TITRE :  Les frasques de mon bureau
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Mon vieux réveil annonce midi trente dans un tintamarre assourdissant de cliquetis et de vieux ressorts usés. Depuis ce matin, je ne décolle pas de mon ordinateur. Je rédige des lettres de réponses types, suite aux réclamations et autres insultes de gens mécontents de nos produits. Je travaille pour une boîte d'agroalimentaire mondialement connue. Quant à mon bureau, il ne désemplit pas de ces affreuses piles de dossiers et je sens que ma tête ne va pas tarder à exploser.

Comme je n'ai pas le temps de sortir déjeuner, ce qui est souvent le cas, je décide de me faire livrer un repas par le traiteur chinois d'en bas, des gens fort sympathiques. Je téléphone et compose mon repas, des nouilles sautées et du poulet au gingembre à la douceur acidulée, mon régal. Quelle ironie ! Travailler dans l'alimentaire et ne pas avoir une part du gâteau. Ma commande arrive en moins d'un quart d'heure et en passant, le livreur me déleste de treize euros. Ce n'est pas donné mais bon, je ne suis jamais déçu.

Je reprends mon travail et déjeune en même temps, essayant tant bien que mal de manger avec les baguettes fournies et de ne pas trop me salir. Peine perdue, quelques gouttes de la délicieuse sauce viennent de gicler sur ma chemise blanche.

- Et merde !

Au même moment, Sophie pénètre dans mon bureau.

- Hello, lance-t-elle.

Je ne suis pas surpris. Je l'ai entendue arriver, mais n'y prête aucune attention. Elle a l'habitude de me faire des visites inopinées et l'étage auquel je travaille est toujours très calme à cette heure de la journée. Elle aime bien venir me voir pour discuter de choses et d'autres. C'est une bonne copine. Sophie est petite, avec des formes généreuses, des cheveux blonds, courts, toujours coiffés en pétard, une frimousse de poupée, très mignonne, des yeux noisette en amandes avec de longs cils, un petit nez et une bouche qui donne sans cesse envie de l'embrasser, c'est un bonbon à laisser fondre sous la langue. Malgré ses charmes apparents, Sophie est assez timide et pudique, en revanche, elle possède une rhétorique fracassante, ce qui en ajoute à son charme.

Je ne lève pas la tête pour autant et continue mes activités, travail, nourriture et essuyage de la chemise. Tout en même temps, tout mêlé.

- Hello ! insiste-t-elle.

Je ne lève toujours pas la tête et ronchonne. Je n'arrive pas à enlever cette satanée tache de sauce.

- Oui, entre, je t'ai entendue. Qu'est-ce que tu veux ?

Mon ton est un peu vif et désagréable, mais elle ne s'en formalise pas. Il lui en faut plus que ça. Le sien, en revanche, est posé comme à son habitude mais teinté d'une autorité qui l'est beaucoup moins.

- Que tu me regardes !

-

Brièvement je lui jette un œil distrait.

- Mieux que ça !

- Oui, voilà, je te regarde. Qu'est...

Je ne finis pas ma phrase. Je reste sans voix, la bouche ouverte. Sophie est sur le pas de la porte, dans une position et une tenue très surprenante et très captivante, pleinement éclairée par la lumière vive des néons. Elle est appuyée sur le cadre de la porte, légèrement penchée en avant, les bras tendus en l'air de chaque coté, les jambes écartées et toute nue. Mais le plus mystérieux reste sa traversé des couloirs, dans cette tenue, sans que personne ne la remarque, un exploit. Même si mon étage est très calme à cette heure, il n'en demeure pas moins relativement fréquenté.

- Ferme la porte.

Ma voix s'est faite chuchotement, je ne réussis pas à parler plus fort. Je m'étouffe à demi, tant mes nouilles ont du mal à descendre. Je réussis difficilement à déglutir et passe ma main sur mon visage, comme pour me rappeler à la réalité.

- Aucun risque, y a personne. Ils sont tous partis manger. Y a plus que nous deux. On va être tranquille.

