Je dois dire que je suis admirative ; peut être, un peu envieuse aussi. Je
ne sais pas si j'aurais osé faire ce qu'a fait Loétitia. Pourtant, je crois
que ça m'aurait plu. Elle, c'est sûr, ça lui a plu. Elle a l'air radieuse
maintenant, plantée là, totalement à poil, sur les talons hauts de ses
escarpins, pendue au cou de son chéri.
C'est de se balader toute nue dehors qui la mise dans cet état.
Décidément, cette fois ci, j'en suis sure : cette fille adore ça. Bien sûr,
là elle était obligée. C'était son gage, elle a perdu.
On a joué à l'As perdant. C'est un jeu que Norbert a trouvé sur Internet, un genre de Baccara un peu
pervers :
On prend un jeu de carte, on enlève les cartes valeurs 2 à 6, les jokers
et les pubs et il reste un jeu de 32 cartes. Un seul joueur joue vraiment.
Il tire deux cartes du paquet de 32. Il les garde ou il en change une, ou
les deux, une seule fois bien sûr. S'il a un As : c'est fini, il a perdu et
il a un gage. S'il a un Roi, il enlève un vêtement en haut. S'il a une Dame,
il enlève un vêtement du bas et si le joueur est une joueuse et si elle
porte en tout et pour tout un slip de bain et le soutien gorge, elle risque
de se retrouver à poil.
En ce sens, ce jeu est un peu pervers: d'une part, parce qu'il n'y en a
qu'un qui joue (c'est le perdant), et les autres le regardent, d'autre part,
parce que c'est celui qui joue qui décide de se déshabiller (en gardant ses
Dames et ses Rois) ou de prendre son gage (en les changeant contre un As).
Ce soir, nous étions chez Loétitia et son copain. Norbert leur a parlé de
ce jeu et ils ont voulu essayer.
Une des règles du jeu est que celui qui s'arrange pour avoir un As et qui
donc prend un gage est le perdant du tour suivant. Par contre, celui qui
s'arrange pour vider son paquet de cartes sans avoir d'As, désigne le
perdant du tour suivant.
Norbert s'est dévoué pour commencer le premier. Il a fini la partie à
poil, mais il n'a pas eu d'As et il a désigné Loétitia pour le tour suivant.
À un moment, elle a tiré une Dame de pic et un Dix de cour et comme elle
n'a pas voulu enlever sa culotte, elle s'est pris un As de trèfle et donc le
gage.
On va faire une autre partie. La tenue c'est encore : maillot deux pièces
pour Loétitia et moi, maillot de bain et tee-shirt pour les garçons.
Il faut trouver un nouveau gage.
Ça m'a échappé, j'ai dit : « la fessée »
Pour moi, c'est presque « le gage » par définition. Je dois dire aussi que
c'est quelque chose qui m'a toujours fait fantasmer. Il y a tellement de
sentiments qui se mêlent dans la fessée. Bien sûr, on peut n'y voir que:
violence, humiliation et domination, mais, au deuxième degré, il y a aussi
un corps qui réagit à la main du fesseur, un corps qui se livre, qui ondule,
s'exhibe parce qu'il est beau. Il y a les cris.
Simplement tout ce qu'on rêve de faire et qu'on nous interdit. Se montrer,
s'agiter, crier, pendant la fessée, non seulement on peut le faire, mais en
plus, on le fait malgré nous. Pour moi, la fessée c'est un peu comme une
danse. Il y a la danseuse et son cavalier et le cavalier ne fait que révéler
la beauté du corps de la danseuse. C'est peut-être pour ça que c'est presque
toujours la fille qui prend la fessée et presque jamais le garçon. Ceci dit,
en ce qui me concerne, j'ai souvent dansé avec les garçons, mais je n'ai
jamais reçu de fessée, pas plus d'ailleurs que je n'en ai donnée, mais quand
même, je fantasme un peu la dessus et j'imagine bien la pauvre Loétitia...
J'ai posé mes mains à plat sur mes fesses. Je ne voudrais pas que les
autres comprennent le sens de mes troubles pensées, alors je fais comme si
je réajustais mon slip.
Bien sûr, Norbert est d'accord pour le gage et le copain de Loétitia,
aussi. Evidemment, pour fesser la belle Loétitia, tout le monde est
d'accord. Les garçons ne pensent pas un instant qu'ils pourraient aussi
payer de leur personne. Elle par contre, ne dit rien comme si elle était
d'accord mais qu'elle n'osait pas le dire. Décidément cette fille est maso.
