TITRE : Sonia, la vie, le rêve
Catégorie : 
Histoire Extra conjugale

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- Bonjour, ça va ?
- Bien, et toi ?
- Il va encore faire chaud, aujourd'hui, on a raison de venir tôt alors que c'est encore supportable.

En effet, la canicule qui sévit depuis plusieurs jours en cette fin du mois de juin allait encore rendre l'après-midi pénible. La climatisation était dans son état normal (en panne), et les grandes fenêtres, largement ouvertes sur l'ouest, allaient encore cet après-midi transformer mon bureau en four solaire. Mais, contrairement à ce que croyait mon collègue, qu'on ne voyait normalement pas avant 9 heures, je ne venais pas plus tôt que d'habitude, et je ne partirais encore une fois qu'assez tard.
Cette habitude n'avait en fait pas plus de trois mois, et n'était pas due à un excès de travail, bien que je cherchasse à en abattre le plus possible, à la grande satisfaction de mon patron.
Il y avait trois mois que Christine m'avait quittée. Mon appartement me semblait bien grand à présent, et tellement rempli d'elle. La solitude me pesait. La nuit, je rêvais d'elle. Aussi, je passais le plus de temps possible au bureau, je ramenais du travail chez moi, pour m'occuper l'esprit, mais aussi parce que mon travail était redevenu le centre de mon existence.
La journée était belle, et promettait d'être particulièrement chaude. Comme chaque matin, je relevai mon courrier électronique. Sans me l'avouer, j'espérais un message de Christine. Soudain.
Sonia. un courriel de Sonia. Je devais être sur une de ses listes d'une centaine de destinataires. Non, pour moi seul ! Je ne voulus pas lire le texte tout de suite. Je me renversai sur ma chaise, tandis qu'un flot de souvenirs me submergeaient.
C'était il y avait dix ans, la première année de fac. La meilleure, sans doute, car nous ne redoutions pas encore suffisamment la pression des examens, de la réussite. Tout cela paraissait encore loin, devant l'ivresse de la jeunesse et de la liberté, et devant la seule préoccupation importante, les jolies filles. Sonia n'était pas seulement l'une d'elles. Elle était la plus belle, la plus féminine, la plus gracieuse, et elle aimait la vie, rire avec des amis, elle offrait à tous son beau sourire, sans y penser à mal. Elle avait bien sûr nombre de soupirants, auxquels elle répondait, visiblement triste de devoir faire de la peine, qu'elle avait quelqu'un. Moi aussi j'étais amoureux fou d'elle, mais je n'avais jamais osé le lui dire, je tenais trop à pouvoir continuer à la voir régulièrement, à rire avec elle, en enfouissant dans mon cour le feu qu'elle m'inspirait. Cependant, sa discrétion sur son compagnon, et même l'amitié somme toute superficielle qu'elle m'accordait comme à bien d'autres, nourrissaient mes fantasmes. Je lui inventais une autre vie, une face nocturne à son existence. Je l'imaginais menant une vie sexuelle débridée, offrant son corps sans retenue, chaque garçon à qui elle souriait devenait un amant d'un soir, et même moi qui n'osais lui parler de mes sentiments, je me voyais la conquérir dans d'improbables orgies. Naturellement, dès que je me trouvais en face d'elle, les brouillards glauques de ces chimères s'évanouissaient devant le soleil de son regard. Merveilleux souvenirs, douloureux à l'époque, si doux à faire revivre maintenant ! La fac était petite, nous nous sommes dispersés, et les nouvelles que nous nous étions promis de nous donner s'espacèrent peu à peu. J'avais un moment suivi la trace de Sonia grâce à l'annuaire téléphonique, puis un jour, son nom disparut des listes. Elle avait dû se marier.
Je respirai un grand coup, et je lus son message. Son style était resté le même, simple, direct, comme si nous nous étions encore vus la veille. Elle devait justement passer dans ma ville pour son travail. En raison des horaires de train, elle serait forcée d'y passer une nuit. Alors, plutôt que l'hôtel, pourquoi ne pas se faire héberger par un ancien camarade ? Et puis, elle me dit qu'elle serait heureuse de me revoir à cette occasion.
Je passai sur l'aspect somme toute très utilitaire en la circonstance de l'amitié dont elle m'honorait encore. Je répondis de suite, et, dans la matinée, elle m'indiquait l'heure d'arrivée de son train, le lendemain en fin d'après-midi. Finalement, je quittais le bureau assez tôt, sans avoir fait grand chose durant la journée. Je fis le ménage à fond chez moi, et je préparai la chambre d'amis.