Je sens une certaine espièglerie dans le son de sa voix et elle, dans la mienne, une certaine crainte.

- Quand même. On ne sait jamais.

Elle ignore ma remarque et me sourit.

- Trouillard !

J'acquiesce de la tête. Elle me renvoie le geste d'un clin d'œil et se penche en avant, comprimant ses gros seins entre ses bras. Sa poitrine paraît soudain encore plus volumineuse, plus belle, plus sexy.

Sophie s'avance et est maintenant à moins d'un mètre de mon bureau. Elle a libéré ses seins et suce vicieusement son majeur, puis le fait glisser le long de son buste et de son ventre pour l'introduire encore plus perversement entre ses cuisses. Elle émet un petit gémissement en fermant ses yeux noisette et en penchant légèrement sa tête en arrière. J'ai une vision quasi complète de son corps. Seuls le haut de son visage et ce qui se trouve sous ses genoux me sont cachés. Je parcours lubriquement sa plastique pulpeuse, de haut en bas. Sa langue glisse sur ses lèvres, elle se délecte. Elle porte au cou une chaîne, avec un petit coeur rouge qui vient se glisser entre ses gros seins ronds et charnus. Ses tétons sont en conséquence et pointent en l'air. Son ventre est potelé et son nombril percé d'un anneau d'argent. Au-dessus de sa toison d'or, taillée façon ticket de métro, un dragon à grandes ailes est tatoué. Ses cuisses sont joliment dodues et sa peau rose. Ses rondeurs me mettent l'eau à la bouche, plus encore que mon plat de nouilles chinoises. Il n'a d'ailleurs, maintenant, plus aucune saveur.

Je n'en crois pas mes yeux. J'hallucine. Ce n'est pas possible, elle me fait marcher. J'ai une furie devant moi, une tigresse du sexe. Ses doigts s'activent furieusement entre ses cuisses. Son corps se tortille comme une anguille survoltée. Elle caresse activement sa poitrine et la remonte à sa bouche pour la sucer du bout de la langue. Ces gémissements se font plus forts et emplissent la pièce. Ils résonnent dans ma tête.

Mon bureau d'ordinaire si frais me paraît soudain tropical. J'ai déjà les bruits et la moiteur. Il ne manque plus que le décor.

Je me sens lourd et collé dans mon siège par ce spectacle de chair. L'air me manque. J'étouffe. Je desserre ma cravate et déboutonne ma chemise. J'inspire un grand coup et enfin, je reprends mes esprits.

Je n'avais jamais envisagée Sophie sous cet angle et décide de reconsidérer immédiatement mon avis sur elle. Cette petite femme aux cheveux d'or, que j'ai toujours perçue comme calme et réservée, semble être en réalité une sacrée déjantée du sexe. Comme quoi, les apparences sont souvent trompeuses.

Je l'ai laissée se calmer un peu et ose quelques mots.

- Qu'est-ce qui me vaut ce spectacle ?

- J'avais juste envie de voir ta réaction.

- Et... c'est réussi ?

- Oui, ça l'est.

En effet, elle a l'air fière d'elle et un peu essoufflée. Je suis tombé dans le panneau. Un sourire malicieux se dessine sur son visage rond. Elle s'illumine de joie. Ses pommettes rosies et ses yeux noisette laissent transparaître toute sa sensualité d'ordinaire cachée.

Sophie vient s'appuyer sur mon bureau et dépose un doux baiser sur ma joue rougie. Elle m'a fait l'honneur de me faire découvrir ses charmes côté pile. Maintenant, j'ai droit au côté face. Elle sort en se dandinant. Ses grosses fesses ondulent. J'adore. Je reste hagard une seconde, puis réagis.

- Attends. Sophie.

Je saute de mon fauteuil et trébuche contre le bureau pour m'écraser lourdement sur la moquette. Aie, ça fait mal.

- Sophie !

Aussitôt, elle passe sa tête blonde par la porte et découvre le spectacle.

