TITRE : Les malheurs de LILI
Catégorie : 
Histoire Trans et Travesti

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« Et toi, qu'est ce qui t'excite dans tout cela ? »
« À ton avis ? »
« Je ne sais pas ? »
« Eh bien, disons qu'en tant qu'homme normal la perspective de devenir un travelo m'humilierait profondément. En participant à ce que j'estime être une déchéance, j'assouvis mes instincts dominateurs. »
Il sourit et pose sa main sur mon sexe. Je ne trouve rien à répondre.

Nous nous sommes rencontrés sur Internet, il y a déjà quelque mois. À l'époque je bombardais les serveurs de « confessions » érotiques à base d'histoire de travestis. De purs fantasmes. J'avais ouvert une boîte aux lettres ou je recevais les réponses des lecteurs. La plus part étaient des propositions bâclées en trois lignes qui je dois dire m'excitaient beaucoup. Mais je n'avais jamais eu la moindre intention de donner suite à aucune. D'ailleurs si je signais d'un pseudo féminin, je n'avais jamais été un travesti. Tout au plus avais-je mis les dessous de mes copines dans le secret de la salle de bain.

J'en étais toujours la lorsque j'ai commencé à échanger avec François. Il était courtois, poli et prétendait être motivé par la curiosité. J'aurais pu jouer avec lui le même jeu qu'avec les autres, mais au bout de quelques jours nos échanges avaient pris un tour de confiance tel, que je lui avouais la vérité. Je n'étais pas la bête de sexe que je prétendais être mais un simple fantasmeur qui s'ennuie. Nos rapports étaient suffisamment francs pour que je puisse espérer que cet aveu fût accepté sans problème.
Je m'attendais à une réponse du genre « tu m'as bien eue », je fus surpris.
« Mais tu n'es pas un fantasmeur ma chérie, tu es vraiment ce que tu prétends être. »

C'est ainsi, et à titre presque expérimental que, sur son conseil, je commençais à progressivement m'habiller en femme. J'achetai ma première culotte remplie d'une honte délicieuse. Encouragé par François, je me mit à porter des dessous féminin. Seul chez moi, je me pavanais devant les miroirs jouissant de mon image féminisée.
Par web cam interposée François surveillait mes progrès. Il me rassurait et m'encourageait. Tout en douceur, Il m'incitait à aller plus loin et je peuplai ma penderie de toutes sortes de vêtements : robes, chemisiers, corsaires et minijupes. À chaque étape il était là, suggérant telle ou telle amélioration.
Les produits de maquillage envahirent ma salle de bain et je complétai ma transformation par plusieurs perruques, des chaussures et une magnifique paire de faux seins.

Un soir il me proposa de nous branler ensemble. Je réalisai soudainement que la dimension sexuelle de mon aventure n'était plus du seul fantasme onaniste mais qu'il existait désormais un autre qui avait ses propres désirs. Autre qui en l'occurrence était un mâle qui voyait en moi sa « femelle ».
Je refusais. Il insista et me proposa de l'appeler. J'acceptai.
« Tu sais tout cela n'est qu'un jeu. »
« Justement, je ne sais plus si c'est un jeu, je trouve que cela va trop loin » Cela peut paraître difficile à croire, mais j'avais vraiment pensé jusqu'à ce jour que cela ne prêtait pas à conséquence : une parenthèse un peu marginale dans la vie d'un hétéro à tendance fétichiste.
« Tu ne vas me faire croire que tu ne te caresses pas quand tu te travestis ! »
« Si bien sûr mais . »
« Moi aussi je me masturbe en passant à toi tu sais. Ça ne m'empêche pas de faire l'amour avec ma femme »
« Ta femme ? » J'étais sidéré
« Oui, bien sur, ce n'est pas contradictoire. On peut tout à fait avoir une relation avec un homme tout en aimant les femmes. »
« Mais je ne savais pas que tu avais une femme. »
« Tu as l'air jalouse ! »
« Non mais. Et elle sait ? »
« Oui bien sûr, tu veux que je lui demande de venir ? »
« Non, non. Surtout pas » L'idée d'apparaître en travesti devant une femme me remplissait de honte.
« Mais si tu vas voir, elle est très mignonne.Alice, tu veux venir une seconde ? ».
« S'il te plait. » Je le suppliais en vain. Déjà une jeune femme apparaissait devant la caméra. François avait raison : elle était très mignonne. Le genre avec lequel j'aurais volontiers couché
« Bonjour Lili, François m'a beaucoup parlé de toi. Tu lui plais beaucoup tu sais.Tu fais beaucoup de progrès, il m'a dit »
« Euh, je ne sais pas » Avec ma perruque de poufiasse, mon visage trop maquillé et mes seins en latex, je me sentais parfaitement ridicule devant elle.
« Au point que j'en serai presque jalouse » Elle a ajouté avec un petit sourire en coin. Elle s'est penchée sur François et ils ont commencé à s'embrasser. François a guidé sa main vers sa braguette et elle a sorti son sexe. Il bandait dur. C'était la première fois que je voyais un sexe d'homme en érection.
« Elle te plait ? Regarde une belle queue de mec » Elle a commencé à le branler « montre lui tes fesses que tu saches que c'est pour ton petit cul qu'il bande »
François m'aurait tenu ce langage, j'aurais immédiatement coupé, mais la je ne savais plus du tout ou j'en étais. Je me suis retourné pour présenter mon postérieur et j'ai baissé ma culotte.
« Gentille fille.C'est bien, branle toi maintenant ma chérie, voilà comme ça. Les fesses maintenant, les seins aussi.. Là, tes gros seins de grosse salope»
Je ne disais plus rien, me contentant d'obéir. François souriait en se branlant.
« Tu es une grosse salope, une grosse cochonne, hein ma chérie »
« Regarde » Elle a pris la caméra et s'est agenouillée à côté de François « Regarde une belle bite d'homme. Regarde, bien dure, bien grosse, qui bande pour toi. Tu n'as pas envie de venir t'en occuper avec moi ? » Elle a enlevé son t-shirt, découvrant sa poitrine puis a donné quelques petits coups de langues sur le sexe de François.
« Si, si » j'ai répondu d'une voix blanche. « Si. »

