TITRE : Rituel vénitien
Catégorie : 
Histoire dans des lieux insolites

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Il est près de minuit et Venise semble endormie. En raison des festivités de la veille, la Festa Della Madonna Della Salute, la plupart des touristes et noctambules ont déserté le centre historique pour cette nuit. Pourtant sur la lagune, une gondole glisse encore sur l'eau en direction du débarcadère San Marco. A son bord, une jeune femme, enveloppée dans une longue cape noire, se laisse bercer par le roulis de la gondole, la cascade de ses longs cheveux blonds se soulevant légèrement au gré de la brise. Un petit choc et l'embarcation accoste.
L'inconnue se lève prestement, glisse un billet dans la main du gondolier, saute sur le ponton et le temps d'un éclair laisse entrevoir par l'ouverture de sa cape ses jambes sculpturales gainées de bas noirs. Le gondolier trésaille. La vision, aussi furtive fut-elle, ne laisse aucun doute : la jeune femme ne porte rien d'autre que des bas et un porte-jarretelle sous sa cape !

Alors que sa cliente s'éloigne précipitamment, le gondolier lève la main dans sa direction en lançant quelques mots. Si elle recherche l'aventure, il peut lui proposer sa compagnie. Mais c'est peine perdue car déjà la belle s'efface dans la brume qui a envahi la place San Marco. Elle se dirige vers le Palazzo Ducale. Après avoir regardé un instant la façade du palais, sa silhouette devenue fantomatique disparaît sous les arcades. Les bras croisés, le regard baissé vers le sol, elle marche d'un bon pas, le bruit de ses talons aiguilles frappant le sol résonnant incroyablement fort dans la nuit. Sans doute à cause de l'architecture imposante de l'édifice. Soudain, comme surgie de nulle part, une imposante masse noire lui barre le chemin.
La jeune femme sursaute et esquisse un mouvement de recul avant de se raviser.

Un homme, couvert aussi d'une cape, avec un masque de carnaval vénitien noir lui fait face. Cette apparition fait sans doute partie du scénario.

L'homme pose un index sur la bouche de Verna. C'était convenu ainsi. Pas une seule parole ne devait être prononcée. Une sorte de jeux entre les deux amants. Une semaine auparavant, Vicenzo lui avait fait parvenir un sms « 22/11 Palazzo Ducale 0,00 PJ» ce qui littéralement signifiait : rendez-vous le 22 novembre au Palais de Doges à minuit - tenue exigée : porte-jarretelle.

Il écarte les pans de la cape. Comme il le lui a demandé, Verna ne porte pour tout vêtement qu'une paire de bas noirs retenus par un élégant porte-jarretelle en dentelle, l'absence de culotte lui permettant d'admirer son pubis blond parfaitement épilé. Verna est une très belle femme. L'allure élégante. De grands yeux verts. Au cour de la nuit vénitienne, de sa peau d'albâtre semble émaner une douce lumière tandis que les formes généreuses de sa poitrine se dressent fièrement sous le regard brûlant de Vincenzo.

