TITRE :  Laure en Séminaire
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Voilà 6 mois que je connais Laure. Une fille superbe qui travaille comme chef de secteur dans la même entreprise que la mienne, mais dans l'agence de Grenoble, alors que je travaille dans celle de Paris.

Je la croise parfois lorsque je me déplace sur Grenoble. Nous entretenons une petite relation faite de profonde amitié, mais je ne peux pas nier que je suis fou d'elle.

Laure a 36 ans, c'est une grande brune aux cheveux longs, aux courbes magnifiques. Un visage énigmatique avec de grands yeux sombres, et un éclatant sourire. J'adore cette fille, qui sait alterner un look très sérieux et strict lorsqu'elle est en clientèle, et un autre beaucoup plus bohème chic lorsqu'elle reste à son agence. En tout cas elle a le don de toujours trouver le petit détail qui la rend sexy au possible.

Moi j'ai 40 ans, grand brun, plutôt pas mal.

Il y a quelques semaines nous nous sommes retrouvés à l'occasion d'un séminaire. Comme d'habitude, je loge chez elle quand je descends sur Grenoble. Et comme d'habitude j'espère toujours que notre amitié va enfin « déraper »…

Ce séminaire s'est super bien passé. Laure était rayonnante et particulièrement avenante avec moi. Un bon signe !

Le vendredi soir nous devions tous nous retrouver au restaurant pour fêter la fin du séminaire, avec notre boss et les 5 autres chefs de secteur.

Laure me proposa de prendre ma voiture.

Alors qu'on se préparait à partir, Romuald, un sale con d'arriviste de l'agence de Lyon, qui passe son temps à essayer de me piquer mes bons clients, s'approcha de Laure :

- Je pars au resto dans la voiture du boss, tu veux venir avec nous ?
- Désolée mais j'y vais avec Pierre.

Romuald fit la gueule, moi je rigolais intérieurement. Je ne supporte pas ce mec qui passe son temps à frimer et à jouer au play-boy. Il a la trentaine environ, plutôt sportif, toujours bronzé (les UV je suis sûr !).

- Tant pis, tu sais pas ce que tu perds… À tout à l'heure, répondit-il d'un petit sourire ironique. Enfin on quitta le bureau.
- On passe vite fait à l'appart pour que me douche et que je me change ?
- OK c'est parti. 5 minutes plus tard je me garai au pied de la résidence où vit Laure.
- Monte pas c'est pas la peine j'en ai pour pas longtemps, à tout de suite…

Trente minutes après Laure réapparut, superbe dans une robe noire longue très moulante, au décolleté ravageur. Un châle lui recouvrait les épaules que sa robe dénudait. Elle portait de fines bottes à talons. Elle était maquillée à la perfection. Ses yeux plus sombres que jamais étaient soulignés par un trait de khôl et ses lèvres pulpeuses luisaient sous un vernis foncé couleur brique. À son bras droit elle portait un gros bracelet en argent, on devinait sous ses longues mèches brunes de fines chaînettes argentées accrochées à ses oreilles, un large collier de cuir rouge fauve et plusieurs bagues, toujours en argent, terminaient cet ornement troublant. Enfin un parfum sauvage embaumât ma voiture. Ça promettait !!

- Tu es splendide Laure.
- Merci. Puis elle plaqua ses lèvres sur les miennes.

Pour la première fois je sentais la douceur de ses lèvres sur les miennes, ces lèvres dont je rêvais souvent.
- Ne dis rien, roulons, nous allons passer une très bonne soirée… dit-elle.

Je démarrai, et tout en conduisant je pouvais voir les pointes de ses seins qui perçaient le léger tissu de sa robe. Elle ne portait manifestement pas de soutien-gorge.

Un début d'érection s'empara de moi. Ca commençait !! En entrant dans la salle tous les regards se tournèrent vers Laure. Le détour chez elle nous a fait arriver les derniers et tout le monde nous attendait. Romuald bavait presque. Il s'approcha d'elle pour la débarrasser de son châle. Je l'entendis murmurer à son oreille "Tu es resplendissante. J'envie l'homme qui peut caresser de si fines épaules".

Notre boss nous invita à prendre place. Tout le monde était déjà assis et on n'avait plus trop le choix. "Venez à ma droite Laure" lui dit-il.

