TITRE : Le châtiment 2
Catégorie : 
Histoire Sado Maso
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Anne a compris qu'il faudra aller Avenue des Platanes. Qu’est-ce que ce salaud d’André a encore imaginé ?

- Bon, dit-elle au taxi, faut y aller.
- Ok, dit Abdel, mais vous êtes vraiment sûre de vouloir y aller ? Vous avez été réglo avec moi, je me mêle sans doute de choses qui ne me regardent pas mais le quartier n’a pas bonne réputation.
- Non, dit elle, je dois y aller, je dois absolument y aller.

Abdel ne discute pas. Prudemment, il se fait déjà payer la course. Il ne va pas s’attarder dans le quartier, ça c’est sûr. La nuit est maintenant tombée, le taxi s’engage dans l’Avenue des Platanes. C’est pas des plus joyeux. La route n’est pas terminée et les deux côtés de l’avenue sont bordées d’immeubles en construction.

- Toujours décidée Madame ?
- Oui, je n’ai pas le choix de toute façon.

Dans l’obscurité, Abdel remarque une faible lueur blanchâtre au bord de la chaussée, quelqu’un est là et tient une lampe de chantier, il attend visiblement quelqu’un. On doit être arrivé se dit Abdel.

- Madame... On y est ! Toujours d’accord ?
- Oui, oui ! Et merci. Merci pour tout ! Malgré tout, c’était spécial mais très bien.

Merci Madame, dit Abdel, un peu étonné par ce compliment tout à fait inattendu. Arrivé à hauteur de l’homme, Abdel s’arrête juste le temps de débarquer sa curieuse passagère. À la descente du taxi, Anne se fait accueillir par un grand noir inexpressif, à l’air complètement abruti. À la main, il porte une lampe de chantier : néon dessous, projecteur devant, fort pratique pour circuler sur ce terrain en construction. Sans un mot, il la guide vers un préfabriqué de chantier un peu à part des autres et mieux entretenu ; le local des cadres très certainement. Toujours sans un mot, le noir la conduit jusque devant la porte. Là, il toque et il la laisse avec pour tout commentaire un ironique :

- À tantôt M'dame !

La porte s’ouvre, un homme d’une quarantaine d’années, bien de sa personne, apparaît sur le seuil.

- Ah ! Je vois, vous êtes sûrement envoyée par l’agence, dit-il avec un ton plein de mépris. Vous êtes un peu en avance, mais ça ne fait rien, entrez je vous en prie. Moi, je ne fais pas partie de l’agence, je prête mes locaux, c’est tout.
Suivez-moi, je vais vous conduire à la loge des artistes, dit-il non sans une sérieuse ironie.

Anne est morte de honte : le taxi, son tailleur et sa voilette maculés de sperme, ce con de noir et ce péteux qui se permet d’ironiser sur sa situation. L’homme la conduit dans une fort agréable pièce, qui visiblement sert à la fois de pièce de travail et de salle de réunion. Dans la pièce, une jeune femme fort distinguée et fort élégament vêtue attend, bien installée dans un confortable fauteuil de direction.

- Barbara, dit l’homme en la désignant. C’est la représentante locale de l’Agence.
- Mais quelle Agence ? Dit Anne.
- L’agence "Horizons nouveaux-Sensations Nouvelles", dit Barbara, à quoi vous attendiez-vous donc ? Suivez-moi je vous prie, nous allons vous débarrassez du foutre qui vous couvre.

Anne la suit sans discuter dans une pièce de douche attenante. Qu’une femme d’une telle classe puisse parler si crûment de foutre sortait de son schéma logique.

- Déshabillez-vous, prenez une douche, j’arrange votre robe. Dans un quart d’heure, il n’y paraîtra plus, nous avons l’habitude de ce genre de chose ici, rassurez-vous.

Anne se déshabille, elle a tôt fait de quitter son tailleur et c’est en soutien et porte-jarretelles sans slip qu’elle apparait à Barbara pour lui porter son tailleur et sa voilette, tout deux constellés de taches de sperme.

