TITRE : Une initiation pour Antoine
Catégorie : 
Histoire érotique

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L'existence d'une prof agrégée dans une université bien cotée n'est pas désagréable. Je sirote un café chaud dans le bistro qui fait face à l'établissement dans lequel j'enseigne les mathématiques depuis bientôt 7 ans. Muriel, une collègue, me rejoint à l'abri de la pluie de printemps qui martèle la baie vitrée. Comme souvent, notre bavardage tourne autour des cours, des élèves, des collègues, les sympa et les autres, bref, l'ordinaire d'une vie d'enseignante. Puis elle me propose à mots voilés un petit job. Amusée, car je n'ai pas vraiment besoin d'un salaire d'appoint, je l'écoute me parler d'une amie de sa mère dont le fils est en fac. Le garçon semble avoir des difficultés à organiser son travail et à poser ses raisonnements, notamment en mathématiques. Elle m'explique qu'en tant que prof d'Histoire-Géo, elle ne se sentirait pas à l'aise pour l'aider. Ses yeux me font comprendre que cette proposition est plutôt un service qu'elle me demande. Voyant sa détresse j'accepte de bon coeur.


Une semaine plus tard, je me présente au domicile de monsieur et madame Defflaere. L'immeuble est situé dans un quartier résidentiel de la ville qui a conservé ses façades du siècle dernier. La sonnette de cuivre luisant fait retentir sa clochette dans l'appartement. C'est madame qui m'ouvre, une charmante dame entre deux âges. Son style s'accorde bien avec celui des lieux. Bourgeois et cossu. Elle m'invite dans le salon et me propose une tasse de thé que j'accepte. Le parquet ciré est couvert de tapis épais et l'usure du velours des sièges accuse visiblement une utilisation de plusieurs générations. Les tableaux et photos anciennes qui décorent les murs témoignent également de l'ancrage de cette famille dans une histoire qu'elle revendique fièrement.


Madame Defflaere, jupe droite en tissu écossais, chemisier blanc et foulard Hermès, se présente comme l'épouse d'un médecin de l'hôpital. Elle affecte un sourire un peu nerveux en m'exposant les difficultés de son fils. Stress maternel ordinaire. Je la rassure de mon mieux, mais plus que mes paroles c'est ma situation et mes titres qui calment son anxiété.
Le parquet craque derrière moi. Un jeune homme vient d'entrer dans la pièce. Sa mère l'invite à se présenter.

- Allons Antoine, tu ne vas pas faire le timide. C'est Mademoiselle Maréchal qui va t'aider pour les maths.

Environ 1m75, mince, le visage relativement allongé comme souvent les garçons de son âge. Blond, bouclé, il porte des lunettes rondes qui lui donnent un air sérieux. Il s'avance et me tend la main. Réservé certes mais il ne semble pas contrarié par le choix de sa mère à en voir son sourire et l'éclat de ses yeux un peu fuyants.

- Je vais vous laisser faire connaissance. Tu emmènes mademoiselle Maréchal dans ta chambre ? Et surtout dis-lui bien ce qui te tracasse, elle est là pour t'aider.

La mère attentive s'éclipse tandis que le garçon m'invite à le suivre. Sa chambre, au bout du couloir est très classique. Posters aux murs, rollers qui traînent dans un coin, ordinateur et une grande table ancienne en guise de bureau. Nous nous installons côte à côte sur le bureau, dans une position ouverte qui nous permet de dialoguer en nous faisant face. Je lui demande de me montrer ses résultats du premier trimestre. Pas brillants en effet ! Ensemble nous examinons son programme de l'année et tandis qu'il me pointe les sujets les plus difficiles pour lui, je laisse mon regard apprécier plus en détail le jeune garçon. Il est plutôt mignon. Peut-être a-t-il une copine. Pas de photo visible. Je me concentre à nouveau sur le plan de travail et lui expose à mon tour ma façon d'aborder nos futures séances de travail. Son regard est intimidé. Parfois il fuit le mien, vers le bas, vers mes jambes. Je porte une robe courte, des collants noirs et des bottines à talons. Tandis que je parle, ses yeux semblent hésiter entre le document que je lui commente et les abîmes féminins qui l'attirent. Voulant en avoir le coeur net je croise lentement les jambes l'une sur l'autre, tirant pudiquement le bas de ma robe vers mon genou. Je balance légèrement ma jambe libre et ce simple geste accroît encore la fréquence des absences de son regard.


