller
au bout de son plaisir... Déjà le sexe de son amant se ramollit...
Elle reprend son souffle.
Doucement, les jambes lourdes de plaisir, elle remonte,
se redresse... Sous elle, Jules ronfle...
Il s'est endormi après cette jouissance. La poitrine se
soulève doucement, calmement. Le sexe, luisant de plaisir,
repose, recroquevillé, presque sage entre les cuisses parcheminées
du Président...
Maria Francesca attend quelques secondes, puis décide de
regagner le grand salon. Elle récupère sa robe, s'examine
dans le reflet de la glace de l'aquarium, ajuste sa coiffure
de deux ou trois petits passages de ses doigts et enfile
sa robe. Doucement, elle traverse le bureau, ouvre la porte
et reprend son souffle. Si jamais Dominique est là, derrière,
il faut qu'elle lui présente une figure de circonstance...
et qu'il n'ait pas de soupçons...
Epuisée, les jambes tremblantes, Maria Francesca traverse
le salon heureusement vide. Puis, avant de pousser la porte
qui donne dans le grand salon, elle respire un grand coup
pour reprendre un semblant de vie. Le grand salon qui est
en train de se remplir.
Mais d'où sortent-ils ? Se demande-t-elle. Où étaient-ils
?
Déjà elle a vu Dominique, dans un coin, un lourd verre
de Cognac à la main, discutant avec Dubois. Décidément,
ce type, elle ne peut pas l'encadrer. Mais tant pis.
Alors qu'elle traverse le salon en biais pour rejoindre
son époux, un, puis deux, puis une salve d'applaudissements
la surprend et l'interroge. Tout le monde la regarde, la
suit durant sa traversée en nourrissant de nombreux et chaleureux
applaudissements. En arrivant auprès de Dominique, elle
lui demande :
- Mais pourquoi m'applaudissent-ils ?
- Mais parce que ce soir tu es la reine, tu viens de gagner
le gros lot de la tombola...
- Le gros lot ? Quel gros lot !
- Ben ça, dit-il en sortant de la poche de son smoking
un écrin rouge et en lui tendant.
Maria Francesca interloquée, en butte à tous les regards
envieux de l'assistance, s'empare de la petite boîte de
cuir rouge. Les mains tremblantes, les doigts moites, elle
l'ouvre. Dedans, brillant de mille éclats, une énorme bague
avec un diamant.
- C'est moi, qui ai gagné ça ?
- Mais oui...
- Quand ?
- Il y a un instant, lors de la tombola finale...
- Ah ! Bon...
Et l'assistance qui les entoure, les cerne, les presse,
éclate à nouveau en applaudissements nourris. Quelques «bravos»
fusent. Rouge de confusion, Maria Francesca remercie en
hochant la tête. Fatiguée, les jambes en coton, le ventre
et le cul en feu, les cuisses humides de plaisir, elle glisse
à l'oreille de Dominique.
- Rentrons, mon chéri, je suis fatiguée.
- D'accord...
S'éloignant de cette foule, qui s'écarte sur leur passage,
bras dessus, bras dessous, tels deux amoureux, Dominique
et Maria Francesca s'éloignent.
Dans la voiture Maria Francesca se demande comment elle
va pouvoir expliquer à son mari qu'elle lui a obéi, et même
un peu plus, en offrant son corps pour sa promotion...
- Au fait, mon chéri, interroge-t-elle, il y avait un spectacle...
- Oui... répond Dominique d'une façon laconique et soudain
absorbé par sa conduite.
- Et c'était beau ?
- Heu... Tu sais, j'ai pas vraiment regardé... Je discutais
avec Dubois...
- C'est sûr ! S'exclame amèrement Maria Francesca. Toi,
quand il s'agit d'art, tu préfères le marketing et ton copain
Dubois...
Préférant ne pas relever cette flèche empoisonnée et ni
donner d'autres explications, Dominique se tait. Dans sa
tête, défilent les images de sa femme. Maria Francesca,
en train de sucer la pine du Président. Maria Francesca
les seins ballottant devant elle, jambes écartées, montrant
à toute une assistance, médusée, amusée et finalement excitée,
sa chatte nue, ruisselante de cyprine. Maria Francesca se
masturbant le clitoris pendant qu'elle montait et descendait
sur la pine du Président qui lui entrait dans les fesses,
la tête virevoltante de plaisir et hurlant sa jouissance,
derrière la glace sans tain qui l'offrait en spectacle de
charité.
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