Elle me regarda un peu désolée et me dit : « Pas le choix… à tout à l'heure » Et je me retrouvais, un peu contrarié, à deux places d'elle. Romuald avait trouvé le moyen lui de se placer juste à côté.

J'essayais de modifier le plan de table.
- Romuald ça te dérange si on échange nos places ?
- Désolé mon vieux il faut que je parle avec le boss ce soir, et là où tu es c'est trop loin. Fallait arriver à l'heure… me répondit-il avec un petit sourire narquois.

Et le repas commença. Je me retrouvais entre de 2 chefs de secteur qui passèrent leur temps à discuter de leur stratégie commerciale…

Au bout de la table, le boss, Romuald et Laure avaient l'air de beaucoup s'amuser. Plus le temps passait, plus les verres se remplissaient et se vidaient, et plus Laure parlait et souriait.

J'essayais de capter son regard mais c'était de plus en plus difficile. Romuald n'arrêtait pas de parler, en faisant de grands gestes.
Et il partit, c'est sa grande spécialité, dans une série d'histoires « drôles » franchement sous la ceinture qui firent rire aux éclats Laure. Je mis ça sur le compte de l'alcool.

Elle semblait boire ses paroles. Il lui parlait tout doucement à l'oreille. J'avais un peu l'impression de vivre un cauchemar maintenant. Le dîner toucha enfin à sa fin, et je me dis que j'allais enfin pouvoir profiter un peu de Laure.

Quand Romuald reprit la parole : « Et si on allait boire un dernier verre dans la boite qui est sous le restaurant ? Il faut que j'arrose ma nouvelle promotion » Nouvelle promotion ? J'y crois pas…

Il a encore réussi à se faire mousser auprès du boss. Le boss, devant partir sur Londres tôt le lendemain, déclina l'invitation. Moi je n'avais pas trop envie de continuer la soirée avec cet emmerdeur.

- On va peut-être rentrer ? dis-je en questionnant Laure du regard.
- Moi je suis en forme, et je veux bien trinquer à ta promotion, répondit-elle, les yeux brillants.
- Ah enfin quelqu'un qui a la pêche ! Allons-y, répliqua Romuald. Je me sentis pris au piège et fus obligé de rester de la partie pour ne pas abandonner Laure à ce type.

On descendit dans la boîte, et nous prîmes place dans un petit coin près de la piste de danse où s'agitaient une demi-douzaine de personnes.

Romuald commanda une bouteille de champagne et recommença à faire ses yeux doux à Laure. Elle était assise tout près de lui et ils reprirent leur discussion dont seules quelques bribes masquées par la musique me parvinrent. Tout le monde s'amusait bien…

J'arrivais enfin à parler un peu avec Laure quand soudain Romuald se leva et, lui prenant la main, lui proposa de danser un peu. Elle résista un instant en me regardant, mais sous l'insistance elle se leva à son tour.
- Viens danser avec nous, me dit-elle.
- Euh… c'est pas trop mon truc…
- Bon comme tu voudras. Si tu changes d'avis on est là. Et la voilà sur la piste, avec le Travolta de service.

Sophie, qui travaille sur l'agence de Nice en profita pour se rapprocher de moi et commença à me parler boulot. L'horreur !

Tout en l'écoutant je regardais Laure se déhancher. On devinait son petit string sous sa robe moulante. Ses jambes longues et musclées se dessinaient sous le tissus de sa robe. Une série de rock démarra, évidemment Romuald adorait ça, et Laure aussi semble-t-il.

Entre deux séries, ils revinrent à notre table pour boire rapidement une coupe. Le corps de Laure était en sueur, et son parfum exhalait tout autour d'elle.
- Ca va ? me dit-elle.

Romuald est un dieu du rock, j'espère que cela ne te dérange pas que je te fausse un peu compagnie mais je m'amuse comme une folle. On danse encore un peu et on rentre.

Son ivresse pouvait se lire au fond de son regard. Puis ils retournèrent sur la piste. Les slows arrivèrent. Pas le temps d'inviter Laure à danser que Sophie se proposa de danser en premier avec moi. Dur de refuser ! Je me retrouvais avec elle sur la piste. C'est une fille gentille mais je n'éprouve absolument rien pour elle.

