Je suis Amandine, peut-être me connaissez-vous déjà par
l'intermédiaire des autes histoires que j'ai écrites sur
ce site... Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, j'ai 25
ans et travaile dans une galerie d'art parisienne. J'ai
un ami, Jean, disons... très ouvert.
Ce jour là, j'avais rendez-vous dans un petit village du
Gard avec un jeune peintre qui avait fixé son atelier au
soleil. Il devait me montrer ces dernières oeuvres et nous
devions discuter des conditions qui permettraient à ma galerie
d'accueillir quelques-unes de ses toiles. Le matin à l'hôtel,
à quelques pas de l'atelier, il faisait déjà très chaud.
C'était au mois de Juin,
la belle saison était bien installée. Je décidai de mettre
une robe légère, au look très été, tons beiges-oranges.
Je pris mon petit-déjeuner en terrasse, avec une impression
de vacances très agréable. Je remarquai alors un charmant
serveur, qui ne cessait de m'observer sous toutes mes coutures.
Profitant de la situation, je jouai la fille à l'aise et
décontractée. Je réussis ainsi à le faire sourire. D'un
très beau sourire. Mais l'heure avançait. Je partis retrouver
mon artiste du jour, prénomé Adrien.
Quelques minutes plus tard, j'arrivai à destination. À la
sortie du village, je trouvai la maison - un peu isolée
- que m'indiquait mes instructions. C'était une construction
traditionnelle, pas très grande, mais très charmante. La
propriété était bordée d'arbres. On devinait derrière la
maison une extension vitrée, exposée plein sud. Certainement
l'atelier. Le terrain, correctement entretenu, faisait penser
à ceux des mas provençaux dans lesquels on rêve de passer
ses vacances. Je traversai l'avant de la cour, puis frappai
à la porte, démunie de sonnette. Pas de réponse. J'insistai.
Toujours rien. Je décidai alors de faire le tour de la maison.
Je le vis derrière la grande vitre, accaparé par une toile
qui semblait presque terminée. Je frappai doucement à la
vitre. Il me remarqua enfin. Et vint m'ouvrir la porte-fenêtre
de la véranda.
Quel bel homme ! Environ 1m80, mince, mais pas maigre. Blond,
yeux noisettes, peut-être deux semaines de barbe, des bras
de sportif, il était des plus séduisants. Vêtu d'une chemise
d'été, entrouverte jusqu'au milieu de sa poitrine, short
type
surfeur et pieds nus. Il me salua. Me demanda si j'étais
là depuis longtems, si j'avais fait bon voyage, si je n'avais
pas eu de mal à trouver, si je voulais un café. Le temps
de lui répondre, nous étions assis côte à côte dans le canapé
de son salon situé à l'extrémité de la véranda. Il devait
être dix heures du matin, le soleil montait dans le ciel,
il faisait chaud. Après quelques discussions, il me proposa
de me montrer ces dernières oeuvres. Beaucoup de portraits
de femmes, des visages,
des bustes. Des nus. Des femmes qui dansent. Des femmes
qui pensent. Des femmes distraites, des femmes d'ici, d'ailleurs.
Souvent à la fois très jolies mais très naturelles. Un régal.
Des couleurs chaudes. Des tons ocres, fauves, rouges. Des
sourires. Du blanc aussi. Et de la couleur. Et du mouvement.
Et du repos. J'étais époustouflée. Sous le coup de l'émotion,
j'essayai de lui communiquer mon enthousiasme. Il m'écoutait
avec grande attention, il semblait vraiment très
touché. Doué, patient, intelligent, timide. Un artiste,
quoi !
Il sembla tellement touché qu'il voulut me faire un cadeau.
Il m'expliqua de façon désordonné qu'il n'aimait travailler
que pour ceux qui l'appréciaient, et pas pour ceux qui suivaient
la mode. Que l'essentiel résidait dans le choix du modèle.
Et que j'étais très jolie. Qu'à partir de quelques minutes
de pose, il pouvait faire un fusain ou une sanguine. Qu'avec
quelques jours de plus, il faisait un tableau. Mais que
si le modèle lui plaisait trop, il avait du mal à s'en séparer.
Il insista pour que je pose un instant. Qu'il me donnerait
peut-être le résultat. Il insista encore. J'acceptai. J'avais
bien compris que la pose se faisait sans vêtements et que,
d'une part je devais me déshabiller presque devant lui,
et que d'autre part, si quelqu'un passait, il pourrait se
rincer l'oeil sur mon corps dénudé. N'étant pas très timide,
j'acceptai. Un frisson me traversa le corps, me rappelant
que je portais de la lingerie très légère sous ma robe.
Il me rasura en m'indiquant un paravent que je n'avais pas
encore remarqué. Il m'indiqua aussi une chaise devant être
le lieu de pose. Mais que je choisirais la position qui
me conviendrait. Je glissai sous le paravent. Retirai ma
robe. Je portais dessous un soutien-gorge pêche en dentelle
très fine et un string assorti. Je les retirai aussi. Ma
petite poitrine, mes petites fesses et mon pubis épilé étaient
maintenant offerts à la vue de tout le monde.
Je sortis de derrière le paravent. Les yeux d'Adrien se
mirent à briller, à étinceller. Il ne put rien dire. Il
me signifia une seconde fois, d'un geste, le lieu dans lequel
il m'invitait à me placer. Je m'assis, croisant bras et
jambes. Le regardai. Ça ne
lui allait pas. Non, il avait visiblement une meilleure
idée. Il vint vers moi et, en begueyant un peu, m'indiqua
qu'il me voulait debout, de trois quarts, les mains posées
sur une colonne qui se trouvait là. Je m'exécutai, droite
comme un i. Il me fit un peu écarter les jambes. Cette nouvelle
position était beaucoup plus subjective que la précédente.
