Lorsque l’on rentre dans la maison, un grand rez-de-chaussée
de plain pied, on peut, du réduit situé à droite de la porte,
appréhender le grand salon à gauche, la salle à manger à
droite et la cuisine en face. Juste en face de ce poste
d’observation, l’escalier qui, entre la cuisine et la salle
à manger, monte au premier étage et mène à la chambre, la
terrasse et la salle de bain.
Ce qui m’a surpris, c’est l’appel du plombier confirmant
sa venue le lendemain. Habituellement, mon épouse m’informe
de ce genre de visite surtout, elle me laisse les organiser.
Je me suis alors rappelé qu’un jour, Edith m’avait glissé
qu'elle trouvait le plombier assez beau. Par jeu, je l’interroge
sur son programme du lendemain. Elle me parle de courses
à faire, d’un déjeuner avec une amie. Rien sur cette visite.
Je voulais savoir. Mon épouse a toujours été très réservée,
discrète et peu ouverte aux pratiques sexuelles non classiques.
Certains pourtant, m’ont laissé entendre qu’avant de me
connaître….
Le lendemain matin, je pars travailler, la laissant, vêtue
d’un pull et d’un jean, avalant son petit déjeuner. Je me
suis contenté d’aller garer la voiture quelques rues plus
loin et, revenu à pieds, j’ai attendu de la voir monter
au premier étage pour rentrer discrètement dans la maison
et me glisser dans le petit réduit, à droite de la porte.
Il n’est fermé que par un rideau ; j’y avais placé un tabouret
et une bouteille d’eau. Je pouvais attendre et voir tout
ce qui pourrait se passer au rez-de-chaussée. Pas très confortable.
Mais on y tient debout ou assis et surtout, on peut tout
voir.
Après une vingtaine de minutes, je commençais à regretter.
Je me trouvais dans une situation stupide. Rien n’arrivait
et je ne savais comment partir discrètement. C’est là que
la sonnerie me fige. J’entends les pas de Edith et la vois
apparaître dans l’escalier. Elle a quitté sa tenue du matin
et, semblant sortir de sa douche, porte un peignoir et des
mules. Elle ouvre la porte et, comme prévu, le plombier
entre. Elle lui parle d’une fuite dans la cuisine, disfonctionnement
dont j’ignorais l’existence. Il a sur elle un regard intéressé,
interrogatif et surtout insistant. Elle rougit légèrement.
Je pense que c’est à cet instant qu’il a du comprendre la
raison de sa visite et l’envie d'Edith. Moi, je n’avais
plus de doute, heureux d’être resté mais ne pouvant imaginer
ce à quoi j’allais assister. Il se dirige nonchalamment
vers la cuisine, abandonnant sa trousse d’outils. Elle lui
propose un café qu’il accepte, d'autant plus que je constate
qu’il est déjà prêt. Je la vois emplir la tasse et préparer
le sucrier. Derrière elle, l’homme semble s’affairer sur
l’évier. Je vis alors très distinctement le geste d'Edith,
déliant la ceinture qui tenait son peignoir. Elle prend
la tasse de café dans la main droite, le sucrier dans la
gauche, se tourne vers le plombier en disant : « Voilà ».
Au même instant, il se tourne vers elle et la ceinture déliée
tombe, le peignoir béant laissant Edith quasi nue face à
lui. Elle a les joues vraiment rouges.
Il regarde, semble hésiter un instant puis s’approche et
doucement, pose les mains sur les deux délicieux petits
seins ainsi offerts. Elle reste complètement immobile alors
qu’il lui caresse longuement les seins, puis glisse une
main entre ses cuisses. Il cesse un instant, soulève la
tasse de café de la soucoupe qu'Edith tient de sa main droite,
attrape un sucre. « Ne bougez pas ! » Il boit une gorgée,
repose la tasse, s’empare à nouveau des seins, en relâche
un pour finir le café. Et lui prenant des mains tasse et
sucrier, les poses pour faire glisser le peignoir qui tombe
sur le carrelage. Il commence alors à palper, fouiller,
caresser son corps, s’insinuer dans ses orifices et cela
très longuement. Edith, regard vers le plafond, gémit. Il
dégrafe son pantalon, le fait descendre sur ces chaussures
et, dressé, se place derrière elle, caressant sa verge entre
les fesses d'Edith tout en lui pinçant les seins. Je crois
ne l’avoir jamais vue si ouverte, offerte. D’une main, il
appuie sur son épaule, la menant à s’accroupir. Je vois
son gros sexe à la hauteur du visage de mon épouse. D’un
coup, il s’enfonce dans sa bouche, pose ses deux coudes
en arrière pour s’appuyer au plan de travail. Edith, ainsi
accroupie devant lui, le suce, avalant la presque totalité
du membre. Il lui parle, je n’entends pas, je la vois cesser
son va-et-vient pour lécher le pénis dans toute sa longueur.