Le lendemain, je me surpris à arriver franchement en avance sur le quai de la gare. Certes, de l'amour encore adolescent que j'avais éprouvé pour Sonia ne restait dans mon coeur qu'un pâle souvenir, que son courriel la veille avait revivifié en le débarrassant de son aspect douloureux pour me replonger, l'espace d'un instant, dans l'excitation de la jeunesse. Et, attendant impatiemment le train qui devait me ramener celle qui avait illuminé mes vingt ans, je sentais une merveilleuse angoisse m'étreindre, mon pouls s'accélérer de l'émotion d'un premier rendez-vous. Je m'attendais à la revoir, telle qu'elle m'avait laissée, quitte à éprouver plus douloureusement encore à son arrivée le passage inéluctable des années.
Enfin, le train arriva, et de ses flancs jaillit une foule compacte que je fouillais anxieusement des yeux. L'avais-je laissée passer ? Je cherchais une jeune fille, il me fallait trouver une femme. Soudain, elle vint vers moi, je fus comme ébloui par le reflet du soleil dans ses cheveux d'or. Elle me fit la bise.
- Salut, comment vas-tu ?
C'était tout simple, et c'était elle. Elle avait finalement fort peu changé. Ses vêtements, légers en raison de la chaleur estivale, soulignaient sa beauté naturelle qui avec les années semblait avoir gagné en fermeté des lignes ce qu'elle avait perdu en fraîcheur. A voir ses yeux bleus, son nez mutin, sa bouche adorable, je sentis envahi d'une douce béatitude.
- Je parie que tu es toujours vieux garçon ?
Elle n'avait pas changé sur ce point non plus. Elle trouvait toujours, involontairement d'ailleurs, le point sensible. Je ne lui dis rien de Christine. Je ne la questionnais pas non plus sur sa situation à elle, car depuis l'instant où je l'avais revue, mon cour retrouvait une souffrance qu'il avait oubliée, et que la réponse, quelle qu'elle fût, aurait accentuée. Mais Sonia ne tarda pas à en parler d'elle-même.
- Comme tu devais t'en douter, j'ai épousé Philippe peu de temps après la fac.
C'était donc lui. Je n'avais rien deviné. Une lame me perça le cour.
- Je suis toujours aussi heureuse avec lui, et je lui ai déjà donné deux beaux enfants. La dernière (pour l'instant !) est née l'année dernière.
Il fallait bien l'admettre, je l'aimais toujours, et si le son de sa voix résonnait comme une caresse à mes oreilles, la proclamation continuelle de son bonheur me faisait terriblement souffrir. J'étais cependant devenu plus habile à masquer mes sentiments, et je lui répondais avec l'intérêt que l'on porte à la vie d'une ancienne camarade, ni plus, ni moins.
Nous arrivâmes chez moi. Il devait bientôt être l'heure de dîner, et j'avais réservé une table dans un petit restaurant à proximité.
- Il faisait une chaleur atroce dans le train, je suis en nage. Oh, tu as une baignoire ? Je peux en profiter ?
Je m'assis confortablement dans le fauteuil du salon, feuilletant distraitement un journal. Dans la pièce à côté, Sonia faisait couler son bain. Fatigué moi aussi par la chaleur, je posai le journal et fermai un instant les yeux. Le son de l'eau qui emplissait peu à peu la baignoire m'enchantait comme une berceuse. Elle était là, derrière la porte, nue sans doute. L'assoupissement me gagnait.
L'eau s'arrêta de couler, laissant la pièce dans un silence que vint juste troubler le clapotis d'un pied, puis d'un corps, plongeant dans l'eau.

