Deux semaines passent sans que cet évènement soit évoqué
autrement que par des regards complices. La méthode a l'air
d'avoir du bon car ses résultats s'inversent totalement
par rapport à ceux du premier trimestre. Ses professeurs
sont surpris et sa mère, aux anges.
- Ah mademoiselle Maréchal! C'est merveilleux. Votre travail
l'a complètement retourné! ( Si elle savait...) Vous avez
su lui redonner confiance en lui ( Oh oui! mais pas encore
assez à mon goût! ) Je suis confiante... confiante... confiante...
Entre nous, mais ne lui en parlez pas surtout! Je crois
que vos talents ne sont pas seuls en cause.
- Ah oui? Comment-ça?
Le jour J est arrivé. Ma robe boutonnée sur le devant devrait
faire l'affaire. Mon reflet dans le miroir me séduit plutôt.
J'ai mis des bas transparents et les sandales qui l'avaient
tant affolé la dernière fois. Les beaux jours s'annoncent.
Ça fait du bien de se sentir féminine, libre dans l'air
doux. Je monte chez les Defflaere, sonne. Personne ! Curieux
! J'essaye à nouveau. Toujours rien. J'attends 5 minutes,
la nervosité monte. Des pas rapides dans l'escalier. Antoine
arrive, haletant.
- Bonjour madame !
- Antoine ? D'où viens-tu comme ça ?
- J'ai dû faire une course pour ma mère. Elle ne peut pas
rentrer avant deux heures alors elle m'a passé un coup de
fil pour que j'aille chercher un truc pour elle.
Je suis rassurée et intéressée. Deux heures seuls ? Mmm.
Masquant mal mon impatience, je lui lance :
- Et ton devoir ?
Antoine tourne vers moi un air déconfit. Il hausse les épaules.
Il doit lire la déception sur mon visage. Ma tenue sexy
ne servira donc à rien d'autre qu'à l'émoustiller un peu
plus aujourd'hui ! Sans un mot nous rentrons dans sa chambre.
D'un geste il me tend son devoir. Je lis en rouge: 15/20
!! Mes yeux bondissent vers lui. Il éclate de rire ! Le
petit salaud ! Il va me le payer ! Je lui ordonne :
- Tu as 3 minutes pour te mettre à poil !
Son rire s'étrangle. Ses yeux se figent sur mon expression
sévère dans laquelle je m'efforce de ne pas faire transparaître
mon plaisir.
- Tu m'a bien entendue. Comme convenu je vais te faire ce
que je t'ai promis, mais à ma façon. Donc... je te veux
debout, ici même et tout nu !
Reprenant ainsi le contrôle de la situation, je m'installe
confortablement dans le fauteuil pivotant devant la table
informatique. Le garçon ne rigole plus. Ses yeux sont redevenus
timides et je le vois avec ravissement se défaire un à un
de ses habits : sweat-shirt, T-shirt, pantalon, chaussettes.
Il est vraiment pas mal. Un peu mince, mais ça fait partie
du charme de son âge.
- Allez ! Dis-je autoritaire, le reste.
Déglutissant difficilement, il baisse son slip qui tombe
à ses pieds. Nerveux, il cache son bas-ventre de ses mains.
- Approche. Oui plus près. Bien. Alors écoute bien les règles
du jeu d'aujourd'hui. C'est moi qui te touche. Tu me regardes
dans les yeux quand je te le dis, tu réponds clairement
à toutes mes questions. Et tu m'appelles Florence, d'accord
?
- Oui... Madame... Euh... Florence.
- Si tu enfreins une de ces règles on arrête tout, compris
?
- Oui... Florence.
Je souris de plaisir. Mes mains glissent sur ma robe et
défont un à un les boutons qui la ferment.
- Écarte tes mains !
Le garçon, gêné, obéit. Son sexe est encore timide. J'ouvre
ma robe dévoilant ma lingerie fine de dentelle blanche et
mes bas. Je tends la jambe vers lui.
- Tu aimes ?
- Oui... Vous êtes belle...
- J'ai mis ces bas exprès pour toi tu sais. Et ces sandales.
Elles te plaisent aussi ?
Sa respiration s'accélère, mais son stress empêche encore
son émotion de parvenir entre ses jambes.
- Oui, elles sont... Elles sont superbes !
- Tu aimes les femmes en bas et talons hauts, n'est-ce pas
Antoine ?