Pendant ce temps Romuald avait déjà enlacé Laure. Il ne cessait de lui parler doucement et elle baissait la tête en souriant. Malgré le faible éclairage, il me semblait voir les mains de Romuald caresser discrètement les hanches de Laure. Elle plaça ses bras autour du cou de son cavalier et se laissa bercer par la musique. Je trouvais une excuse pour que Sophie vienne se rasseoir.
- Romu est en train de faire une nouvelle conquête, me dit Sophie en riant, ne se doutant pas de ce que j'étais en train d'éprouver.
- À tous les coups ils finissent la nuit ensemble. Quel tombeur ! rajouta-t-elle pour m'achever. Perdu dans mes pensées je vis Laure venir enfin vers moi.
- Tu veux danser ? lui dis-je. - Euh… non… en fait je veux qu'on rentre, et comme tu es le seul à avoir une voiture, j'ai proposé à Romuald et Sophie qu'on les dépose à leur hôtel qui est juste à côté de chez moi.
- Ok allons-y. Avant que je n'ai pu dire quoique ce soit Sophie se dirigeait vers la portière du passager avant. Laure et Romuald montèrent à l'arrière. Durant tout le trajet, Sophie, qui avait un peu abusé de champagne également, ne cessa de parler.

J'observais Laure et Romuald du coin de l'œil dans le rétroviseur, ils parlaient un peu à voix basse. Laure riait quelque fois. Voulant briser leur intimité qui m'énervait, je me mis à engager la conversation avec Laure. Et nous voilà à parler tous les trois, Sophie, Laure et moi. Laure s'était assise sur le bord de la banquette arrière et s'était avancée entre les dossiers des sièges avant pour mieux nous entendre. Elle offrait son décolleté à nos regards, ce qui n'était pas sans me déplaire. Romuald semblait dormir. Enfin silencieux !

Laure rit beaucoup en nous parlant, et elle ne cessa de s'agiter comme si elle ne tenait plus en place.

- Tu veux faire pipi ? lui dis-je.
- Non non tout va bien Pierre. Bien que la route fût droite et plane, tout le corps de Laure ondulait de manière imperceptible comme celui d'un serpent. Elle se mordillait les lèvres, s'arrêtait parfois en plein milieu d'une phrase, les yeux chavirés.
- Tu es sûre que ça va ? Tu n'es pas malade quand même ?
- Non non je te jure que tout va bien Pierre. Regarde bien la route quand même, toi aussi tu as bien bu.

Tout en nous écoutant parler, Laure posa sa tête sur ses bras qu'elle avait croisé sur l'arrière du dossier de Sophie. 5 minutes plus tard elle dormait comme son voisin. Nous arrivâmes enfin devant l'hôtel de Romuald et Sophie. J'allais être enfin débarrassé de ce type. Je stoppai la voiture. Romuald et Laure étaient toujours endormis.

Me retournant vers Romuald pour le réveiller, je m'aperçus que l'arrière de la robe de Laure était relevé, dévoilant ses jolies petites fesses posées à même le cuir de la banquette. Son petit string lui pénétrait la raie des fesses, comme s'il avait été exagérément tiré vers le haut. Masquant mon émoi, je réveillai tout le monde :

« Ca y est nous sommes arrivés ». Laure et Romuald se réveillèrent brusquement et reprirent leurs esprits. - J'habite à 100 m, je vous offre un dernier café si vous voulez, ça nous réveillera, proposa Laure à ma grande stupéfaction.
- Super idée ! répondit instantanément Romuald.
- Moi je suis crevée, je rentre me coucher, Sophie déclina l'invitation et rejoint son hôtel. N'ayant pas le choix j'allai me garer sur le parking en bas de chez Laure et nous montâmes dans son appart. Quand nous pénétrâmes dans l'appartement de Laure, elle et Romuald avaient retrouvé toute leur pêche.

- Tu n'aurais pas un petit digestif avant le café ? demanda-t-il.
- Si si bien sûr… Armagnac ? Cognac ? J'ai aussi de la vodka au congel si tu veux…

Romuald opta pour la vodka, moi je restais sur la proposition du café. - Pierre, tu veux aller faire le café pendant que je sers les deux vodka ? Pendant que je m'affairais dans la cuisine, j'entendis des rires venant du salon. Discrètement je passais ma tête dans l'entrebâillement de la porte de la cuisine. Romuald et Laure étaient assis côte à côte sur le canapé, Laure buvait une gorgée de vodka, et, s'approchant des lèvres de Romuald, lui déversa le liquide glacé dans la bouche tout en l'embrassant. Elle ouvrit ensuite sa bouche en grand tandis que Romuald lui envoya une giclée au fond de la gorge.