Je l'imagine bien les fesses en l'air, se tortillant sur les genoux de
Norbert.
On s'est assis sur le canapé, tous les trois, en ligne : Norbert à côté de
moi, à droite et le copain de Loétitia, à gauche. Devant nous, il y a la
table basse où traînent les restes de l'apéritif. Je bas les cartes et je
les tends à Loétitia qui est en face de nous de l'autre côté de la table.
Loétitia prend les cartes et les coupe. Elle se baisse pour les poser sur la
table qui est trop basse. Comme pour être plus à l'aise, elle s'agenouille
devant nous puis elle s'accroupit en posant ses fesses sur ses chevilles.
Elle est belle comme ça. On voit le dessus de ses petits seins au dessus
de son soutien gorge. Ils frémissent un peu parce qu'elle respire un peu
vite. Sa taille est fine. Sa façon de s'asseoir, en posant ses fesses sur
ses chevilles, met valeur les courbures de ses hanches. Ses longs cheveux
bruns, elle les a rejetés en arrière. Elle baisse les yeux sur le paquet de
carte, posé sur la table, et on ne voit plus que ses longs cils noirs qui
papillonnent doucement.
Elle prend deux cartes. C'est un sept et un dix. Rien ne se passe.
Elle prend deux autres cartes. C'est un sept et un neuf.
Elle continue. J'ai hâte de voir arriver un As ou au moins une carte
figure.
Ça y est : Elle a un Roi et un neuf.
Loétitia n'hésite pas. Ses mains sont déjà derrière son dos et elle défait
l'agrafe de son soutien gorge. Elle nous offre ses seins en rejetant ses
cheveux en arrière comme s'ils risquaient de les cacher. Elle se lève, se
met debout. C'est la règle, elle doit faire trois fois le tour de la table
et elle le fait très bien, d'autant qu'elle a gardé ses chaussures. Ce sont
des escarpins légers de cuir clair mais aux talons immenses.
Elle se rassied à nouveau en face de nous, les fesses sur ses chevilles.
Elle tire deux cartes et c'est : une Dame et un As !
Norbert s'écrit :
-On a oublié quelque chose.
-Quoi ?
-C'est quelle tenue pour la fessée ? on ne l'a pas dit : fessée cul nu ?
en culotte ? assis ? debout ?
Je vais mettre les choses au point et je dis sur un ton un peu solennel :
-« Le perdant recevra la fessé dans la tenue où il sera, allongé à plat
ventre sur les genoux du fesseur ». Voulez-vous que je l'écrive ?
Loétitia pousse son As et sa Dame vers le bord de la table en disant :
-Ça ne me tente pas.
Elle prends deux autres cartes. C'est une paire de huit et moi, je pense :
« Zut raté »
Ses cartes suivantes, ce sont un Roi et une Dame, mais elle s'entête. Pas
question qu'elle touche à sa culotte. Elle jette la Dame et elle prend un
neuf.
Elle se lève encore. Elle est séduisante et elle le sait. Norbert la
regarde. On dirait un chien à l'affût. Ça m'énerve. Je lui donne, de toutes
mes forces, une claque sur la cuisse, mais il se retourne vers moi et il me
sourit.
Les cartes défilent et les As ne sortent toujours pas. Loétitia jette une
Dame, elle garde un Roi et elle défile devant nous. Les garçons se régalent
et moi, je suis jalouse. Je crois que je voudrais être à sa place.
Loétitia tire une paire d'As et elle s'en débarrasse contre un sept et un
huit « zut !».
Elle garde les Rois, s'obstine à jeter une troisième Dame jusqu'à ce qu'il
ne reste que quatre cartes.
Loétitia en tire deux, Ce sont : la dernière Dame et un sept.
Loétitia se lève. On dirait qu'elle a changé d'avis, en ce qui concerne sa
culotte, parce que ses mains sont à sa taille, de chacun des côtés du slip.
Elle attend un peu, puis elle nous tourne le dos. Le slip descend,
doucement. Ses fesses sont splendides, à la fois rondes et élancées, sur des
cuisses et des jambes de déesse tendues sur les talons hauts de ses
escarpins dorés.
Il ne reste que deux cartes. Loétitia ne prend même pas la peine de se
rasseoir. Simplement, elle se baise, prend les deux cartes et les retourne.
Forcement il y a le dernier As. Elle le jette. Elle ramasse toutes les
cartes, elle les bat et elle me tend le paquet en disant :
-À toi Sandrine. N'oublie pas de couper.