***

Dans un demi-sommeil, il me sembla l'entendre m'appeler.
Je pénétrai sans bruit dans la salle de bain, faiblement éclairée par l'ampoule au-dessus de la glace. Sonia était plongée dans la baignoire remplie à ras bord d'eau et de mousse. Seule émergeait sa tête, couronnée par son abondante chevelure dorée qu'elle avait regroupée en chignon. Ses yeux étaient fermés, sa bouche et son corps restaient immobiles. Seule la montagne de mousse située au-dessus de sa poitrine trahissait, en s'élevant et s'abaissant régulièrement, une lente respiration. Je la regardais longtemps ainsi, elle était si belle !
Puis un léger bruit, une faible ondulation de la surface de l'eau trahirent un lent mouvement de ses mains masqué par la mousse. Ses lèvres s'entrouvrirent en formant un sourire angélique. Sa respiration se fit plus ample, soulevant à chaque fois ses épaules et le haut de sa poitrine en dehors de l'eau, et se transforma en soupirs de contentement. Les mouvements de l'eau, tandis qu'elle devait se caresser avec volupté, produisaient contre le rebord de la baignoire un clapotis de plus en plus marqué. Ses yeux restaient fermés. Je la regardais, fasciné et gêné à la fois. Elle ne semblait pas s'être aperçue de ma présence.
Soudain, elle ouvrit les yeux et me décocha un regard magnétique.
- Je te fais bander, n'est-ce pas ?
Il était difficile de le nier, mon pantalon commençait à se faire étroit. L'avoir si près de moi, nue, et en même temps invisible, m'excitait terriblement.
- Tu aimerais savoir où sont mes mains ? Et bien en voilà une !
Sa main gauche souleva un peu de mousse, qu'elle souffla en riant dans ma direction, emplissant la salle de bain d'une myriade de bulles multicolores.
- Quant à l'autre. ma paume s'appuie contre mon pubis. mon index et mon annulaire écartent légèrement les lèvres. mon majeur s'introduit dans ma chatte. voilà, il est complètement rentré, je frotte l'intérieur, ça me fait mouiller. Tu en rêves, pas vrai ? C'est bon, un doigt dans le minou, quand on prend son bain. je préfèrerais une belle queue bien grosse et bien dure, mais Philippe n'est pas là, alors.
Ses yeux se refermèrent. Elle continua de se masturber, plus vigoureusement que tout à l'heure, sans s'inquiéter de moi, poussant des petits cris plaintifs. Puis, semblant satisfaite, elle s'arrêta.
- Epreuve suivante, mon cher. Je vais sortir de l'eau, et tu vas galamment me tendre le peignoir, m'y envelopper, et frotter pour m'essuyer. Mais attention, je te défends absolument de me regarder, ou de me toucher directement la peau.
J'éteignis la lumière pour éviter la tentation de regarder. Après cette séance de voyeurisme, ce nouveau jeu dans l'obscurité excitait encore mon désir. Je fermai les yeux, et tendis le peignoir devant moi. Un court instant de silence se fit, puis le son argentin de centaines de gouttelettes ruisselant dans l'eau, un léger clapotis, et enfin un son mat sur la carpette de bain m'apprirent que Sonia venait de sortir de la baignoire. Je sentis sous mes doigts le peignoir se tordre légèrement tandis qu'elle y passait ses bras. Au moment où mes mains auraient forcément touché ses épaules, je lâchai prise, et cherchai les extrémités de la ceinture avec d'infinies précautions, puis je la nouai délicatement autour de sa taille, sans serrer. Je posai alors doucement mes mains sur le peignoir. Je sentis au travers les formes de Sonia, ce devait être sa taille, je remontai doucement, en faisant des petits mouvements de va-et-vient pour la sécher, et j'atteignis ses seins. Malgré l'épaisseur du peignoir, je perçus la fermeté de ses tétons. Je ne m'y attardai pas trop cependant, car je redoutais que sa gorge ne fût largement dénudée. Je lui frottai le dos, descendant à chaque mouvement de plus en plus bas, jusqu'aux fesses. Profitant de sa consigne, et de ce qu'elle avait légèrement écarté les jambes, je lui passai ma main, enveloppée dans un pli du peignoir, dans la raie, et au-delà du coccyx, vers sa vulve. Elle soupirait, je lui frottai de plus en plus vigoureusement l'entrejambe. Comme elle devait être belle en cet instant ! L'envie d'ouvrir les yeux, l'envie d'elle, devint insoutenable. J'étais sur le point de céder.

