TITRE : Massages tantriques
Catégorie : 
Histoire Lesbienne

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Nous sommes dimanche après-midi et j'ai hâte d'être jeudi car ce jour-là j'ai réservé une séance de massage tantrique dans un centre que je fréquente environ deux fois par mois depuis deux ans et dont la patronne est devenue une amie.

Je le dis d'entrée: j'aime le sexe. Je l'aime plus aujourd'hui qu'à 17, 20, 25, 30 ou 35 ans. Je ne peux pas imaginer une journée sans sexe. Mais trouver une ou un partenaire quand on voyage beaucoup pour le travail n'est pas chose simple. Heureusement je pratique la masturbation sans honte, pas nécessairement comme un palliatif à l'absence de partenaire, homme ou femme, mais pour le plaisir différent qu'elle me procure. Bien sûr aussi comme un moyen de réduire mon excitation quand je me retrouve seule.

Au fil des années, presque toutes les parties de mon corps sont devenues sensibles au toucher, aux carresses, aux baisers. Mon sexe et mes seins bien sûr, depuis le début. Puis les fesses, sensibles aux carresses mais aussi à un bon "pelotage". Mais aussi les pieds et plus particulièrement la plante des pieds et les gros orteils, les genoux sur la face antérieure mais surtout postérieure, l'intérieur des cuisses depuis les genoux jusqu'au plis de l'aine, les plis de l'aine eux-mêmes, le ventre, les flancs à la hauteur des seins, le cou, les lobes des oreilles et là tête sous mes cheveux. Je suis toute excitée quand quelqu'un carresse l'une de ces zones. J'attrape immédiatement la chair de poule. Au bout d'une minute, tout mon corps est envahi par des vagues de chaleur.Je m'offre, je me cambre, je mouille et seul un orgasme pourra me libérer de mon excitation.

Il faut dire que j'ai la chance d'avoir un mari-amant qui depuis toujours me carresse, me câline pendant de longues minutes, parfois plus d'une heure, sur tout le corps. Il commence par consacrer 80% de ses carresses à tout mon corps et 20% à mon sexe et progressivement la tendance s'inverse pour culminer au moment de mes orgasmes à 80% de son attention pour mon sexe et 20% pour mes seins, mes cheveux, le cou, ...

Nous sommes dimanche. Hier, nous sommes sortis en club et j'ai ai bien profité. Et malgrè celà, je ressens que le temps qui me sépare de jeudi et de mon massage tantrique va me paraître une éternité. Le massage tantrique est pour moi un moment sublime. Il me procure détente et jouissance.

Enfin jeudi ! La patronne, Brigitte, vient m'accueillir. Elle m'introduit dans une pièce aux lumières tamisées, avec partout des bougies et une légère odeur d'encens. L'odeur n'est pas âcre comme souvent avec l'encens mais douce, sucrée. Au centre de la pièce est posé un très grand futon. La décoration est d'inspiration boudhiste. Dans un coin, un gros éléphant en bois que j'aimerais un jour chevaucher. Je me déshabille. Brigitte me passe un peignoir pour aller prendre une douche mais je préfère rester nue. J'aime être nue, me promener nue chez moi et plus encore en dehors de chez moi. J'aime le regard de Brigitte sur mon corps. Elle est une très très belle femme et j'aimerais l'avoir dans mes bras.

Je reviens de la douche, le corps encore perlé de quelques goutelettes que j'ai pris soin de ne pas essuyer. On frappe à la porte. Brigitte va ouvrir et fait entrer la jeune fille qui va me masser. C'est ma "prêtresse" ¨(voir Note 1). Elle s'appelle Bénédicte. Elle se déshabille. Toutes les prêtresses sont choisies par Brigitte et toutes sont divinement belles.