Le petit jeu innocent se poursuit jusqu'à la fin de notre entretien. Le ton professoral que j'adopte maintient l'intégrité de mon image dans l'esprit du garçon. Avec un empressement teinté de respect, Antoine me raccompagne.

- Tu peux m'appeler Florence tu sais, maintenant qu'on va travailler ensemble.
- Euh... Je crois que ma mère n'aimerait pas trop ça madame.
- Bien, comme tu veux.

Ainsi il fait toujours ce que maman veut. Eh bien il n'y a peut être pas de copine à l'horizon tout compte fait et sans doute n'y en a-t-il jamais eu. Avant de partir, je salue madame Defflaere en la rassurant encore sur les chances de son garçon.
Sur le chemin qui me ramène chez moi je repense avec amusement au comportement d'Antoine. Il est bien naturel pour un garçon de son âge de s'intéresser à la gente féminine. De mon coté, il ne me laisse pas indifférente non plus. Bien sûr il faut avant tout assurer sa réussite à l'examen mais qui sait si l'utile et l'agréable ne pouvaient trouver un terrain d'entente. Mon attrait, non exclusif, pour les jeunes hommes date de quelques années. Un jour un élève me qualifia de femme mûre. Je n'avais que 25 ans à l'époque et cette réplique m'était restée en travers de la gorge. Peu à peu, toutefois, je pris conscience de l'image que je pouvais avoir dans l'esprit de ces jeunes gens et des fantasmes qui pouvaient y naître. Un jour, l'un d'eux me séduisit et je sautai le pas. Je trouvai une satisfaction nouvelle dans l'initiation sexuelle de ces jeunes mâles souvent intimidés. Leur apprendre les jeux érotiques dans le respect de chacun des partenaires m'apportait un plaisir unique.
Mon nouvel élève s'était montré plutôt intéressé par mes formes et particulièrement mes jambes. C'est décidé, je vais voir jusqu'où il a envie d'aller...


Au rythme d'une rencontre par semaine après les cours, Antoine reprend confiance dans ses propres capacités. Les résultats ne sont pas encore au rendez-vous, mais les lacunes et les incompréhensions accumulées se comblent peu à peu.
À chaque visite, je m'évertue à porter des tenues différentes avec une constante toutefois. Toujours en robe ou en jupe ne descendant pas plus bas que le genou et pas de talon à moins de 5 centimètres. J'ai ainsi pu repérer les goûts de mon jeune élève suivant ses baisses de concentration. Celle qui lui a causé le plus de tourment fut la jupe droite légèrement fendue à l'arrière que j'avais accompagnée de bas bruns clairs et de sandales à lanières dorées avec des talons de 7 centimètres. Le pauvre ! Ce fut la seule fois où je le vis rougir lorsque je surpris son regard attardé sur mes jambes. C'est cette nuit-là, je l'avoue, que je me suis caressée pour la première fois en pensant à lui.


Aujourd'hui c'est une robe vert pâle fermée par des boutons que je porte. Des collants transparents et des escarpins noirs. La séance se déroule comme d'habitude. J'aime le voir déglutir avec difficulté lorsque je fais crisser mes collants l'un contre l'autre. Ce n'est pas le problème en cours qui le travaille ainsi ! Je suis aussi heureuse de le voir se consacrer avec énergie dans ses études. On dirait presque qu'il cherche à me faire plaisir avec ses résultats, comme une offrande séductrice inconsciente. Il s'excuse un instant pour aller aux toilettes. Pendant son absence mon imagination travaille. Se touche-t-il ? Oui certainement ! Pensant à moi ? Peut être... Je l'espère. A-t-il des magazines érotiques, comme beaucoup de garçons ? Cette pensée m'amuse. Je me lève et me dirige vers son lit. Furtivement, je soulève le matelas. Rien. Sous l'oreiller ? Non plus. Bon, je me rassois et mon regard tombe sur l'ordinateur. Bien sûr ! Les jeunes n'ont plus besoin de se fournir à la sauvette chez un buraliste complaisant de nos jours. Il suffit d'une connexion Internet pour que des flots d'images explicites viennent saturer leurs libidos enflammées. Sans doute Antoine passe-t-il lui aussi des moments intimes devant cet écran. Jetant un oeil dans la corbeille à papier sous la table, j'aperçois un kleenex en boule. Ne l'entendant pas revenir, je plonge ma main et retire le mouchoir. Il est sec, mais une odeur particulière l'imprègne encore. Je souris. Mon regard est attiré par une feuille de papier froissé dans la corbeille. Par transparence on distingue des formes colorées. Je la ramasse, déplie le format A4. Le sang me monte brutalement à la tête. Sur le recto, l'image d'une femme en lingerie fine s'étale sur toute la page. Elle porte bas et talons hauts, ouvre la bouche d'un air impudique et évidemment écarte ses cuisses pour présenter son pubis glabre où se dessinent nettement ses lèvres intimes. Eh bien ! Voilà qui confirme mes soupçons, mais ce qui est encore plus émouvant ce sont les tâches auréolées de jaune qui décolorent l'image, traces d'un liquide qui a dégouliné jusque sur le bord de la feuille. Le visage et les jambes de la belle blonde sont les zones les plus maculées. Un bruit dans le couloir et je rejette la feuille dans la corbeille.


