J'avais passé la matinée sur Internet, à surfer sur des
sites très « sexe », à rêver et à me caresser.
Je dois avouer que je fais ça assez souvent.
A 50 ans, femme au foyer, deux grands enfants majeurs que
je vois de plus en plus rarement, je m'ennuie un peu. Il
faut dire que, côté couple, ce n'est plus tout à fait ça.
J'ai pourtant encore de « beaux restes » mais, de son côté
à lui, c'est travail, travail et travail : sa Carrière !
Et puis, il n'a peut-être plus trop envie de moi. Je suis
pourtant assez coquine et toujours disponible. Mais maintenant,
c'est pépère : une, deux fois par mois grand maximum, au
mieux une fois par semaine quand nous sommes en vacances,
et rien de vraiment extraordinaire, le petit train-train.
J'ai pourtant toute une panoplie de gadgets sexuels, achetés
à la belle époque, à l'époque où nous faisions l'amour tous
les jours : déshabillés vaporeux, décolletés plongeants
et godes de toutes tailles. Mais ils restent dans l'armoire,
ça ne l'intéresse plus, il est fatigué, il n'a plus le temps.
C'est certain, je ne suis plus la belle fille qu'il a connue
il y a trente ans. Je me suis empâtée, j'ai grossi, j'ai
des imperfections. Mais lui non plus, n'a plus rien du bel
étudiant qui me faisait rêver tard dans la nuit. La vie
est ainsi faite, que tout finit un jour par disparaître,
c'est une fatalité.
J'ai sacrifié ma carrière pour lui faire deux beaux enfants
et maintenant, je me retrouve toute seule à la maison, comme
une conne. Heureusement que j'ai des copines, je me venge
en faisant les boutiques, même si cela ne remplace pas une
belle histoire d'amour !
Question sexe, j'ai appris que l'on n'est jamais si bien
servi que par soi-même. Je me caresse très souvent, ça me
fait un bien fou. Ca me redonne de l'énergie quand je me
sens abattue. Souvent avec mes doigts et parfois avec un
gode, la seule chose dont j'ai vraiment besoin pour satisfaire
ma libido, c'est de l'ordinateur : j'aime voir des images,
j'aime imaginer des scénarios. Il m'arrive aussi de « tchatter
» mais comme j'ai un peu peur de m'attacher, j'évite toute
conversation régulière.
Dans ces moments là, je suis très souvent en petite tenue.
Je m'habille très sexy pour me mettre dans l'ambiance, au
cas où je brancherais la webcam, ce qui m'arrive de temps
en temps. Et j'y passe parfois des heures, souvent toute
la matinée, c'est mon péché mignon. C'est d'autant plus
facile que je suis en général toute seule pour le déjeuner.
Donc, ce matin-là, j'avais passé mon temps à naviguer et
j'étais bigrement excitée. Je m'étais caressée plusieurs
fois pour me conduire aux portes de la jouissance. Ensuite
j'arrêtais, je laissais retomber l'excitation avant de reprendre
de plus belle.
J'en étais là dans mes exercices quand quelqu'un sonna
à la porte. Je jetai un œil par la fenêtre : c'était
un des voisins, un petit chauve que nous ne fréquentions
pas. Je me demandais bien ce qu'il me voulait. J'étais sur
le point de laisser tomber, de retourner dans ma chambrette,
quand je le vis s'exciter comme un fou sur la sonnette.
Mais qu'est-ce qu'il a ? Il m'emmerde vraiment, celui-là
!
Devant son insistance et pensant régler le problème rapidement,
j'ai enfilé mon peignoir de satin et j'ai ouvert la porte
dans cette tenue. J'étais quasi nue dessous, juste une nuisette
très échancrée et presque transparente et une paire de mi-bas
résille. Mais tout ça il ne pouvait pas le voir, car tout
était bien ajusté. Et, étant donné que je comptais me débarrasser
de lui rapidement...
- Monsieur ?
Le voici qui entre dans la pièce comme un fou.
- Votre mari et ma femme...
Il souffle comme un buffle.
Quoi, mon mari et sa femme ? Qu'est-ce qu'il me veut, ce
type surexcité ?
- Votre mari est un beau salaud ! Il couche avec ma femme.
Mais il n'est pas bien ce type ? Mon mari avec sa blondasse
décolorée ? Il marche à côté de ses pompes. Mon mari, il
ne peut pas la saquer, cette fille-là. Il me dit toujours
du mal d'elle, il dit que c'est une pute et qu'elle s'est
trouvée un vieux pour subvenir à ses besoins.
Et le vieux en question, c'est précisément l'excité qui
est en face de moi. Il doit bien approcher la soixantaine.
En plus, il est laid comme un pou et j'ai horreur des crânes
rasés.
Mon mari avec cette jeunette qui n'a rien dans le ciboulot
? Vraiment n'importe quoi ! Avec une secrétaire sexy à son
travail, pourquoi pas, je l'imagine bien en train de roucouler
dans les bureaux. Mais là, non, vraiment pas, trop grotesque
!
