TITRE : Les revues cachées de mon mari
Catégorie : 
Plaisir Solitaire

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Aujourd'hui, je ressens un grand besoin de me confier. Je ne peux dire ce qui me trouble et me préoccupe à personne dans mon entourage. C'est pourquoi je prends ma plume pour vous faire part de mes sentiments, à vous, lecteurs anonymes et forcément tolérants.

Je suis une femme mariée de vingt-huit ans. J'aime mon mari, que j'ai épousé il y a déjà cinq ans. Nous avons une petite fille de trois ans qui nous donne beaucoup de joie. Jusqu'à ces derniers jours, je nageais dans le bonheur et l'insouciance. C'était avant que je ne découvre la face bien cachée de mon mari. L'autre jour, je faisais un peu de ménage et je me suis aventurée dans son bureau. Il n'aime pas tellement que j'y mette mon nez habituellement, mais j'avais décidé, pour une fois, d'y prendre la poussière. Je ne peux que faire ça quand il est absent. Là, en ouvrant un tiroir, je suis tombée sur des revues pornographiques. En soi, cela aurait déjà pu me choquer, mais j'aurai certainement pris le parti d'en rire. Malheureusement, je n'en avais pas du tout envie : Sur les couvertures, on ne voyait que des hommes et les titres des périodiques étaient suffisamment explicites pour ne pas laisser planer le moindre doute. Mon mari, que je croyais connaître parfaitement, lisait des revues gay.

C'était la première fois que j'en voyais et, même si cette découverte me déstabilisait, j'étais tentée de jeter un coup d'œil à l'intérieur des magazines. J'en sortis un du tiroir et le posai sur le bureau. Son titre évocateur autant que la photo du beau mec sur la couverture avaient attiré mon regard. Il s'agissait d'un roman-photo, comme on peut en trouver dans d'autres domaines, pour nous les femmes romantiques. Evidemment, il n'était que très peu question de romance dans celui-ci. On entrait rapidement dans le vif du sujet. Un jeune gars en uniforme, en partance pour le service militaire, rencontrait un type BCBG dans un train. Au bout de quatre ou cinq vignettes, ils avaient fait connaissance et à la sixième ils se dirigeaient déjà vers les toilettes du wagon. Là, le bidasse se retrouvait rapidement à genoux devant l'autre type et lui taillait une pipe d'enfer. Bien sûr, les dialogues étaient assez pauvres, mais j'imaginai que l'on achetait plus ce genre de revues pour les images que pour la richesse littéraire du texte. J'avais envie d'en voir plus et de bien comprendre ce qui pouvait exciter mon homme dans ce genre de lectures. Aussi, je tournai les pages une à une pour découvrir l'histoire dans son intégralité. Après la séance de fellation dans les toilettes, les deux voyageurs se sont retrouvés dans leur compartiment où ils se sont enfermés (ne me demandez pas comment). Là, le jeune gars s'est fait enculer par le type plus âgé. Il avait son pantalon de treillis baissé sur les rangers et son baiseur le pistonnait violemment. De temps en temps, une photo en gros plan venait souligner la crudité de la scène.

J'étais excitée par ce que je voyais. Pour le moment, je ne pensais plus à mon mari et à la façon dont je le regarderai à l'avenir. Ce qui me préoccupait, c'était plutôt que je commence à sécréter du jus entre mes cuisses. Ca me paraissait bizarre, mais les photos me faisaient de l'effet. Ma culotte s'humidifiait peu à peu et j'en étais presque gênée. Je reposai le magazine à sa place et me saisis d'une autre revue au nom équivoque : Gang-bang homo.

Ne riez pas, mais je ne savais pas jusque là ce qu'était un gang-bang. Ma vie sexuelle était certes épanouie, mais sans originalité particulière. Je faisais l'amour deux ou trois fois par semaine avec mon seul époux. Nous faisions preuve d'assez peu de fantaisie dans nos rapports amoureux, même si j'avais pu noter une certaine tendance à la recherche de nouveauté chez mon mari ces derniers temps. Peut-être que la lecture de ces revues lui donnait des idées après tout ? Toujours est-il que maintenant, je sais ce qu'est un gang-bang.

Dans les pages du périodique, je fus stupéfaite de découvrir des orgies gay dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Sur certaines photographies, on pouvait voir jusqu'à vingt ou vingt-cinq mecs qui s'accouplaient. C'était un enchevêtrement de corps infini. Certains se branlaient mutuellement, d'autres se pompaient le jonc, d'autres encore s'enculaient à qui mieux mieux. C'était vraiment un foutoir sexuel. L'alibi de l'histoire était très tordu. Ca donnait un peu dans la science-fiction. Les hommes étaient censés représenter des prisonniers mâles dans un pénitencier tenu par des femmes. On pouvait voir certaines d'entre-elles qui observaient la scène sur les hauteurs. En fait, tout se passait dans une sorte d'arène et les gardiennes se trouvaient sur des gradins, armées de Kalachnikov futuristes.