- Ah !!! Dit Barbara, en considérant la tenue d’Anne. Je vois que Madame a tout fait pour que la soirée soit bonne. Vous verrez, ne vous inquiétez pas, ici les clientes ne sont jamais décues.

Anne en reste sans voix. Tout le monde la prend pour une pute. Salaud d’André, il a bien prévu son coup. Sa douche lui fait du bien, elle se serait bien passé du conseil de Barbara de dévisser le pommeau de la douche pour se rincer le con et le cul. Mais c’est vrai qu’elle avait raison, c’était plus que nécessaire ! À sa sortie de la salle de bain, Barbara lui tend son tailleur, propre comme neuf.

- Ne le mettez pas tout de suite, dit-elle, en ma qualité de "Maître des ébats", je dois encore vérifier quelques détails. Venez comme vous êtes, je vous attends.

Sans plus réfléchir, Anne rentre nue dans la pièce pour constater que Barbara l’attend, face à une solide table, tenant dans sa main droite un instrument qu’elle ne connait pas. C’est un "pique-cul", un gode si vous voulez, dit Barbara. Celui-ci a une queue de cheval à son extrémité, mais la queue de cheval, c’est essentiellement pour le spectacle. Vous comprenez ? Ici, ce gode a aussi une utilité pratique, je le porte en permanence à ma ceinture et lorsque je vous le plante dans le cul, c’est le signal de la fin du spectacle. Les éclairagistes coupent l’éclairage de la scène et vos assistants vous reconduisent ici. Les choses vont tellement vites, sont explicitées tellement naturellement, qu’Anne ne comprends plus. Et c’est docilement qu’elle suit Barbara sans même remarquer le reste de l’assistance.

- Venez, dit Barbara, couchez-vous sur cette table. Oui, c’est ça, sur le ventre. Je dois voir si je sais vous enculer sans peine, s'il faut lubrifier le gode ou si je dois en prendre un plus petit. Le final, c’est très important, vous comprenez ?
- Oui, oui, dit Anne, sans trop bien chercher à comprendre.

D’ailleurs au point où elle en est, y a-t-il encore quelque chose à comprendre ? C’est donc fort docilement qu’elle se couche sur la table, les jambes bien écartées.

- Le cul plus en arrière ! Dit méchamment Barbara. C’est pas "jouable" comme ça !

Sans aucun préambule, Barbara lui écarte brutalement les fesses et l’encule avec le gode, d’un seul coup et jusqu’à la garde.
Anne n’a que le temps d’esquisser un "oh" de stupéfaction que le gode lui est déjà retiré.

- Okay, expérience concluante, dit Barbara d’un ton professionnel. Maintenant je vous explique la soirée. Sur la scène, il y aura moi, qui sert en quelque sorte de "meneuse des ébats". En pratique, mon travail consiste à faire monter la température jusqu’à un point idéal. Toujours sur la scène, il y a ensuite deux jeunes gens, c’est le service d’ordre soft. En réalité, ce sont des étudiants en psychologie qui sont ici à titre bénévole. Tout autour de la scène, il y a 4 videurs professionnels armés. En entrant sur la scène je vous accueille. Vous vous présentez et des participants s'inscrivent. De 20 à 50 mecs. Le spectacle commence. En général, ça commence par un strip mais tout est libre ici. Vous avez tout intérêt à balancer vos vêtements discrètement à vos assistants de scène si vous voulez les revoir, sinon ils disparaissent et font office de trophés dans leur cantine. Une première vague de jeunes vous demandent une bonne pipe et vous éjaculent sur le visage. Puis, deuxième vague, c’est Mamadou, le noir un peu débile qui vous a conduit jusqu’ici. Et bien Mamadou vous fait une démonstartion avec son équipement, son braquemart démesuré ! Ensuite, ça devient un peu plus flou, comptez certainement sur un ou deux groupes spécialisés dans la double pénétration ; qu’elle soit classique (anale et vaginale) ou spécifique (double vaginale ou double anale ). Mais rassurez-vous, si vos assistants de scène estiment que le double anal ne sera pas possible, ils le feront discrètement remarqueret généralement les choses s’arrangent. Bon alors j’attends que tout le monde ait au moins une fois prit son pied et puis je me présente pour le final. Je vous plante le gode dans le cul. Toute la salle sait alors que c’est terminé, l’éclairage de scène s’arrête, vos assistants de scène vous reconduisent ici, vous reprenez une douche, vous vous reposez, et à votre réveil un copieux petit-déjeuner vous attend. Je vous laisse, nous sommes dans la salle d’à côté, la séance ne commence que dans une heure.


