Les semaines qui suivirent furent bien remplies .La fac
me prenait toutes mes journées, Alain toutes mes nuits.
Nous faisions l'amour constamment, parfois chez lui, le
plus souvent à mon appart.
Mon anus supportait beaucoup mieux la pénétration et tous
les deux, nous nous étions bien améliorés dans différentes
techniques de préparation. J'étais, il faut le dire, insatiable.
Une vraie nympho. Comme, d'ailleurs, pour les fringues.
Alain venant d'une famille aisée, il lui arrivait souvent
de m'acheter, lorsque nous faisions les boutiques ensemble,
des fringues sexy. Je profitais donc de ses largesses pour
remplir mon armoire. Nous étions d'ailleurs tous les deux
d'accord sur mon style. Pas de fringues vulgaires style
pétasse. Au contraire, nous recherchions le raffinement
et les ensembles soignés. J'étais Julie, "sa pute BCBG",
comme il m'avait surnommé. Ça me convenait tout à fait.
Au niveau des chaussures, nous décidâmes également que
la taille des talons ne devait jamais être inférieure à
cinq centimètres. Cela aussi me convenait, car j'adorais
être perché sur ces échasses et marcher en faisant ce bruit
qui était un véritable appeau à mecs.
Je n'utilisais plus ma perruque que dans de rares occasions,
car j'avais laissé pousser mes cheveux et maintenant, je
pouvais les coiffer en un joli carré à la mode des années
30. Alain en était fou.
De plus, j'avais abandonné les préservatifs remplis d'eau
pour bourrer mes soutifs. Je les avais remplacés avantageusement
par des prothèses mammaires en silicone, qui me conféraient
un bon 95C. Alain me disait même qu'en me pelotant, il avait
du mal à croire que ce n'étaient pas des vrais.
Je n'avais plus aucun problème pour sortir en femme, même
sans Alain. Aussi, dès que je n'étais pas en cours, je redevenais
Julie. Cela devenait naturel. Sébastien n'existait pratiquement
plus.
Je prenais ainsi de plus en plus de risques. Ainsi, lors
d'un cours à la fac, comme je ne pouvais m'habiller en femme,
Alain m'avait convaincu de garder un gode dans l'anus. Rouge
de honte et de plaisir, je m'installai sur les bancs de
l'amphi, le cul rempli par le gode.
Alain s'était installé dans la rangée de fauteuils derrière
moi. Grâce à une petite télécommande, il pouvait l'actionner
à distance. Pendant deux heures, il s'amusa, aux moments
où je m'y attendais le moins, à activer le mouvement de
rotation de cet objet qui me trouait le cul et me procurait
d'intenses sensations, au point que je devais parfois me
mordre les lèvres pour ne pas crier mon bonheur à toute
la salle.
Un autre jour, j'étais habillé d'une minijupe qui dévoilait
très haut mes jambes et ne portais aucune culotte. Mais
le souci n'était pas là. Alain m'avait enfoncé un chapelet
de saucisses apéritives tièdes dans l'anus. C'était divin.
L'esprit lubrique de mon homme lui suggéra de m'emmener
dehors. Ce fut un supplice génial. Je dus serrer les fesses
pendant près d'une heure pour garder mes saucisses, pendant
qu'Alain me promenait dans les rues les plus fréquentées.
Je devenais de plus en plus friand de ce genre de défi
et cela plaisait à mon chéri. Nous étions vraiment sur la
même longueur d'ondes. On s'entendait bien tous les deux.
Pas comme des copains, mais comme de vrais amoureux, avec
des besoins sexuels complémentaires.
Ce qui me rendait triste, c'était cette queue qui pendait
entre mes jambes et qui, parfois, gênait Alain dans nos
jeux érotiques. Ni lui, ni moi ne nous sentions homosexuels.
Je me sentais femme et Alain me voyait en tant que telle.
Mon appendice gâchait de temps en temps ce véritable conte
de fée. J'en arrivais à vouloir le supprimer. Lors de discussions
avec Alain sur notre avenir, il était clair que cette situation
ne pourrait durer et qu'il fallait penser à une solution.
Le transformisme m'intéressait de plus en plus.
