Nous sommes amants mais depuis une semaine, je ne vous
ai donné aucune nouvelle de moi, vous étiez d'abord inquiet
puis me revoyant sur le tchat, essayant de me joindre et
moi ne vous répondant plus, ni à vos mail...Vous ne savez
que penser...
Vous êtes entre la blessure d'orgueil et le réel chagrin,
celui-ci se mue en colère d'avoir été trompé, puis en rage
de ne pas savoir...
Vous décidez d'en avoir le coeur net et passez me voir à
la bibliothèque où je travaille alors que vous savez que
je suis seule...Vous prenez le soin de vérouiller la porte
et grimpez à l'étage...
Vous vous arrêtez à l'étage, et m'observez, je suis debout
face à une table où des livres sont étalés, je les classe
et le répertorie, je porte un chemisier blanc, une jupe
en voile noir, une paire de bas noirs et des escarpins assortis,
mes cheveux sont torsadés en chignon sur ma nuque et seule
une mèche rebelle vient caresser ma joue, la balayant avec
douceur...
Je me penche pour saisir un livre posé loin sur la table,
et la vue du liseré noir de mes bas et de la dentelle vous
poignarde le coeur...et ravive votre colère... Vous vous
avancez vers moi, décidé à avoir une explication, et c'est
à ce moment que je vous vois vous diriger vers moi...
Je fronce les sourcils, plisse les yeux, je ne m'attendais
pas à cette confrontation... face à moi vous me questionnez
:
" Pourquoi Celia ? "
" Je n'ai aucune explication à vous donner, sortez ! "
" Je ne sortirai pas d'ici tant que vous n'aurez pas justifié
votre silence à mon égard ! "
Mon regard se fait glacé, vous méprisant...
" J'en ai assez d'être votre poupée sexuelle, vous me dégoûtez
"
Un sourire narquois apparaît sur vos lèvres, m'exaspérant
davantage encore.
" Vous n'avez pas toujours dit cela, Celia !"
Je vous gifle et vous accusez le coup, vous êtes maintenant
furieux, et je lis dans vos yeux que j'ai dépassé les bornes...Je
recule consciente de cela...
Votre main saisit ma nuque et vous amenez vos lèvres contre
les miennes, durement elles se pressent contre les miennes,
les forçant sans douceur, je vous mords et vous lâchez prise...
L'affrontement est brutal, mais je ne vous cèderai pas,
vous saisissez les pans de mon chemisier et d'un coup sec
me l'arrachez faisant voler tous les boutons au sol et découvrant
les globes parfaits de mes seins galbés dans un soutien
gorge pigeonnant blanc, immaculé...
Je pousse un cri de surprise, effrayée par votre fureur...
Vous vous avancez vers moi maintenant attrapant mes poignets
au passage et me plaquant contre un rayonnage de livres,
vous me faites sentir votre désir animal contre mon bassin...
Vous vous penchez vers moi, mordillant mes épaules, mordant
dans mes seins, je laisse échapper un cri de douleur...
Je cherche à me libérer, mais vous êtes trop fort, j'en
viens à vous supplier d'arrêter :
" je vous en prie, pas comme ça, non "
Mais vos mains remontent le long de mes jambes et vos doigts
viennent caresser mon sexe humide de désir qui vous conforte
dans mon désir pour vous, vos doigts plongent en moi et
je ne peux retenir un gémissement, mon corps me trahit,
vous arrachez mon string d'un coup sec, qui va rejoindre
les boutons de mon chemisier...
Votre brutalité m'excite terriblement, j'ai envie de vous,
vous le sentez, vous vous défaites et venez plonger votre
queue en moi, me défonçant, me labourant, m'arrachant des
cris de plaisir, me faisant jouir comme jamais, dégouliner
sur vos bourses...mes seins ballottant au rythme de vos
coups de boutoir.
Vous ne semblez plus avoir de limites et je m'accroche à
vous, râlant et geignant...
Epuisée de jouissance, vous vous retirez sans avoir joui,
je glisse contre les rayonnages, défaite, je sers les pans
de mon chemisier contre moi...Plus rien ne vous retient,
vous avez eu ce que vous vouliez...vous devez être content...vous
pouvez partir, vous vous rajustez tant bien que mal et laissez
votre regard errer par la fenêtre....
