TITRE : Le Fleuriste
Catégorie : 
Histoire Exhibition et voyeur

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Elle était jeune. Ses hanches roulaient sous l'étoffe légère. Je ne pus
m'empêcher d'admirer la courbe sensuelle de son cou tandis qu'elle se
penchait sur les fleurs de l'étalage. Elle ressentit sans doute le poids
brûlant de mes prunelles car elle s'immobilisa soudain et tourna doucement
la tête vers moi.
Avant que son regard ne croise le mien, je me recomposais un visage neutre
où ne se lisait qu'une affabilité toute commerciale. Je ne parvins néanmoins
pas à dissimuler complètement le feu de mon désir.
- Vous allez m'observer encore longtemps, Monsieur?" Le sourire qui
accompagnait cette phase invitait sans conteste à une observation encore
plus appuyée. Je me raclais la gorge et la fixais intensément.
- Autant que vous pourrez le supporter, Mademoiselle. Et mes yeux qui sont
déjà ravis parlent à mes mains de ce qu'ils voient. Aussi tremblent-elles
d'impatience à l'idée de se livrer à de plus amples explorations."
Incroyable. Jamais je n'étais allé si loin dans la provocation ouverte. Mes
mains tremblaient effectivement, mais plus d'avoir osé que d'impatience. Un
léger flou s'installa dans ses yeux. Elle accusa le coup puis inspira
profondément.
- Vous ne manquez pas de culot, Monsieur. C'est assez troublant."
Elle sourit avec ce rien de tension qui cache les fortes émotions.
- Montrez-moi une de ses mains qui tremblent d'impatience."
Elle se pencha sur moi qui demeurais stupide et pris ma main gauche dans la
sienne, l'ouvrit comme on déplie une lettre et en caressa la paume offerte.
- Ainsi voila une des coupables d'envies interdites. La pauvre.
Partirait-elle sans avoir un aperçu de ce que ce pourrait-être? Non. Ma
cruauté ne va pas jusque là."
Elle eut un sourire curieux et sa respiration se fit oppressée. Gardant ses
yeux dans les miens, un feulement doux s'échappant de ses lèvres
entrouvertes, ses mains soulevèrent la mienne et la posèrent sur sa
poitrine.
Sous la robe, il n'y avait que sa peau d'une douceur intolérable. De la rue,
je ne percevais plus rien. Mes doigts d'eux-mêmes trouvèrent l'échancrure,
s'y glissèrent, puis rencontrèrent, pointant violemment après le galbe du
sein, le sommet érectile. A l'instant où ma paume l'accueillit, la jeune
femme frémit et soupira. Sa peau devint humide de sueur et son corps se
colla contre le mien. Depuis longtemps déjà elle avait fermé les yeux mais
je ne m'en étais pas rendu compte. Mon autre main se posa naturellement au
bas de son dos et elle eut comme une décharge électrique. Je fermais à mon
tour les yeux...
- Alors! Jeune homme! On peut être servie où c'est l'heure de la sieste?
C'est un monde! Il est sourd comme un de ses pots, ce fleuriste!"
La mégère qui avait dispersé mon rêve brandissait un plant d'hortensia
grimpant sous mon nez et postillonnait chaque mot. L'hébétude chaude et
confortable qui me tenait fondit en une seconde grâce à son impitoyable
laideur. Je louchais sur la majestueuse verrue qui prenait naissance à la
racine de son nez, pris la plante et souris cordialement.
- C'est pour offrir, chère Madame?"
- Non. Ma nièce l'a choisi pour son nouvel appartement. Elle emménage dans
le quartier."
Je hochais de la tête et comme son pouce désignait quelque chose par-dessus
son épaule et mon regard suivit machinalement. Je demeurais figé.
La nièce en question attendait là.
Je ne pus m'empêcher d'admirer la courbe sensuelle de son cou tandis qu'elle
se penchait sur les fleurs de l'étalage. Elle ressentit sans doute le poids
brûlant de mes prunelles car elle s'immobilisa soudain et tourna doucement
la tête vers moi...

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