Mais avant cela, il fallait finir nos études. Et les examens
arrivèrent à grandes enjambées. Avec Alain, nous révisions
le soir, ensemble, puis nous baisions comme des fous le
reste de la nuit. L'intensité de nos ébats était proportionnelle
à notre degré de stress. Entre les exams et les résultats,
nous nous vîmes beaucoup moins. J'en profitai pour voir
mes parents et faire un break.
Quelques jours avant les résultats, Alain me rejoignit
dans mon appart. Les retrouvailles furent très chaudes.
Nous passions nos journées et nos nuits au lit. Ma garde-robe
était énorme, j'avais un nombre incalculable de chaussures.
Alain adorait me voir me changer. Il était surexcité dès
que je m'habillais en jeune bourgeoise, ce que je faisais
régulièrement. Tailleur-jupe noire, chemisier blanc, escarpins
talons aiguilles, guêpières et bas. Avec mes lunettes sur
le bout du nez, j'apparaissais comme une femme stricte et
salope à la fois.
Il m'avait également acheté des "costumes" d'hôtesse de
l'air et de soubrette, qui lui mettaient le feu à la bite.
Un jour, tout en me besognant, il me dit :
- Il faudrait que je te présente à mon père. Habillé comme
tu es, tu le ferais fantasmer.
C'était la première fois qu'il parlait d'une rencontre
avec ses parents. J'en profitai pour lui lancer un défi
:
- Chiche !
Il ne répondit rien, accéléra le rythme et devint moins
tendre...
Le grand jour arriva. Les résultats des exams étaient tombés,
nous étions reçus tous les deux. Alain et moi décidâmes
de fêter cela. On se donna rendez-vous chez moi à 19 heures.
A 16 heures, alors que j'étais encore "en Sébastien", la
sonnette de la porte retentit. C'était Alain et ses deux
potes qui, eux aussi, avaient eu leur examen. Je regardai
Alain en fronçant les sourcils. Il évita mon regard. Je
(re)fis donc la connaissance du vicieux Fabrice et du timide
Jérôme. Ils ne me reconnurent pas, heureusement.
Alain m'entraîna un peu à l'écart, me jura qu'il les avait
rencontrés par hasard et qu'il n'avait pas pu s'en défaire.
Il suffisait d'attendre qu'ils partent. Nous passâmes la
fin d'après-midi à boire à notre réussite. Petit à petit,
nous plongeâmes dans l'ivresse. Les heures défilaient rapidement.
Nous commandâmes par téléphone des pizzas et de l'alcool
pour continuer la fête. J'avais fait mon deuil d'une soirée
en amoureux avec Alain. Mais ce qui devait être une soirée
entre potes tourna subitement au cauchemar.
Ce fut tout d'abord Fabrice qui lança un pavé dans la marre.
- Au fait, tu es toujours avec la sublime brunette que
tu nous as présentée fin mars ? Qu'est-ce qu'elle était
bonne !!!
- Ouaip, toujours. Et je peux te dire qu'elle suce comme
une pro, répondit Alain, complètement ivre.
Je commençai à angoisser quant à la tournure des événements,
d'autant que Fabrice en rajouta une louche.
- Tu la connais, Seb ?
- Non, non, fis-je, trop rapidement, pour cacher ma gêne.
- Dommage, t'aurais vu le canon, une vraie beauté. Tu aurais
pu l'inviter, Alain, non ? Ou appelle-la maintenant, elle
viendra peut-être ? Ça manque de gonzesse, ici, vous ne
trouvez pas ?
Alain me regarda avec un drôle d'air. Puis il répondit
:
- Ok, je vais la faire venir.
- Chouette, s'écria Fabrice.
J'étais stupéfait. Quel était ce nouveau jeu ? Là, je n'avais
plus envie de rire.
- Elle ne sera sûrement pas chez elle, m'empressai-je de
dire. Elle a dû sortir fêter ses exams, elle aussi.
Fabrice ne lâchait rien.
- Si ça se trouve, elle est avec d'autres nanas aussi canon.
Vite, Alain, appelle !!!
Alain se leva et se dirigea vers la chambre tout en annonçant
:
- Je vais faire mieux, je vais la faire venir...
Nous étions tous stupéfaits, mais pas pour les mêmes raisons.
Alain revint avec l'ensemble que je portais lors de notre
première sortie.