Pas un instant, je n'avais imaginé ça !
C'est ça : C'est moi la perdante.
Je suis un peu paniqué. Je voudrais dire « non », mais je ne peux pas,
maintenant. Loétitia a joué le jeu, elle.
Norbert me pousse délicatement à la place de Loétitia, de l'autre côté de
la table. Je me laisse faire, je n'ai pas le choix. Je m'assieds comme elle
: les fesses aux talons des chevilles. Moi, je n'ai pas de chaussures.
Ils sont tous les trois en face de moi maintenant. Loétitia a remis son
maillot de bain. J'ai le cour qui tape parce que je sais ce que je risque
mais, ma décision est prise :
Je me déshabille pour pas avoir d'As. Après tout, Messieurs, vous aurez
passé votre soirée à foutre à poils vos copines devant les autres. Il y a
vraiment pas de quoi être fier. Je coupe les cartes.
Je tire deux cartes. Ouf, ce n'est rien : un neuf et un huit.
Deux autres, encore rien.
Deux autres cartes :
La première, c'est un As de carreau. Aie !
La seconde, c'est un valet de pic. Ouf !
Le valet annule toutes les autres cartes :
J'en profite pour jeter l'As et je tire un Roi de coeur. C'est toujours ça
d'éliminer : « Il ne se passe jamais rien en présence d'un valet ».
Deux autre cartes :
Zut ! Dame de pic et Dix de trèfle.
Garder la dame, ça veut dire enlever la culotte du maillot deux pièces. Je
préfèrerais tout enlever, ça serait plus sexy. J'hésite un instant, d'autant
que les garçons, probablement chauffés à rouge ou à blanc par le petit
spectacle de Loétitia, me regardent comme une poire mure à point. J'ai peur
de ressembler à ça sans ma culotte et avec mon soutien gorge. J'ai à peu
prés la même taille que Loétitia, mais je suis un tout petit peu plus forte.
Tant pis, je ne prends pas de risque, j'enlève ma culotte et pendant que je
fais mes petits tours autour de la table, j'entends Loétitia dire:
-On a encore oublié quelque chose : C'est qui le fesseur ?
Immédiatement le copain de Loétitia dit qu'il est volontaire, mais je n'ai
pas l'impression que Loétitia soit d'accord.
Quoi ! elle serait, elle aussi volontaire ?
Je me suis arrêtée net et mes mains sont venues se placer sur mes fesses
comme pour les protéger.
Norbert a la solution. Il déclame :
« Le fesseur sera désigné par tirage à la carte la plus faible »
C'est une des façons de désigner le perdant dans ce jeu pervers : chacun
tire une carte des cartes non utilisées (les deux à six et les jokers) et
celui qui a le chiffre le plus élevé est le perdant. L'idée de Norbert est
donc de faire la même chose pour désigner le fesseur, sauf que le gagnant
ici sera celui qui aura la carte la plus faible.
J'entends :
-Sandrine ! encore un tour !
Je m'exécute, mais je commence à avoir franchement peur de tirer un As.
J'ai l'impression que, rien qu'à cette idée, mes fesses rougissent déjà et
je me rassieds pour les cacher derrière mes chevilles.
Deux autres cartes.
Voilà, j'y ai droit. Ce sont un As de cour et une Dame de trèfle.
Je me dis que, j'ai bien fait d'enlever ma culotte au coup d'avant parce
que sinon, j'aurais tiré l'As de cour et j'aurais eu le gage. J'aurais pris
une fessée sur le maillot, maintenant j'ai les fesses à l'air.
Je pousse l'As de cour, tant pis je garde la Dame de trèfle. Je ne prends
pas de risque. J'envoie la main vers le paquet de cartes. Je prends celle du
dessus. Je vais la retourner et d'un coup je me dis que c'est possible : ça
peut être un autre As. Je retourne doucement la carte. Mes doigts tremblent
un peu.
C'est un As de trèfle !
J'ai mis mes mains sur ma bouche pour étouffer un cris. Je sens que je
deviens toute rouge, jusqu'au bout de mes seins. Ça ne doit pas passer
inaperçu. Je vais dire qu'on arrête de jouer parce que c'est tard mais on ne
me laisse pas le temps. Le copain de Loétitia a déjà dit :
-Qui sera l'heureux fesseur de Sandrine ? Priorité aux dames. Loétitia
tires une carte !