Puis elle reprend sa fellation. C’est là, après un temps
incertain, que l’homme s’est retiré. Il attrape alors la
chevelure d'Edith à pleine main et, de l’autre main, se
masturbe. Une première giclée file en l’air et retombe sur
le visage d'Edith. Presque simultanément, tirant sur les
cheveux, il s’engouffre à nouveau dans sa bouche et je vois,
à ses tremblements, qu’il achève de s’y répandre, laissant
filer un léger gémissement. Il se retire, après de longues
secondes, flasque, lâchant juste « Bon début ! » et ouvre
le réfrigérateur pour se servir une bière.
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Je les devine échanger quelques mots et ils marchent vers
le salon ou Edith s’allonge sur la table basse. La bière
finie, je le vois approcher le goulot du sexe d'Edith. Elle
semble hésiter, il la guide, la pénètre lentement avec la
bouteille commence un mouvement lent puis la laisse poursuivre
seule. Avachi sur le canapé, il regarde. Subitement, il
se lève, remonte son pantalon et sort devant la maison juste
en tirant la porte derrière lui. Très vite il revient et
reprend sa position d’observation, retire chaussures, pantalon
et caleçon. D’un ton négligent je l’entends dire : « Je
viens de proposer à deux amis de venir prendre un café.
Vous aimerez » Puis, sans lui laisser le temps de répondre,
de réagir, il se lève brusquement la tire vers lui, fait
glisser la bouteille vers le sol et retourne Edith. En un
instant, elle se retrouve à quatre pattes sur la table basse,
lui derrière la pénétrant sans effort. Elle gémit, supplie,
crie, jouit. Il continue, puis se plaque entre les fesses
d'Edith pour éjaculer, une gerbe de sperme arrosant le beau
dos nu. Ils sont restés longuement ainsi. Puis, elle s’est
relevée, marchant jusqu’à la cuisine et revenant avec un
verre d’eau qu’elle boit et une nouvelle bière qu’elle lui
tend. Il lui glisse quelques mots insaisissables et s’affale
à nouveau sur le canapé, ridicule ainsi vêtu de son seul
tee shirt. Edith est montée à l’étage. J’entends brièvement
la douche couler. Lui, tourne dans la pièce. Il tire les
rideaux, allume quelques lampes tamisant ainsi l’atmosphère
puis, étale à terre, après avoir bougé la table basse, une
nappe qu'Edith lui a donnée juste avant de monter. Comme
lors de l’arrivée du plombier, j’entends ses pas avant de
la voir apparaître dans l’escalier. Elle redescend, portant
uniquement un serre-taille, des bas, des escarpins à talons
avec une fine bride autour de la cheville et un collier
de perles, cadeau d’un de ses amours de jeunesse. Elle est
absolument splendide, sa peau nue, légèrement halée, si
parfaitement mise en valeur par le noir de la lingerie et
de son pubis. Je crois ne l’avoir jamais trouvée aussi belle,
sa chevelure libérée caressant ses épaules, ses fines jambes,
sa taille cambrée, ses petits seins aux pointes brunes dressées,
jeunes fruits d’amour. En passant, elle dépose sur la table
deux de mes vieilles cravates. Il a sifflé, de toute évidence
d’admiration et s’est approchée pour la caresser. Elle est
restée debout face lui, jambes écartées, mains derrières
la nuque. D’une main, il jouait avec les seins et de l’autre,
la masturbait, comme guettant ses réactions. Tête relevée,
elle respirait bruyamment, par saccades. Ils étaient ainsi
quand la sonnette de la porte a retentit à nouveau.
Il a jeté un œil par la fenêtre et est revenu vers elle.