Cette vision me fit mal, pourtant je ne pus détourner mon regard, et je sentis mon sexe bander. J'eus tout juste le temps de rejoindre la cafetière quand Laure me rejoint dans la cuisine. Ses cheveux étaient en désordre, ses yeux brillaient étrangement.

- Tu veux de l'aide ?
- Non non ça va… dis donc tu t'entends bien avec Romuald…

Je n'avais pas pu m'empêcher de lâcher cette réflexion.

- Oui… tu me dis ça d'un drôle de ton… écoute je suis navrée. Excuse-moi pour le baiser toute à l'heure. Je pensais passer une agréable soirée avec toi, et je m'étais faite belle pour cela, et puis tu comprends… Romu a été… comment dire… très convaincant.

Il m'a promis une belle partie de jambes en l'air, dans l'insouciance et la bonne humeur. Je n'apprécie pas plus que ça son caractère mais difficile de résister à la fougue d'un jeune trentenaire qui n'a pour seule envie ce soir que de me baiser. Je suis sûr que tu me comprends, toi qui es mon ami. Voyant mon regard triste elle essaya de me changer les idées.
- Tiens bois un peu de vodka, tu verras tu te sentiras mieux. Je ne veux pas que tu fasses la tête. Romu va dormir ici, je vais t'installer le clic clac dans le salon, tu seras comme chez toi. Et demain on aura tout oublié… OK ? - … - OK ? - Oui…
- Maintenant on va rejoindre Romu, je veux que tout le monde soit à l'aise.

Alors ne boude pas. Romu sait que nous sommes amis, et je ne veux pas qu'il y ait d'ambiguïté dans notre relation. Tu dois accepter la situation si tu veux me prouver que c'est une vraie amitié qui nous lie. Chacun son rôle, toi tu es mon ami, Romu est mon amant de ce soir, un jour tu le seras peut-être. Laure m'embrassa sur la joue.

Quand on arriva dans le salon Romuald était en train de se servir une autre vodka. Laure mit de la musique. Tout en servant un autre verre à Laure, Romuald la prit par la taille, sans se soucier de ma présence. Elle lui tendit ses lèvres qu'il mordilla doucement. Je savais qu'elle ne voulait pas me faire de mal, par contre j'étais sûr que lui profitait de la situation pour m'enfoncer un peu plus. - Si j'ai bien compris le boss on va souvent travailler ensemble Pierre, car je vais superviser les ventes de l'agence de Paris.

Tes résultats financiers sont pas géniaux il paraît, je sais pas comment tu te démerdes car tu as un secteur qui devrait bien tourner pourtant. J'espère que ta collaboration sera totale, ça m'embêterait beaucoup de faire remonter au boss les problèmes de ton secteur. Quel salaud ! - Par contre toi Laure tu te débrouilles plutôt bien, il faudrait que tu donnes des conseils à Pierre, il en a bien besoin ! Belle et intelligente, tu es vraiment bandante Laure. Tout en lui disant cela Romuald lui caressa les seins, taquinant ses tétons qui commençaient à pointer sous le voile léger de sa robe.
- Ecoute Romuald on parlera de tout cela une autre fois si tu veux bien ! Il allait baiser Laure presque devant moi, je n'allais pas en plus supporter toutes ses remarques concernant mon travail. Laure me soutint mollement :
- Allez Romu Pierre a raison, laisse ces histoires de côté pour ce soir, tu auras bien l'occasion de parler de tout cela à une autre occasion. Et puis il y a des choses plus intéressantes à faire…
- Ok tu as raison Laure. Ce soir je m'occupe de la responsable du secteur Grenoble, lundi matin je verrai le responsable du secteur Paris, et je pense qu'il sera moins à la fête que toi… ah mon pauvre Pierre t'as vraiment pas de bol en ce moment, t'es au bord du licenciement et qui c'est qui vient contrôler ton travail ?

