Je venais d’avoir mes 18 ans et pendant la période des
vacances, je souhaitais travailler pour m’acheter un cyclomoteur.
Une voisine m’avait donné l’adresse d’une société qu’elle
connaissait bien et qui recherchait des manutentionnaires.
Elle me dit que sa nièce (Maria), que je connaissais pas,
devait elle aussi y travailler pendant un mois. Elle avait
tout arrangé avec le service du personnel. Elle me proposa
d’y aller avec elle, elle connaissait bien car elle y avait
déjà travaillé l’année précédente. Elle avait donc organisé
un rendez-vous pour que l’on puisse partir ensemble.
Nous devions prendre le bus, puis le métro, pour aller
jusqu’à Bécon-les-Bruyères.
Dès le lundi matin, à l’heure dite, je me rendis sur place
avec une certaine curiosité et appréhension.
Au lieu dit, il n’y avait personne et je m’inquiétais déjà.
Je regardai ma montre : j’étais en avance.
Le soleil brillait déjà quand je vis, sur le trottoir d’en
face, une jeune fille qui me faisait signe.
C’était elle, sa ligne était élancée dans une robe blanche
et une jolie chevelure brune tombait sur ses épaules.
Elle avait un petit pull bleu clair posé sur ses épaules
et un sac à main en toile beige.
- Je m’appelle Maria et je suis la nièce de Mme Xxx. Tu
es Patrice ! dit-elle en me souriant et en avançant sa tête
vers moi pour me faire la bise.
Un peu surpris et hébété, je lui répondis par l’affirmative.
Elle avait un joli visage et elle respirait la joie de
vivre, un peu plus petite que moi malgré ses chaussures
à talons qui laissaient voir ses orteils peints en rouge.
- Tu as déjà travaillé ? demanda-t-elle.
- Non c’est mon premier travail ! répondis-je.
- Tu vas voir c’est super là-bas, les gens sont sympas,
j’y ai travaillé l’année dernière.
Je la regardais m’expliquer tout cela alors que le bus
arrivait. Je la laissai passer devant moi pour monter dans
le bus et, déjà des pensées m’envahirent, en voyant ses
formes ondulées grimper les marches. Ma tête était à quelques
centimètres de ses fesses (alors que je venais de faire
sa connaissance) et j’imaginai déjà plein de folies.
A cette époque, j’avais une « petite amie », Marie-Christine,
qui était plutôt une amourette de passage. Donc coté sexe,
c’était bien calme et la petite Maria réveillait dès ce
matin d’été des pulsions bien naturelles.
Arrivés dans le bus, nous avions choisis de nous mettre
l’un en face de l’autre pour nous parler et mieux faire
connaissance. Assise, sa robe révélait ses genoux qu’elle
maintenait bien serrés l’un contre l’autre. Je pus aussi
voir que sa poitrine était plus que généreuse. Ses mains
étaient fines et bien jolies avec des ongles ornés de rouge.
A l’un de ses poignets, une montre qu’elle regardait souvent
indiquait déjà 7 heures 30.
Elle poursuivit la discussion, en me demandant ce que je
faisais comme études, mes passe-temps favoris, un tas de
questions pour combler la conversation.
J’appris que ses parents étaient marchands de légumes,
qu’elle était fille unique, qu’elle pratiquait la gymnastique
et qu’elle adorait la musique.
Son sac était posé à côté d’elle et elle en sortit un petit
portefeuille noir.
- Tu as des tickets de métro ? Sinon j’en ai, me dit elle,
en sortant son ticket.
En même temps elle fit tomber un morceau de papier qu’elle
s’empressa de ramasser mais, alors qu'elle se baissait,
je remarquai l’échancrure de sa robe qui m’offrait une vue
imprenable. Je fis celui qui n’avait rien vu mais que c’était
beau, ce soutien-gorge blanc, avec une dentelle qui comprimait
sa jolie poitrine!