- Oh, mon pauvre petit chéri, tu t'es fait mal ?

- Non. Ça ira. Merci.

Je suis couvert de honte et lamentablement étalé au sol. Dans ma précipitation, je me suis emmêlé les pieds dans les câbles de mes nombreux appareils. Foutus fils ! Fort heureusement, aucun de ces outils n'a accompagné ma chute. En revanche, une pile de dossiers a giclé au sol.

Péniblement, je défais mes liens et me relève promptement. Sophie me regarde. Elle se met à rire.

- J'ai doublement réussi. Je t'ai sorti de ton travail et je t'ai excité.

- Très drôle. C'est malin, de quoi j'ai l'air maintenant ?

- D'un gros cochon qui bande !

Je ne comprends pas immédiatement et c'est en baissant la tête que la lumière me vient. J'ai une grosse bosse sous mon pantalon. Je vire carrément au rouge. Cela l'amuse de plus belle. Elle rit encore.

- Mon pauvre petit chéri, qu'est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ?

- Peut-être t'occuper de moi et terminer ce que tu as commencé ?

Elle réfléchit une seconde.

- Oui... pourquoi pas. Après tout, tout feu allumé doit être éteint.

J'adore sa métamorphose.

Sophie s'approche de moi et m'embrasse goulûment. Son baiser est sucré comme une sucette. Elle a dû en sucer une, avant de venir me faire son petit numéro. Ses mains sont baladeuses et Sophie n'a pas l'air novice, encore une claque pour mon avis trop rapide sur elle. En quelques secondes, elle déboutonne mon pantalon et sort mon sexe en érection. Il jaillit comme un ressort. Elle me masturbe, d'abord lentement, puis accélère doucement au fur et à mesure qu'elle le sent se raffermir encore entre ses doigts. Ses yeux se font dominateurs. Elle devient féline. Ce regard me trouble et m'échauffe à la fois.

Je sens alors une intense chaleur m'envahir. J'ai chaud, très chaud même. Ce bureau est décidément mal climatisé. Une goutte perle sur mon visage. Elle la recueille d'un doigt qu'elle passe sur ses lèvres pour les humecter et soupire.

- C'est bon. J'aime tout en toi.

- Tout ?

- Oui, tout.

Elle est en transes. Son parfum sucré, comme ses lèvres, embaume le bureau. Il m'enivre, me monte à la tête. Soudain, je vacille. Nos deux corps se retrouvent alors collés l'un à l'autre. Elle, sur mon torse et accrochée d'une main ferme à mon sexe bandé, moi, agrippé au bureau pour ne pas chavirer davantage en arrière. Je sens son halètement à travers ma chemise. Elle se laisse glisser à genoux emportant lentement dans sa chute, avec son autre main, mon pantalon et mon caleçon.

Elle embrasse mon ventre, descend sur mes cuisses, en contournant mon sexe, qu'elle n'a pas cessé de masturber. Ses baisers sont suaves. Puis, elle remonte lécher mes testicules d'une langue goulue et enfin prend mon sexe entre ses lèvres. Je la sens parcourir toute ma surface et dans tous les sens. Ses lèvres sont douces et humides. Sa salive et son souffle rapide apportent un peu de fraîcheur à mon membre surchauffé. J'ai vraiment très chaud et mon souffle est court. J'enlève ma cravate et ma chemise pour être plus à l'aise et pour mieux la regarder faire.

Elle gobe mon gland comme une fraise et aspire mon sexe dans toute sa longueur. C'est bon. Je gémis. Mes dix-sept centimètres tiennent à l'aise dans sa petite bouche, qu'elle a grande en réalité. Je sens sa langue s'agiter à l'intérieur, avec fermeté et vigueur. Elle recommence plusieurs fois. Elle m'avale et je m'engouffre en elle.