Le mec qui va baiser Laure sous ton nez ! puis ils éclatèrent de rire en avalant leur verre de vodka et s'embrassèrent fougueusement.
- Dis moi au fait Laure, est-ce que Pierre t'a déjà vue à poil ? »
- Non…
- Ça me ferait plaisir que tu te foutes à poil devant lui, je suis sûr qu'il en meurt d'envie depuis pas mal de temps. Tu peux bien lui faire ce cadeau, ça lui fera oublier tous ses soucis…

Romuald était mort de rire en disant cela. Je savais bien qu'il disait tout cela uniquement pour m'humilier et augmenter par là même son plaisir. À ma stupeur Laure ne se fit même pas prier. Je compris alors qu'elle était vraiment dingue de sexe, et que, l'alcool aidant, plus rien ne la retenait. Elle se mit debout au milieu du salon.

- Romu chéri tu veux descendre la fermeture éclair de ma robe ?
- Mais avec grand plaisir ! Romuald se leva à son tour et fit descendre la longue fermeture. La robe tomba au pieds de Laure, d'un seul coup, découvrant son corps parfait. Ses petits seins pointaient à l'horizontale. Elle enjamba sa robe, restant debout, les jambes légèrement écartées. Ses seuls ornements étaient désormais son petit string en dentelle noire, ses bottes et ses bijoux. - Mets tes mains derrière ta nuque pour que Pierre admire tes jolis seins, voilà comme ça tu es superbe. - Tourne sur toi même maintenant. - Je ne sais pas ce que ça te fait à toi Pierre, mais moi la seule idée que je vais baiser cette fille toute la nuit me fout une gaule pas possible !

C'est vraiment con pour toi que tu n'aies pas pu finir le séminaire dans son lit comme tu l'espérais. Tu sais que j'ai failli ne pas venir, vraiment je m'en serais voulu ! Cambre un peu ton dos Laure, on dirait une danseuse du Crazy Horse. Je regardais Laure, ne pouvant même pas détourner le regard devant ce corps qui m'aimantait. Laure me regardait aussi avec son sourire éclatant. - Allez Pierre profite du spectacle, c'est la première fois que tu me vois comme ça. On dirait que je te dégoûte. Ça n'est qu'un jeu, tu n'as vraiment aucun humour. Je te l'ai déjà dit, ce soir c'est Romu qui a gagné, cela aurait pu être le contraire et j'aurais fait pareil devant lui. Ne me gâche pas mon plaisir.

Ca m'excite que tu me voies ainsi, que veux-tu c'est mon côté exhibitionniste. Il faut que tu le comprennes. En ce moment je mouille comme tu peux pas imaginer, ton regard décuple mon désir, je sais que je vais me faire sauter par tous les trous par un type fou de sexe qui m'a promis de s'occuper de moi pendant toute la nuit. Pendant que l'on dînait tout près de toi Romu m'a complètement retournée en me décrivant tous ses fantasmes. Laure baissa ses bras et fit descendre le long de ses cuisses le string qui ne cachait au bout du compte plus grand chose.

Elle était maintenant entièrement nue, ses jambes musclées toujours cambrées par ses bottes à talon. Sa petite toison taillée avec minutie laissait apparaître un sexe bouillant déjà traversé d'écume. Elle se tourna, caressa doucement ses fesses et les ouvrit délicatement avec ses deux mains pour dévoiler ce petit orifice vibrant, et pour quelques minutes encore reposé. Puis elle but un verre de vodka que Romuald lui avait tendu et reprit sa pause, jambes légèrement écartées, reins cambrés, mains derrière la tête. - Pourtant c'est avec toi que je voulais passer cette nuit, et je l'avais dit à Romu. Ensuite il n'a cessé de revenir à la charge, avec une endurance et une volonté qui m'ont laissé imaginer celles qui seraient les siennes au lit. Pendant que nous dansions il a fait de moi sa chose, me murmurant à l'oreille des plaisirs inavouables. Tout est si simple avec un homme comme lui. Une nuit sans lendemain, ou presque… Romuald s'était rassis et lui souriait. Lui aussi semblait envoûté par le charme de Laure. - Dans ta voiture qui nous ramenait du restaurant, Romu a relevé ma robe.

