J'ai vécu une expérience très excitante avec A. Un grand classique :
faire l'amour sur un parking. C'était dans une des plus grandes ville de
l'extrême sud-ouest. Nous avions passé un excellent moment ensemble et
nous retournions à nos voitures en bavardant. Nous étions assez calmes et
pour moi la soirée était finie.
Nous arrivions sur le parking. C'est un petit parking ouvert en contrebas
d'un quartier disons "chaud" (quelques établissements où le sexe est plus
présent qu'ailleurs). Il est prolongé d'un côté par une rue assez animée
remplie de bars et de restaurants et de l'autre par une zone assez sombre
qui sert largement aux rencontres nocturnes occasionnelles.
Nous étions à côté de ma voiture, nous attardant à parler encore un peu.
A. me regarda soudain étrangement et s'avança vers moi. Il m'embrassa
comme s'il venait juste d'arriver et se colla contre moi. Je sentis
qu'il était à nouveau très excité. Ce contact aussi brûlant qu'inattendu
m'échauffa brutalement et mon ventre se crispa, appelant le contact de
son sexe. Il me plaqua contre ma voiture en continuant de m'embrasser. Je
devenais très langoureuse.
Je ne suis pas exhibitionniste. Le sexe en public ne m'excite pas particulièrement.
C'est juste que la transgression des interdits sociaux ne parle pas à mon
imaginaire. J'aime ne pas avoir de tabous, mais je n'apprécie pas
spécialement ce jeu où l'on a conscience à la fois de l'existence du tabou
et de sa transgression à travers l'acte.
Mais là j'étais prise entre mon désir qui montait avec le sien et la
présence de personnes qui circulaient dans la rue non loin. Nous étions
entre les voitures et ne faisions que nous embrasser mais je sentais bien
que ça ne s'arrêterait pas là. Je caressais son dos, descendant mes mains
sur ses reins, les glissant dans son pantalon. J'étais en jupe, sans
sous-vêtements. Il caressa mes cuisses, remonta vers mes fesses. Ma jupe
était alors assez relevée. Je regardais autour de nous. À proximité, il
n'y avait personne. Il m'entraîna sur le côté de ma voiture pour être
mieux cachés et continua à me caresser. Il enfonça ses doigts dans mon
sexe et je rejetai ma tête en arrière de plaisir, m'efforçant de ne pas
crier.
Je repris vite une position plus droite et regardai autour de moi.
Il y avait des gens au bord du parking, mais ils n'avaient pas l'air de
venir vers nous. J'étais toujours plaquée contre la voiture. J'avais
très envie de faire l'amour. Je défis son pantalon pour accéder à son
sexe. J'avais très envie de le sucer, mais vraiment, je ne pouvais pas.
J'en avais l'eau à la bouche. Je le lui dis tout en le masturbant et en frottant mon ventre contre lui. Il me dévorait des yeux. Alors il me
retourna, posa mes mains sur le toit de la voiture. J'avais ma jupe
complètement relevée sur les fesses. Dans la position où j'étais, je
voyais parfaitement les gens qui circulaient dans la rue et ceux qui
jetaient un oeil dans notre direction devaient deviner ce qui se passait.
Mais personne n'approchait. Il me pénétra. Cette tension entre le désir,
la peur de ne pas pouvoir le réaliser si quelqu'un passait, le stress de
la vigilance constante, tout cela mélangé me donna un plaisir très fort.
Nous limitions nos mouvements au minimum mais il arrivait quand même à
s'enfoncer en moi comme je l'aime, donnant des coups de reins saccadés
et puissants. J'essayais de ne pas bouger, de ne pas crier, j'intériorisais ces sensations.
Cela a duré un bon moment où chaque seconde qui passait était une seconde
gagnée avec intensité sur le plaisir. Et puis deux personnes se sont
engagées dans le parking. Trop vite pour que nous ayons pu réagir. Nous
n'avions plus le temps de nous séparer, cacher nos sexes, ajuster nos
vêtements. Alors il tira sa veste ou sa chemise, je ne sais plus bien, sur
le côté et me prit dans ses bras comme si nous étions juste en train de
nous faire un câlin. Et apparemment cela fit assez naturel. Mais ces
personnes s'étaient garées non loin et s'attardaient avant de partir.
Alors progressivement, nous nous sommes séparés, brûlants encore.
A. me dit qu'il avait remarqué que quelqu'un nous avait observé tout le
temps de la fenêtre d'un immeuble au dessus. Je n'avais pas du tout
pensé à regarder les fenêtres. Lui, ça l'avait beaucoup excité. On a ri,
encore un peu crispés, un peu stressés, mais très complices.
Et là, la soirée était vraiment finie, avec son délicieux bonus...
Gourmande64
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