Brigitte nous quitte. Bénédicte laisse tomber sa robe légère. Elle est nue. Elle paraît encore plus grande nue ainsi. Elle m'invite à m'allonger sur le ventre. Elle me demande si je veux le bandeau sur les yeux mais comme à chaque fois, je décline. Je garderai les yeux fermés pour me concentrer sur les autres sens et en particulier le toucher, l'odorat et un peu l'ouïe. Elle s'installe à ma gauche, en position du lotus. Elle prend un peu d'onguent dans chaque main, pose la main gauche entre mes omoplates et la main droite juste au dessus de mes fesses. Elle reste un moment immobile. Je sens une douce chaleur m'envahir à partir de l'endroit où les mains sont posées. Puis commence le ballet de ses mains sur mon dos, les fesses, les jambes, sur la nuque. D'abord des effleurements très légers. Puis elle déserve un peu d'huile tiède et parfumée. Un peu d'huile tiède coule entre mes fesses et atteint mon sexe. J'ai hâte qu'une main vienne en prendre possession. Mais le massage est si bon que j'oublie cette envie.

Elle s'est maintenant assise, ses fesses sur les miennes. Elle me masse avec les fesses. Je sens son petit minou, le mélange subtil de la douceur de ses lèvres et le picotement de sa toison fraîchement coupée. Je soulève les fesses. Je voudrais qu'elle glisse une main sur mon ventre, sur ma chatte mais alors ce ne serait plus un massage tantrique. Elle s'allonge sur moi et effleurent mon dos, mes fesses, qui s'écrasent pour me masser. Je sens ses têtons tout durs. Je sens aussi son souffle chaud dans ma nuque. Elle s'approche de mon oreille. son souffle est court. Elle n'est pas de glace. Je tourne légèrement la tête et nous échangeons un baiser. Je soulève encore les fesses et j'écarte les jambes. Elle continue à alterner massage avec les fesses et avec les seins. Y a-t-il une échelle de un à dix pour décrire le degrè d'excitation ? Si oui, je suis au degrè huit ou neuf depuis un bon quart d'heure déjà. Mon ventre me brûle. Mon sexe aussi. Mais j'arrive à me « contenter » de ses seins sur mon dos, sur mes fesses, de ses petits baisers dans le cou, de quelques petits baisers échangés.

Elle se relève et me recouvre d'un drap chaud et par dessus, elle repose les mains aux endroits où elle les avait posées au départ. Je n'ai pas envie de parler. Je garde les yeux fermés. Je respire, je sens les odeurs, j'aime la petite musique d'ambiance. Je suis heureuse.

Deux ou trois minutes s'écoulent. Bénédicte retire le drap et m'invite à me retourner. J'ouvre les yeux pour la regarder. Elle aussi me regarde. Son corps brille, ses seins sont divins. Elle reprend un peu d'onguent dans les mains et la séance reprend. Elle est à nouveau en position du lotus, à ma droite. Elle pose la main gauche sur le sternum, entre mes seins, et la main droite sur le pubis. et à nouveau une douce chaleur m'envahit. D'abord les effleurements. Qui maintenant n'évitent plus mon sexe. Mais qui ne s'y concentrent pas non plus ! Quand elle s'allonge sur moi, elle glisse ses jambes entre les miennes. Nous sommes sexe contre sexe, seins contre seins. Son corps est une onde qui me stimule.

De temps en temps elle verse un peu d'huile tiède. J'adore. Cette fois, elle vient de m'en verser sur le sexe. Le liquide se met à couler entre mes lèvres, sur mon clito. Je suis toute proche de l'orgasme. Mais ma prêtresse sait jouer avec le temps pour m'amener au point culminant. D'ordinaire, je suis directive mais ici, je ne bouge pas, je ne dis rien.

Comme toujours en me vouvoyant, elle me demande si je souhaite libérer mes énergies et dans l'affirmative, si elle doit m' aider. Traduction en language de tous les jours: elle me demande si je veux jouir et si elle doit me carresser ou si je préfère rester seule et mes masturber. La réponse est dans mon regard. La réponse est oui. C'est ce que j'attends depuis dimanche.

Elle glisse une main entre mes cuisses. Un doigt s'insinue entre mes lèvres, cherche et trouve le clitoris. D'une main, elle écarte mes lèvres et de l'autre main, avec le pouce, elle tourne sur mon clito. Je soulève les fesses. Le pouce quitte mon clito pour glisser dans mon sexe. Mon excitation retombe un peu. Mais elle revient vite sur le bouton magique. Elle le prend à la base, le fait jaillir, le pousse tantôt vers le haut, tantôt vers le bas. J'aime sa façon de faire. J'ai envie de la carresser, de la butiner, de l'embrasser mais elle ne voudra pas. C'est la règle ! Je suis venue pour recevoir, pas pour donner et partager ! Elle me carresse quelques minutes. A chaque fois que je vais jouir, elle arrête une ou deux secondes. Mon envie est de plus en plus forte.