La porte à peine refermée, Anne fait le point : pour une punition, c’est une punition ! Ça fait 15 ans qu’elle est mariée à André et jamais elle ne l’aurait cru si tordu, si vicieux. Merde ! C’est quand même pas un crime de tromper son mari. Un mec seulement tandis qu'ici, elle va se faire sauter par au moins 20 mecs, si t’ajoutes à ça la séance du taxi et les deux accessoiristes et t’arrives à 30 mecs sans te fatiguer !!!! Et cette salope qui n’en rate pas une pour l’humilier ! Enfin, ça ne sert à rien de philosopher, se dit Anne en reprenant son calme, elle n'a pas le choix. Une De Boisselec, c’est un joli bibelot, c’est frais, c’est cultivé, mais ça sait rien foutre ! Et depuis quelques générations, ça n’a plus un sou. À part la particule et la prétention, l’oncle Rodolphe et ses emprunts Russes ne leurs ont rien laissé. Or, si elle veut garder son train de vie, faudra y passer.


Alors elle fait entrer dans sa loge les deux assistants de scène. Les jeunes se regardent, la mine dubitative.

- Comment vous appelez-vous ?

Pierre dit l’un, André dit l’autre...

- André ! André ! Bon ! Et qu’est-ce que vous faites dans la vie ? Comment est-ce que vous vous êtes retrouvés ici ?

Pierre prend la parole :

- Tout simplement Madame, mon frère et moi, on est tous les deux étudiants en psychologie et on a décidé de réaliser une thèse de fin d’étude conjointe. Elle portera sur les perversions sexuelles des femmes mûres et plus précisément sur la notion d’avilissement masochiste.

André prend la parole à son tour :

- Le masochisme physique et le masochisme intellectuel sont à la fois tout à fait conjoints et tout à fait contradictoire, que ce soit dans ses origines psychanalytiques ou dans son mode d’expression.
- Je vois, je vois, sans trop bien y comprendre grand chose. Maintenant, venez, après il sera sans doute trop tard.
- Je le crois aussi, dit André en l’ambrassant à pleine bouche.

Et il la bascule sur la table. Anne ne tarde pas à ressentir un premier orgasme, cette incroyable atmosphère, cette discussion, cette langue experte qui lui fouille la gorge, cette main qui parcourt son sexe, cette autre langue qui la fouille.
Mais bordel, se dit-elle, en s’enfonçant dans l’inconscience, à quoi est-ce que j’ai passé mon temps jusqu’ici ? Petit à petit, Anne émerge, aussi incroyable que celà puisse paraître. André ne l’a pas quittée des yeux et il la fixe intensément, surveillant dans les moindres détails sa reprise de conscience tandis que délicatement, avec sa main libre, il lui remet une mêche de cheveux rebelle en place. Anne est sur un nuage, le plus naturellement du monde, sans rien dire, Pierre et André se mettent de part et d’autre de sa bouche et lui présentent leur sexe tendu. Sans un mot, Anne les prend en bouche, tantôt l’un, tantôt l’autre, tantôt les deux à la fois. Elle les suce du mieux qu’elle peut, sans vouloir trop exagérer toutefois. Ils sont encore jeunes et elle voudrait que cet instant dure une éternité. Pierre s’approche de son oreille et délicatement lui murmure :

- Attends, je vais te prendre.