- Je... Oui madame... Florence.
Je joue à agiter lentement mes jambes en l'air, alternativement,
les caressant lascivement. Son émotion monte à ses joues.
- Et ça te donne envie ?
Je surveille furtivement sa virilité qui reste de marbre.
- Alors ? Envie de quoi ?
- De me toucher...
- Te toucher ? Comment ça ?
- Me... Me masturber...
- Ah oui ? C'est très coquin ça Antoine... Et qu'est-ce
qui arrive quand tu te masturbes ?
- Je viens...
- C'est-à-dire ?
- Ben j'éjacule !
D'un coup, comme si l'évocation explicite de ses activités
onanistes l'avait décoincé, le sexe d'Antoine se met à gonfler
et à se tendre devant moi. Je dois dire que cet interrogatoire
et les caresses sur mes jambes m'avaient également mise
dans un certain état d'excitation !
- Alors tu vas éjaculer sur mes jambes aujourd'hui Antoine
?
- Oh, oui !
Son sexe arrive à un plein développement, dressé fièrement
vers le plafond.
- Mets-toi à genoux. Maintenant tu vas me regarder dans
les yeux Antoine. Baisse les vers ton ventre et j'arrête
tout, tu as bien compris ?
- Oui Florence.
Je fixe le regard du jeune garçon comme si je voulais l'hypnotiser.
Lentement, je tends une jambe, touche son bas-ventre. Il
tressaille. Je frotte du bout du pied ses testicules. Je
glisse ma jambe plus en avant. Ses délicates parties reposent
sur ma cheville tandis que mon cou de pied, ligoté dans
les lanières de ma sandale, agace son périnée. Il gémit.
Je le vois déglutir et respirer de plus en plus profondément.
Je frotte son entrecuisse et je souris en sentant qu'il
accompagne ces mouvements par ceux de son bassin. Ramenant
mon autre jambe vers moi, je délace ma sandale et porte
cet objet de désir à hauteur de vue. Je joue avec la fine
chaussure devant lui tandis que le frottis intime se poursuit.
Ma langue passe sur mes lèvres. Mes doigts s'entortillent
dans les lanières dorées. Je fais mine de lécher ma sandale.
Il écarquille les yeux encore plus. Il soupire, gémit !
J'avance mon autre jambe. Mes orteils rencontrent sa tige
dure, la plaquent contre son ventre. Mon pied soyeux imprime
un mouvement de haut en bas le long de sa virilité probablement
vierge. Vicieuse, je mime l'intromission du talon de ma
sandale dans ma bouche. Il halète ! Le contact de ma sandale
entre ses jambes et de mon pied au travers du bas sur sa
verge le met hors de lui. Je suis encore mouillée de voir
ce beau jeune homme se prêter ainsi à ces caresses qui concrétisent
ses fantasmes. J'accentue la masturbation et cette fois
j'introduis devant ses yeux avides, le talon de ma chaussure
dans mon poing serré. J'accompagne l'intromission de gémissements
particulièrement indécents et commence à mimer le va-et-vient
au rythme du frottis que je lui impose. Ça m'excite de jouer
les cochonnes. Ma vulve quémande des caresses, nul doute
que je sois en train de salir le tissu du fauteuil !
- Tu aimes ça Antoine ?
La réponse est évidente mais le forcer à répondre m'excite.
- Glurp ! Oui... Oui FLorence.
- Qu'est-ce que tu aimes Antoine ?
- Vos jambes ! Vos jambeees !
- Et puis ?
- Mmmmf ! Vos bas ! Vos sandaaaales ! Aaaah !
Il n'est plus que gémissements et cris inarticulés. Les
mouvements de son bassin accentuent les stimulations entre
ses jambes. Ses yeux, perdus dans les miens deviennent vagues.
Les mimes obscènes de mes mains, mes râles, la soie sur
sa verge, ma chaussure sexy entre ses jambes... C'en est
trop ! Il crie ! Crie ! Crie ! Les giclées blanches remontent
sur son ventre nu, s'étalent sur mon pied, ma cheville,
ma jambe, des gouttes tombent sur le parquet avec un petit
bruit mat.
J'attends qu'il se soit entièrement vidé pour relâcher mon
étreinte sur son bas-ventre. Je replie mes jambes. Mon pied
est trempé, des taches de sperme blanc constellent mes bas.