Nous arrivâmes à la station de métro et nous remarquâmes
que, malgré l’heure matinale, il y avait déjà pas mal de
monde sur le quai. Alors que nous nous engouffrions dans
le premier wagon, tant bien que mal, nous nous sommes retrouvés
serrés l’un contre l’autre, ce qui la fit sourire. Nous
étions comme des sardines et les mouvements du métro ne
faisaient qu’accentuer les frottements de nos corps bien
malgré nous.
Pour commencer la journée, c’était vraiment du « tout bon
», mais rien à coté de ce qui m’attendait par la suite.
Nos visages étaient à quelques centimètres et je voyais
ses yeux marron clairs qui ne me quittaient pas du regard.
Elle continuait à me parler d’elle et de sa famille, de
ses copines et je répondais par quelques phrases banales.
J’étais fasciné par ses yeux légèrement maquillés et sa
bouche qui sentait bon la menthe. Ses fines lèvres découvraient
de jolies petites dents blanches parfaitement alignées.
Les stations défilaient et le monde augmentait dans le
wagon, nous étions face à face et de plus en plus serrés.
Avec les mouvements, son pull avait glissé de ses épaules
et était maintenant sur le sol. Après bien des efforts,
elle réussi à se baisser pour le ramasser, mais un virage
plaqua sa tête à la hauteur de ma braguette qui devait être
gonflée vu l’état dans lequel j’étais. J’en revenais pas,
je rêvais ou quoi ?
Je n’osai bouger et je vis bien qu’elle avait du mal à
se relever. Avait-elle remarqué quelque chose ? Alors, pour
l’aider, je lui ai tendu la main pour la relever. Ses petites
joues étaient roses (sûrement la confusion).
- Merci Patrice ! me dit-elle avec un regard évocateur.
Alors là elle m’échauffait vraiment... Ou était-ce un jeu
?
Nous nous retrouvions donc plaqués l’un contre l’autre
et je sentis la main qui tenait son sac sur ma cuisse.
- J’ai rien pour me tenir, tu permets que je me tienne
à toi ? me dit-elle en faisant une moue.
Un mouvement de la tête lui fit comprendre que j’étais
d’accord (Et comment !)
Maria posa donc sa main libre sur mon bras pour se tenir
et s’agrippa fermement.
Nous étions à mi-chemin du trajet mais nous avions déjà,
sans le savoir, fait un bon bout de chemin. A chaque virage,
nos corps se frottaient, sa poitrine s’écrasait sur mon
corps, sa chevelure envahissait mes narines, sa main serrait
mon bras, son autre main effleurait ma bosse... L’avait-elle
sentie ?
Quelques stations après, un flot de voyageurs descendit
du métro et nous pûmes alors nous asseoir l’un en face l’autre.
Ouf, c’était chaud !
Je passai le reste du trajet à la dévisager et à repenser
à ces contacts furtifs qui m’avaient procuré tant d’excitation.
- Le midi, nous avons une cantine ou alors on peut manger
dehors en se promenant. C’est comme tu veux, me dit-elle,
en me sortant de mes pensées les plus intimes.
- Oui, bonne idée, comme il fait beau, il faut en profiter.
Tu connais bien le coin ? lui répondis-je du tac au tac.
A 8 heures 20, nous étions devant le lieu de travail, j’avais
rendez-vous dix minutes plus tard au service du personnel.
Elle me laissa alors en me disant :
- A tout à l’heure, devant la porte d’entrée !
- Oui ! On sort à midi, c’est bien ça ? lui dis-je.
- Oui oui ! fit-elle en s’éloignant.
Je la regardais. J’étais « aux anges » et elle disparut
par la porte de côté.
C’était une usine de production de parfum et je fus tout
d’abord accueilli par le responsable du service du personnel.
Il me demanda quelques formalités et documents à remplir
puis appela Mme Cécile.
Quelques instants plus tard apparut Mme Cécile, une blonde
(vraie ou fausse) sculpturale d’une trentaine d’années,
qui se présenta comme étant la contremaître de l’équipe
de conditionnement. Elle me demanda de la suivre jusqu’aux
vestiaires, pour me changer. Ma surprise fut de taille,
car dans les vestiaires, il n’y avait que des femmes, plus
ou moins habillées.