Antoine revenu, nous reprenons notre travail. Nous avons commencé à aborder sérieusement son programme et il me semble sur la bonne pente. À la fin de la séance nous parlons de sa prochaine interrogation de math. Mes jambes croisées et ma robe légèrement déboutonnée lui font visiblement plus d'effet que mes réflexions sur l'algèbre. Je décide alors de faire basculer notre relation :

- Dis-moi Antoine, pour parler d'autre chose. Tu prends le temps de te détendre parfois ?
- Oui bien sûr ! Répond mon élève inconscient de la finalité de ma remarque.
- Et tu sors, tu vois des amis ?
- Ah oui. Avec des copains on fait du roller et puis je fais du tennis aussi avec mon père.
- Hum, hum ? Et coté filles ?
- Oh euh... Eh bien...

Il bafouille et baisse les yeux.

- Tu n'as pas de petite amie ?
- Eh bien non.

Cette question directe l'a un peu soulagé. Je reviens à la charge :

- Mais les filles te font envie non ?

Pas de réponse.

- Non ?

Je titille le garçon en tentant de rejoindre son regard qui ne quitte plus le plancher.

- Ou... Oui... Bien sûr !

Mon sourire bienveillant l'aide à relever la tête.

- Et tu la calmes comment cette envie... Antoine ?

Cette fois il s'affole. Ses mains croisées nerveusement sur ses genoux. Ses yeux cherchent un refuge dans la pièce mais n'en trouvent pas.

- Comme ça ? Dis-je en désignant du regard la corbeille que je tapote du bout de l'escarpin.

Le pauvre garçon devient livide. Je le regarde comme une chatte devant une souris acculée. Sa respiration devient sonore. Je le rassure :

- Ne t'en fais pas. Je ne le dirai à personne. C'est promis. En plus je trouve ça parfaitement normal. Un garçon de ton âge a des désirs et il est naturel qu'il trouve un moyen de les satisfaire... Ça ne me choque pas du tout tu sais... Au contraire.
Il reprend ses esprits lentement mais sa gêne est encore perceptible.

- Alors... Vous... Vous ne le direz pas ? N'est-ce pas ?
- Bien sûr que non Antoine. D'ailleurs je devrais même m'excuser de cette intrusion dans ta vie privée. Je cherchais un bout de papier pour noter quelque chose lorsque je suis tombée sur...

Oh la menteuse ! Mais il fallait bien donner le change.

- Enfin, ça m'a permis de voir que tu aimais bien les jambes des femmes Antoine.

L'émotion s'empare à nouveau du garçon. Je ne vais pas le laisser s'échapper ! J'étends une jambe, retroussant légèrement le pan de ma robe.

- Et tu trouves les miennes comment ? Tu les aimes elles aussi ?
- Euh. Oh... Oh non madame.

Je n'avais pas prévu cette réaction! Il dut s'apercevoir de mon trouble car il ajoute :

- Je veux dire... Vous êtes très belle madame... Mais... Je... Enfin...

Cher Antoine ! Pris entre le respect de la prof et le désir de la femme. Il ne sait sur quel tableau jouer. J'émets un petit rire.

