La maisonnée était tranquille à cette heure très matinale.
Notre premier fils dormait à poings fermés et mon épouse
récupérait des heures difficiles en début de nuit. Enceinte
de notre deuxième enfant, les premiers mois de grossesse
sont durs : la fatigue des premières semaines mêlées à celle
du travail l'épuise.
J'aime bien me réveiller tôt : l'activité du jour ne vient
pas polluer le calme de ces heures paisibles et j'en profite
souvent pour accomplir quelques tâches soit pour le bureau
soit dans la maison.
Je suis descendu doucement de l'étage où se trouvent les
chambres, restant en pyjama pour ne pas réveiller mon épouse
en m'habillant dans notre chambre. Je prépare vite une tasse
de café, histoire de bien me réveiller et je me colle devant
mon ordinateur pour rédiger quelques réponses à des mails
professionnels et je profite de la fraîcheur de mon esprit
pour exécuter rapidement ces tâches.
Tout en travaillant, je sens mon sexe contre mes cuisses
et, tout naturellement, tout distraitement, j'effectue quelques
mouvements avec les jambes qui ont pour conséquence de décalotter
ma verge flasque. Le gland décalotté frotte à présent librement
contre ma cuisse. Les poils semi-souples de cette zone du
corps donnent à ce toucher un ressenti particulier. Mais
ce ne sont là que quelques sensations agréables qui accompagnent
mon travail, sans plus.
Tout en buvant ma tasse de café, je finis d'écrire ces
quelques mails. Et tout le monde dort encore lorsque je
clique sur le bouton ‘Send' de mon dernier mail. A
travers le pantalon de mon pyjama, je caresse mon sexe,
le remettant distraitement en place. Ce geste anodin enclenche
alors dans mon esprit quelques pensées fugaces aux relents
sexuels et je me dis que je pourrais profiter de ces minutes
de calme pour surfer un peu sur des sites de cul. Car il
faut bien l'avouer : la grossesse de mon épouse signifie
automatiquement une mise à zéro de sa libido. Il en fut
ainsi lors de sa première grossesse et je vois bien que
la deuxième suit la même trajectoire. Et donc, c'est pour
moi une période de diète que je contrecarre par une activité
masturbatoire relativement élevée. Je surfe pour cela sur
divers sites gratuits, tels qu'il en existe des milliers
sur le Net.
Après quelques minutes de recherche, je tombe sur un site
pas mal foutu, avec des rubriques bien agencées proposant
un contenu de qualité. Au fur et à mesure des clicks de
souris, je sens l'excitation monter en moi. Mon sexe passe
d'un état flasque vers un état que j'appelle “semi
gonflé”. C'est un état que j'adore : le sexe est alors
plus volumineux, plus grand mais pas encore dressé ni dur.
Cet état procure de grandes sensations au toucher de la
hampe et du gland aussi.
Celui-ci est bien dur, le sang y affluant déjà de façon
prononcée. Je retrouve souvent mon sexe dans cet état lorsque
je prends ma douche et lorsque j'applique le savon sur ma
verge pour le laver. Si, à ce moment, j'ai des pensées un
peu plus appuyées qu'un simple lavage, je sens alors mon
sexe grandir et passer par cette taille qui me procure tant
de bien. Mais cela peut également se produire lorsque je
m'habille : il n'est pas rare alors que je me mette de profil
et que je regarde dans une glace mon sexe monter.
J'avoue que cette vision dans la glace de ce sexe qui se
tend, se gonfle et qui trouve le plaisir dans son érection
me laisse dans un état d'excitation avancé. J'aime alors
me masturber lentement, voir ma main dans le miroir aller
et venir sur ce sexe alors tendu. J'aime aussi m'arrêter
un moment pour poser le gland contre le miroir, sentir le
froid du miroir contre la peau chaude du gland, voir ce
gland gonflé, d'un rouge violacé sous un autre angle.
Petit à petit, en ce matin, l'excitation monte en moi.
Je caresse mon sexe dans tous les sens, passant de la hampe
au gland, en n'oubliant pas les couilles. Je tire sur la
peau du prépuce, je recalotte le gland, je me procure du
plaisir tout en regardant ces photos, tout en lisant cette
littérature érotique. Ah quelles sensations tout cela me
procure ! C'est un peu mon échappatoire en ces temps de
disette !
Au bout de quelques minutes d'un pareil traitement, mon
sexe est bandé à fond. Au fil des mouvements, je l'ai sorti
de mon pyjama et je le frotte à présent plus énergiquement,
ne me préoccupant même plus de ce qui est affiché sur l'écran
de mon ordinateur. Je suis parti dans des fantasmes, les
yeux clos et ce sont des images mêlant mon épouse mais également
les belles inconnues des sites visités qui me passent par
la tête. Des dizaines de scènes se dessinent dans ma tête
et les mouvements de ma main s'accélèrent en une masturbation
frénétique. Le point ultime est proche.
Parfois, j'ai le courage de m'interrompre, de laisser la
tension redescendre un peu, de me remettre à surfer, découvrant
ainsi d'autres images érotico-pornographiques. Puis, l'excitation
reprend de plus belle. Le paroxysme est alors plus fort
encore, ressentant mieux le passage du sperme dans ma verge
et son expulsion.
Ce sont des moments de pur plaisir, des moments sans doute
égoïstes, mais des moments nécessaires pour compléter une
vie sexuelle épanouie pour le reste.
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