- Tenez ! La voilà, votre superbe gonzesse ! Et je peux
vous affirmer qu'elle peut amener d'autres copines. Suivez-moi.
Fabrice et Jérôme se levèrent, ne comprenant pas vraiment
ce que racontait leur ami. Moi, je ne le comprenais que
trop. C'était le moment de la grande révélation.
- Vous voyez, fit Alain, en ouvrant mon armoire, là-dedans,
je peux trouver Julie et toutes ses copines.
Les deux compères n'en revenaient pas. Ils se retrouvèrent
devant une masse d'ensembles féminins, de lingerie coquine,
d'escarpins, de bottes et de bas.
- Ouah fit Fabrice, c'est une vrai armoire de salope !
Jérôme ajouta, d'une voix timide :
- C'est l'armoire à Seb, non ?
Tous les regards convergèrent vers moi.
J'étais livide, prêt à vomir. Comment Alain pouvait-il
me faire ça ? Ce dernier enfonça le clou :
- Je vous présente Julie, ou Seb, suivant l'habit. Je préfère
Julie : au moins, elle fait mes quatre volontés.
- Alors c'est vrai, c'était toi, Julie ? me demanda Jérôme.
- Bien évidemment que c'est lui, répondit Alain. D'ailleurs...
tu ne veux pas nous faire une petite démonstration ? Ça
serait marrant, non ? Et comme dit Fabrice, il y aurait
une présence féminine pour fêter nos exams.
- Ouais, ouais! enchaîna Fabrice, ça serait rigolo. Allez
Seb, fais-nous plaisir. Change-toi pour nous.
J'étais étonné de leur réaction. Il n'y avait aucune agressivité
de la part de Jérôme ni de Fabrice. Ils n'étaient ni offusqués
ni choqués, mais plutôt curieux. C'était peut-être dû à
leur taux d'alcoolémie. En tous cas, cela me rassura. J'étais
tellement frustré de ne pas avoir eu ce tête à tête avec
Alain que j'étais prêt à lui faire regretter son attitude
et, pourquoi pas, à jouer les allumeuses avec ses copains.
Finalement, l'idée de le prendre à son propre jeu et de
le rendre jaloux, cela me stimula. Sans véritablement réfléchir,
étant moi aussi sous l'emprise de l'alcool, j'acceptai.
- Ok, leur dis-je. Mais à une condition : une fois que
je me serais changé, Seb n'existera plus. Je serai Julie,
et vous me traiterez en tant que telle.
- D'accord pour moi, répliqua instantanément Fabrice.
- Pour moi aussi, grogna Alain.
- Pas de problème, ajouta Jérôme.
- Par contre, tu as posé une condition. Pour que cela soit
juste, à nous d'en poser une également.
Je regardai Fabrice avec de gros yeux. Qu'est-ce que ce
gros vicieux avait encore inventé ?
- Oh, ne t'inquiète pas. Notre seule condition, si tout
le monde est d'accord, c'est de pouvoir choisir tes fringues.
Je trouvai finalement ce deal assez sympathique et même
excitant. Évidemment je m'attendais à être habillé en pétasse,
j'espérais simplement qu'ils auraient du goût. J'acceptai,
là encore, en leur laissant un quart d'heure dans mon armoire.
Comme des gosses lors d'une chasse au trésor, ils se précipitèrent
dans la chambre où je les entendis discuter ardemment sur
tel ou tel choix.
Au bout du temps imparti, ils revinrent avec un large sourire
et les bras chargés de ce que j'allais mettre. Je fis l'inventaire
devant eux, histoire de voir s'ils n'avaient rien oublié.
Ce fut une agréable surprise.
Bien sûr, si j'étais sorti habillé comme cela, je serais
passé pour une chienne en chaleur, cependant je trouvai
le choix assez judicieux. Ce soir-là, j'allais donc porter
un cache-coeur en satin blanc, avec une jupe droite fendue
très haut, courte et de couleur noire. Mes sous-vêtements
étaient composés d'une guêpière en tissu noir et voile transparent,
d'un slip brésilien très échancré en dentelle et des bas
noirs.
Une paire de bottes à talon aiguille vint compléter la
panoplie.
