TITRE : Seule en scène
Catégorie : 
Plaisir Solitaire

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Je suis lasse sur le lit avec la flemme de me lever pour me préparer. En effet, mon compagnon va venir ce soir chez moi et l’on compte bien fêter nos retrouvailles comme il se doit. Voilà un mois que nous ne nous sommes pas vus. Mon cœur a besoin de lui mais depuis deux bonnes semaines c’est surtout mon corps qui en a le plus envie. Alors je me lève un peu pour être en position assise sur le lit, face au miroir. Je dénoue mes cheveux blonds qui tombent bien en dessous de mes épaules. Je me lève enfin. Je défais ma robe qui tombe à mes pieds et je la chasse négligemment du pied. Tout d’abord, je dois changer ces sous-vêtements cela ne va pas du tout. Je dégrafe mon soutien-gorge et le pose sur le lit. Mes seins généreux mais fermes profitent de ce peu de liberté pour pointer fièrement dans l’air. S’il y a bien une partie de mon corps dont je suis fière, c’est bien ma poitrine. Un bon 95C, rond avec de larges couronnes et deux petits tétons si sensibles et délicats. Au tour de ma culotte d’être ôter et finir sur le lit avec son fidèle ami sous-tif’. Me voilà nue comme au premier jour, mais le fin trait au-dessus de mes lèvres, interrompt cette image de candeur. J’ouvre le tiroir de mon meuble et fouille parmi mes ensembles de lingerie. Je veux lui faire plaisir ce soir et me faire plaisir par la même intention. Finalement, mon choix se porte sur un petit shorty en dentelle mauve ; cela mettra bien à mon avantage mon petit fessier. Pour aller avec ce shorty, un petit soutien-gorge rose en dentelle lui aussi, que j’ai acheté il y a peu et qui n’a pas encore connu l’agilité de mon partenaire pour disparaître. J’enfile vite ce petit ensemble et me contemple dans le miroir. Le résultat est plutôt pas mal, il est vrai que ce shorty moule bien mes fesses et accentue la courbure de mes reins. Je prends la pose les mains sur les hanches, les jambes à demi-croisées. Pas mal, certes mais peut mieux faire... Je retourne le nez dans le tiroir, j’hésite un peu, la totale ou pas ? Et pourquoi pas

Je rajoute une petite touche et me regarde à nouveau dans la glace. Cette fois le résultat est nettement mieux ! Toujours avec le même shorty et sous-tif’ et cette fois-ci deux bas noir allongeant mes jambes et laissant un espace de peau blanche des plus érotiques. Dans la glace, j’ai le reflet d’une femme fatale prête à beaucoup pour son amant. Mes mains flattent mes fesses à travers le shorty. Je les soupèse, elles sont bien fermes et mes mains les empoignent avec une petite vigueur. Mes caresses se font plus subtiles et je sens monter une petite envie. L’une de mes mains se faufile sous le shorty, me rendant satisfaite des nombreuses crèmes qui rendent ma peau lisse. Oh puis j’ai trop envie ! D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que je me fais un petit plaisir solo depuis quelques temps. Je baisse mon boxer et m’assieds sur le lit. Ma main se pose sur ma cuisse, elle dessine des cercles mystiques. Peu à peu, elle se rapproche de mon entrejambe. Mes doigts jouent avec ma faible pilosité puis je frissonne légèrement lors du premier contact avec mes lèvres. Elles sont faiblement humectées et elles ont peine à cacher mon petit bourgeon qui se sensibilise progressivement. La paume de ma main s’agite et frictionne mon petit minou et les premières sensations de plaisir montent en moi. Mon souffle s’accélère et mon bas ventre se réchauffe. Mes doigts tentent de rentrer subrepticement dans mon intimité. Alors que je me caresse, mes yeux plongent dans mon reflet dans le miroir. Je me vois les jambes écartées, la main sur le sexe, le bas ventre ondulant au rythme de ma main et la poitrine bombant fièrement à travers mon soutien-gorge. Mes joues rougissent et mes lèvres se pincent, mouillée parfois par un mouvement mutin de ma langue. Mes seins gonflent prisonnier dans leur étau de dentelle. L’envie devient trop forte et je dégrafe mon sous-tif’, mes seins se libèrent. Je les empoigne fermement et les malaxe. Mes tétons sont fièrement dressés, je les titille entre mes doigts. Je ressens des picotements et des fourmillements d’excitation envahir mon intérieur.

Mon sexe détrempé commence à me chatouiller et mes phalanges reviennent à l’assaut de mon antre magique. Cette fois-ci, mon index se fraie en moi dans un long gémissement aigu. Je m’allonge sur le lit et je me détends au plus possible. Mon doigt va et vient dans mon sexe. Il coulisse de plus en plus fort de plus en plus profond, facilité par ma liqueur naturelle qui ne cesse d’abreuver mon sexe. Une onde de bien-être me saisit le corps. Ma seconde main frictionne ma poitrine, mon ventre, mes hanches. Parfois, je suce mes doigts en imaginant le sexe de mon partenaire. C’est maintenant un duo de doigts qui me masturbe ; mes mouvements sur mon mont de Vénus se font plus intense, plus amples. C’est d’abord un geste qui s’attarde à l’entrée de mon sexe mais par la suite mes doigts me pénètrent dans toute ma profondeur. J’ai chaud et je tremble pourtant. J’ai envie de plus, j’ai envie de jouir, de sentir un orgasme dans tout mon être. Je lève la tête, dans la glace se dessine un sexe rouge d’excitation, les lèvres entrouvertes, et un regard brillant en soif au plaisir.