Elle me dit :
- T’inquiète pas : ici il y a cinquante femmes et trois
hommes. Toi, tu es le quatrième !
Elle fit un clin d’œil aux autres.
- Donc ici, ce sont les vestiaires, avec les douches.
Tu n’auras qu’à choisir le tien. Tu n’as pas d’affaires
pour le travail, je vais te donner une blouse, viens suis-moi
!
Je la suivis en entendant derrière nous quelques propos
et rires étouffés.
Elle sortit de sa poche une clé et ouvrit une porte qui
donnait sur une petite pièce sans fenêtres.
- Ici c’est la réserve. Entre, que je trouve une blouse
à ta taille. C’est comment ton prénom ? me dit-elle.
Son tutoiement m’avait surpris au début, mais il était
plutôt rassurant et je lui répondis :
- Moi c’est Patrice !
Elle me dit :
- Tiens on a déjà eu un Patrice et on en garde un bon
souvenir !
Dans la pièce, il y avait des cartons, une table avec quelques
chaises empilées, et deux grandes armoires.
Elle ouvrit l’une d’entre elles et me demanda ma taille.
- Heu, je ne sais pas ! bredouillai-je.
- Pas grave. Essaye cette blouse pour voir, dit-elle en
souriant, car la blouse était rose.
- La plupart des blouses sont roses, mais je sais qu’il
y en a des bleues ! Je crois savoir où elle sont. Aide-moi,
passe-moi une chaise, dit-elle.
Elle monta sur la chaise, en écartant au passage sa blouse,
laissant apparaître une cuisse parfaite.
- Evidemment, elles sont rangées sur l’étagère la plus
haute et j’y arrive pas ! Donne-moi l’escabeau !
Un escabeau était rangé derrière le tas de carton et je
le lui amenai aussitôt.
Elle colla l’escabeau à l’armoire et commença à monter.
Mais arrivée à la deuxième marche, elle me dit :
- Patrice, tu devrais le tenir car il n’est pas très stable
!
Je m’approchai donc de l’escabeau pour le maintenir fermement
et elle put, en toute tranquillité, commencer à monter,
pour atteindre l’étagère où se trouvait les blouses bleues.
C’est vrai que l’escabeau n’était pas stable et qu’il se
mit à tanguer dangereusement, ce qui fit crier Cécile.
- Mais tiens-le donc ! Tu vas me faire tomber !
Je n’avais pas encore osé regarder vers elle, de peur qu’elle
surprenne mon regard, mais son interpellation me fit lever
la tête et le spectacle était grandiose. Décidément, c’était
mon jour de chance !
- La vue est belle d’en bas ? me lança-t-elle.
Je ne savais que faire, collé à cet escabeau avec, au-dessus
de ma tête, une vraie femme qui me dévoilait ses trésors
et mon sexe qui me démangeait !
- Hello ! Y a quelqu’un en bas ? Tu pourrais me regarder
quand je te parle ! insista-t-elle.
Doucement, je levai la tête vers elle, en prenant soin
de ne pas regarder sous la blouse... Mais c’était impossible,
vue la position qu’elle avait prise : je n’en ratais pas
une miette. Sous la blouse, elle ne devait porter que ce
minuscule petit slip et un soutien-gorge.
- Ca te plaît de me regarder ? Ca t’excite ? Moi aussi...
Regarde encore !
Une de ses mains remonta alors la blouse pour bien dégager
ses fesses. J’étais complètement excité et mon sexe était
gonflé à bloc, près d'exploser, après toutes les émotions
que j’avais vécues depuis le matin.
- Tiens, attrape les blouses, il y en a sûrement une à
ta taille ! dit-elle brusquement, en rompant le charme.
Maintenant il faut se dépêcher, on a du boulot ! lança-t-elle.