Mon sexe est raide comme un bout de bois. Avec ses mains, elle masse mes testicules. Sa bouche est brûlante et humide, ses mains douces et câlines. Elle se lance alors dans un long et jouissif va-et-vient. Je sens l'alternance et le mélange de ses lèvres, de sa langue et de ses doigts. La pression qu'elle impose à mon sexe s'intensifie. Elle me suce avec de plus en plus de force et de gourmandise. Elle bave abondamment, récupérant sa salive avec ses mains pour astiquer et lubrifier mon membre comme un piston dans un moteur. Je suis au paradis. Je peux voir ses gros seins se balancer au rythme de ses mouvements. Je la regarde droit dans les yeux. Aussitôt, elle comprend ma demande tacite et enserre fermement mon sexe entre ses deux grosses mamelles. Il disparaît. Ses seins sont chauds et agréables. Son buste bouge de bas en haut, faisant glisser à un rythme soutenu mon sexe bandé et trempé entre ses globes fermes et doux. Mon plaisir augmente d'un coup. Je sens cette chaleur comme un réconfort supplémentaire. C'est bon, je gémis un peu plus. Je sens la base de ses seins cogner mes testicules. Du bout de sa langue, elle suce mon gland et essaye de le gober, encore, puis encore. Soudain, elle lâche ses seins et engouffre de nouveau mon membre dans sa bouche, en totalité, puis reprend son va-et-vient charnel. Je râle encore plus fort. C'est si bon.

Mon plaisir est à son comble. Ma fin est imminente. Elle le sait et aventure un doigt sur mon anus. Elle me pénètre délicatement. Mon excitation devient telle sous ses divins coups de langues et ses caresses coquines que je ne peux retenir plus longtemps mon plaisir. Elle s'accroche à mon membre, l'enserrant dans sa bouche et de toute sa main. Elle se tient prête.

Dans une explosion de jouissance, je lui lâche une série de puissants jets qu'elle reçoit en pleine bouche. Elle ne bronche pas et avale tout, je la sens déglutir. Puis, elle se retire et reprend sa respiration. Sa bouche est couverte de sperme. Elle lèche ses lèvres en me regardant, avide d'en avoir plus. Ses yeux me disent « encore ». Sa main n'a pas cessé son mouvement. Son pouce et son index serrés comme un étau s'attardent sur mon énorme gland violet, glissant et inondé d'un mélange de salive et de semence.

Elle m'aspire, encore une fois, langoureusement et après quelques instants et quelques va-et-vient, récolte une autre série de jets. Je jouis de nouveau. Cette fille est une vraie reine de la turlutte. Elle vient de me faire éjaculer deux fois de suite. Ses doigts sont maculés de sperme dégoulinant. Elle les suce lascivement, un par un, en me fixant droit dans les yeux. Elle se régale, moi aussi.

Sophie se relève et me fait partager le goût de ma liqueur de vie. Elle m'embrasse avec passion. Puis, elle vient susurrer quelques mots à mon oreille. Sa voix est tendre et sensuelle.

- Ca t'a plu ? Parce que moi j'ai adoré.

- Ah oui, faudra me faire ça plus souvent !

- C'est d'accord. Et si t'es sage, la prochaine fois tu auras peut être droit à plus.

- Chouette, j'en bande d'avance.

Elle m'embrasse une dernière fois puis se sauve.

Je reste seul dans mon bureau, un peu hébété par ce qui vient de se passer, le pantalon aux chevilles et la chemise à l'autre bout de la pièce. Mon compagnon est désormais mon plat de nouilles chinoises, maintenant froid et quelque peu ragoûtant. Mon sexe en revanche, est toujours brûlant et en érection, à l'air, trempé mais lavé de toutes ses sécrétions. Elle a assuré jusqu'au bout. Les images de Sophie et de sa gâterie repassent en boucle dans ma tête.

Déjà, j'entends mes collègues revenir de leur déjeuner. Je redescends brutalement sur terre. Rapidement, je récupère ma chemise et ma cravate éparpillées et me rhabille. De façon toute aussi rapide, je range sommairement le désordre. Il ne faut pas laisser trop d'indices sur les frasques dans mon bureau.

Ouf, il était moins une.

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