Ce matin, je me lève très tôt et je sors me promener, pour
profiter de la fraîcheur, toute relative finalement, du
lever du jour. Il est sept heures du matin et je ne porte
qu'un caleçon, mais, déjà, je sens la chaleur m'envahir.
Je retourne à la maison et je vois partir Emilie. Sur le
chemin, la voiture laisse derrière elle un épais nuage de
poussière. La terre est très sèche, l'eau manque. La journée
va être très chaude. Dans la cuisine, Audrey est en train
de déjeuner. Elle porte sa nuisette noire habituelle, toute
simple. Mais, moi, je l'aime bien, car, quand elle est assise,
on voit le haut de ses cuisses. Des cuisses bien fermes,
bien dessinées qui donnent envie de les caresser. Je m'assois
en face d'elle et je mange. De temps en temps, je la regarde,
mais elle ne lève jamais les yeux dans ma direction. Il
faut dire qu'elle n'est pas du matin et qu'elle n'est jamais
très bavarde au sortir du lit. Je quitte la table avant
elle et je rejoins ma chambre. Quelques minutes plus tard,
je l'entends marcher d'un pas traînant dans le couloir.
Soit elle n'est pas réveillée, soit elle n'a pas le moral,
mais elle n'a pas l'air dans son assiette. Je sors de ma
chambre et attaque :
- Alors, tu t'es bien amusée avec Emilie ?
- Oui, oui, répond-elle, tout de suite sur la défensive.
- Ça faisait longtemps que vous ne vous étiez pas vues.
Vous avez dû vous en dire des choses, hein ? T'as appris
des nouveaux trucs à son sujet, non ?
- Bon, j'ai pas trop envie de parler là, alors...
Elle tente d'esquiver, mais je la retiens par le bras.
- Tu vas m'écouter ! Je sais tout. Je vous ai vu.
- De quoi tu parles ?
- De toi et d'Emilie. À la rivière.
Son visage est plus pâle, ses mains tremblent.
- Tu délires. Qu'est-ce que t'as encore inventé ?
- Tu sais très bien de quoi je parle. Tu avais l'air d'aimer
ça.
- T'es devenu fou ! Tu racontes n'importe quoi !
- Ah oui ! Et ça, c'est quoi ?
J'ouvre ma main dans laquelle je tiens le dictaphone depuis
le début de la conversation. Je le mets en marche et je
la regarde dans les yeux.
- Hhhh, mmm, c'est bon. Oh ouii, encore, j'aime ce que
tu me fais ! Hmmm, ooohh oui...
Je coupe le son et elle me dit :
- Ça m'étonnerait que tu aies entendu ça à la rivière.
- C'est vrai, tu as raison...C'était dans ta chambre hier
soir.
L'esquisse de sourire de victoire qui s'était dessiné sur
son visage s'évanouit aussitôt. Ses yeux se remplissent
de larmes, sa lèvre inférieure tremble. Et avant que je
puisse faire le moindre mouvement, elle me balance une grande
claque.
- Salaud !
Et là devant moi, elle se met à pleurer. Silencieusement,
ses larmes coulent sur ses joues et tombent sur sa nuisette.
Je ressens de la honte, mais ce sentiment est vite effacé,
car je veux vraiment atteindre mon but.
- Ne dis rien à maman, me supplie-t-elle à travers ses
larmes.
- Pourquoi pas ?
- Tu sais très bien comment elle va réagir, je vais sûrement
me retrouver en pension à des kilomètres d'ici. Loin d'Emilie.
- Mon silence dépend de toi.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Je veux participer. Une seule fois. Après, je vous laisserai
tranquille. Ce sera notre secret.
- Tu crois qu'elle va accepter peut-être ?
- J'en suis sûr. Parle-lui de ce que tu viens d'entendre.
Je veux une réponse définitive ce soir.
Je rentre dans ma chambre et je m'assois sur mon lit. Je
dois dire que je suis très étonné de ma performance, car
je ne me croyais pas capable d'être aussi déterminé et aussi
inflexible. Mon ordinateur s'est mis en veille et je vois
défiler devant mes yeux toutes les photos de cul que j'ai
trouvé sur le net. Mon sexe réagit vivement à ces images
et je ne peux m'empêcher de glisser une main sous mon caleçon.
Je saisis ma queue et me branle lentement en regardant les
photos de femmes nues, qui se lèchent ou qui s'enfoncent
des godes. Je jouis rapidement, excité par la perspective
de me retrouver avec deux filles, même si j'ignore totalement
quelle décision elles vont prendre.