Elle reprend l'huile chaude et en laisse tomber un filet directement sur le clito. La sensation est insoutenablement bonne et ... je pars dans un orgasme d'une intensité incroyable. Mon corps vibre. Elle n'arrête pas de carresser. L'orgasme n'arrête pas non plus. Au contraire, il s'amplifie. Non seulement en intensité mais aussi parce que c'est maintenant tout mon corps, mon esprit, mes pensées, ... qui s'abandonnent à l'orgasme. Et celà continue, grimpe encore ! J'ai dépassé 10 sur l'échelle du plaisir. Et celà va continuer de longues, très longues minutes. Je gémis mais je dois retenir mes cris pour ne pas ameuter toute la maison. J'ai chaud. Elle n'a pas cessé de stimuler mon clito et maintenant elle reglisse un doigt dans ma chatte et carresse la zone très sensible. La combinaison des deux stimulations est tout simplement inimaginable pour quelqu'un qui ne l'a pas vécue. Je vais peut-être perdre connaissance. Je me concentre pour rester consciente et profiter de ce que je ressens. Je n'ai pas un orgasme. Je suis l'orgasme.

Je n'ai pas conscience du temps qui passe. Je sens que ses mains ne touchent plus mon corps et pourtant je joui encore. Je ne sais pas combien de temps je pourrais jouir sans qu'elle me touche. Même quand elle pose un drap chaud sur mon corps, celà continue. Puis ses mains reviennent à la position de départ. Je reviens à la réalité. Je suis bien. Je suis heureuse. on corps et mon esprit sont repus.

Je vais prendre une douche, boire un jus d'orange ou un thè chaud, et rentrer chez moi. Dans la voiture, je pense à la prochaine séance. Suis-je accro ? Sans aucun doute ! Dieu merci, nous vivons dans une société qui ne brûle plus les adeptes du tantrisme.

Marie-Jo


Note 1: quand je parle de massage tantrique à des amies, j'aime à désigner la masseuse par le terme de "prêtresse". Le tantrisme est en effet une "religion" d'origine hymalayo-indienne. Le but du tantrisme, du moins dans la partie qui concerne la sexualité, est l'éveil des sens et l'acquisition du contôle des ses énergies sexuelles. entendez par là, le contôle de l'orgasme chez la femme et de l'éjaculation chez l'homme. L'éveil et l'acquisition du contrôle passent par une série d'exercices parfois appelé "yoga tantrique". Lequel yoga était pratiqué sous la conduite d'une maître, souvent une femme, appelée "prêtresse tantrique". Les femmes qui s'adonnaient au yoga tantrique cherchaient à contrôler leur sexualité, à vivre des orgasmes de plus en plus intenses et multiples. Pour l'homme, il s'agissait d'arriver à contrôler son éjaculation, à dissocier orgasme et éjaculation. Un homme adepte du yoga tantrique arrive à faire l'amour pendant des heures avec une ou lusieurs partenaires, sans éjaculer et donc sans débander. Le tantrisme avait beaucoup de succès auprès des femmes qui y trouvaient le moyen de s'épanouir dans une société dominée par le système patriarcal et la sexualité masculine. Ceci ne fût pas du goût de tout le monde. D'autant plus que les adeptes du tantrisme étaient "accro" et certains considéraient celà comme contraire à la morale et à l'ordre établi. Les maîtres tantriques furent interdit d'enseigner. Certains, des femmes surtout, furent même brûlés. Le tantrisme a été redécouvert au début des années 60 et aujourd'hui on trouve de nombreux entres où l'on peut le pratiquer, de manière plus ou moins pure.

Note 2: j'ai déjà fait plusieurs séances de tantrisme avec mon mari-amant. Certaines fois, il s'est occupé de moi en même temps que la prêtresse, d'autres fois il s'est fait masser par une prêtresse pendant que je me faisais masser par une autre. Dans ce cas, les prêtresses se retirent au bout d'un moment pour nous permettre de faire l'amour. Par pudeur, ils appellent celà la "fusion des énergies".


Marie-Jo.

 

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