Mes yeux sont inondés de larmes, je n'ai pas su vous résister,
mais je ne vous donnerai pas la satisfaction de pleurer
devant vous, mon orgueil m'aidera à tenir debout et à avancer...
Vous passez devant moi, maintenant vous allez partir et
me laisser...Mais vous vous arrêtez devant moi, vous me
tendez la main, et lorsque je relève mon visage enfoui dans
mes genoux...Vous me regardez intensémment :
" Venez ! "
Devant cet ultime ordre, je relève mon menton, défiante,
provocante.
" Ne discutez pas, venez "
Votre voix claque dans la bibliothèque déserte et mon désespoir
fait que je ne cherche pas à discuter, je vous tends ma
main qui glisse dans la vôtre, vous me relevez et m'emmenez
au deuxième étage, dans le coin des petits jonché de coussins.
Là vous me prenez dans vos bras, me caressez les cheveux
et je m'effondre contre vous.
Vous me demandez de vous pardonner, me chuchotez que vous
m'aimez, que vous tenez à moi et que jamais vous n'avez
pensé de moi ce que je disais.
Doucement, lentement, vous m'enlevez mon chemisier, embrassez
mes seins, mes épaules, laissez votre langue courir dans
mon cou, défaites la fermeture éclair de ma jupe qui tombe
à mes pieds, dégraffez mon soutien-gorge libérant mes seins
révélant mes tétons dréssés de désir que vous prenez dans
votre bouche pour les sucer,les mordiller, je me cambre
contre vous, frissonnante...
Vous me couchez délicatement sur les coussins, murmurant
mon prénom et m'avouant combien je vous ai manqué et comme
vous avez besoin de moi...Vous venez enfouir votre visage
entre mes cuisses, agaçant mon clitoris de votre langue,
le suçotant, l'aspirant, me laissant gémissante, haletante,
enfonçant encore plus profondément votre langue en moi me
rendant folle de désir, me suçotant tout en pétrissant mes
fesses.
" Viens,, je t'en prie, maintenant , je te veux, prends
moi... "
Mais vous avez décidé de m'amener à la jouissance par votre
langue , par vos doigts qui me fouillent, un doigt d'abord
explorateur, puis un deuxième vient s'enfoncer en moi, investissant
mon intimité sans retenue, vos doigts sont exigeants et
ça m'excite terriblement, je râle de plaisir et viens inonder
votre main de mon foutre qui dégouline entre vos doigts...qui
gicle, qui coule. Epuisée, repue, lascive, vous venez à
moi et me pénétrez doucement, vous vous enfoncez dans ma
chatte détrempée qui n'attendait que vous.
Et me voilà gémissante à nouveau, folle de plaisir de vous
sentir en moi.
" Viens, prends-moi j'ai envie de ta queue en moi ... "
Vous accélérez vos coups de boutoirs qui se font impatients,
durs et qui m'arrachent des cris de plaisir rauque, je veux
jouir avec vous, je veux que vous vous déversiez en moi...vos
bourses claquent contre mes fesses et vous me prenez profondément.me
faisant gémir votre prénom, je veux votre plaisir en moi,
votre belle queue vient combler mon gouffre qui vous aspire
avec délectation et qui en demande toujours plus..
Vous vous penchez vers moi me murmurant que vous me désirez,
que je suis belle, que je vous rends fou, nos doigts s'entrelacent
et dans un ultime sursaut , vous jouissez en moi par longs
jets libérateurs dans un long gémissement plaintif.
Retombant sur moi, épuisé, repu à votre tour, mes jambes
viennent s'enrouler autour de vos hanches, je veux vous
garder en moi, j'ai attendu ce moment si longtemps...
Je veux sentir le poids de votre corps peser sur le mien
pour être bien sûre que je n'ai pas rêvé...
Un peu plus tard, je viens me blottir contre vous, ronronnante
et vous me murmurez à nouveau combien je vous rends fou
de désir et nous échangeons un long baiser, doux et tendre.
Auteur
|