L'après-midi, la chaleur se fait plus forte et tout le
monde reste au frais dans sa chambre, à la recherche du
moindre courant d'air frais. Aux alentours de trois heures,
je reçois un mail de ma sœur. Elles acceptent de se
plier à mes désirs. Elle m'explique qu'Emilie sera là vers
cinq heures. Elle propose également que l'on descende à
la rivière où l'on sera tranquille. De telles initiatives
ne venant certainement pas de ma sœur, je suppose qu'Emilie
a décidé de prendre les choses en main, ce qui ne me plaît
qu'à moitié. Mais je suis très satisfait de la tournure
que prennent les événements et je ne peux m'empêcher de
me masturber encore une fois en prenant ma douche. L'eau
froide me rafraîchit, mais une fois sorti de la salle de
bains, la chaleur m'enveloppe tout entier et je sue sans
faire un mouvement. Je m'allonge sur mon lit, dans l'obscurité
totale et j'attends que les heures passent.
L'heure fatidique est arrivée et avec elle Emilie. Je la
vois sortir de sa voiture, éclatante de beauté. Elle porte
une grande robe à fleurs qui descend jusqu'aux chevilles.
Tandis qu'elle avance sur le chemin, je lève les yeux vers
les montagnes et je vois que de gros nuages noirs s'y accrochent.
L'atmosphère a changé, la chaleur a fait place à un temps
plus lourd, plus suffocant, plus pesant sur les épaules.
Pourtant, au-dessus de la maison, c'est toujours le soleil
qui domine. Je rejoins les filles dans la cuisine et nous
partons avec nos maillots de bain. Pendant le trajet, je
marche derrière elles, à une dizaine de mètres d'intervalle.
J'entends Emilie parler, chuchoter et rire, mais ma sœur
reste silencieuse. Je me rends compte que plus le moment
fatidique et tant désiré approche, plus je me sens oppressé.
Sur place, pour ne pas être pris de court, je me déshabille
rapidement et cours dans l'eau où je m'assois. Mon maillot
de bain noir me semble être un dernier rempart contre Emilie.
Cette fille me fascine et m'inquiète. Le soleil disparaît,
les nuages noirs, menaçants sont au-dessus de nous et paraissent
attendre le début des festivités. Emilie laisse tomber à
ses pieds sa longue robe et rentre dans l'eau en douceur.
Elle est totalement nue. Son corps est magnifique. Son ventre
plat, ses cuisses fermes, ses seins fièrement dressés, sa
toison brune finement ciselée, tout cela me laisse bouche
bée. Elle s'asperge d'eau délicatement, avec des gestes
lents. Une lenteur calculée. Puis, sans brusquerie, elle
fait signe à Audrey de la rejoindre. Après un temps d'hésitation,
ma sœur se déshabille, puis rentre dans l'eau, une
main sur ses seins et une sur son sexe. Emilie la prend
dans ses bras et la serre contre elle. Elle lui dépose des
bisous dans le cou, sur les épaules, sur les joues, sur
le front. Puis finalement, elle trouve sa bouche. Sa langue
caresse ses lèvres, cherche à les écarter pour passer entre
elles. Par jeu, Audrey tient sa bouche fermée, puis l'entrouvre.
Elle laisse cette langue fouiller sa bouche, caresser son
palais. Les deux pointes se touchent. Leurs langues se mêlent,
s'emmêlent, se lèchent, se frottent. Tout cela sous mes
yeux avides qui ne ratent pas une miette du spectacle. Cependant,
bien qu'excité, je ne parviens pas à bander. Emilie s'arrache
de la bouche d'Audrey et s'approche de moi. Elle me prend
par la main et m'oblige à me lever.
- Regarde Audrey, apparemment, nous ne lui faisons aucun
effet.
- Si, si. Mais je suis un peu trop tendu.
- Pas de la façon que tu voudrais. Allez, viens avec moi.
Audrey d'un côté et moi de l'autre, Emilie nous sort de
l'eau. Elle fait s'asseoir ma sœur sur la serviette
et se place en face de moi. Elle m'embrasse et en même temps,
ses mains se glissent dans mon maillot, caressent mes fesses
et mes bourses. Elle s'agenouille devant moi et descend
mon slip. Ma queue commence à prendre de la vigueur.
- Regard Audrey comment on peut stimuler un homme.
De la main gauche, elle soulève ma bite à moitié dressée
et me lèche les testicules. Elle les prend l'une après l'autre
dans sa bouche, les aspire, puis remonte le long de mon
sexe désormais tendu jusqu'au gland. Elle le prend entre
ses lèvres tout en me caressant les couilles. Sa langue
fait des allers-retours sur toute la longueur de ma queue.