Mes fesses se sont posées sur le cuir froid et rugueux de la banquette arrière. Ses mains chaudes et expertes ont flatté ce cul que je lui offrais sans retenue, puis doucement, pour ne pas éveiller l'attention de Sophie et de toi, tandis que nous parlions de choses et d'autres, il a glissé une main entre mes fesses et la banquette. Je me suis légèrement relevée pour permettre à un de ses doigts de pénétrer mon sexe trempé, doigt qu'il a retiré au bout de quelques instants et avec lequel il s'est amusé à agacer mon petit trou du cul jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Est-ce que tu comprends le bien que cela fait Pierre ? Avant que je ne m'endorme dans la voiture il m'a dit « maintenant on va aller faire la même chose chez toi, mais là ce ne sera plus un doigts mais un sexe, une langue et deux mains, ce ne sera pas quelques instants mais quelques heures, et tu n'auras plus à te retenir mais tu pourras crier et jouir comme bon te semble ».

- Alors voilà pourquoi je suis bouillante et prête à m'offrir à cet homme que tu n'aimes pas et qui tient dans ses mains une partie de ton avenir professionnel. Et, que veux-tu que je te dise d'autre, ça m'excite au plus haut point ! Romuald se releva et s'approcha de Laure qui lui tendit sa langue chaude qu'il aspira goulûment.
- Laure tu es géniale et je mettrais ma main à couper que ton ami Pierre est fin excité et sûrement en pleine érection. Dommage pour lui qu'il ne puisse réserver cette érection qu'à la misérable petite branlette qu'il va sûrement se taper dans son clic clac quand nous serons en train de nous envoyer en l'air dans ta chambre. Mais bon c'est la vie, y a des gagnants et des perdants…

Je crois qu'il faut qu'on le laisse dormir pour qu'il profite bien de son week-end avant l'examen des comptes de son secteur que l'on va faire ensemble lundi matin, n'est-ce pas chérie ? Laure lui sourit et se plaqua contre lui en enlaçant ses bras autour de son cou. Elle écrasa ses seins sur son torse musclé et appuya son pubis sur son sexe manifestement en pleine forme.

- Oui Romu tu as raison. On va te laisser dormir Pierre.

Bonne nuit, fais de beaux rêves et excuse nous si on fait un peu de bruit… Je te laisse déplier le clic clac. À demain, ne fais pas de bruit en te levant car je crois qu'on va dormir assez tard avec Romu. Laure me fit un petit clin d'œil coquin et ils disparurent dans la chambre en riant. Le clic clac fut déplié rapidement et je me mis vite au lit, complètement assommé par cette soirée que je venais de vivre, à mon grand étonnement, de manière complètement passive.

Evidemment Laure, à moins que ce soit Romuald, n'avait pas refermé la porte de la chambre. J'eus donc droit à tous les détails de leur nuit, comme si j'y étais. Impossible de m'endormir. Laure sembla prendre un pied pas possible. Ses gémissements, ses cris même, envahissaient tout l'appartement. Puis cela se calmait, j'entendais parler, puis rire, quelques bruits de verres qui s'entrechoquaient, et ça repartait de plus belle, avec toujours la même énergie.

Dans la nuit j'entendis quelqu'un sortir de la chambre, c'était Romuald qui vint dans le frigo se servir sans doute une nouvelle vodka. Quelques minutes après Laure sortit à son tour, entièrement nue, pour aller dans la salle de bain. J'entendis une douche couler.

En sortant de la salle de bain Laure passa près de mon clic clac. Elle se doutait que je ne dormais pas. Elle s'arrêta un instant et s'accroupit au bord de mon lit. - Ça va Pierre, tu dors ? Si tu savais ce qu'il m'a mis, c'est incroyable ! Et c'est pas fini, après cette douche je me sens comme toute neuve et prête à repartir pour la même série ! Ce type connaît mon corps mieux que moi, et il a vite compris ce que j'aimais. J'espère tenir le coup car il est hyper puissant. Sophie m'avait prévenu, et elle avait raison…

Vraiment je suis heureuse que tu sois mon ami et que tu n'aies pas fait de problème. Je te promets que je ferai tout mon possible pour essayer d'arranger tes affaires à l'agence de Paris, mais ça va pas être facile. Je crois que je vais être obligée d'être très gentille assez souvent avec Romu pour qu'il se calme et te déteste un peu moins. J'avais réussi, par fierté, à ne pas me masturber en entendant leur partie de jambes en l'air.