A nouveau, je l’ai vu lui parler sans pouvoir saisir ses
mots. Edith s’est dirigée vers le centre de cette nappe
rouge tendue sur le sol par le plombier. Elle s’y est agenouillée.
Avec l’une de mes vielles cravates, il lui a bandé les yeux,
avec l’autre, il lui a lié les poignets dans le dos (avec
moi elle avait toujours refusé les jeux de liens) puis s’est
dirigé vers la porte. En ouvrant, il a laissé filé « Ah,
finalement vous êtes là tous les trois ! ». J’ai entendu
ensuite des commentaires admiratifs prononcés par des voix
qui se mêlaient. Ils se sont approchés d'Edith pour mieux
la voir. J’étais si excité et troublé que, les ayant pourtant
vus, je serais dans l’incapacité de les décrire, de les
reconnaître. Le plombier, jouant au maître de maison, proposa
des bières. Ainsi munis, ils se sont installés autour d’elle,
deux sur le canapé, les deux autres dans des fauteuils,
formant un demi-cercle autour d'Edith qui demeurait à genoux,
liée, silencieuse, nue et immobile. En quelques mots plutôt
colorés, le plombier a raconté le début de la matinée, depuis
son arrivée. Le visage d'Edith était écarlate. Lentement,
les trois nouveaux se sont entièrement déshabillés. Un premier
s’est avancé vers elle. Il bandait terriblement. Il glissa
vers elle sur la pointe des pieds, dans un silence complet.
Lorsqu’il est arrivé juste à coté d’elle, il a jeté un œil
à ses compagnons et a plaqué son sexe tendu contre la joue
d'Edith, la faisant sursauter et, profitant de sa surprise,
il s’est enfoncé dans sa gorge. Je l’ai vu s’engouffrer
profondément dans la bouche d'Edith et probablement terriblement
excité, il ne put exercer que quelques rapides mouvements
avant de jouir bruyamment, figé au fond d’elle. Les deux
autres s’étaient approchés. Dès que le premier se recula,
ils se placèrent chacun d’un coté et appliquèrent, comme
le premier, leur phallus contre ses joues. Et, utilisant
ses cheveux, il la faisait aller d’une bite à l’autre. Edith
suçait, léchait ; ils se caressaient sur elle, en elle,
ainsi pendant d’extraordinairement longues minutes. Puis,
se plaçant tous deux face à elle, ils se sont masturbés
jusqu’à ce qu’en éjaculant, ils arrosent enfin le visage
et les seins d'Edith de longues rasades de sperme. Je voyais
les gouttes se former sur son nez ou son menton, puis tomber
sur ses seins, sur ses genoux, son ventre ou, gâchis, au
sol sur la nappe dont je comprenais maintenant l’intérêt.
Le plombier a proposé une « deuxième tournée ». Ils étaient
tous partants. Délicatement, il a détaché les mains d'Edith,
l’a allongée sur le dos, toujours au centre de la nappe,
les yeux toujours bandés. Il lui a fait lever les bras pour
qu’elle glisse ses mains sous sa nuque et, à nouveau, lia
ses poignets, son visage et ses seins toujours maculés.
Lui écartant les cuisses et maintenu par ses bras tendus,
il l’a pénétrée. J’entendais, je voyais le plaisir d'Edith.
Je me suis décalé, abandonnant mon tabouret et restant debout
pour mieux voir. Et je voyais son visage, couvert d’un sperme
gluant, marqué par le plaisir. Le plombier se détacha d’elle
pour jouir, arrosant son ventre de taches blanches particulièrement
visibles sur la dentelle noire de son serre-taille. Les
trois autres se sont succédés en elle de la même façon,
tous finissant par se répandre sur son ventre. Je me souviens
avoir été surpris par l’éjaculation du troisième. Il avait
maculé le visage d'Edith quelques instant avant et là, d’une
incroyable vigueur, laissait filer une jouissance impressionnante,
le jet abondant venant s’écraser à de multiples reprises
jusque sur les seins d'Edith, couvrant son ventre, avant
de finir, plus piteusement, sur ses poils pubiens. Tranquillement,
il s’est accroupi au-dessus du visage d'Edith et je l’ai
vue lécher le sexe déjà au repos mais certainement gluant.