Je n'étais jamais sortie habillé en femme, mais j'étais dans un tel état de trouble que j'aurais pu sortir travesti même en plein jour. Je fis le trajet sans presque m'en rendre compte, conduisant ma voiture comme dans un rêve.
La maison était un banal pavillon. Ils m'attendaient. Alice et François s'étaient rhabillés. La tension était très forte. J'étais complètement paniqué, arrivant à peine à parler.
Nous avons bu un verre Alice a pris les choses en main, elle a porté un toast « A ta nouvelle vie ». Puis elle m'a embrassé. J'ai senti sa poitrine contre ma poitrine et le goût de mon rouge à lèvres dans ma bouche.
Elle m'a prise par la main et m'a emmené dans la chambre. François nous a regardé partir sans faire de commentaire.
« On va se gouiner un peu d'abord, François viendra après. »

Le lendemain je me suis réveillé dans le lit de François. Il a ouvert un oeil et a soufflé « Suces moi ». Je l'ai pris dans ma bouche et je l'ai sucé quelques minutes. « Ça suffit, va te faire belle maintenant ».
J'ai ramassé mes affaires et je suis allé dans la salle de bain. Alice y était.
« Bonne nuit ma Chérie ? »
Je n'ai rien répondu. Je me sentais prête à pleurer. Elle l'a vue.
« Pauvre petite Lili, pauvre petite chose. »
C'était exactement ce que je ressentais. Une pauvre petite chose, voilà ce que j'étais désormais, une pauvre petite chose.
« Tient met ca »
Des habits de femmes bien sûr. Et quoi d'autre ? Celle de François ? Mais François était un homme et moi. Je me suis douché, j'ai mis ma culotte et mon soutien gorge, ma jupe, mon t-shirt, ma perruque. Peut-être que dans quelque mois je n'aurais plus besoin de perruque que j'aurais les cheveux longs et une coiffure de femme, peut être même des seins, une jolie voix rauque de pédale.

J'ai rejoint François et Alice qui prenaient leur petit-déjeuner.
Alice ne portait qu'un t-shirt. Elle était violemment attirante. Mais elle appartenait à un autre monde, inaccessible, celui des êtres libres, celui des maîtres.
Quand Alice m'avait laissé aux mains de son mari hier soir, j'étais prête à lui céder, moins par désir que par ce qu'au point au j'en étais, cela était inévitable. J'attendais de la douceur et un peu de prévention.
Mais ce n'était pas cela qu'il voulait. Il voulait m'humilier, me rabaisser, me briser. Il a commencé à me parler comme on le fait à une prostituée, donnant des ordres précis en termes crus et vulgaires. Il s'est moqué de moi de mes prétentions à une certaine pudeur, à certaines réserves.
Et quand enfin poussée à bout j'ai voulu me dérober, il m'a contraint. Il m'a violée. La bouche d'abord où il a éjaculé une première fois puis l'anus, longuement, vicieusement.
« Je vais t'apprendre ta place espèce de pédale, fini la comédie, vide-couilles. » Et ainsi de suite tout en me sodomisant.
Le plus terrible, c'est qu'en moins d'une heure j'étais déjà dompté, j'avais abandonné toute idée de lutte, me soumettant passivement à ses désirs.

Quand il a eu fini de me baiser, il s'est endormi sans plus se préoccuper de moi. J'aurai pu me lever, partir, rentrer chez moi, essayé d'oublier.
Je ne crois pas qu'il aurait tenté de me retenir ou de me contraindre.
Mais je n'ai pas bougé. L'humiliation avait été trop forte pour être surmontée, il m'avait dévirilisé : j'étais un travesti.

(À suivre)

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