Je me prénomme Marie-Jo. J'ai 41 ans.
J'ai la chance d'avoir trouvé un mari, puis un compagnon qui m'ont donné
confiance. Nous nous connaissons depuis quelques années et il ne se passe
pas un jour sans qu'il me dise, que je suis belle, que je suis désirable,
qu'il a envie de moi, que je suis très sexy avec mon petit top, que mes
sous-vêtements sont affolants, que je le fais bander, etc. Je sais qu'il
n'est pas tout à fait fidèle. Non pas qu'il ait une maîtresse mais il n'en
peut rien, il a un charme fou, il est galant, prévenant même et les femmes
sentent qu'elles peuvent lui faire confiance. De plus c'est un très bon
amant, sensuel, érotique, endurant juste quand il le faut, capable de faire
jouir une femme d'une manière sublime, dont elle se souviendra longtemps. Je
suis même quasi certaine qu'il parle de moi à ces femmes qu'il rencontre et
qu'il ne reverra probablement jamais. J'en arrive même à être fière de ses
conquêtes. Car en fin de compte, il vit, il découvre, il butine comme une
abeille mais c'est toujours auprès de moi qu'il revient.
Mon premier mari, et mon compagnon d'aujourd'hui, m'ont aidé à développer
ma sexualité. Avant le mariage, je n'avais jamais connu d'orgasme et je ne
voyais pas l'intérêt de me laisser « peloter » ou baiser par un garçon pour
en fin de comptes, ne rien ressentir. Il m'a fallu quelques mois, et la
patience de mon premier mari, et sa douceur, et sa sensualité, avant de me
laisser aller et de commencer à ressentir des « émotions » en faisant
l'amour. Quelques mois encore avant de pouvoir rendre tout ce que je
recevais. Mais petit à petit, je suis devenue plus sûre de mon désir. J'ai
reconnu que j'aimais le sexe. Il m'arrivait fréquemment de proposer moi-même
de faire l'amour. Puis j'ai ajouté la fantaisie en devenant légèrement
exhibitionniste, en faisant l'amour en n'importe quel endroit, de la table
de notre living jusqu'à un confessionnal d'église italienne, sans parler des
plages du littoral tropézien.
J'ai ensuite reconnu que j'avais des fantasmes et là mon premier mari a
bloqué. En quelques mois, il s'est éloigné de moi, comme effrayé par mon
audace, par la peur du « qu'en dira-t-on » et aussi par un échec
professionnel alors que tout le réusissait. Et nous avons divorcé. J'e ai
profité pour vivre au jour le jour, en libertine. J'ai eu une première «
aventure » avec une femme mariée. Puis j'ai rencontré des couples. J'ai
commencé à être invitée à des soirées coquines.
Et puis, à un moment où je ne m'y attendais pas, j'ai rencontré un homme.
Aussi tendre, aussi carressant que mon premier mari. Vu l'endroit où je
l'avais rencontré, je savais qu'il était libertin. Celà simplifait la
relation. Pas besoin d'explication, de justification. Lui et moi étions à
l'aise avec notre sexualité. Il m'a encouragé à vivre mes fantasmes. C'est
ainsi que j'ai confirmé mon attirance physique de toujours pour les femmes
et que je suis aujourd'hui une bisexuelle comblée. Il savait que j'aimais
faire l'amour avec un couple, tous les trois en même temps (ou peut-être
quatre mais pas deux plus deux) ; il a organisé des soirées à la maison ou
bien s'est arrangé pour nous faire inviter.
Mon mari était déjà libertin-épicurien et moi aussi mais le fait de l'être
en couple donne à chacun des deux conjoints une grande liberté de pensée et
de comportement. La peur du « qu'en dira-t-on » disparaît.
L'histoire que je vous raconte ici se situe dans ce « contexte ». Elle
s'est passée début février de cette année. Une semaine auparavant, j'étais
rentrée d'un voyage professionnel de 10 jours aux Etats-Unis. Pour trouver
la maison vide car mon mari était parti pour une semaine à Londres.
Cela faisait donc 20 jours d'abstinence quand j'ai proposé à mon amie
Denise de sortir à deux, de commencer par un bon petit resto, et
d'improviser pour la suite.
Nous étions au resto, entre l'entrée et le plat principal qui se faisait
un peu attendre, et je devais faire pipi. Je me suis dirigée vers les
toilettes qui, dans ce restaurant, se situent au premier étage. En entrant,
je suis tombée sur un spectacle digne d'un film érotique. Un couple était en
train de faire l'amour. Je voyais le visage de la fille par dessus l'épaule
de l'homme. Elle était assise entre les deux éviers, sur le bord de la
tablette. L'homme était debout, entre ses cuisses. Elle m'a regardé droit
dans les yeux, sans manifester la moindre gêne. Je lui ai répondu par un
sourire et je suis rentrée dans la première des deux cabines. Je l'entendais
gémir et j'étais certaine qu'elle en remettait un peu pour m'exciter. Et
puis j'ai fait ce que je fais à chaque fois, je suis allée me laver les
mains. J'étais à trente centimètres d'eux et ils ne manifestaient aucune
gêne, l'homme continuant son va-et-vient entre les cuisses de la fille. A en
juger par l'amplitude de son mouvement, l'homme était gâté par la nature.