Son ventre est également souillé. Il halète en me regardant,
l'air épuisé. Je me penche en avant et, prenant son fin
visage dans mes mains, je l'embrasse tendrement.
Encore trois semaines de passées. La période des examens
approche. Son entrain pour les révisions confirment ses
dispositions et ses motivations. La grande répétition doit
se dérouler dans une semaine. Cette fois, j'exige une moyenne
de 13/20 avec au moins 14/20 en maths, comme condition pour
satisfaire encore une fois ses appétits et les miens. En
fait, je suis à chaque fois plus excitée et il me tarde
de m'abandonner à ses caresses. Je crois que lors de notre
prochaine rencontre, je lui montrerai comment une femme
se donne. Une semaine passe, dix jours. J'appelle pour m'inquiéter
de ses résultats. Sa mère répond.
- Allo... Ah mademoiselle Maréchal ! Comment allez-vous
? Non Antoine n'est pas encore rentré. Oui c'est bien aujourd'hui
qu'il doit avoir ses résultats. C'est d'accord, je lui dirai
de vous appeler. Vous savez, entre nous je suis si confiante.
Oui, mais c'est grâce à vous ! Vous l'avez transformé, mon
petit garçon. D'accord, à bientôt mademoiselle, à bientôt.
En début de soirée le téléphone sonne. Fébrile je décroche.
Antoine m'annonce son succès et nous convenons d'un rendez-vous.
Le jour arrive et, devant mon armoire, je choisis la robe
que je vais porter au dessus de la lingerie fine déjà en
place. Je ne vais pas la garder bien longtemps, mais je
veux être la plus désirable, du début à la fin. Le ciel
est clair, lumineux. Pourquoi pas la blanche ? Elle irait
bien avec les bas cuivrés que je porte. Je l'enfile, vérifie
dans le miroir que mes dessous bordeaux ne transparaissent
pas. Oui, je l'adopte. Des escarpins à talons fins assortis
à ma lingerie et me voici en route.
Encore plus nerveuse que les fois précédentes, j'arrive
devant l'appartement. Je dois me contrôler, rester maîtresse
de la situation, cette fois encore ! Après une profonde
inspiration je sonne.
- Bonjour madame.
Je foudroie Antoine du regard tout en lui souriant. Il comprend
ma remarque silencieuse.
- Bonjour... Florence.
Le son feutré de nos pas dans le couloir est déjà comme
une caresse. Arrivés dans sa chambre, je lui donne le temps
d'apprécier ma tenue.
- Je peux voir ces fameux résultats ?
Il me présente ses copies sur le bureau. Je me penche dessus,
bras croisés sur le plan de travail, propulsant ostensiblement
mes reins au premier plan. Tandis que je fais mine d'examiner
son travail, je sens à plusieurs reprises son regard descendre
de mes hanches à mes pieds. Il doit être tout excité, le
mignon chéri ! Quelques mouvements prétendument innocents
de mes jambes et son émoi devient visible. Tournant le regard
vers lui, j'attaque !
- Tu bandes Antoine ?
Il ne rougit pas mais la brutalité de ma question le trouble.
Je lève une jambe, joue de la cheville pour mettre en relief
le galbe du mollet, la cambrure du pied enfoncé dans l'escarpin.
- Oui, finit-il par murmurer.
- Prouve-le moi, mon garçon.
Je garde la position indécente qui lui permet d'apprécier
au mieux mes attributs, objets de ses fantasmes. Les mains
tremblantes il dégrafe son pantalon. Je plonge mes yeux
dans les siens. Ses doigts extirpent de sa cage serrée le
bel oiseau toujours vierge, le col fièrement dressé, le
bec entrouvert. Je ronronne de plaisir.
- Tu veux faire l'amour à mes jambes Antoine ?
Le garçon hoche de la tête avec un air avide. Je fais glisser
les bretelles de ma robe sur mes bras, dégrafe le zip et
d'un coup le fourreau blanc glisse à mes pieds. Avec des
gestes choisis, je me dégage de cette entrave pour laisser
mes escarpins bien visibles. Je me penche sur la table,
me retrouve à demi-allongée, les hanches offertes outrageusement.
- Tu peux toucher cette fois Antoine.
Mes yeux confirment cette invite. Il s'avance à pas hésitants,
se place derrière moi. Je sens mon envie monter. Ses mains
se posent sur mes hanches. Je tressaille, mais je n'ai pas
l'intention de m'opposer à quoi que ce soit de sa part.