***

- Alors, comment me trouves-tu ?
Je fus brusquement tiré de ma rêverie. Sonia était devant moi. Elle portait une longue robe noire, couleur qui mettait admirablement en valeur l'or de ses cheveux qu'elle avait laissé tomber en cascade sur ses épaules, ainsi que le vermeil naturel de ses lèvres et le bleu océan de ses yeux. Sur sa gorge, un collier argenté trônait avec beaucoup de goût sur un décolleté qui guidait le regard jusqu'entre ses seins. Plus bas, la robe moulait sa taille, sans la serrer, et descendait jusqu'à ses genoux, laissant nues des jambes fines et galbées et des chevilles dont la sensualité naturelle était rehaussée par l'élégance des chaussures ouvertes assorties. - Tourne-toi, un peu pour voir.
Elle se tourna, mieux, elle virevolta dans toute la pièce, en riant aux éclats. Elle était sublime, si belle, si désirable !
- Sonia, on dirait Cendrillon allant au bal !
- Merci, mais j'ai déjà trouvé mon prince charmant. Je suis contente en tout cas que ça te fasse plaisir.
Une fois au restaurant, je pris soin de faire asseoir Sonia avant de m'installer moi-même. Après avoir inspecté le menu, je hélai le garçon. C'était un tout jeune homme au sourire avenant, peut-être un étudiant qui avait là un petit boulot.
- Alors les amoureux, je vous sers quoi ?
Sonia étouffa un petit rire, mais je fus soulagé qu'elle ne détrompât pas le garçon sur la nature de nos relations. En fait, je me sentais très fier que l'on crût que j'étais aimé de cette femme superbe. C'était certes une illusion, mais si douce, pourquoi la briser trop vite ? Un regard vers Sonia me suggéra qu'elle comprenait. Illusion encore ? Je commandai, le garçon repartit.
- Il est plutôt mignon, dit Sonia en me souriant.
Nous passâmes une bonne partie du repas à nous rappeler nos souvenirs de fac. Puis elle me parla d'elle, de Philippe, de son mariage, de la naissance de ses enfants. Ses paroles me faisaient mal, mais je les buvais en tâchant de sourire. Je demandais même des détails supplémentaires, avide de tout savoir d'elle, et aussi pour éviter qu'elle me questionne sur ma compagne. Sa main, posée près de l'assiette, était si proche, pourquoi ne pas la saisir ? Je la regardai, son regard me troubla, mais elle continua de parler comme si elle n'avait rien remarqué. Mais pourquoi souriait-elle ainsi au garçon ? Evidemment, il était beau gosse, le genre qui brise les cours dans les cours de fac, le genre qu'il y avait dix ans, j'imaginais dans les bras de Sonia pour des parties fines inavouables. Je me sentais atrocement jaloux, du garçon, de Philippe.
Le repas toucha à sa fin. Je me levai pour payer.
- Je vais dehors, attends-moi devant la porte. Il faut que j'appelle chez moi, mes petits trésors ne s'endormiront pas si leur maman ne leur souhaite pas bonne nuit. Je sortis donc seul. La rue était tranquille. La nuit tombait enfin, sans apporter de fraîcheur toutefois. Seul le passage de quelques rares voitures troublait cette paix qui m'envahissait, me replongeant dans ma rêverie. Dans un arbre, un oiseau chantait, hypnotique.

