Nous étions dans la voiture. J’allais descendre.
- Merci de m’avoir raccompagnée, sympa vraiment !
- Mais de rien ma belle !
- A bientôt alors ?
- Quand tu veux… Demain soir je… Enfin si tu es libre ?
- Demain ? Heu… J’ai un truc de prévu mais bon… Pourquoi
?
- Eh bien on aurait pu dîner ensemble ?
- Ah et bien… Juste toi et moi ?
- Oui… Pourquoi pas ?
- Ah… Oui. Je suis d’accord…
- J’en ai très envie en fait… A chaque fois qu’on se voit
on est nombreux et…
- …
- Ca a l’air de te gêner ce que je te dis ?
- Je… Non non mais je ne suis pas sûre de bien comprendre
?
- Je vois… Et ça tu comprends mieux ?
Et sa bouche s’est retrouvée sur la mienne. Je n’ai même
pas résisté. J’en mourrais d’envie moi aussi. Depuis longtemps.
Nos lèvres se découvraient. S’affolaient. Se mordaient.
Se cherchaient. Nos langues s’entremêlaient. Je n’avais
jamais connu un tel baiser. A la limite de l’obscène tout
en restant merveilleusement bon.
L’une de ses mains me caressait le dos. L’autre les seins.
C’était terriblement excitant. Je ne savais que faire des
miennes. J’en portais une à son visage. L’autre se promenait
lentement dans ses cheveux. Je sentais en moi une brûlure
dans mon sexe.
Je voulais ses mains sur moi. Partout. En moi. Qu’elles
m’explorent. Qu’elles me déchirent. Je rêvais de violence…
Ce baiser dura de longues minutes. Je ne sais par quel miracle
de la technologie automobile je me suis retrouvée allongée
sur ce fauteuil. Basculée d’un coup en arrière. Sa bouche
ne m’avait pas lâchée. Son corps m’enjambait. Je sentais
son poids sur moi. Sa chaleur. Son parfum.
J’étais trempée d’excitation. Je me frottais à son entre
jambes pour le lui faire comprendre. Les baisers continuaient.
Sa langue descendait maintenant sur mon cou. Mes mains soulevèrent
mon pull encombrant pour laisser place à mes seins en liberté.
Ses mains caressaient, pinçaient, titillaient le bout de
mes tétons.
Je cherchais à ouvrir sa braguette afin de m’occuper de
son sexe. Mais une de ses mains m’arrêta. Je continuais
donc à lui caresser le dos sous son pull et les cheveux.
Ses dents me mordillaient les seins. La douleur était une
extase… J’ai poussé un petit cri. Sa bouche a continué cette
douce torture.
Puis sa main droite a soulevé ma jupe. Je n’en pouvais plus.
Je me serais donnée, là, sans réfléchir… J’allais d’ailleurs
le faire… Mais nous étions dans sa voiture. Dans ma rue.
C’était risqué ! N’importe qui pouvait nous voir.
Et en quelques secondes, cette peur d’être surprise, d’être
vue, reconnue même, s’estompa. Comme si le fait de m’exhiber
renforçait l’excitation… J’étais là, dans cette voiture,
allongée sur le siège avant, le pull retiré et la jupe relevée
! Quelle impudeur divine !
Mon bourreau continuait ses supplices. Sa main remontait
dans ma culotte déjà trempée. Fouilla mon sexe et je sentis
rapidement un, deux puis trois doigts s’enfoncer dans ma
chatte. Quel délice ! Ses doigts étaient rapides, secs,
rythmés… J’ai eu peur de jouir tout de suite…
Sa bouche avait abandonné mes seins pour descendre sur mon
ventre. Sur mon nombril… Sa position devait être parfaitement
inconfortable dans ce manque d’espace… Mes mains étaient
toujours dans son dos, caressant sa peau douce et chaude.
Je n’osais faire d’autres gestes…
Puis mon nombril se fit lécher comme jamais. Sa langue vive
était curieuse, fouineuse, têtue, rapide. Humm… Je descendis
complètement ma jupe et ma culotte. Me voila nue. Offerte.
Terriblement consentante à tout. Je fermais les yeux.
Ma bouche n’était que soupirs. Mon ventre n’était que soubresauts
de plaisir. Mes mains immobiles. Mes bras en croix attentifs.
Mon corps en alerte.
Sa bouche rejoint sa main dans ma chatte. J’ai joui.
Elle releva la tête et me sourit.
- On monte chez toi ?
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