- Comme femme Antoine. Tu me trouves belle alors ?
- Euh... Oui madame !
- Alors je te propose un marché : Si tu as plus de 12/20 à la prochaine interrogation, je te montre mes jambes complètement. Et tu pourras les regarder aussi longtemps que tu voudras.

Le jeune homme paraît surpris, mais rapidement sa physionomie se détend. Il me regarde de l'air d'un enfant qui ne sait pas s'il vient d'entendre un conte de fées ou s'il doit s'attendre à une vraie surprise. Je lui force la main en lui tendant la mienne :

- D'accord ?

Il la saisit. Le pacte est scellé.


La semaine suivante, je me décide pour un ensemble rouge. Pull et petite jupe, des bas noirs et des escarpins rouges avec des semelles et des talons noirs. Je me demande si mon élève a fait des étincelles. Je l'espère aussi. Madame Deflaere m'accueille avec enthousiasme.

- Ah mademoiselle Maréchal ! Je crois qu'Antoine a de bonnes nouvelles pour vous !

Elle m'accompagne dans la chambre de son fils, radieuse.

- Antoine ? Mademoiselle Maréchal est là ! Montre-lui ta copie.

En entrant dans la chambre, je vois Antoine qui nous attendait, des feuilles à la main et le regard fier. Aussitôt ses yeux balayent ma tenue. Elle a l'air de lui plaire.

- Regardez mademoiselle. C'est sa première note au dessus de la moyenne cette année ! Grâce à vous !

Je prends le devoir et cherche la note inscrite en rouge : 13,5/20. Je feuillette la copie pour donner le change. Mon regard porte au delà de la limite des feuilles et mes yeux trouvent ceux de mon élève que je sens très excité. Je le félicite tout en insistant sur le fait de ne pas relâcher l'effort. Le discours plaît à sa mère qui nous laisse travailler. En silence je dépose ma veste et mon cartable sur le lit.

- Chose promise, chose due... Dis-je en lui sortant mon regard le plus félin.

Tirant une chaise devant le bureau, je retrousse lentement ma jupe jusque sur la ceinture, exhibant mes jambes gainées de noir et ma culotte assortie. Antoine est fébrile. Il se tient debout au milieu de la pièce, interdit. Je ne le quitte pas des yeux. Les siens ne quittent pas mes jambes. Je m'assois sur la chaise et, jambes tendues, je croise les chevilles sur le rebord de la table.

- Alors ? Qu'en penses-tu ? Elles te plaisent Antoine ?

Le garçon se mord la lèvre et hoche la tête affirmativement. Ses mains se crispent l'une sur l'autre. Ses yeux passent nerveusement de mes jambes à mon visage, cherchant une indication de ma part.

- Tu peux approcher si tu veux. Mais attention ! On regarde mais on ne touche pas !

Antoine s'approche. Je joue à glisser une jambe sur l'autre, mettant leur galbe en valeur. Je sens qu'il n'osera pas aller plus loin. Je lui propose :

- Tu veux que je ferme les yeux ?

Il est gêné mais cette opportunité l'excite encore plus.

- Tiens regarde. Dis-je en dénouant mon foulard autour de mon cou. Je vais me bander les yeux. Tu pourras faire tout ce que tu veux à l'exception de me toucher. Tu me diras quand l'enlever d'accord ?

