Quelques fois le hasard fait bien les choses ! Je me souviens d'avoir
douté de mon orientation sexuelle à mes 14 ans. Je pense que c'est ce qui
arrive à bien des jeunes filles sans doute. Moi ce qui m'avait fascinée à
cette époque, c'était mon professeur de patinage artistique. C'était une
jeune femme de vingt ans avec un corps sublime. Elle me fascinait et même
hantait mes nuits. Je dois avouer m'être souvent caressée en pensant à
elle. Finalement, j'ai abandonné le patinage, j'ai su qu'elle avait
déménagé depuis longtemps et je ne l'ai jamais revue.
Dix ans plus tard, pour une convention d'affaires, je me suis retrouvée à
Québec. Le soir avant de repartir chez moi, je suis allée prendre un verre
sur une terrasse du vieux Québec. Il faisait doux et je n'avais pas la
moindre envie de repartir chez moi. J'étais en plein divorce et je
cherchais constamment à comprendre pourquoi cet idiot m'avait trompée.
J'étais une belle fille avec un bon sens de l'humour, pas le moindrement
possessive et je me débrouillais bien dans un lit. Faut croire qu'il
voulait de la variété !
C'est en portant ma coupe de vin à mes lèvres que je fus des plus surprises
alors qu'une belle femme arriva et prit place à une table voisine.
Je n'arrivais pas à y croire ! C'était Julia, mon ancien professeur de patinage
artistique. Elle était toujours aussi belle ! Elle portait une jupe très
courte qui moulait son corps de façon à carrément m'exciter. Encore
aujourd'hui cette femme me faisait un effet fou. Je sentais une chaleur
monter en moi, une envie folle de coller mes lèvres sur les siennes.
J'avais l'impression de perdre la tête et ce n'était pas à cause du vin,
je n'en étais qu'à ma première gorgée.
Elle devait se sentir observée, car elle se tourna vers moi. Elle me fit
un beau sourire, puis se tourna vers le serveur qui arrivait. Elle
commanda une coupe de vin puis le serveur s'éloigna. Je devais lui parler,
lui dire quelque chose, mais c'est l'envie de l'embrasser qui bouillait
dans ma tête. Je ne voyais rien d'autre qu'une envie de sexe avec elle, ce
qui me faisait dire que je devenais cinglée. Mais pourtant, c'était plus
fort que tout.
- Vous êtes ravissante ! dis-je à ma grande surprise.
Elle se tourna et me fixa avec un sourire.
- Tu es aussi très jolie ! fit-elle sans m'avoir reconnue.
Elle m'excitait terriblement, j'en tremblais. Je ne voulais pas qu'elle me
reconnaisse, je voulais seulement coucher avec elle. Je voulais vivre une
aventure ce soir-la. Et avec personne d'autre qu'elle. L'idée m'est venue
alors de la draguer comme il faut et si cela allait la choquer, alors je
mettrais cela sur le dos d'une blague pour ensuite m'identifier. C'est le
meilleur plan que j'avais.
- Depuis l'instant de votre arrivée, j'ai une envie folle de vous
embrasser. Et pourtant je ne suis pas lesbienne, rajoutais-je.
Elle se leva de sa chaise et à ma grande surprise, elle vint s'asseoir en
face de moi à ma table. Elle me fixait droit dans les yeux sans dire un
mot. Puis un petit sourire se dessina sur son visage. Le serveur arriva
avec sa coupe de vin et la déposa devant elle et se retira. Bon sang !
Elle ne me lâchait pas du regard et ne disait rien. Elle porta sa coupe à
ses lèvres, prit une bonne gorgée pour alors déposer sa coupe sur la table
et se lever de nouveau. Elle fouilla dans son sac à main et déposa vingt dollars sous sa coupe et s'éloigna sans dire un mot.
Elle ne m'avait pas reconnue, c'était certain à mes yeux. Je ne comprenais
pas cette attitude, mais au moins, elle m'avait payé un verre. Pourtant
j'aurais voulu plus. J'aurais voulu autre chose de cette femme si belle.
Cette Julia qui m'avait tant fait fantasmer dix ans plus tôt. Sur un
soupir, je me dressai et me décidai à me rendre à ma chambre d'hôtel. C'est
étrange, mais j'avais le sentiment d'être seule plus que jamais. La peur
de retourner à ma vie qui s'en allait de travers. La peur de
recommencer une vie de célibataire sans doute.
Je marchais sur le trottoir, tête basse, quand je sursautais à l'instant où
une voiture stationna près de moi. En me tournant, je reconnu Julia
assise derrière le volant d'une décapotable. D'un signe de tête, elle
m'invita à monter dans la voiture. À nouveau, mon coeur se mit à battre
rapidement. Sans me faire prier, je pris place du côté passager et la
voiture démarra aussitôt.