J'étais terriblement excité à l'idée de passer la soirée
habillé comme cela et entouré de trois hommes. Je me précipitai
à la salle de bain pour me préparer. Comme pour ma première
sortie à l'extérieur, je mis le paquet pour chaque détail
de mon habillement. Parfois, j'entendais rigoler les hommes
à travers la porte. Cela me rappelait qu'il fallait que
je sois irréprochable. Au bout d'une bonne heure, je me
regardai, satisfait, dans la psychée : une vrai bombe sexuelle,
me dis-je. J'étais prêt à les affronter.
Lorsqu'ils m'aperçurent, il n'y eut, pendant quelques secondes,
plus aucun bruit. L'effet que je produisis se vit sur leur
visage. Ils n'en revenaient pas ! Je me sentais belle et
visiblement désirable.
Fabrice et Alain se poussèrent pour me laisser une place
entre eux sur le canapé. Personne n'osait prendre la parole.
De mon côté, je m'escrimai tant bien que mal à tirer sur
ma jupe pour ne pas qu'on aperçoive le début des jarretelles.
Histoire de remettre l'ambiance, je demandai à Alain de
me servir un verre. Il me versa une large rasade, puis servit
les autres. Il leva ensuite son verre et lança :
- A Julie !
- A Julie, répondirent les deux autres, en choeur.
Un climat de détente s'installa, comme par enchantement.
L'alcool aidant, les langues se délièrent à nouveau. On
parla beaucoup, de tout et de rien. Je voyais bien également
que des regards se faisaient insistant sur certaines parties
de mon anatomie, en particulier vers mon décolleté et le
haut de mes cuisses. On aurait dit trois étalons en rut
ne pouvant approcher l'unique jument du troupeau.
Peu à peu, sous l'impulsion d'Alain qui remplissait nos
verres dès que ceux-ci étaient vides, nous fûmes complètement
ivres. Je sentis ma tête chavirer et j'eus subitement du
mal à me concentrer sur ce qu'on me racontait. Ça faisait
rire les garçons. Une vraie gonzesse qui ne tient pas l'alcool.
Je sentis tout de même lorsqu'Alain posa sa main sur ma
cuisse. L'air de rien, il continuait à discuter tout en
me caressant la jambe à travers mes bas. Et, à force de
remonter trop haut, il remonta ma jupe.
Les deux autres s'en aperçurent et ne perdirent aucune
miette de ce qui se passait. De mon côté, je ne ressentais
aucune gêne. J'étais bourré et cela m'avait complètement
désinhibé. Je ne maîtrisais plus grand-chose et surtout
pas ce qu'était en train de faire Alain. Sa main se faisait
de plus en plus insistante et découvrait jusqu'à ma petite
culotte.
Alors que le silence s'était à nouveau installé, Alain
demanda à Fabrice et Jérôme.
- Vous avez déjà vu une bonne suceuse en action ?
- ...
- Non ? Julie, tu veux leur montrer ?
N'attendant même pas ma réponse, Alain me prit la nuque
et me dirigea la tête vers sa braguette. Passive, je l'ouvris.
Son sexe était déjà bien gonflé et je me mis immédiatement
à le masturber de ma main droite. Après quelques allers-retours,
je l'embouchai et le pompai vigoureusement. Les deux autres
étaient bouche bée. Je me démenais comme si c'était un concours
et que je voulais obtenir la meilleure note. Alain était
aux anges.
- Vous voyez, c'est une véritable pro. Et pourtant, j'en
ai connu des bouches à pipes !!! Mais vous n'avez encore
rien vu.
Alain m'arrêta dans ma fellation et me demanda de me lever.
J'obéis, bien que j'eus du mal à conserver mon équilibre,
étant déjà bien ivre. Il me demanda de me cambrer en avant,
tout en prenant appui sur le bureau. Je posai ainsi mes
avant-bras sur le meuble et cambrai au maximum mes reins.
La pose sembla ravir Alain, qui continua sa démonstration
pour ses deux potes.
- Regardez moi ce cul. N'est-il pas splendide ?
Je pouvais me voir dans le miroir mural et, effectivement,
la pose prise, ainsi que la jupe moulante, me faisaient
un cul de déesse. J'étais fier qu'Alain m'exhibe ainsi.
- En plus, il est super accueillant. Je vous le garantis,
pour l'avoir exploré plus d'une fois, ajouta Alain.