Ses doigts glissent sur ma peau, dessinent des courbes qui
suivent celles de mon corps. Il découvre avec émotion la
douceur d'un corps de femme. Il joue avec la dentelle de
mon slip. J'ai envie de lui crier de me le retirer mais
je me retiens. Ses mains descendent sur mes cuisses. Il
n'a pas osé ! Je le laisse poursuivre son inspection. Mes
cuisses, mes jambes, mes chevilles, mes pieds. Sa bouche
est venue en renfort de ses doigts. Jamais je n'avais fait
l'objet d'une telle dévotion pour cette partie de mon anatomie
mais mon excitation ne fait que croître, rendant ma respiration
lourde. Lorsque je sens ses mains à l'intérieur de mes cuisses,
je me mords les lèvres pour ne pas le supplier de pousser
plus loin sa caresse. Et c'est bien pire quand c'est sa
langue qui vient agacer ma peau lisse juste au dessus de
la fixation de mes bas. La bulle intime dans laquelle nous
nous sommes enfermés résonne de nos halètements enfiévrés.
J'entends un cliquetis et un frottement significatifs d'un
pantalon qu'on enlève. Il me saisit une cheville, me déchausse,
puis fait de même de l'autre coté. Prenant mon cou de pied
dans sa main, il me fait replier une jambe, le talon sur
la fesse. Mon pied arrive au niveau de son entrejambe. Je
sens son membre dur qui vient se poser sur ma voûte plantaire.
J'agite délicatement les orteils, prodiguant un massage
à ses testicules gonflées de désir. Il gémit, commence à
se frotter. La soie de mon bas doit électriser ses sensations.
Il se branle sur mon pied sexy le vilain chéri, l'adorable
vicieux ! J'imagine déjà le fouettage de sa semence sur
mes fesses... Il râle, son bassin s'agite de plus en plus
fort derrière moi. MAIS ! Qu'est-ce que ? Un objet dur vient
d'entrer en contact avec mon entrejambes ! Mais... Oooh
! Mais oui, il est en train de me caresser avec un de mes
escarpins ! Oh le cochon, ouiiii ! Je sens le bout arrondi
de la chaussure se frayer un chemin entre mes cuisses que
j'écarte sans fausse pudeur, présentant ma féminité sous
mon slip déjà humide. Il accentue la pression de mon escarpin
sur mon abricot bombé au creux duquel le sillon de mes lèvres
se dessine de plus en plus nettement. Je gémis sans retenue
!
- Ouii, ouiii Antoiiine !
Le garçon est au comble de l'excitation. Son sexe tendu
pressé sur mon pied se gonfle et expulse violemment son
plaisir ! Ses giclées nappent mon pied, ma jambe et mes
fesses de sa semence dégoulinante. Les traînées blanches
et translucides qui maculent mes bas cuivrés doivent ravir
mon adorable fantasmeur. Malgré le choc de son orgasme,
il ne cesse pas le frottis de ma vulve à travers mon slip
ravagé par mon lubrifiant intime. Ma jambe maintenant libérée
mais poisseuse, je me tiens écartelée, poussant mes hanches
à la rencontre de l'objet érotisé qu'il fait aller et venir.
Mes gémissements s'accélèrent, je ne peux plus contrôler
le bas de mon corps qui oscille au rythme de la stimulation
obsédante que subit ma féminité. Je me mords un poing, mes
cris de jouissance ressemblent à des sanglots tandis que
des spasmes profonds me secouent. Je reprends lentement
mes esprits. Il se tient toujours derrière moi. Timidement
une de ses mains se pose sur mes reins, glisse sur mon dos.
Je ronronne.
- Mmmm... Oui Antoine, caresse-moi.
À deux mains le jeune coquin me procure un doux massage.
Je ferme les yeux.
- Florence...
- Oui Antoine ?
- Vous n'êtes pas fâchée ?
Je me retourne et me redresse, surprise de cette question.
- Mais de quoi mon chéri ?
- Eh bien, je ne sais pas si... Enfin, si j'ai bien fait...
Je souris, amusée et attendrie. J'avance vers lui, passe
mes mains autour de son cou.
- C'était délicieux ! Et j'espère bien que tu recommenceras
!
Un baiser des lèvres, puis de la langue nous unit.
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