Alors la fille a tendu la main dans ma direction. J'ai trouvé son geste
très tendre, très sensuel. Je lui ai donné ma main. Elle m'a attiré vers
elle. Je n'ai pas résisté et nos bouches se sont trouvées. L'homme a passé
sa main dans ma chevelure et j'ai incliné la tête vers l'arrière. Puis la
fille a dit « prend ma place ». A quoi j'ai répondu que j'étais d'accord
mais que je préférais que l'on s'enferme dans une des toilettes.
Heureusement, celles-ci sont spacieuses. Une fois la porte refermée, la
fille a recommencé à m'embrasser, tout en partant à l'exploration de mon
corps. Elle et son compagnon furent agréablement surpris de découvrir que je
ne portais pas de soutien. Il a déboutonné mon chemisier pour têter mes
seins. Pendant ce temps, elle m'enlevait ma petite culotte. L'homme m'a
poussée -tendrement !- contre la paroi. Il a abaissé son pantalon et relevé
ma jupe. Il a placé son sexe à l'entrée de mon vagin. Il m'a invité à passer
mes bras autour de son cou. Il m'a soulevé avant de me laisser redescendre
sur son sexe tendu. Il est entré en moi d'une seul coup tant j'étais humide
d'excitation et son sexe encore huilé des sécrétions de l'autre fille.
L'autre fille qui maintenant me carressait les seins et pinçait les têtons
comme je l'aime tant.
Je n'ai pas été longue à jouir. Il a suffi de quelques va-et-vient. J'ai
senti mon vagin se contracter autour du sexe de mon amant puis j'ai senti
son sexe se gonfler et se vider en moi. Je suis restée une ou deux minutes
immobile, empalée, la tête vide, le corps avide de tendresse, heureuse.
L'homme m'a embrassé. Il avait la quarantaine, un très bon visage, un regard
perçant. Je comprenais pourquoi la fille avait succombé à ses charmes.
Nous avons remis un peu d'ordre dans nos tenues. Je me suis recoiffée. Et
je suis descendue rejoindre mon amie qui se demandait bien où j'étais
passée. « J'ai failli aller voir ce que tu faisais » me dit-elle ! Mais à ce
moment, elle a vu l'autre couple descendre. La fille n'avait pas pris autant
de soin que moi à se recoiffer. Elle avait les cheveux encore ebouriffés et
son visage marqué par deux orgasmes : le premier avec son ami sur le rebord
de l'évier, le deuxième en nous regardant et se masturbant. Avant même que
le fille ne s'approche de notre table, elle m'avait lancé un « non, tu ne
vas pas me dire que ... ! ». Puis la fille s'est approchée de notre table.
A mon regard, elle a compris qu'elle voulait venir près de moi. Elle s'est
penchée pour me donner un baiser sur la bouche et ... elle m'a rendu ma
petite culotte. Il y avait aussi un petit bout de papier avec deux prénoms,
Nancy et Patrick- et un numéro de téléphone.
Le plat principal avait été servi une première fois pendant mon absence
mais mon amie voyant que je ne revenais pas immédiatement, l'avait fait
retourner en cuisine pour rester au chaud. On nous le resservît avec
l'aspect d'un plat réchauffé. Mais bon ! j'avais déjà eu une partie de mon
dessert !
Au milieu du plat principal, j'ai demandé à Denise ce qu'elle pensait
d'une petite partie à quatre à la place de la sortie en discothèque ? ». Et
sans hésiter elle me dit «mmmm ... pourquoi pas mais je te laisse juge ! ».
Je composai immédiatement le numéro de téléphone que je venais de
recevoir. Un mobile se mît à sonner à quelques tables de nous. Je vis la
fille qui le prenait dans son sac. « Que diriez-vous de nous retrouver vers
22 h30 chez moi pour continuer à faire connaissance ? » Je vis et j'entendis
la fille qui répétait la question à son compagnon. La réponse fût immédiate
et positive. Je leur donnai l'adresse.
Denise et moi avons partagé l'addition et nous sommes sorties, non sans
jeter un regard vers nos « invités ». Auquel la fille répondît par l'envoi
d'un baiser et l'homme par un large sourire.
Nous avions une heure pour préparer la maison. J'ai prêté à Denise un
petit string-perles. Elle a retiré son soutien et enfilé une de mes robes,
fuide et avec un profond décolleté.
Nos amis sont arrivés à l'heure convenue. La fille avait changé de tenue.
Elle avait remplacé sa jupe et chemisier par une robe très courte et avec un
dos nu jusqu'à la taille.
Nous avons passé une soirée et une nuit merveilleuse. Nos « amis » ont
dormi à la maison et ils sont partis le samedi peu avant midi.
Denise et moi les avons revus plusieurs fois depuis février. Nous avons
aussi organisé une sortie plus une nuit à trois filles.
Marie-Jo.
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