Nous avons roulé une quinzaine de minutes environ, puis Julia fit tourner
la voiture dans le stationnement d'une énorme résidence de luxe. J'étais
très surprise de voir la tournure qu'avait prit la vie de mon ancien
professeur. Elle arrêta le moteur, puis ouvrit sa portière. J'en fit
autant et je la suivis jusqu'à la porte d'entrée.
L'intérieur était vaste et luxueusement décoré. C'était incroyable de voir
une telle richesse de mes yeux.
- Tu veux un verre ? me demanda Julia en me faisant sortir de mes songes
admiratifs.
- Non merci ! répondis-je.
Elle prit ma main et me fit traverser l'étage. Sans dire un mot, je la
suivis jusqu'à l'arrière de la maison où se trouvait un énorme spa.
- Enlève tes vêtements et embarque dans le spa, ordonna-t-elle carrément.
Cela me piqua au vif et mon désir passa à la colère.
- Minute, ma belle ! dis-je en haussant le ton. Je ne suis pas ta pute et...
Son sourire me coupa carrément la parole. À quoi jouait-elle ? Puis je
réalisai qu'elle m'avait reconnue et qu'elle se jouait de moi. Mais
avait-elle deviné ma véritable intention ? Cela m'inquiétait un peu.
- Ça doit faire au moins dix ans ! s'exclama-t-elle en me faisant
l'accolade. Que deviens-tu, Christine ?
- Ma vie est une histoire de fou ! dis-je en souriant. Mais dis-moi, tu
as épousé un multimillionnaire ou quoi ?
- Non ! L'informatique peut être enrichissante ! fit-elle en allant se
verser un verre provenant d'un petit bar, pour alors s'asseoir sur une
banquette.
J'y pris place à mon tour.
- Tu as inventé un programme ou un truc du genre ? demandai-je.
- Un truc du genre ! répondit-elle pour alors carrément poser son regard
sur ma poitrine. Ils ont grossi depuis la dernière fois !
- Je n'étais qu'une gamine ! dis-je un peu mal à l'aise.
- Je me souviens que t'étais déjà très sexy et que ça s'est rudement
amélioré.
- Merci ! bredouillais-je timide.
Elle prit alors ma main et la posa sur l'un de ses seins. Je tremblai de
tout mon être. Elle s'approcha de mon visage, puis posa ses lèvres sur les
miennes. D'un geste, je reculai sans trop savoir pourquoi. Je tremblai
d'excitation, mais j'étais carrément trop surprise.
- Fais pas ta sainte, Christine ! dit-elle moqueuse. Je sais que tu as
envie de moi. Et j'ai aussi envie de toi. Alors laisse-toi aller.
Elle n'eut pas à rajouter quoi que ce soit que c'est moi qui m'avançai sur
elle pour alors l'embrasser vigoureusement. Automatiquement, je glissai une
main sous sa jupe et n'eus aucune difficulté à trouver son vagin humide.
Elle ne portait pas de petite culotte, comme si elle m'attendait depuis
longtemps.
En moins de quelques minutes, j'étais dans le spa à me faire bouffer la
chatte. J'étais penchée en avant et Julia me faisait jouir comme jamais je
n'avais joui. Sa langue se glissa en moi par le vagin et par l'anus. Je
me croyais hors du monde ce soir-la. Elle se dressa puis prit position
assise sur le bord du spa. En me tournant, je vis sa chatte qui s'offrait
à moi. Sans même réfléchir, ma langue se retrouva en elle. Pour la
première fois de ma vie je savourai une chatte et j'en éprouvai un
bonheur intense.
Du spa, on s'était retrouvées sur le canapé. Encore une fois on recommença.
Je crois que cette partie de jambes en l'air avait duré près de deux
heures. Je n'arrivais même pas à compter le nombre d'orgasmes, mais jusque-la, je n'avais jamais vécu quelque chose d'aussi intense.
***
Étendue sur le canapé, j'avais dormi presque une heure aux côtés de
Julia. Une pressante envie m'avait réveillée. Je me dressai et cherchai la
salle de bain. Je finis par la trouver après une assez longue recherche.
Je fis mes besoins, puis me décidai à prendre une douche. Je me relaxais sous
le chaud jet d'eau, me remémorant cette soirée incroyable. Un bruit étrange
me ramena à la réalité. En me tournant, je fus surprise d'y voir un homme
ayant la quarantaine, en train de pisser. Il était nu. Bel homme et bien
monté, mais la question était de savoir qui était ce gars. Il termina sa
besogne, se secoua l'engin puis se tourna vers moi et me fit un sourire.
Sans dire un mot, il me rejoignit dans la douche. Un peu apeurée, je me
collai au fond en l'observant se frotter le corps sous l'eau chaude.