Pourtant l'envie me démangeait sérieusement. Voyant à nouveau Laure devant moi, toujours aussi excitée et aussi chaude, je ne pus m'empêcher de lui demander une faveur : « Dis-moi Laure, tu imagines dans quel état d'excitation je me trouve. Il y a une chose qui me ferait terriblement plaisir c'est que tu me fasses jouir… tu vois je ne t'en demande pas trop... juste m'apaiser un peu après cette soirée et cette nuit où j'ai plus d'une fois été au bord de l'explosion. Laure sembla surprise par ma demande. - Tu sais Pierre j'ai eu la même idée que toi. Je me suis dit que c'était pas juste que tu n'aies pas une petite compensation, après tout ce que moi j'avais pu recevoir ce soir comme plaisir. Et je voulais justement venir te voir. Tu veux savoir, j'étais même prête à te faire une petite pipe. Mon visage s'illumina.

Je découvris alors la couette qui me recouvrait et laissai apparaître mon sexe tendu au possible. Je pouvais voir parfaitement, malgré la pénombre, les lignes du corps de Laure. Ses petits seins, qui pointaient moins que lorsqu'elle s'était mise nue devant moi à la demande de Romuald, étaient quand même toujours aussi fermes.

Je pouvais deviner des traces foncées à leur surface, qui semblaient avoir été provoqués par des pincements. Son maquillage avait un peu disparu. Ses yeux étaient fatigués par l'énergie qu'elle avait dû fournir pour satisfaire son amant. Les muscles de sa bouche étaient encore marqués par les longues succions qu'elle avait dû également prodiguer au sexe intarissable de Romuald. Elle m'excitait toujours autant. Je pris sa main et la dirigeai vers mon sexe.

Elle l'enserra fortement, puis le lâcha soudain en reculant sa main. L'air désolée, mais sûre d'elle, elle me fit non de la tête. - Je suis désolé Pierre, mais j'ai parlé de mon envie de te faire plaisir à Romu. Je ne voulais pas faire cela dans son dos… Et il m'a interdit de te donner le moindre plaisir. Tout ce qu'il m'a autorisé à faire, si tu le souhaites, c'est de me montrer nue devant toi, comme tout à l'heure, mais pour te montrer cette fois combien j'avais bien servi.

Je trouve que c'est une bonne idée aussi, tu pourras ensuite te branler à ton aise. Excuse-moi Pierre, mais c'est tout ce que je peux faire pour toi. Mon sexe se ramollit bêtement devant cette superbe fille. Décidément Romuald allait m'avoir jusqu'à l'os et me pourrir toute ma nuit. Laure se redressa devant moi.

Comme elle l'avait déjà fait elle me montra ses seins, tendant leurs pointes avec ses doigts fins. Elle fit avec ses mains deux coupelles pour me les présenter et me montrer les traces que j'avais en effet déjà remarquées.

- Tu vois ces marques, je te laisse deviner ce que Romu a fait avec mes jolis seins. Elle excita ses tétons avec ses ongles effilés pour leur redonner toute leur vigueur. Elle cambra à nouveau ses reins, et me présenta son petit trou, désormais dilaté.
- Pas la peine de te dire non plus ce que Romu a fait de ce côté-là !

Elle se retourna enfin et écarta doucement les lèvres de son sexe. Son clitoris rouge vif bandait encore. La douche n'avait semble-t-il pas fait disparaître toutes les traces du passage du sexe de Romuald.
- Là aussi il n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, me fit-elle en souriant. Partout son corps était marqué par l'empreinte des mains puissantes de Romuald, qui telles un étau avaient dû la maintenir pendant ses assauts. Enfin elle m'ouvrit en grand sa bouche, laissant apparaître ses dents éclatantes et sa jolie langue chaude.

- Tu vois cette langue a parcouru des kilomètres ce soir !

Et elle n'est pas encore arrivée au bout du chemin. Bon Pierre il faut que j'y retourne maintenant. Romuald a dû retrouver toute son énergie et moi je sens les forces me reprendre. Il paraît qu'il ne m'a pas tout montré en plus, et je suis assez impatiente… Encore une heure de baise et je crois que nous pourrons enfin profiter d'un bon sommeil réparateur... jusqu'à ce que Romu ait une nouvelle envie car il paraît qu'il adore se réveiller pour refaire l'amour.
- Dors bien et à demain. Au fait Romuald m'a demandé si tu pouvais demain matin descendre à la boulangerie en bas pour nous chercher des croissants. Ça serait sympa car je pense qu'on se réveillera après la fermeture. Merci pour lui. Et Laure repartit dans le baisodrome…

À suivre…

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