Les trois visiteurs se sont rhabillés puis, imitant le
plombier, installés dans canapés et fauteuils, ont allumé
chacun une cigarette. Edith, nue, liée et maculée, constituant
le spectacle qu’ils commentaient, admiraient. L’un d’eux
a posé un cendrier entre les seins d'Edith. Il a ri : «
Après, il faudra le décoller ! ”. Tous ont ri. Ils venaient
négligemment agiter leurs cigarettes au-dessus d’elle. La
cendre tombait dans le cendrier ou à côté, sur la peau douce
d'Edith. Ils ont ensuite écrasé leurs mégots et la laissant
ainsi seule avec le plombier, sont partis.
Le plombier, sa cigarette finie et écrasée avec les autres,
a enlevé le cendrier et déliée Edith. L’aidant à se relever,
il l’a ensuite essuyée avec un torchon attrapé dans la cuisine.
Le mélange de sperme et de cendres laissait sur ses seins
de petites traînées grises. En même temps, il lui parlait
doucement dans l’oreille et je la voyais dire non de la
tête, refusant je ne sais quoi. Puis c’est elle qui a parlé
et il a acquiescé. Il s’est assis dans un fauteuil. Edith
debout devant lui, s’est caressée puis lentement, s’est
agenouillée et enfin abaissant le torse, prosternée face
à lui, lui baisa longuement les pieds. Ensuite, elle remonta,
léchant ses jambes, ses cuisses, puis son pénis jusqu’à
ce qu’il se redresse. Alors, elle l’a sucé avec une vigueur
extraordinaire, cherchant visiblement à le prendre le plus
profondément au fond de sa gorge. Dans le même temps, elle
se masturbait. Lorsqu’elle s’est immobilisée, j’ai compris
qu’il avait à nouveau joui dans sa bouche. Elle a alors
joui aussi, lâchant un cri bref. Il l’a attrapée par les
cheveux, la ramenant, ou plutôt son visage, entre ses cuisses
velues. Je l’ai entendu distinctement dire « lèche ma bite
». Et elle de lécher comme si elle cherchait à nettoyer
ce sexe qui par quatre fois en l’espace d’une matinée, l’avait
utilisée comme réceptacle.
Il s’est relevé. En se rhabillant, il a juste dit: « Merci,
je suis absolument lessivée, je reviendrais pour la fuite
de la cuisine ». Encore à genoux, Edith avouait qu’il n’y
avait aucune fuite. Puis se levant, elle prit un sac, y
glissa mes vieilles cravates, les bouteilles vides et lui
demanda de jeter le tout dans une poubelle éloignée. Il
a demandé s’il pouvait revenir. Elle lui a répondu sans
appel :« Jamais !». Il est parti.
Elle a ramassé la nappe tachée de sperme, a retiré ses
bas et son serre-taille, glissant le tout dans la machine
à laver. Elle est montée. J’ai entendu l’eau du bain couler.
Puis certain qu’elle s’y était plongée, je suis parti discrètement,
bouleversé, excité comme jamais. Le soir je lui demandais
comment s'était passée sa journée. Elle s’est lamentée sur
son déjeuner annulé au dernier moment et sur le monde qu’il
y avait dans les boutiques. Je lui ai dit que je trouvais
que le robinet de l’évier fonctionnait mal et que j’allais
appeler le plombier. Je l’ai vu un bref instant troublée.
Puis elle m’a dit « tu crois ? Je n’ai rien remarqué. En
tout cas, il faudra trouver un autre plombier. La dernière
fois, il n’est pas venu sans prévenir et quand je l’ai appelé,
il était soit disant sur un chantier et n’avait pas le temps
; j’ai du faire venir un dépannage d’urgence. Le type travaille
pas mal dans le quartier et m’a semblé beaucoup plus sérieux
! »
Le soir nous avons fait l’amour comme rarement.
J’aime, lorsque nous dînons avec des amis, retrouver sur
la table la nappe rouge et penser au contraste entre les
plats que nous mangeons et le mets somptueux qu’elle fut
pour ces inconnus et comment ils la consommèrent.
Je me demande parfois si je ne vais pas rappeler le plombier,
le faire venir et la prévenir au dernier moment pour qu’elle
le reçoive…..
Elle ne sait pas ce que j’ai vu, elle n’imagine pas ce
que je sais. Si ce texte est publié, je vais le lui faire
lire.
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