***

Un petit courant d'air frais me fit sursauter. Il venait de cette petite impasse sombre, derrière moi. Un léger vent s'y engouffrait en soupirant, produisant un son étrange. Je m'approchai. C'était à mi-chemin entre un gémissement et un râle de ronronnement de contentement, qui se précisait alors que je m'enfonçais dans l'impasse. Je vis alors que l'impasse s'ouvrait sur l'arrière-cour du restaurant, éclairée par la lueur blafarde et jaunâtre de la lanterne de la cuisine. Sonia était là, assise en pleine lumière sur le rebord d'une poubelle. Elle avait ôté sa culotte, qu'elle avait laissée traîner par terre, et relevé sa robe jusqu'à la taille. Sa main parcourait langoureusement son bas-ventre, tandis qu'elle ouvrit lentement ses cuisses. Ses doigts descendirent peu à peu vers son sexe, et s'y introduisirent un à un. Elle se masturbait voluptueusement, poussant régulièrement un soupir de plaisir, sans détacher son regard magnétique d'un renfoncement de la cour, et dans lequel je vis le garçon de tout à l'heure, pantalon baissé, l'air ahuri de ce qui était en train de lui arriver.
- Viens, n'aie pas peur, je ne vais pas te manger. Alors, je te plais ?
- Madame, vous êtes très belle.
- Madame ! Qu'il est mignon ! et bien monté en plus. tu as une petite amie ?
- Oui, je.
- Elle en a de la chance, une belle queue comme ça.
Le jeune homme s'approcha. Sonia l'attira contre elle et pressa sa tête contre sa poitrine. Je vis clairement le gland du serveur effleurer sa vulve. Il voulut l'embrasser, elle le repoussa gentiment.
- Mais non, voyons, je suis mère de famille ! ma chatte est réservée à mon mari. Et puis, pense à ta petite amie !
La mine déconfite du garçon la fit rire aux éclats. Puis, son regard se fit encore plus aguichant.
- Après tout, tu n'es qu'un garçon de restaurant, on te laisse servir en salle de temps en temps, mais sinon tu fais la plonge. Alors tu te contenteras bien de la porte de service.
Sonia se retourna et se pencha sur la poubelle. Faisant le grand écart, elle y posa aussi sa jambe gauche, tendant ses fesses au garçon, et à moi aussi qui étais idéalement placé. Il appuya son gland contre l'anus ainsi offert, semblant encore hésitant.
- Encule-moi à sec, j'adore ça.
Comme s'il n'attendait que cette permission, il la pénétra d'un coup. Sonia poussa un petit cri de douleur, qui se transforma en gémissement continu alors que le garçon s'activait dans son ventre avec une fougue juvénile qui semblait la ravir de plaisir. Il était clair cependant qu'il ne devait pas être habitué à la sodomie, car assez vite son visage se contracta. Il plaqua son ventre sur les fesses de Sonia, et jouit violemment en elle. Puis, il retira sa verge, l'air penaud.
- Pas mal, mon petit, mais il faudra t'entraîner avec ta petite amie. Mais j'ai quand même trouvé ça très bon. Tiens, voilà un pourboire. Va-t-en, maintenant. Elle lui donna une pièce. Il rentra dans la cuisine, tout honteux. Sonia se rhabilla rapidement, vint vers moi. Arrivée à ma hauteur, elle me décocha un regard coquin. Comme aimantée, ma main passa sous sa robe et remonta vers ses fesses. Je lui glissai mon index dans son anus pour en recueillir un peu de semence que lui montrai, l'air atterré.
- Serais-tu jaloux ? Il était beau, il avait une belle queue, je ne pouvais pas laisser passer ça. Mais je ne l'ai pas laissé me prendre la chatte. J'ai ma vertu, quand même. »

