Et, moi, avec une petite idée derrière la tête car Youn Soun vient avec nous.

Depuis que je connais Youn Soun, deux ans maintenant, cette fille me fascine. D'origine coréenne, elle a un visage un peu rond mais le reste de son corps est somptueux, très asiatique, fin, petit cul, petit sein. Et j'ai appris à aimer aussi sa personnalité : vive, d'une grande intelligence, cultivée (elle parle cinq langues) et très féminine.

Je l'aime. Comme un fou ! Depuis plus d'un an, je suis fou d'elle. Et cet été, je veux qu'elle sorte avec moi.

Il m'a toujours été difficile de discuter avec Youn Soun. Comme elle me fascine, je n'ai jamais su trouver les mots pour parler avec elle. Mais ce soir, alors que les autres sont partis explorer les recoins du bateau qui nous amène en Grèce, c'est elle qui s'approche vers moi :

- "Tu ne viens pas ?

- Non, j'ai conduit entre Rome et Brindisi et je suis crevé. Je vais rester dans ma cabine et lire

(Je dis ma cabine, mais en tant qu'étudiant, nous n'avions pu que nous payer ces couchettes dans des cabines de 10 personnes... ce n'était donc pas vraiment ma cabine)

- Je peux rester avec toi ?"

Et j'ai envie de lui dire : "bien sûr que tu peux rester, tu es ma vie, mon ange et ma consolation", mais je me contente d'un :

- "Oui, oui"

Pendant une demi-heure, nous lisons assis face à face sur ma banquette. Tout d'un coup, elle se met à rire. Je me rapproche d'elle en lui demandant ce qui la fait rire. Elle me dit de jeter un coup d'œil sur son livre. Je me rapproche encore.

Alors sa main effleure la mienne.

Je la regarde.

Elle me rend mon regard

Je me rapproche.

Elle soutient mon regard.

Et je ferme les yeux. Quelques secondes après, nous nous embrassons comme si nous n'attendions que cela. Ce baiser n'en finit pas, et pourtant il reste léger et doux.

Je la fais s'allonger près de moi, me penche sur elle et je reprends notre baiser.

Je m'allonge à mon tour et pendant un quart d'heure, nous allons rester aussi tendre, toujours dans le silence. Quelque chose d'un peu aérien.

Puis le baiser se fait un peu plus coquin. Nos langues se mêlent, mes mains descendent au niveau de sa poitrine, les siennes se posent sur mes cuisses.

Puis Youn Soun commence à descendre son visage au niveau de mon sexe, elle défait mon pantalon, sort ma verge. Je suis un peu surpris, mais son regard me rassure. Elle sait ce qu'elle veut.

Elle commence à lécher mon sexe à la base puis remonte le long de la hampe. Elle redescend ensuite, prenant mon sexe dans sa bouche et commence un mouvement de va et vient. Au bout de quelques minutes, elle s'arrête, remonte sa jupe courte et plissée. Elle prend ma main, qu'elle pose sur sa cuisse.

- "Caresse--moi doucement. Tout doucement."

Je lui obéis et elle reprend sa fellation. Nous nous laissons doucement bercer par nos plaisirs.

Ma main va et vient sur sa cuisse, doucement. Juste le bout de mes doigts qui effleurent sa peau. Puis je remonte. Je caresse d'abord sa petite culotte. D'abord avec la pointe de mes doigts. Puis j'appuie la paume sur son sexe et je passe, je repasse, doucement, puis de plus en plus fermement. Je passe ensuite un doigt sous sa culotte et je suis surpris de la sentir presque imberbe, l'épilation n'a laissé qu'un tout petit peu de poils au-dessus de son con. Je passe doucement de son clitoris à l'entrée de sa petite chatte, puis j'agace doucement son anus. Je fais ensuite l'aller-retour avec deux doigts entre son clito et son sexe, humide et chaud.

Pendant ce temps-là, sa fellation se fait un peu plus passionnée. Elle branle ma queue dans sa bouche puis se caresse le visage. Elle la reprend en bouche, alternant longues succions et petits coups de langues.

Et pendant tout ce temps-là, elle me regarde et me sourit doucement.

Tout d'un coup, la porte s'ouvre et une femme entre. Elle nous voit au bout de quelques pas dans la cabine (nous sommes sur les couchettes inférieures) et s'arrête visiblement gênée, l'air inquiète. Elle nous pose une question... en allemand (et comme je ne comprends rien à l'allemand, je ne sais pas ce qu'elle demande) et, alors que je commence à chercher quelque chose pour me dissimuler (au moins en partie) Youn Soun relève doucement la tête, sourit à la jeune femme, lui lance une phrase en allemand... et reprend sa fellation. Elle m'indique aussi en prenant mon bras que je dois reprendre mes caresses sur son sexe.

La femme d'abord étonnée, reste pourtant à nous regarder. Après quelques minutes, elle va à la porte de la cabine, la ferme à clefs, et revient s'asseoir sur la couchette face à nous. Elle s'y allonge et, continuant à nous regarder, plonge une main sous son pantalon et commence à se masturber. Au bout d'un moment, devant l'inconfort de la position, elle dégrafe les boutons de son jean, l'ôte, ainsi que sa culotte, et se caresse face à nous, une main sur son sexe, l'autre sous son tee-shirt, caressant ses seins.

La situation devient rapidement intenable pour moi et trop excitante. Mes doigts sur le sexe humide de Youn Soun. Sa bouche, sa langue qui n'en finissent pas de caresser ma queue. Ses yeux qui me regardent. Cette femme à côté qui nous regarde.

Je ferme les yeux et je murmure :

-"Je vais jouir, je vais jouir."

Youn Soun, sort alors ma bite de sa bouche, dirige le méat vers elle et reçoit mon sperme sur son visage. Au même moment, mon doigt insiste sur son clitoris et, à son tour, son visage se contracte et elle jouit. Et cette femme à côté de nous qui, à son tour, atteint l'orgasme.

Je regarde Youn Soun et je lui dis :

"Je t'aime."

Elle ne me répond pas. Elle me sourit et vient m'embrasser.

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