Il hoche la tête frénétiquement, les yeux hypnotisés par mes bas noirs et les escarpins qui les prolongent. Je roule mon foulard en bandeau et le noue derrière la tête de manière à masquer mon regard. Dans le noir ma respiration devient plus évidente. La sienne aussi. Mes mains caressent négligemment mes cuisses. Il fait un pas en avant. Après quelques secondes de silence, il se décide à profiter de l'impunité que lui procure mon bandeau. Le bruit d'un zip, discret, puis celui du frottement d'un tissu. Je joue la starlette avec mes jambes. Ça m'excite de savoir qu'un jeune homme se complaît à les observer. Les bruits se font rythmés. Sa respiration d'abord, puis un léger craquement d'une lame de plancher. Il soupire maintenant. Sa respiration est contrainte, gonflée d'énergie. Il se déplace. J'entends le frôlement sur le parquet, qui grince parfois. Un souffle chaud sur ma jambe. Je ne bouge plus. Il sent mon parfum ! Bien inspiré ce coup de vaporisateur sous la jupe avant de sortir ! Il souffle spasmodiquement sur ma jambe, vers mes chevilles. Mes escarpins l'excitent ! Le coquin, c'est délicieux ! Il s'écarte maintenant. Je ne sais plus le situer. Mes mains reprennent leurs caresses suggestives, jouant avec la limite de mes bas. Ma langue lèche mes lèvres. Soudain une odeur. Une odeur forte... L'odeur de... Mes narines palpitent, mes sens tournent. Il doit être à quelques centimètres de mon visage ! Il doit sentir le souffle de ma bouche. Sa respiration est rauque, s'accélère. Il va... Oh, sur mon visage ? Oh le cochonnn ! Il se branle sur mon visage ! Le petit salaud, il va me foutre la bouche ! Comme sur ses photos pornos ! Il gémit maintenant ! Oooh mais je mouille moi ! Vas-y chéri, vas-y ! Inonde ta cochonne de prof ! Mais ?? Mais non ! Oh non ! Il s'éloigne. J'aimerais le retenir, lui dire mon envie. Non. je ne dois pas le brusquer ! Ma respiration s'est mise au diapason de la sienne et je crois avoir mouillé ma culotte !
Un bruit de farfouillement, d'emballage plastique ? Le frou-frou d'un mouchoir en papier ouvert d'un geste brusque. Il gémit de plus belle. Le bruit du mouchoir froissé trahit le mouvement alternatif de sa main que j'imagine aisément. Il se contracte. Des gémissements à travers des dents serrées ! Ça y est, il se perd dans le mouchoir ! Ooooh, ça dure au moins dix râles avant qu'il se calme !

- Je peux enlever le foulard Antoine ?
-Non ! Non... Pas encore !

Je l'entends frotter, se rajuster.

- Voilà, maintenant vous pouvez !

Le cher ange. Il me vouvoie encore après ce qu'il a fait ! Le retour à la lumière est brutal. Mes yeux papillonnent. Il est assis sur le lit, l'air serein mais toujours intimidé. Je le regarde, amusée, satisfaite mais un peu frustrée aussi. Je rajuste ma jupe sur mes cuisses et m'assois correctement sur ma chaise.

- Bon. On se met au travail ?


Deux semaines passent sans que cet évènement ne soit évoqué autrement que par des regards complices. La méthode a l'air d'avoir du bon car ses résultats s'inversent totalement par rapport à ceux du premier trimestre. Ses professeurs sont surpris et sa mère, aux anges.

- Ah mademoiselle Maréchal ! C'est merveilleux. Votre travail l'a complètement retourné ! ( Si elle savait...) Vous avez su lui redonner confiance en lui (Oh oui ! Mais pas encore assez à mon goût !) Je suis confiante, confiante, confiante. Entre nous, mais ne lui en parlez pas surtout ! Je crois que vos talents ne sont pas seuls en cause.

- Ah oui ? Comment ça ?
- Eh bien, vous êtes une ravissante jeune femme et je crois que mon garçon a comme un sentiment pour vous... Une mère sent ces choses là !
- Mais je...
- Tut, tut, tut, vous n'y êtes pour rien ! Surtout ne lui en parlez pas et s'il vous plaît, ne lui en tenez pas rigueur, il est si jeune.
- Je comprends madame Defflaere. Ne craignez rien. (Il n'a pas fini d'en éprouver, du sentiment !)

Amusée je rejoins Antoine dans sa chambre. Il m'attend avec une nouvelle :

- On a un devoir Samedi prochain.

Il m'annonce ça avec un sourire. Lorsque je l'ai connu, la simple évocation d'une interrogation lui glaçait le sang ! Je continue le jeu.

- Alors il va falloir trouver un enjeu je crois. Voyons... Disons que si tu as plus de 13/20 je m'engage à provoquer moi- même ce que tu as fait dans ta main la dernière fois.

Il me regarde avec des yeux fous. Je souris.

- D'accord ! Lance-t-il de lui-même.
- Alors on va se mettre au travail ?

La séance est encore plus studieuse que les précédentes. Je n'ai pas besoin de le surveiller pour savoir qu'il fait et refait ses exercices chaque soir ! Lorsque nous nous séparons, je me penche vers lui et lui dépose un baiser léger près de son oreille.

- Alors, à la semaine prochaine Antoine...


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