***

- C'est bon, ils dorment, on peut y aller !
Je fus brutalement tiré de ma rêverie. Nous flânâmes un moment dans les rues, bavardant de tout et de rien, attendant en vain qu'un peu de fraîcheur arrive, si bien qu'il était déjà tard lorsque nous rentrâmes chez moi. Sonia me souhaita une bonne nuit, et alla dans sa chambre. Après avoir pris un rafraîchissement, je me déshabillai et me mis au lit.
Je fermai les yeux, et tâchai de m'endormir malgré la chaleur toujours pesante. La présence de Sonia dans la chambre voisine me troublait profondément. Les images de la journée, et surtout celles de mes rêveries, se bousculaient dans mon esprit, et faisaient naître des hallucinations dans mon demi-sommeil. Mon imagination surchauffée guettait le moindre bruit, mais seul le son régulier de la pendule troublait le silence de la nuit. Je finis par m'endormir.

***

La porte soudain s'ouvrit, et la lumière jaillit dans la pièce.
Sonia était là, devant moi. Elle était nue, plus que nue même : vêtue d'une nuisette noire, si courte qu'elle ne la couvrait que jusqu'aux fesses, et à la texture si arachnéenne que c'est sans peine qu'on voyait ses tétons roses qui semblaient vouloir la percer, et son sexe couronné par une fine toison dorée.
Hypnotisé par cette vision de paradis, je me levai, sans même prendre garde à ma propre nudité. De part et d'autre du lit, nous nous regardâmes en silence un long moment. Son regard bleuté me fouillait le cour.
Enfin, je trouvai le courage de m'avancer. Elle me regarda m'approcher, sans qu'un seul instant ses yeux ne se détachent des miens. Ma bouche était maintenant tout proche de la sienne, d'où son haleine s'exhalait comme un doux parfum. Sur le point de défaillir, je m'avançai encore. Nos lèvres se trouvèrent, et ce contact me rendit la vie. Ses yeux se fermèrent, tandis que ma langue s'aventurait dans sa bouche, et que mes mains s'enhardissaient sur son corps. Lorsque nos langues se touchèrent, une étincelle électrique nous parcourut tous les deux, et la fit frissonner. Je ne saurais dire combien de temps a duré ce baiser, le temps semblait aboli. Enfin, elle se recula, nos lèvres se séparèrent, mes mains, après avoir une dernière fois couru sur ses hanches, retombèrent à mes côtés. Sonia rouvrit les yeux, et me sourit. Elle alla alors s'allonger sur le lit, et d'un regard, m'invita à la rejoindre.
Je m'assis sur le rebord, et pris ses pieds sur mes genoux. Je déposai un baiser sur chacun de ses orteils, puis sur la plante. Je voyais déjà sa poitrine se soulever un peu plus à chaque inspiration, à chacune de mes caresses. Je place alors ma tête entre ses chevilles, et remonte doucement le long de ses jambes, sans cesser de l'embrasser. Au-dessus de ses genoux, sa peau se fit encore plus douce, et mon regard était irrésistiblement attiré par son pubis, parsemé de poils fins et blonds que la nuisette remontée sur son ventre ne couvrait plus, et qui surplombaient une fente déjà moite et qui commençait à s'entrouvrir. J'approchai encore ma tête. La vulve de Sonia était là, offerte, déjà gonflée de désir. Je l'embrassai tendrement à l'entrée de son sexe. Ses lèvres s'ouvrirent, et je glissai ma langue à l'intérieur. Elle se cabra, mais ne se déroba pas, au contraire, elle passa ses mains derrière ma tête pour la presser contre elle. L'arôme de sa cyprine saturait mes papilles. Je la léchai délicatement, en prenant tout mon temps, attentif à ses frémissements, au plaisir qui montait en elle. Mes mains glissaient sur son ventre, passaient sous la nuisette, effleuraient ses seins, puis les