Mêlant théorie et pratique, il me souleva la jupe au-dessus
de la croupe, déplaça la mince étoffe qui cachait mon auréole
et, tel un prof avec ses élèves, demanda :
- Approchez, n'ayez pas peur. Regardez-moi ce spectacle.
Ça ne donne pas envie un cul pareil ? Regardez : il est
quasi prêt à m'accueillir.
Effectivement, était-ce dû à ma position ou à mon ivresse
? En tous les cas je me sentais déjà "ouvert" de l'anus.
Cependant, Alain alla chercher un peu de vaseline et me
tartina avec son index l'ensemble de mon trou. Puis il enfonça
son sexe jusqu'aux couilles, au fin fond de mes entrailles.
Je gémis de bonheur et d'excitation.
Faire cela entouré par d'autres hommes me paraissait une
expérience exquise. Alain me pistonnait furieusement et,
à chaque coup de butoir, je l'encourageais par un râle d'extase.
Jérôme et Fabrice étaient aux premières loges. Je les regardais.
Ils étaient rouges d'excitation. Fabrice parla le premier
:
- C'est vrai qu'elle est bonne, ta Julie. Moi, ça m'excite
beaucoup.
Et il sortit son sexe pour se masturber.
- Tu crois qu'on peut y goûter, nous aussi ? demanda-t-il
à Alain.
- Pourquoi pas ? répondit ce dernier, entre deux souffles.
Plus on est de fous plus on rit, n'est-ce pas, Julie ?
Là encore, il n'attendit pas ma réponse et me demanda,
en se retirant de mon derrière, de m'asseoir dans le canapé,
comme si nous allions reprendre la conversation. Je me déplaçais
comme un automate, exécutant tout ce qu'Alain me demandait.
Pendant ce temps, Alain distribua des préservatifs à nos
deux invités.
Comme je passai devant Fabrice, ce dernier en profita pour
me mettre la main au cul et lança, surexcité :
- Elle est vraiment bien foutue, ta Julie. Et tu l'as bien
dressée, cette salope !!! Je sens qu'on va bien s'amuser
cette nuit.
Je m'installai donc dans le canapé, comme convenu. Alain
me demanda ensuite de m'allonger le plus possible, pour
que mes fesses soient à la limite du canapé. Puis je dus
lever les jambes et ramener les genoux le plus près possible
de mes épaules. La position était acrobatique, mais permettait
à Alain, à genoux en face de moi, de me pénétrer sans aucune
difficulté. Ce qu'il fit illico.
Fabrice en profita pour monter sur le canapé et présenta
sa bite devant ma bouche. Le message était clair. Je regardai
Alain pour avoir son assentiment. Ce dernier était trop
absorbé par le fait de me sodomiser. Aussi j'ouvris la bouche
et suçai Fabrice.
Voyant que ses compagnons avaient une occupation, Jérôme
sortit son sexe et se masturba en se plaçant de l'autre
côté de mon visage. La pièce n'était plus maintenant remplie
que par des bruits de succions, de pénétrations, de souffles
saccadés... J'étais introduit de toutes parts et je trouvais
cela extraordinaire. Je remerciais intérieurement Alain
de m'avoir fait découvrir le sexe à plusieurs. Décidément,
je lui devais beaucoup. Pourrais-je le lui rendre un jour
? Ce dernier éjacula un flot de sperme brûlant tout au fond
de mon anus. Fabrice prit immédiatement sa place et commença
à me limer.
- Vas-y, te gêne pas. La place est chaude ! lui dit Alain,
en rigolant.
Puis, il me demanda de masturber Jérôme pendant que je
le suçai. Cette tournante dura longtemps mais, complètement
déboussolé, ivre d'alcool et de plaisir, je ne saurais dire
combien de temps exactement.
A tour de rôle, ils venaient se décharger dans mon fondement
pendant que je suçais le deuxième et masturbais le troisième.
Enfin, on s'arrêta pour respirer un peu. Mon dos, mes maxillaires
et mon cul me faisaient mal, mais le bonheur submergeait
tout cela. On parla peu et on but encore beaucoup. Nous
étions complètement éméchés. Je ne savais plus qui me pelotait
pendant que je parlais. Un ruisseau de sperme coulait de
mon anus le long de mes cuisses. Mes habits étaient souillés
par les différentes éjaculations des deux autres, qui prenaient
leur pied à enlever leur préservatif pour m'éjaculer dessus.