Délicatement il fait le tour de la table, met son sexe à l’entrée de sa vulve et curieusement pour un jeune de son âge, il ne la pénètre pas d’emblée. Il se penche vers elle, suce ses seins tandis qu’Anne sent à chaque battement du coeur de l’homme battre son sexe sur ses lèvres. Il va me rendre folle, se dit-elle, j’ai jamais été baisée comme ça ! Finalement, il se décide à la pénétrer, plus pour l’apaiser elle que lui. Anne l’a bien compris, ce type, pour elle, se maintient à deux doigts de l’explosion depuis 10 minutes. Je n’ai jamais vu ça, se dit-elle, jamais ! Pierre laisse la place à André, sans que rien ne change, ni l’un ni l’autre ne change quoi que ce soit au rythme qu’ils lui imposent.


Anne maintenant n’est plus qu’une fontaine, elle commence à trembler, comprenant qu’il faut conclure, l’un et l’autre la besognent plus copieusement. Ce n’est pas un orgasme mais un torrent de montagne qui soudain a rompu ses rives. Anne hurle un plaisir dément tandis que les deux hommes se répendent en elle. Dans la pièce d’à côté, Barbara n’en a pas perdu une miette... La soirée s’annonce bien, se dit-elle. Anne est encore à moitié sonnée lorsqu’elle entend André lui murmurer à l’oreille fort délicatement :

- Viens, lève-toi, on n’a pas fini.

Toujours sur un nuage, Anne se laisse faire, elle n’est plus qu’une poupée entre leurs mains. André se couche sur la table, sans dire un mot et, toujours fort délicatement, il l’encule. Il l’encule même avec une telle facilité que discrètement, il vérifie avec sa main. Anne s’en rend compte, un moment elle se sent même honteuse de la facilité avec laquelle on l’a pénétrée, et puis quoi ? La vie est courte et c’est pas tous les jours qu’on se fait tringler comme ça !


Pierre, toujours sans un mot, se présente devant son sexe trempé, dégoulinant de jouissance. Ça va pas être facile de rester comme ça, se dit-il. Après ces quelques considérations techniques, et non sans avoir un peu agacé le clitoris il la pénètre toujours avec délicatesse mais jusqu’à la garde. Anne émet maintenant des râles quasi inaudibles, ça fait 15 minutes qu’elle n’arrête pas de jouir. Toujours sans s’échanger un mot, les deux frères lui imposent leur rythme. Une nouvelle fois, Anne explose. Une nouvelle fois, ses cris s’entendent dans l’autre pièce. Anne le sait, Anne s’en fout ! André lui murmure maintenant à l’oreille :

- T’es belle, t’es très belle. Viens, il est temps !

Sans un mot ils se relèvent, la prennent tous les deux par la main, lui rajustent son peignoir de bain et la conduisent jusqu’à la salle de bain. Elle est vacillante ! Anne a eu les orgasmes de sa vie, elle le sait. Désormais, plus rien ne sera comme avant et le reste, elle s’en fout ! En minimalisant la puissance du jet pour ne pas la sortir trop brutalement de son état, ils lui donnent d’abord une douche tiède puis, en jouant sur le mélangeur, ils abaissent progressivement la température de la douche. Il est impératif qu’Anne reprenne ses esprits avant la suite du programme. À la sortie de la salle de bain, et sans aucun commentaire, Barbara lui glisse son peignoir de bain et lui murmure à l’oreille :

- Il faut boire et manger maintenant sinon vous ne tiendrez pas le coup. Asseyez-vous, je vous ai préparé des boissons sucrées glacées et du café fort. Prenez aussi cette tarte au sucre, vous ne tiendrez pas le coup sinon...

Anne se laisse faire, elle se laisse guider, elle se laisse prendre en main, elle n’est toujours pas revenue sur terre !

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