prenaient alors que je gagnais en assurance. Ses soupirs étaient de plus en plus profonds. Au moment où ils se changèrent en petits cris, je relevai ma tête et m'allongeai sur elle. Mon gland effleurait à présent son sexe entr'ouvert. Je l'embrassai, elle passa ses bras autour de mon dos. Je l'embrassai encore, mon gland s'intercala entre ses lèvres. Elle plongea son regard dans le mien, et me sourit. Je l'embrassai une nouvelle fois, et nos bassins firent chacun un mouvement l'un vers l'autre. Délicatement, le plus lentement possible, ma verge, comme aspirée, entra dans son vagin comme si elle avait été faite exprès pour lui, comme si elle trouvait enfin sa maison. Dès qu'elle la sentit arrivée au fond de son sexe, Sonia ferma de nouveau les yeux et soupira de contentement. Ma tête se lova dans son cou, mes mains parcouraient son corps, tandis que mon sexe commençait une série d'aller et retour, doucement d'abord, puis accélérant progressivement à mesure que les parois s'enduisaient davantage de cyprine. Chaque pénétration me donnait un plaisir ineffable que je m'appliquais à rendre à cette femme merveilleuse. Elle se cambrait, son corps était secoué de frissons, elle ahanait maintenant, ses caresses sur mon dos se faisaient de plus en plus appuyées, les muscles de son vagin se contractaient par spasmes autour de ma verge avant de s'ouvrir encore plus largement à son passage. Je l'embrassai sur ses yeux, toujours fermés, sur son nez, sur ses seins, sur sa bouche d'où jaillissaient à présent de véritables cris de plaisir qui résonnaient dans la pièce et qui me serraient le cour. Un cri encore plus fort accompagna un flot de cyprine. Je la pénétrai avec un rythme effréné, sa chatte élargie et trempée semblait vouloir m'aspirer tout entier en elle. Je n'en pouvais plus, je la pénétrai une dernière fois à fond. Elle ouvrit alors les yeux, et me regarda, hors d'haleine, terrassé par l'orgasme, jouir à mon tour et éjaculer longuement au fond de son ventre.
Je repris peu à peu ma respiration, et m'allongeai à côté de Sonia. Elle resta un moment, étendue sur dos, le regard vague, les cuisses impudiquement écartées, la nuisette relevée jusqu'aux seins. De son vagin encore ouvert s'écoulait un filet de sperme et de cyprine qui séchait sur ses lèvres en laissant derrière lui une traînée argentée. Elle tourna la tête vers moi, et me sourit tendrement. Je l'embrassai avec tendresse. Elle vint se blottir contre moi. J'éteignis la lumière, et sombrai vite dans le sommeil.

***

Il devait déjà être assez tard lorsque je m'éveillai. Bien entendu, j'étais seul dans mon lit. N'importe, ce rêve était fabuleux. Certes j'en avais déjà fait de semblables, mais sans jamais avoir cette persistante impression de réalité. Je me levai, m'habillai, et préparai le petit-déjeuner. Puis, j'allai réveiller Sonia.
J'ouvris sa porte sans bruit.
Elle dormait paisiblement, allongée sur le côté. Un sourire angélique illuminait son visage. Un rayon de soleil matinal, filtrant à travers les persiennes, jouait sur son corps simplement revêtu d'une fine nuisette noire, si courte que les mouvements du sommeil, combinés avec la position de sa cuisse, avaient suffi à la relever au niveau de son ventre, laissant ses fesses et sa vulve à découvert. Sous les poils blonds de son pubis, les lèvres de son sexe, légèrement écartées, étaient recouvertes d'un liseré argenté. Ma raison vacilla.
Sonia ouvrit les yeux, et me regarda en souriant :
- Bonjour, as-tu passé une bonne nuit ? J'ai fait un drôle de rêve.

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