Loétitia tire une carte. Elle a un Quatre de Pic.
Son copain tire une autre carte. Il a un Six de Carreau. Je me surprends à
penser : « ouf ! ce ne sera pas lui. Si ça pouvait être Norbert ».
Norbert tire sa carte. Il a un Quatre de Trèfle.
Un Quatre, comme Loétitia. Je suis tant troublée que je ne comprends plus
ce qu'il se passe. Je reste assise, les fesses écrasées sur mes chevilles,
je ne sais pas si je ne devrais pas m'enfuir. Eux ils se concertent un
moment puis j'entends :
-Puisqu'il y a deux gagnants, il y aura deux fesseurs : Norbert, qui sera
l'exécutant et Loétitia, qui sera, en quelque sorte, le chef d'orchestre.
Le chef d'orchestre : ça me rappelle une peu la fessée comme une danse et
ça me fait presque sourire.
En fait, je ne sais plus ou j'en suis. Je ne sais pas si je veux ou si j'y
suis obligée.
Norbert s'est assis sur une chaise au milieu de la pièce. Il attend. On
dirait que ça lui fait plaisir de me donner une fessée. Pourquoi il ne me
l'a pas dit avant ? Je lui aurais sûrement dit « oui » et je n'aurais pas à
prendre ça devant tout le monde
Loétitia me tend une main. Je ne bouge pas. Elle fronce les sourcils. Elle
a le regard inquisiteur de la maîtresse d'école qui vient de détecter une
petite bêtise. Je me lève. Je crois que je tremble. Je me dirige vers
Norbert. J'ai peur que ça me fasse mal et je lui fais les yeux de biche.
Il sourit et il me tend une main. Machinalement je la prends. Il en
profite pour m'attirer vers lui et je tombe à plat ventre sur ses genoux.
J'ai envoyé mes mains sur le sol parce que j'ai cru que ma tête allait y
taper. Je veux me relever, mais je ne peux pas, Loétitia est accroupie en
face de moi et elle a pris mes poignets dans ses mains.
Je ne voudrais pas que mes fesses soient autant offertes. J'essaye de
glisser un peu, des genoux de Norbert, mais il s'en aperçoit et ça fait
l'effet inverse. On me tire, On me pousse, on me secoue et me voilà encore
plus cambrée, les fesses encore plus offertes. Je les serre et je serre les
cuisses. Il faut que je cache ce que j'ai à cacher, autant que je le peux et
deux claques tombent sur chacune de mes fesses.
Je suis surprise : ça ne fait absolument pas mal, c'est même, presque,
l'inverse. Un peu comme des caresses qui se doivent d'être, en certains
endroits, un peu ferme pour éveiller quelques désirs.
Deux autres claques tombent et me comblent encore plus.
Je me détends pour mieux ressentir la suite, mais j'ai tort parce que
j'entends :
-Plus fort, Norbert ! elle ne sent rien !
Et ce sont cinq doigts cinglants qui s'abattent en réponse sur chacune de
mes fesses demandeuses en m'arrachant à chaque fois un cris.
Les claques suivantes sont tout aussi violentes, voire, pire et pire
encore. Chacune me surprend, et elles me font me tendre et me dresser en
criant. Mes jambes s'agitent en l'air, mes cheveux volent aussi, puis ils
retombent devant mes yeux.
Je hurle :
-Norbert, mais tu es fou ! tu me fais mal, arrête !
Il finit par s'arrêter, mais il ne me lâche pas pour autant et sa main
posée à plat au milieu de mon dos m'empêche de me relever. Je suis sure
qu'il regarde son travail et je sens une rougeur pourpre qui envahie le bas
de mon dos jusqu'en haut de mes cuisses. J'entends Loétitia dire :
- Moins fort, Norbert ! faisons plutôt vibrer ce beau fessier.
Les claques reprennent, nettement moins fortes, à présent, mais beaucoup
plus régulières. Le plat de la main de Norbert tombe sur le bas d'une de mes
fesses, le revers sur le haut puis le plat à nouveau sur le côté. Je crois
l'entendre scander la mesure : et un en bas, et deux en haut, et trois sur
le côté puis il passe à l'autre fesse. Ça m'affole, ça m'ensorcelle. Je suis
comme dans une valse à trois temps, il est mon cavalier et moi, je suis sa
cavalière docile qui l'accompagne de mes gémissements et de mes ondulations
qui révèlent toute ma féminité. Je voudrais crier « non » et je murmure «
oui ». Je n'arrive pas à résister. Je me sens toute molle, sans forces et si
soumise.