Moi qui devait choisir... Mais la situation m'excitait.
Elle m'excitait même beaucoup.
L'artiste oeuvra quelques dizaines de minutes, qui ma foi
furent vite passées. Il m'avoua avoir terminé pour le moment
et me passa un peignoir en soie qui trônait sur un porte-manteau,
situé à côté du paravent. Je le rejoignis ainsi,
légèrement habillée. Il ne me montra pas son travail. Curieuse
mais respectueuse, je n'osai pas lui demander. Il m'offrit
un verre de vin de noix maison, puis un autre. Nous discutions
à bâton rompu de son oeuvre, de sa façon de voir l'homme,
de voir la femme, et son rôle d'artiste dans la société
contemporaine. Nous abordâmes souvent les thèmes du désir,
et même des relations charnelles et sexuelles. Il vint finalement
à me montrer le résultat de ses travaux matinaux. J'étais
stupéfaite ! Sur une très grande feuille de papier, ses
fusains m'avaient représenté avec un réalisme troublant.
On ne pouvait m'imaginer qu'heureuse et comblée. Je lui
expliquai ce que je ressentais et il me répondit que l'artiste
devait rechercher le point de fusion avec le modèle. Il
repris alors un fusain, puis avec des coups de crayon bien
plus violents que ceux qu'il avait pu donner au préalable,
il se dessina. Collé à moi, dans mon dos, ses bras serrant
mon abdomen. Je le regardai faire,
surprise. Il était tout excité de cette scène qu'il faisait
naître de son fusain. Moi aussi d'ailleurs, je sentais en
moi monter le désir de relations physiques, j'avais envie
de sentir sa virilité contre moi. Je repartis vers mon lieu
de pose comme pour mieux inspirer l'artiste, laissant glisser
mon peignoir d'un geste bref.
À peine en position de quelques secondes, il me rejoignit,
en enlevant sa chemise. Il se colla à moi, comme sur le
dessin. Il fit bouger son pubis. Je sentis sa virilité prisonnière.
J'eus envie de lui. Lui de moi. Il continua à s'exciter
sur moi, puis je
me retournai et l'aidai à retirer son short. Dessous, son
pénis caché par son caleçon était déjà prêt pour l'action.
Encore un geste pour le libérer. Ce fût fait. Je pus alors
reprendre ma position. Il se colla de nouveau à moi, son
pénis entre mes cuisses. Il me massa les seins, m'embrassa
sauvagement le cou, me caressa les cheveux, me palpa les
fesses. Il était comme fou d'amour. Il n'arrêtait pas. Me
caressant et embrassant tout ce qui lui était accessible.
Je sentis sa langue courir sur ma nuque. Mes lèvres intimes
se détendirent, la cyprine se répendit sur son pénis coincé
tout près. Je me baissai un peu, me mis à genoux, écartai
les jambes. D'un geste vif, il se saisit d'un grand bloc
notes, d'un crayon, les posa à proximité. Puis il fit courir
son gland sur mes fesses offertes. Il s'agenouilla à son
tour, pris la base de son sexe dans sa main et vient le
présenter à l'entrée de mon vagin. Petite poussée des hanches.
Voilà qu'il était en moi ! Les premiers va-et-vient furent
très lents.
Adrien passa d'un modèle de virilité à un parfait exemple
de douceur. Il saisit son bloc, le posa sur mon dos. Tout
en me pénétrant, il dessinait. Même si je savais que son
attention n'était plus pour moi mais aussi pour son dessin,
la situation m'excitait énormément. Quelle stimulation pour
un artiste que l'acte sexuel ! Mon vagin me renseignait
sur ses émotions.
Parfois le rythme s'accélèrait, parfois il ralentissait.
Parfois le geste était plus profond. Régulièrement, il posait
son bloc, pour prendre mes cheveux défaits, les plaquer
sur son visage et inspirer profondément. Ou bien il me massait
le ventre et me palpait les seins. À chaque fois, il reprenait
son oeuvre. Je le sentis changer les pages, avoir de nouvelles
idées, les traduire en croquis. La situation m'était difficile.
J'étais proche de l'orgasme. Quelle résistence il avait
! Je lui signifiai en gémissant de plus en plus significativement
mon trouble. Il posa alors son bloc, me serra très fort
dans ses bras, poussa son pénis au plus profond de mon vagin.
Il se laissa tomber en arrière, m'entraînant dans sa roulade.
Je me redressai rapidement, pour à mon tour initier le rythme
de la pénétration. Lui couché, ne voyant que mon dos, moi
assise sur son
sexe, les mains sur ses abdos, j'accelerai violemment, ajoutant
des mouvements latéraux et d'avant en arrière. Sa respiration
était maintenant aussi rapide que la mienne.
- Viens!!!!!
Lui criai-je entre deux gémissements.
- Oui!!!!
Me répondit-il. Il éjacula. La chaleur de son liquide déclancha
chez moi l'orgasme. Un orgasme très violent. Nous criâmes
chacun très fort. Je me levai pour qu'il retire son pénis
et je me couchai sur lui. Nous restâmes ainsi peut-être
une heure.
Jamais je ne vis ses esquisses charnelles par la suite.
Mais son expo eut un énorme succès ! Succès mérité.
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