TITRE : Sur un parking en ville
Catégorie : 
Histoire dans des lieux insolites

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J'ai vécu une expérience très excitante avec A. Un grand classique : faire l'amour sur un parking. C'était dans une des plus grandes ville de l'extrême sud-ouest. Nous avions passé un excellent moment ensemble et nous retournions à nos voitures en bavardant. Nous étions assez calmes et pour moi la soirée était finie.

Nous arrivions sur le parking. C'est un petit parking ouvert en contrebas d'un quartier disons "chaud" (quelques établissements où le sexe est plus présent qu'ailleurs). Il est prolongé d'un côté par une rue assez animée remplie de bars et de restaurants et de l'autre par une zone assez sombre qui sert largement aux rencontres nocturnes occasionnelles.

Nous étions à côté de ma voiture, nous attardant à parler encore un peu. A. me regarda soudain étrangement et s'avança vers moi. Il m'embrassa comme s'il venait juste d'arriver et se colla contre moi. Je sentis qu'il était à nouveau très excité. Ce contact aussi brûlant qu'inattendu m'échauffa brutalement et mon ventre se crispa, appelant le contact de son sexe. Il me plaqua contre ma voiture en continuant de m'embrasser. Je devenais très langoureuse.

Je ne suis pas exhibitionniste. Le sexe en public ne m'excite pas particulièrement. C'est juste que la transgression des interdits sociaux ne parle pas à mon imaginaire. J'aime ne pas avoir de tabous, mais je n'apprécie pas spécialement ce jeu où l'on a conscience à la fois de l'existence du tabou et de sa transgression à travers l'acte.

Mais là j'étais prise entre mon désir qui montait avec le sien et la présence de personnes qui circulaient dans la rue non loin. Nous étions entre les voitures et ne faisions que nous embrasser mais je sentais bien que ça ne s'arrêterait pas là. Je caressais son dos, descendant mes mains sur ses reins, les glissant dans son pantalon. J'étais en jupe, sans sous-vêtements. Il caressa mes cuisses, remonta vers mes fesses. Ma jupe était alors assez relevée. Je regardais autour de nous. À proximité, il n'y avait personne. Il m'entraîna sur le côté de ma voiture pour être mieux cachés et continua à me caresser. Il enfonça ses doigts dans mon sexe et je rejetai ma tête en arrière de plaisir, m'efforçant de ne pas crier.

Je repris vite une position plus droite et regardai autour de moi. Il y avait des gens au bord du parking, mais ils n'avaient pas l'air de venir vers nous. J'étais toujours plaquée contre la voiture. J'avais très envie de faire l'amour. Je défis son pantalon pour accéder à son sexe. J'avais très envie de le sucer, mais vraiment, je ne pouvais pas. J'en avais l'eau à la bouche. Je le lui dis tout en le masturbant et en frottant mon ventre contre lui. Il me dévorait des yeux. Alors il me retourna, posa mes mains sur le toit de la voiture. J'avais ma jupe complètement relevée sur les fesses. Dans la position où j'étais, je voyais parfaitement les gens qui circulaient dans la rue et ceux qui jetaient un oeil dans notre direction devaient deviner ce qui se passait. Mais personne n'approchait. Il me pénétra. Cette tension entre le désir, la peur de ne pas pouvoir le réaliser si quelqu'un passait, le stress de la vigilance constante, tout cela mélangé me donna un plaisir très fort. Nous limitions nos mouvements au minimum mais il arrivait quand même à s'enfoncer en moi comme je l'aime, donnant des coups de reins saccadés et puissants. J'essayais de ne pas bouger, de ne pas crier, j'intériorisais ces sensations.

Cela a duré un bon moment où chaque seconde qui passait était une seconde gagnée avec intensité sur le plaisir. Et puis deux personnes se sont engagées dans le parking. Trop vite pour que nous ayons pu réagir. Nous n'avions plus le temps de nous séparer, cacher nos sexes, ajuster nos vêtements. Alors il tira sa veste ou sa chemise, je ne sais plus bien, sur le côté et me prit dans ses bras comme si nous étions juste en train de nous faire un câlin. Et apparemment cela fit assez naturel. Mais ces personnes s'étaient garées non loin et s'attardaient avant de partir. Alors progressivement, nous nous sommes séparés, brûlants encore.

A. me dit qu'il avait remarqué que quelqu'un nous avait observé tout le temps de la fenêtre d'un immeuble au dessus. Je n'avais pas du tout pensé à regarder les fenêtres. Lui, ça l'avait beaucoup excité. On a ri, encore un peu crispés, un peu stressés, mais très complices.

Et là, la soirée était vraiment finie, avec son délicieux bonus...



Gourmande64

 

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