C'est trop de tourments, je veux que ça s'arrête. Je me débats, mais
Loétitia me retient encore un peu, puis elle me lâche parce que, d'un coup,
j'ai plus de force qu'elle. Alors, elle se lève et me surplombe, elle
regarde mes fesses. Norbert a serré un de mes poignets dans sa main et il le
bloque derrière mon dos. Je me débats encore, mais c'est, inutile parce
qu'il est bien plus fort que moi. La fessée continue de plus belle et de
plus belle encore et plus je cherche à fuir et plus je tente d'interposer
une main et plus mes forces s'épuisent et ma pudeur aussi.
Je réalise que mes cuisses se sont trop écartées et je sens des regards
qui se posent, brûlants, sur ma fente, à présent bien visible et je
l'imagine ruisselante.
Le copain de Loétitia s'est levé. Je sais qu'il veut, lui aussi, jouir du
spectacle que j'offre et que je lui procure et j'ai honte. Honte de ces
fesses cuisantes et trop rouges, qui me force à m'exhiber impudique et
soumises. Tant de honte me pénètre et me transperce, mais c'est un sentiment
qui me comble bien plus qu'il ne me blesse.
J'ai mis ma seule main libre sur la cuisse de Norbert, juste au-dessus de
son genou. Je voudrais m'en servir pour me dégager, mais je n'y arrive pas.
Alors, je serre ma main sur sa cuisse jusqu'à ce que mes ongles s'y
plantent.
Je lui ai fait mal. Il me desserre un peu et plutôt que d'en profiter pour
me sauver, j'éclate de rire.
Loétitia a dit :
-Norbert ! tu dois la punir !
Les claques reprennent et je suis si sotte que maintenant je me dis que je
les mérite. Ces claques sont, pour moi, affolantes parce que je ne sais plus
à quoi m'en tenir. Je les ressens tantôt cinglantes et elles m'arrachent des
cris, tantôt comme des caresses et j'en gémis et je ne sais plus si je
crains ou si je souhaite la claque suivante. Il y des larmes qui coulent le
long de mes joues et ce sont à la fois des larmes de douleur et de bonheur.
Alors je crois m'abandonner au bon vouloir de Norbert, mais c'est
l'inverse. C'est moi qui le guide par mes gestes, par mes cris, par ce que
je lui offre ou lui cache, avec ces fesses que je tends vers lui pour lui
montrer ma fente et le petit trou, derrière, aux plis radiés, trésors que je
cache en me raidissant et en serrant les fesses et qu'il réclame en me
frappant.
La bretelle de mon soutien gorge n'a pas résisté aux assauts que je lui ai
infligés. Mon sein s'est échappé de son bonnet et je me suis retourné, un
peu, contre Norbert parce que c'est à lui seul que je veux livrer tout mon
corps et toute la tempête qu'il a fait naître en lui. Je crois que Loétitia
et son copain l'ont compris parce qu'ils sont retournés s'asseoir au fond,
un peu plus en retrait.
Les claques continuent, je les savoure et ce que j'en ressens à présent,
n'est plus ni de la douleur, ni de la honte. Je ne suis posée que sur un
seul des genoux de Norbert et le bas de mon ventre, poussé par sa main qui
claque sur mes fesses, vient à chacun de mes gestes, s'écraser en haut de sa
cuisse. Je sens en lui, à travers la mince étoffe du maillot, toute sa
tendresse qui grossit, qui se tend et presque me soulève. Je l'écrase de mes
ondulations et il me rend des éclairs de plaisir et de bonheur qui fusent de
mes fesses jusqu'à ma féminité qui s'écrase sur le haut de sa cuisse. J'ai
le souffle court, je gémis, je crie « Oh, non, Oh non, si, oui, oh oui »
parce que je sens une vague de bonheur qui monte en moi, m'inonde et me
submerge.
Les claques se sont arrêtées et les griffes se sont desserrées. Je me
laisse glisser sur le sol puis je me relève. Je voudrais me revêtir et je
ramasse mon slip qui traînait là sur la table, mais je n'ose le remettre
tant mes fesses me brûlent et je reste un instant planté là à côté de
Norbert. Il reste assis sur sa chaise, comme vidé et, l'air penaud, il me
dit :
-Excuses moi Sandrine ! je t'ai fait mal ?
Il y a une tache sur son maillot, alors je mords le bas de ma lèvre pour
ne rien dire.
Jedy.
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