- T'es une amie de Julia ? me demanda-t-il.
- Heu, oui ! répondis-je mal à l'aise tout en me glissant hors de la
douche.
Je ramassai une serviette et m'y enveloppai tout en sortant de la salle de
bain. Je croisai alors Julia qui avançait dans ma direction.
- Heu... Il y a un gars dans la salle de bain, dis-je mal à l'aise.
- T'inquiète ! fit Julia. C'est mon mari.
Sans rajouter quoi que ce soit, elle entra dans la salle de bain à son
tour. D'où j'étais, je pouvais les entendre discuter. Du moins, je ne
comprenais pas ce qu'ils se disaient, mais ils discutaient calmement. Même
qu'ils riaient ensemble. Je n'étais vraiment pas habituée à cette façon
ouverte de vivre en couple. J'allais pour m'éloigner quand je remarquai
qu'ils ne disaient plus rien. Curieuse, je m'approchai de la salle de bain
dont la porte était grande ouverte. En y arrivant, je pouvais voir Julia
agenouillée devant son mari, lui faisant une pipe. Il avait le dos collé
au mur de la douche et y prenait plaisir. En ouvrant les yeux, il me vit
et me fixa avec un sourire. D'un signe de la main, il m'invita à les
rejoindre. À mon tour, je fis un signe de la main comme quoi ça ne
m'intéressait pas et je m'éloignai.
Assise sur le canapé, je tentais de m'éclaircir un peu les idées. Cette
soirée était vraiment bizarre. Je me tournai vers le bar en me disant qu'un
verre serait le bienvenu. J'ai mixé un peu de vodka et du jus d'orange
dans un verre, puis en ai prit une gorgée. L'image de l'homme en train de
pisser me traversa l'esprit. Puis je revoyai l'instant où il arriva
dans la douche. Son pénis gigantesque m'avait frôlé le nombril. Une
soudaine envie me traversa l'esprit. J'avais presque envie de retourner à
la salle de bain et partager à trois cette soirée de sexe. Je me sentais
cochonne comme jamais. Des voix attirèrent alors mon attention. Je me
tournai et fut stupéfaite de voir arriver un jeune homme et une jeune
femme. Lui était nu, bien membré avec un beau corps. Ses manières et sa
façon de parler donnaient l'impression d'un gay. Elle ne devait avoir que
dix-huit ou dix-neuf ans. Très jolie, vêtue d'un simple string. De beaux
seins bien fermes et ronds. Ils discutaient de cinéma je crois. Ils firent
le tour du bar et se prirent chacun une bière du petit frigo. À croire
qu'ils ne m'avaient pas remarquée tellement ils étaient pris dans leur
discussion.
- Salut ! me dit finalement la jeune femme, remarquant ma présence. T'as
vu Mike ?
- Heu... Qui est Mike ? demandais-je. Si c'est le mari de Julia, alors il
est dans la salle de bain. Avec Julia.
- Moi c'est Lucie et lui Dan ! se présenta la jeune femme.
- Christine ! me présentai-je, pour alors prendre une bonne gorgée de
mon verre.
- Dis Christine, tu trouves que j'ai des grosses fesses ? me demanda alors Dan, faisant le tour du comptoir pour me les exhiber.
- Heu... Non ! répondis-je carrément mal à l'aise.
- Tu vois ! dit-il à Lucie. Il n'y a que toi qui trouve mes fesses grosses.
Sur ces mots, il s'éloigna avec sa bière et disparut dans le couloir. Lucie ricanait.
- J'en reviens pas comment il peut être soupe-au-lait ! s'amusa-t-elle.
- Heu Lucie ? commençais-je, pas sûre de moi. C'est quoi tout ce monde ici ?
- Tu veux savoir quoi au juste ? me demanda-t-elle.
- J'avoue que je ne sais pas par où commencer, soupirai-je.
- Ok, je vais t'aider, sourit-elle. Ici, c'est la maison de Julia. Mike, c'est son ex-mari, mais il vient souvent dormir ici. Dan et moi, on est
les amis de Mike.
- Les amis ?
- Ses maîtresses, si tu veux, précisa-t-elle. Mike aime les queues et les
chattes. En fait c'est la même chose pour Julia. En fait, Julia, c'est
plus les femmes je trouve. Ça répond un peu à tes questions ?
- Oui ! Pas mal même !
C'est fou, mais je ne pensais même pas que ce genre de monde pouvait
exister. Le plus étrange, c'est que ça m'excitait davantage. Je m'installai
sur la banquette du bar et discutai un long moment avec Lucie. C'était une
chic fille avec de l'ambition. Elle venait à peine d'avoir dix-huit ans,
mais côté sexuel, elle avait une sacrée longueur d'avance sur moi. Elle me
racontait quelques-unes de ses expériences, avec des copains, copines et
même son beau-père. Imaginez, c'est elle-même qui avait été rejoindre son
beau-père dans le lit pour lui faire une pipe alors qu'elle n'avait que
quinze ans. Le sexe semblait être une passion pour elle. Petit à petit, au
fil de la discussion, elle m'allumait carrément.