Les hommes étaient totalement dépravés. On leur avait apparemment servi un brouet contenant un puissant aphrodisiaque pour mieux les maîtriser. L'histoire un peu tirée par les cheveux me faisait sourire, mais les images me faisaient un tout autre effet. Sans m'en rendre compte, j'avais passé ma main dans ma culotte et je commençais à me toucher le duvet. Je sentais les premières gouttes de mouille qui perlaient sur ma touffe. Insensiblement, mes doigts se rapprochaient de ma petite fente. De l'autre main, je continuais à tourner les pages.

Sur une grande photo en double-page, on avait une vue complète de la scène. Au fond de l'arène, une vingtaine, au moins, de gars musclés avait formé un cercle. J'écarquillai les yeux pour bien m'assurer de la véracité de ce que je voyais. Chacun des hommes tenait dans sa bouche la bite de son voisin immédiat. Ils étaient couchés l'un derrière l'autre, en vis-à-vis. Chacun avait une bouche collée sur la bite et l'on pouvait facilement deviner ce qu'il était en train de subir : une pipe en bonne et due forme. Sur les côtés de la page, quelques gros plans avaient été disposés qui ne laissaient planer aucun doute : joues déformées par de gros nœuds, coulées de sperme ou de salive aux commissures des lèvres, langues humides virevoltant sur des glands tuméfiés.

Sur les gradins, des femmes s'étaient approchées. Un couple de gardienne semblait au moins aussi excité que moi. L'un d'elles avait fourré ses doigts sous la tunique de sa camarade et paraissait lui fouiller le sexe. Un peu plus loin, deux geôlières se roulaient une pelle en observant les prisonniers dépravés. Je n'étais pas en reste. Mes propres doigts fouillaient maintenant ma vulve sans retenue. J'avais écarté mes grandes lèvres et fourré mon index et mon majeur dans ma fente. Je me pistonnais la chatte avec ardeur, tant les images de la revue m'excitaient.

Sur la page suivante, le cercle avait disparu. On y voyait les préparatifs d'une nouvelle organisation qui se mettait peu à peu en place. Les gardiennes avaient lancé dans l'arène des tubes de pommade, sans doute du lubrifiant. Les hommes se jetaient dessus pour s'en emparer. Ils se refilaient les tubes les uns après les autres et déposaient des noisettes de produit sur les trous du cul offerts de leurs compagnons. Ils écartaient des fesses et cherchaient à débusquer les anus qu'ils se préparaient à perforer bientôt. Certains, avant de lubrifier les rondelles, y mettaient la langue pour mieux les ouvrir. Agenouillés derrière leurs amants, ils fouillaient leurs raies avec la bouche. Je n'en pouvais plus d'excitation. Mon pouce me touchait le clito en même temps que mes doigts me limaient. J'étais extrêmement sensible et tout mon sexe réclamait mes caresses.

Quand je vis la page d'après, je fus dans l'obligation d'accélérer encore mes mouvements. C'était littéralement incroyable. Les prisonniers avaient formé une interminable chaîne humaine et s'enculaient sans aucune pudeur. L'un derrière l'autre, les deux dizaines d'hommes s'enfilaient. Je plaignais un peu les deux du bout : celui qui, devant, se tenait la queue et se branlait et l'autre qui, derrière, devait se contenter d'un gode anal fiché dans son cul. Sur les vignettes qui entouraient l'image centrale, on pouvait là encore observer des détails très crus : des bites luisantes qui perforaient des anus tentants, des couilles velues qui battaient sur des fesses blanches, des queues raidies qui s'apprêtaient à défoncer des rosettes palpitantes...

Les gardiennes aussi se laissaient aller. Leur surveillance se relâchait et elles étaient semble-t-il plus occupées à se donner du plaisir en jouissant de la scène qu'à réprimer les débordements des prisonniers. Comme elles, j'étais prête à jouir. Toujours debout devant le bureau, mes jambes avaient de plus en plus de mal à me soutenir. Je ne sentis pas arriver le moment où mon sexe se contracta sur mes doigts. Je glissai sur le sol de la pièce, entraînant dans ma chute le magazine licencieux de mon mari. La dernière image que je vis représentait en gros plan un jeune éphèbe en train de jouir, pénétré jusqu'à la garde par la queue musclée d'un noir.

Quand je ressortis du bureau, épuisée mais heureuse d'avoir trouvé le plaisir, mon trouble refit surface rapidement. Comment allais-je pouvoir cacher ma découverte à mon époux ? Quelles seraient les implications pour notre sexualité ? J'avais bien une petite idée à ce sujet, mais il me fallait du temps pour la faire mûrir.

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