Puis, elle l'enfourne à nouveau et commence à me pomper
à fond sur un rythme rapide et régulier. Puis, elle s'arrête
et fait signe à Audrey de venir. Celle-ci n'a rien raté
de la pipe que vient de me faire Emilie et elle semble avoir
décidé de ne plus hésiter. Toutes les deux à genoux devant
moi, elles me sucent tour à tour. Quand Emilie me pompe,
Audrey me caresse les couilles. Elles donnent parfois des
coups de langue en même temps sur ma queue et, dans le mouvement,
s'embrassent goulûment. Sentant que je suis prêt à exploser,
Emilie stoppe tout. Elle s'allonge sur la serviette et écarte
les jambes. Puis, elle prend la main d'Audrey et lui dit
:
- Rappelle-toi ce que je t'ai appris Audrey et viens me
lécher. Ton frère pourra ensuite me pénétrer sans problème.
Ma soeur s'allonge sur le ventre, face au sexe d'Emilie.
Elle commence par la caresser, les cuisses tout d'abord,
en remontant vers son pubis, mais en prenant bien soin de
ne pas toucher les parties intimes. Elle les contourne,
frôlant le ventre, puis revient sur l'autre cuisse. Elle
approche sa tête et darde sa langue sur les lèvres d'Emilie.
Déjà, elle se tortille de plaisir et elle gémit. La langue
poursuit son chemin. Elle la fouille, agaçant le clitoris
de la pointe, puis, avec ses doigts, elle écarte les lèvres
et plonge sa langue à l'intérieur. Pendant ce temps, son
autre main s'active sur ses fesses. La mouille qui coule
lubrifie la voie et elle peut sans problème glisser un doigt
dans son anus. Emilie laisse échapper plusieurs gémissements,
ses mains tiennent la tête d'Audrey, comme si elle voulait
qu'elle la pénètre.
- Remplis-moi la chatte ! S'il te plaît, il me faut quelque
chose de gros !
Audrey s'écarte et me laisse la place. Les joues en feu
et le sexe en ébullition, je m'approche d'Emilie. Elle se
met à quatre pattes et s'offre à moi. Mon sexe se frotte
au sien, cherchant l'entrée. Elle s'en saisit et le place
face à l'ouverture. Je me sens alors glisser en elle, sans
réellement pousser. Ma queue glisse dans son fourreau étroit,
chaud et humide. Quel délice ! Je reste au fond d'elle sans
bouger, profitant de l'instant. Alors, Audrey se faufile
sous Emilie et vient placer son visage juste sous nos sexes.
Elle commence alors à lécher le sexe de son amante. Le premier
coup de langue sonne le départ. Au moment où je donne mon
premier coup de reins, le tonnerre retentit dans le ciel.
Je me retire d'elle pour y replonger aussitôt entièrement,
sans douceur. Puis, je la pilonne, je défonce sa chatte,
je la ramone. Elle crie de plaisir, elle recule pour sentir
ma queue au plus profond d'elle. Je me sens très serré en
elle et c'est encore meilleur. Je baise une fille, elle
est si belle dans sa jouissance, dans son plaisir. Voir
ma sœur si près de moi lécher la chatte d'Emilie, imaginer
que ma partenaire est en train de faire de même de l'autre
côté décuple mon excitation et je repars de plus belle.
Ma bite coulisse dans son vagin. Je la sors de temps en
temps pour la donner à ma sœur qui lèche avidement
la mouille d'Emilie et me guide pour la remettre. Je sens
la jouissance venir, mes coups de reins se font plus rapides,
plus désordonnés, plus brouillons. La jouissance s'empare
de moi. Elle naît dans mes couilles, inonde mon ventre et
éclate, m'arrachant un râle de plaisir. Au moment où le
sperme jaillit, tapissant la paroi vaginale d'Emilie, un
éclair déchire le ciel. Puis un coup de tonnerre accompagne
le deuxième jet de sperme. Je me retire et m'allonge, vaincu.
Audrey lèche le sperme qui coule sur les cuisses d'Emilie,
puis elle se lève, me montre sa langue maculée de ma semence
et avale. Puis, elle aide Emilie à se relever et l'embrasse
à pleine langue. Enfin, elles s'allongent à côté de moi
et ferment les yeux.
Quelques instants plus tard, les premières gouttes de pluie,
annonciatrices d'un rafraîchissement attendu, s'écrasent
sur mon dos. Repus, reposés et satisfaits, nous nous levons,
nous rhabillons et rentrons, toujours silencieux.
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