- C'est indiscutable. Et j'ai toutes les preuves.
Et là, il me sort un bracelet gourmette et, effectivement,
c'est bien celui de mon mari.
- J'ai trouvé ça au pied de mon lit. C'est bien à votre
mari, ce bijou ?
- Oui, je crois.
En fait, j'en suis certaine, c'est moi qui lui ai offert.
Dire que ce salaud m'a dit qu'il l'avait perdu en voyage
: en voyage dans le lit de sa maîtresse, de l'autre côté
de la rue !
Les hommes sont bien tous pareils : un cul, une paire de
seins, et ils s'arrêtent à ça. Objectivement, la pauvre
fille, c'est vrai qu'elle n'est pas très futée et ce n'est
pas pour rien qu'elle se fait teindre en blonde.
Vraiment décevant... Alors que dans l'entourage de mon
mari, il y a probablement des dizaines de filles plus intelligentes
et plus sexy, qui ne demandent que ça !
Et l'autre qui s'excite, qui saute d'un pied sur l'autre.
Il trépigne sur place. J'ai presque envie de rigoler. Moi,
personnellement, mon mari, j'en ai fait mon deuil. Alors,
passée la surprise de cette révélation, cela ne me fait
vraiment ni chaud, ni froid. Tandis que lui, le chauve,
il faut voir dans quel état il est.
Je lui propose un verre, un verre pour oublier, il consent
à s'asseoir. Dans la cuisine, j'éclate de rire.
- Ca n'a pas l'air de beaucoup vous émouvoir.
(Non, pas le moins du monde, si tu savais comme je m'en
fiche.)
- Mais vous n'avez pas envie de vous venger ?
Me venger de quoi ? Me venger comment ? Me venger de cette
blondasse ? Non, je n'ai pas envie de me venger, j'ai plein
d'autres choses à faire. Et puis il commence vraiment à
m'agacer. Allez, bois ton verre, et oublie-la ta jeunette
! Quelle idée aussi, d'aller s'acoquiner avec ça !
Il aimerait peut-être que l'on se venge ensemble, que l'on
fasse ça à deux : les cocus qui cocufient ? Je ne sais pas
pourquoi je pense à ça. Cela me fait sourire. En plus ce
n'est vraiment pas mon type de mec. Mais on dit parfois
que les chauves sont plus virils et je ne sais pas si c'est
son cas.
Imperceptiblement, tandis que nous sommes en train de converser,
il me vient des idées coquines. Non pas pour me venger,
plutôt pour « essayer ». C'est peut-être l'occasion inespérée.
Mais l'occasion de quoi ? De coucher avec un chauve ?
Contrairement à tous ces inconnus sur Internet, au moins
lui, je le connais. (Je n'ose jamais aller trop loin avec
des étrangers...)
J'entrouvre imperceptiblement mon peignoir. Je ne devrais
pas faire ça. Je n'ai jamais fait ça auparavant. Mais voici
que je le fais. Est-ce qu'un chauve est plus viril ? Cette
drôle d'idée me hante la tête.
Je lui ressers un autre verre. En bonne petite garce, je
me penche vers lui pour qu'il voie mon décolleté. Je suis
sûre qu'il plonge le nez dedans.
Un peu plus tard, en me relevant, je m'arrange cette fois
pour que la ceinture se décroche. L'espace d'un instant,
le peignoir s'entrouvre, dévoilant d'un seul coup les bas
résilles et la nuisette transparente.
Mais je fais mine de rien, je rattache le peignoir, comme
si de rien n'était. Son regard devient brillant, vitreux,
empreint de lubricité. C'est si bon d'exciter un homme !
Alors j'y vais tout de go :
- J'étais en train de surfer sur Internet quand vous êtes
arrivé. Je vais souvent sur des sites coquins.
Ca, plus ma tenue, ça fait de moi une « sacrée salope ».
Le déclic s'opère dans sa tête. Maintenant, pour lui, c'est
l'heure d'attaquer !
- Votre mari a bien tort de délaisser une belle femme comme
vous.
(Ben voyons, je suppose que tu te proposes de t'en occuper
?)
- Vous êtes vraiment une très, très jolie femme, charmante,
élégante, excitante.
(Allons, n'en jetez plus !)
- Je vous trouve pas mal non plus, que je réponds, en bonne
petite menteuse.
- Et si nous leur rendions la pareille ?
Il se lève et vient me rejoindre sur le canapé. Le peignoir
ne fait pas long feu. Il s'extasie devant ma lingerie fine,
il trouve que je m'habille de façon très sexy, très coquine.
Il me renverse sur la banquette et m'embrasse un peu partout.
Les seins, le cou. Je le laisse faire, et le guide même
lorsqu'il vient entre mes cuisses. Il lèche bien... Des
années qu'on ne m'a pas si bien léchée !
- Hummm, vous avez une très jolie chatte qui mouille beaucoup.
Il glisse sa langue dans ma vulve, je ferme les yeux pour
profiter de cet instant de pur plaisir. Depuis bien longtemps,
mon mari ne s'applique plus lorsqu'il me fait des cunnis.