Je me levai alors pour aller aux toilettes, ayant oublié ce qui s'y
passait. En y arrivant, je vis qu'il n'y avait personne. À mon avis, Mike
et Julia devaient avoir été dans une chambre pour poursuivre. Je
m'installai et pissai, faisant le vide dans ma tête en même temps. Une fois terminé, je réalisai avec un sourire que tout le monde était pratiquement
nu dans cette maison. Ma serviette autour de moi faisait en sorte que
j'étais la plus habillée. Cela me fit sourire. Je sortis de la salle de
bain, mais au lieu de marcher vers le salon, je me décidai à faire une
visite de la maison. Qui sait si je n'allais pas avoir une chance de
faire du voyeurisme ?
Et ce ne fut pas très long. Ici les portes restaient ouvertes. En passant
devant une chambre, je pouvais voir, installés dans un lit, Mike pénétrer
par derrière Julia qui, à quatre pattes, faisait une pipe à Dan. Je
m'appuyai sur le cadre de la porte et observai l'ébat. Doucement, je glissai
une main entre mes cuisses et me laissai aller. J'observais le trio avec
mes doigts dans ma petite fente. C'était incroyable cette envie de sexe.
Je sentis alors une main se poser sur mes fesses. Lucie était arrivée
derrière moi et me caressa doucement les fesses. Elle me retira doucement
la serviette qui m'habillait, puis colla ses seins sur mon dos. Elle
glissa sa main droite sur ma poitrine et me caressa fermement les seins
alors qu'elle glissa son autre main entre mes fesses. Je sentis ses doigts
se glisser dans ma vulve, ce qui m'amena à m'arquer le dos afin de bien
savourer ses doigts en moi. Sous mes yeux, la scène était invitante. Je me
trémoussais de désir. Je mouillais comme une folle et je perdais la tête.
Lucie me colla dos au cadre de porte et s'agenouilla devant moi. Sa langue
se glissa en moi, caressant mon clitoris avec fougue. Je laissai aller
quelques gémissements et jetai de nombreux coups d'oeil au trio.
Mike relâcha son emprise sur Julia et amena son membre en érection dans la
bouche de Dan qui prit la bite avec vigueur. Dan suça Mike alors que Julia
lui léchait les couilles. C'était l'extase pour moi qui aimais cette scène
en me faisant lécher la chatte. Il y a quelques heures à peine, je ne
pouvais même pas m'imaginer que je vivrais une telle chose dans ma vie.
Lucie se releva et m'amena vers le lit en me prenant la main. Elle laissa
ma main et plongea sa bouche sur l'anus de Julia qu'elle se mit à lécher.
Doucement, je caressais les fesses de Lucie en admirant son joli cul, puis
en relevant les yeux, je vis que Mike m'observait. Je plongeai mes yeux
dans les siens, puis baissai mon regard sur sa queue dans la bouche de Dan.
Je m'avançai doucement vers lui, tremblante, et à proximité il retira son
gros membre de la bouche de son jeune amant et posa ses mains puissantes
sur mes hanches et colla sa bouche sur la mienne. Violemment, il me
retourna dos à lui et glissa son pénis sur ma vulve trempée. Doucement, il
me pénétra et ressortit son engin. Il fit son manège à quelques reprises,
puis me prit profondément. Je sentais cette énorme bite en moi, criant ma
jouissance. Ses mains posées sur mes hanches donnaient plus de forces à
chacun de ses coups de reins. Il se retira alors de moi et glissa sa
langue dans mon anus, le lubrifiant comme il faut. Puis, je sentis sa bite
qui forçait pour entrer. La douleur était atroce, mais je ne voulais pas
lui dire d'arrêter. Jamais on ne m'avait prise ainsi et il me fallait le
vivre. Doucement, il sortait son monstre, puis le ramenait de nouveau. La
douleur disparaissait tranquillement, laissant place au plaisir. Cette
fois, c'était clair que je venais de vivre tous les fantasmes que j'avais pu
avoir. J'ai joui à l'instant où je l'ai senti éjaculer dans mon cul.
***
Le lendemain avant midi, je me retrouvai dans le bus en direction de Val
d'Or. Je réfléchissai à cette nuit mémorable, puis un sourire se dessina
sur mon visage. Je n'avais, soudainement, plus la moindre peur de mon
avenir de célibataire. Bien au contraire, j'allais en profiter au maximum.
Christine Oak
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