Je me lève pour me diriger dans la salle de bain. Entièrement nue, à l’exception de mes bas. J’ai en permanence une main sur ma boîte à sensation. Je pose une jambe sur le rebord de la baignoire pour bien libérer mon sexe. J’y plonge deux doigts qui rentrent avec ferveur et passion. Je me branle sans pudeur, sans tabou. La paume de la main en continuel contact avec mon bourgeon. Mon autre main empoigne mes fesses, les caresse, frôle ma petite fleur de rose régulièrement. Dans la glace de la salle de bain, je vois un autre visage que précédemment. Des cheveux ébouriffés, la bouche en coin, les lèvres pincées, une lueur de désir dans les yeux, j’en veux et j’en demande plus. Mon regard cherche dans le vide puis vers mes produits de beauté à la recherche de je ne sais quoi. Tant de pots et de flacons, ne tardent pas éclairer mon esprit. Je délaisse un instant mon traitement divin. Mes gestes sont emprunts de maladresse, de précipitations. J’arrive néanmoins à trouver un flacon de lait adoucissant à la forme phallique, fin, long cylindré. Il n’en faut pas plus pour que je m’en empare. Je joue un peu avec son bout, en le frottant sur mes lèvres. Ma main écarte mes lèvres et mes doigts flattent mon clito. Le passage est fin prêt, mon sexe luisant de mouille. Le flacon rentre sans peine timidement puis subtilement en moi, dans un cri aigu de satisfaction. Je me gode sans peine, toujours la jambe sur le rebord de la baignoire. Le flacon n’est plus qu’un sexe dans mon esprit. Mon souffle s’emballe, mes abdos et ma chatte prenne feu. Je ressens un plaisir intense fuser en moi. Je commence à frissonner, le plaisir monte sans cesse. Mes jambes flageolent un peu, il faut que je m’assoie.

Assise, les genoux un peu repliés, les jambes écartées et mon gode en moi, ma masturbation reprend de plus belle. Parfois, j’empoigne à deux mains ce sexe pour l’agiter comme un diablotin. Des gémissements s’échappent de ma gorge. Parfois, la paume d’une de mes mains s’additionne à mon plaisir en chatouillant mon clitoris. Mon corps est bouillant, mon entrejambe est en feu. J’en veux encore plus. Je m’allonge et donne de profonds tamponnements faisant vibrer tout mon corps. Je remonte un peu mes genoux et soulève ma croupe. Je lèche un de mes doigts et le dirige vers mon petit trou. Je dessine de petits cercles sur le bord de ma fleur interdite. Tout le corps détendu et excité, mon doigt peu entamer de se frayer un passage par ma voie secrète. Un éclair de plaisir et d’extase envahit tout mon être, me donnant ainsi la chair de poule. Mes deux orifices occupés, l’un par mon flacon vraiment adoucissant pour le coup et l’autre par un doigt, je peux me laisser partir au pays des milles sensations. Mes deux mains s’agitent dans une rythmique taboue. Mon corps est secoué de spasmes de plus en plus fréquents, ma respiration se fait difficile, pourtant je suis en pleine extase. Je sens monter un orgasme puissant. Mon gode fusionne avec mon sexe, mes cuisses sont humides. Des picotements se multiplient à l’entrée de mon vagin, des bouffées de chaleur semblent écraser mon cœur qui cogne contre ma poitrine, mes tétons pointent et gonflent. Dans un dernier mouvement de mon gode, mes yeux se ferment et ma gorge s’ouvre. Je laisse sortir une complainte de plaisir. Mon gémissement est saccadé en raison de ma respiration difficile. Tous mes muscles se contractent, mon sexe est inondé par mon jus. Mon vagin se contracte sur mon gode. Mon corps tremble par à coups, je reçois une décharge le long de ma colonne vertébrale. De puissantes ondes de chocs me font trembler et relâcher mon gode. Je m’effondre épuiser sur le sol froid qui contraste avec mon corps encore brûlant. Mes yeux fixent le plafond sans but apparent. Les bras en croix, la poitrine ondulant sous ma respiration haletante. Je souris béate et profitant pleinement de cet instant.

Je me relève doucement encore victime de mes dernières émotions. Ma silhouette apparaît dans la glace, mon regard paraît absent. Je suis moite, brûlante et décoiffée. Avant que mon amant n’arrive j’ai intérêt à prendre une douche et me remaquiller pour être prête ce soir, afin de fêter nos retrouvailles comme il se doit...

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