Elle avait mis le feu en moi et mon sexe était aussi dur
que la barre de l’escabeau. Je passai une blouse et elle
referma la porte de la pièce en remettant la clef dans sa
poche.
Je gardais en mémoire la vision de cette femme, les jambes
écartées au-dessus de ma tête.
En arrivant dans l’atelier, elle s’adressa à l’ensemble
du personnel présent :
- Mesdames et mesdemoiselles, je vous présente Patrice,
qui va travailler avec nous pendant un mois et je vous demande
d’être gentilles avec lui. Maintenant au travail !
La chef d’équipe s’appelait Michelle, c’était une petite
brune boulotte avec des lunettes qui lui allaient à ravir.
Elle me présenta les autres femmes qui se trouvaient sous
ses ordres : Mélanie, Pascale, Emilie et Rolande.
Le travail était simple à réaliser : on devait monter des
boîtes et mettre des flacons de parfum dedans. L’odeur et
l’ambiance qui régnaient étaient agréables.
Pendant cette première matinée de travail, certains regards
furent échangés, des sourires aussi, témoignant d’une grande
complicité, comme je pus m’en apercevoir par la suite.
Rolande, la plus âgée, environ la cinquantaine, chantait
des chansons d’autrefois et elle était dotée d’une très
belle voix. Je remarquai également le décolleté de la blouse
d’Emilie, qui travaillait à deux mètres de moi. C’était
une petite rousse aux yeux verts, avec une peau très claire
et je pouvais voir qu’elle avait la manie de se caresser
les cheveux d’une manière très sensuelle.
Tout en travaillant, nous avons bien sûr engagé la conversation.
Elle devait avoir entre vingt-trois ou vingt-cinq ans et
elle me dit qu’elle avait un petit garçon de deux ans et
qu’elle était divorcée. Les yeux d’Emilie, verts clairs,
étaient magnifiques, tout comme sa chevelure. Pendant les
petits déplacements nécessaires à la réalisation des tâches,
je pouvais voir qu’elle n’avait pas de soutien-gorge, car
les boutons espacés de sa blouse laissaient apparaître sa
pâle poitrine.
Michelle vint plus tard me voir pour me demander si tout
allait bien et si les filles ne me posaient pas de problème.
- Non, non, tout va bien ! lui répondis-je.
- Ah oui, elles t’ont pas prévenu qu’à dix heures, il
y a une pause d’environ un quart d’heure ? dit-elle.
Elle interpella Emilie :
- Tu iras cet après-midi, avec Patrice, chercher de la
paille pour les envois fragiles !
- Bien Michelle ! répondis Emilie en souriant.
- Patrice, va voir Pascale, elle a besoin de toi, il nous
faut un homme fort ! dit Michelle tout haut.
J’arrivai de l’autre coté et je demandai à Pascale en quoi
je pouvais l’aider. Il fallait décharger les lourds paquets
de la remorque du camion qui était à côté du quai.
- Merci, toute seule, je n’y serais sûrement pas arrivée
! me dit Pascale.
Elle aussi était petite, brune, la trentaine, les cheveux
coupés très courts avec de belles boucles d’oreilles. Elle
avait de beaux yeux noisettes très maquillés. Elle m’aidait
du mieux qu’elle pouvait en me passant les paquets stockés
dans la remorque. Mon regard fut attiré comme un aimant
quand Pascale voulut s’accroupir pour ramasser les paquets
les plus bas.
Décidément, je pensais qu’elles avaient toutes le feu au
cul, c’était pas possible.
Ses deux cuisses ouvertes m’offraient la vision d’une culotte
rose. Elle me regardait : elle l’avait fait exprès.
Une sonnerie retentit pour nous prévenir de la pause, mais
je m’en serais bien passé!
Elle me dit :
- Je t’offre un café, si tu veux ou bien autre chose ?
Je ne sais pas ce qui m’a pris quand je lui ai dit, comme
par réflexe :
- Et c’est quoi "autre chose" ?
- Tu verras bien, suis-moi ! me dit-elle.
A suivre…
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