J'étais à bout de forces, mais je nageais dans le bonheur.
Alain, infatigable, me fit comprendre qu'il désirait me
chevaucher à nouveau. Par amour, j'acceptai, malgré mon
envie d'aller me coucher. Je me mis à quatre pattes en face
du canapé.
L'introduction de son sexe se fit sans forcer, mais avec
des bruits étranges de ventouse humide. J'étais épuisé,
je me sentais défaillir, mais le plaisir était trop fort...
D'autant qu'il ne me prenait pas comme un sauvage, mais
en y mettant une certaine application et surtout beaucoup
de douceur. Heureusement, car mon rectum était très irrité.
Tout en me caressant les hanches et en m'embrassant délicatement
le dos, il me demanda :
- Vas-y, bouge ton joli p'tit cul et viens t'empaler sur
ma queue.
Je reculai ma croupe au maximum, tout en creusant les reins
pour le sentir s'introduire plus profondément en moi. Il
commença à s'enfoncer régulièrement, chaque centimètre supplémentaire
m'ouvrant le cul un peu plus. Je sentis enfin ses couilles
taper contre les miennes et son bassin coller à mes fesses.
J'imprimai ensuite la cadence en me retirant lentement
puis en m'embrochant à nouveau jusqu'à la garde. Alain continuait
à me caresser sans utiliser son sexe.
- T'es une vrai salope, hein ?
- Oui, je suis une salope, déchire-moi le cul !
Plus le plaisir venait, plus j'accélérais. Je sentis monter
en moi une nouvelle jouissance, malgré un degré de fatigue
extrême. Mon homme était également au bord de l'éjaculation.
Je décidai de l'encourager à venir, pour que nous explosions
en même temps :
- Ouiiii, c'est bon... Je viens... Ohhhh!!!!! Défonce-moi...
Aaaahhhh !!!!
Alain m'agrippa brutalement la taille et me laboura sauvagement,
me secouant comme un prunier. L'orgasme fut simultané et
grandiose dans son intensité. J'en pleurais de bonheur.
Nous nous écroulâmes tous les deux, l'un sur l'autre, son
sexe toujours fiché en moi. Il m'enlaça alors tendrement,
m'embrassa et m'annonça... qu'il m'aimait !!!
Nous restâmes immobiles un certain temps avant de trouver
la force de nous relever.
Ayant trop bu, Jérôme avait disparu aux toilettes, malade.
Fabrice s'écroulait sur le canapé, dans un sommeil d'ivrogne.
Alain me souleva et me porta jusqu'à notre lit. Je plongeai
presque immédiatement dans un profond sommeil, mon anus
béant, dégoulinant tel un ruisseau...
Le lendemain nous nous réveillâmes seuls. Jérôme ainsi
que Fabrice étaient partis.
Au début, nous ne nous adressâmes pas un mot, à la fois
honteux et timides au sujet de ce que nous avions dit ou
fait la nuit dernière. Puis je me lançai.
- Hier, tu m'as dis que tu m'aimais...
- C'est exact...
- Mais qu'est-ce que cela veut dire pour toi ? Est-ce que
c'est ce que tu dis à chacune de tes conquêtes, pour les
flatter, ou alors c'est vraiment sincère ?
- Écoute, qu'est-ce que tu attends de moi en me disant
cela ? Je te rappelle que t'es un mec !
J'étais soufflé par la réponse.
- Ce n'est pas ce que tu dis lorsque tu me baises. C'est
pas toi qui disait : "Dorénavant, tu seras ma Julie" ? Alors
tout ça, c'est du vent ? Je t'ai tout donné, jusqu'à me
faire sauter par tes amis, et toi, tu me traites comme un
coup de passage ?
- Ecoute, on s'amuse bien ensemble, mais tu oublies que
tu n'es pas une vraie femme...
Furax, et triste d'entendre de telles paroles, je coupai
court à la discussion.
- Je crois, Alain, que tu ferais mieux de partir tout de
suite...
Ce qu'il fit, la tête basse, et sans dire un mot.
A suivre...
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