Profitant de l'instant, Verna entrouvre sa bouche et fait glisser de façon suggestive l'index de l'homme entre ses lèvres pulpeuses. Elle sait que ce geste évocateur lui donnera une solide érection. La fellation, c'est leur péché mignon, à tous les deux. Sure d'elle, le regard toujours planté dans celui de Vicenzo, elle s'agenouille lentement tout en continuant de sucer son doigt. Avec des gestes langoureux et sensuels, elle commence à défaire la ceinture, faisant d'abord coulisser la bande de cuir dans la boucle, puis le bouton du pantalon qu'elle glisse habilement à travers la fente et enfin la braguette qu'elle tire lentement vers le bas. Au passage de sa main sur le pantalon, Verna sent le pénis enflé qui ne demande qu'à être libéré. Elle sait que la lenteur de ses mouvements exacerbe le désir de son compagnon. Celui-ci n'est pas dupe, le jeu peut durer longtemps ! D'un geste impatient, il sort lui-même son membre si dur et si beau pour l'enfouir dans la bouche grande ouverte de sa partenaire. Elle se met alors à le sucer avec un appétit vorace, le gland venant cogner au plus profond de sa gorge. Elle aime ça, il le sait. Il aimerait jouir maintenant, rapidement, pour lui montrer à quel point elle le fait bander. Il voudrait faire jaillir son sperme au fond de sa gorge qu'elle a si profonde, mais elle ne lui en laisse pas le temps. Elle alterne les petits coups de langue sur le gland, tout en le regardant dans les yeux, puis le suce doucement laissant glisser ses lèvres charnues sur le sexe gonflé à bloc avant de l'enfouir à nouveau au plus profond de sa gorge. D'une main, elle lui caresse l'entrejambe, passant de ses fesses à ses testicules. Il devine que de l'autre main elle doit se frotter le clitoris car l'excitation est à son comble. La respiration saccadée de Vicenzo laisse à penser qu'il fait beaucoup plus qu'apprécier la situation et qu'il est au bord de l'orgasme. Tous les deux le savent pertinemment. Vicenzo pourrait éjaculer maintenant, Verna serait satisfaite du résultat. Elle se régalerait de tout avaler, de lécher jusqu'à la dernière goutte le sperme qui giclerait dans sa bouche. Mais aujourd'hui Vicenzo veut plus ! Il veut la prendre, ici, la pénétrer ; il veut sentir son sexe dans son ventre. Alors, il retire brusquement son pénis de la bouche de Verna et l'invite à se relever. C'est lui maintenant qui se met à genou devant elle. Il retire le masque, approche son visage de son pubis et écarte légèrement l'entrejambe pour y enfouir son visage. Avec sa langue, il commence à effectuer des petits va et vient entre les lèvres et le clitoris. Il sait qu'elle prend du plaisir car son sexe devient de plus en plus chaud et gonflé, et le goût de miel commence à couler à flots dans sa gorge. Il se met à sucer encore plus avidement le clitoris. Verna sent une vague l'envahir. Elle se cambre en poussant un soupir. Tout doucement, Vicenzo introduit alors son majeur qui va et vient dans son vagin. Verna ne tient plus, son ventre réclame le sexe de son amant ! Le guidant par les épaules, elle l'incite à se relever. Il se trouve face à elle, le sexe en érection. Il la regarde droit dans les yeux.
Il est beau à mourir et il sent diaboliquement bon !

Dans un geste à la fois ferme et délicat, il pose ses mains sur les hanches de Verna et la plaque contre le linteau du porche. Puis, il la prend par la taille et la soulève. Elle s'accroche à ses épaules de manière à mieux s'empaler sur ce membre qu'elle rêve de sentir en elle. Elle n'est pas déçue. L'énorme queue de son partenaire est gorgée de désir et il la pénètre au plus profond. Les deux amants sont maintenant corps et âmes mêlés dans l'ombre du Palais des Doges. La notion du temps s'évanouit. Les fantômes du passé ressurgissent afin contempler leur étreinte qui dure depuis plusieurs minutes, peut-être des heures, une éternité. Les deux amants bougent au même rythme, d'abord lent mais puissant, les yeux dans les yeux. Puis la cadence s'accélère, les râles se mêlent aux gémissements et les coups de boutoir se font plus profonds. Les visions se brouillent. Les sensations explosent. Une fraction de seconde le silence se fait et ils jouissent à l'unisson, totalement abandonnés l'un à l'autre.

Lorsque qu'ils reprennent leurs esprits, ils sont debout face à face. Le sexe de Vincenzo, pleinement repu, retombe doucement. En se rhabillant, Vincenzo regarde Verna une dernière fois comme pour graver dans sa mémoire l'image de son corps sublime, source de jouissance. Avec une grande tendresse, Verna passe ses bras autour du cou de Vincenzo, approche son visage du sien et effleure ses lèvres avec les siennes. Puis, elle se détourne lentement, referme la cape et reprend son chemin sous les arcades du palais des Doges. Comme si rien ne s'était passé.

Où et quand les amants se retrouveraient-ils la prochaine fois ? Aucun des deux ne le sait encore. Seul compte l'instant présent, le plaisir qu'il viennent de prendre ensemble pendant ce moment d'exception qui n'appartient qu'à eux. Leur rituel vénitien.


Vicenzo et Verna


http://vicenzoverna.blogspot.com

 

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