Mon amant, au contraire, fait ça très bien et je dois dire
que c'est très agréable et que cela m'excite beaucoup.
Je me redresse : à mon tour de lui faire des gâteries !
Je dégrafe sa braguette et extrais un morceau de choix.
Je ne sais pas si tous les chauves sont comme ça, mais celui-là
est monté comme un âne et poilu comme un ours. Comble de
bonheur, son odeur est beaucoup plus excitante que celle
de mon mari. Je l'avale donc avec plaisir, je le pompe avec
passion.
Dire que c'est seulement la troisième fois, en trente ans,
que je trompe mon mari.
La dernière fois c'était à un mariage, j'étais un peu pompette
et je m'étais laissée entraîner dans une chambre par un
des oncles du marié. C'était à l'époque où notre couple
commençait à battre de l'aile et j'y avais pris vraiment
beaucoup de plaisir.
Et puis la première fois, c'était dans un camping, une
erreur de jeunesse, avec un jeune Allemand. Mais mon mari,
amoureux à cette époque là, n'en avait jamais rien su. Je
me souviens que nous faisions ça, l'après-midi, dans les
douches, quand les autres étaient à la plage. Je devais
être folle car, à l'époque, j'étais enceinte d'Aurélie,
de plus de six mois. Etait-ce à cause de ma grossesse ?
Mais je me sentais insatiable et je n'avais trouvé que ce
jeune Allemand pour calmer mes ardeurs.
Et maintenant me voici avec ce voisin, un voisin plus vieux
que moi, mais un voisin qui est fort bien monté et dont
la dureté est irréprochable. Qu'importe qu'il soit chauve,
après tout ! J'ai envie qu'il me baise !
J'écarte les cuisses, il vient en moi. Il est fort, viril,
puissant. J'aime ça, j'aime le voir en moi, j'aime ses mouvements
puissants et son regard lubrique. Il lime en ahanant.
Il s'arrête juste une seconde, me massacre les bouts de
tétons. Il les étire, il les pince, je laisse échapper un
cri.
- Tourne-toi, ma belle cochonne.
Demande sans appel. Je me mets à quatre pattes sur le canapé.
Il vient derrière moi. Claques bruyantes sur mes fesses.
- T'as vraiment un beau cul, qui donne vraiment envie !
Apparemment très satisfait de la marchandise !
Il me tient par les hanches, il me baise avec violence,
son bassin claque sur mes fesses à chaque coup de reins.
Le flic-flac fait un bruit d'enfer. Ca, plus les grincements
du canapé, plus ses grognements derrière mon dos, plus mes
gémissements de satisfaction...
Des années qu'on ne m'a pas fait l'amour ainsi, par-derrière,
dans le salon... C'est trop bon !
Il se déchaîne sur moi, il se déchaîne sur mes fesses,
il claque mes cuisses. Je suis à bout, je jouis de tant
d'ardeur. Pourtant il continue, il s'acharne sur mon fessier.
- Qu'est-ce que t'es bonne à baiser, toi ! »
Je jouis encore, c'est un athlète.
Il n'en peut plus, il sort enfin de moi... Il vient se
finir sur mon visage. Il se branle comme un fou et il m'en
met un peu partout, en particulier dans les cheveux. Il
jute à gros bouillons une quantité impressionnante de sperme.
Je reprends mes esprits, je n'en reviens pas. Ce n'est
pas moi qui viens de faire tout ça, avec cet homme que je
n'aime pas et que je connais à peine. Je sens son jus qui
coule sur ma figure. Il s'est effondré sur moi. Il est lourd,
il m'écrase.
Je m'aperçois tout d'un coup que je ne connais même pas
son prénom...
Et s'il me demande un jour de recommencer ? Oui, après
tout, pourquoi pas ? En plus, il a du temps libre, il est
préretraité et habite juste en face, c'est pratique !
Et puis, c'est vrai : c'est quand même autre chose qu'avec
mon mari... Ca me rappelle la belle époque.
Nous avons passé un accord : il ne fera pas de scandale.
Il laissera sa « salope » se faire sauter par mon mari,
sans faire d'esclandres. En échange, il aura droit à toutes
mes faveurs. Je pense que le marché est honnête et que tout
le monde y trouve son compte.
Vincent, qu'il s'appelle. Vincent vient donc me voir presque
tous les matins, lorsque sa femme part au travail. Nous
naviguons tous les deux sur Internet. Il est plutôt cochon
et me fait faire des choses que je n'aurais peut-être pas
osé faire sans cette rencontre fortuite. Cochon et aussi
très viril, je prends vraiment mon pied entre ses bras.
Quant à mon mari, un jour, je lui tends sa gourmette :
- Elle était où ?
- Je l'ai retrouvée au pied du lit, en faisant le ménage.
J'ai vu une lueur d'incrédulité passer sur son visage.
Mais comme la situation l'arrangeait bien, il n'a fait aucun
commentaire. Fieffé salaud !
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