Il s'écoula plus d'un mois avant que j'accepte de revoir
Alain. Je l'aimais toujours, mais je ne voulais pas qu'il
me considère comme sa chose, son personnage de foire, lorsqu'il
se rappelait que quelque chose pendait entre mes cuisses.
Je n'étais pas son jouet, mais je voulais être sa femme.
Il fallait crever l'abcès et c'est ce que me proposa Alain,
lorsqu'il me demanda une énième fois s'il pouvait passer
à mon appartement.
J'acceptai enfin. Je ne savais pas pourquoi, mais je m'habillai
en Julie. Je passai de longs moments à me préparer. J'avais
opté pour une tenue assez aguicheuse, car je voulais absolument
que nos retrouvailles soient des plus réussies... En me
regardant dans la glace, je me trouvais belle et j'espérais
qu'Alain le penserait aussi.
Ce dernier arriva vers 17 heures. Il me dévisagea des pieds
à la tête et m'embrassa fougueusement. Je lui rendis immédiatement.
Ce baiser dura un bon moment et me rassura sur notre couple.
Alain m'aimait, c'était évident. Mais il aimait une femme
et je ne pouvais l'être 24 heures sur 24. Nous nous installâmes
sur le canapé et commençâmes à discuter sur ce fait. Alain
y avait déjà pas mal réfléchi : pour lui, la seule solution
était que je devienne une fois pour toutes Julie.
Il ouvrit une pochette cartonnée qu'il avait amenée avec
lui et me montra tous les documents et infos pour qu'un
homme devienne une femme. J'étais stupéfait. Pendant notre
mois de séparation, Alain s'était documenté, renseigné sur
toutes les opérations de transformation avec les tarifs,
les établissements les plus réputés et les durées d'hospitalisation.
C'était mon vœu le plus cher et Alain me le proposait
sur un plateau. Au niveau financier, il possédait pas mal
d'argent, grâce à une famille qui s'était enrichie dans
le bâtiment. Il nous en manquerait peut-être pour l'ultime
étape, à savoir le changement de sexe, mais là encore, Alain
avait pensé demander à son père de lui avancer en lui disant,
par exemple, que c'était pour acheter une voiture. J'étais
aux anges et je sautai dans les bras de mon homme. Nous
fîmes l'amour à même le sol, moi à califourchon sur lui.
Ce fut exquis.
Les mois se succédèrent : je me transformais petit à petit
en femme. Mes parents, après de longues discussions l'avaient
accepté. Quant aux parents d'Alain, ils ne connaissaient
même pas mon existence. Alain pensait qu'il valait mieux
attendre que ma transformation soit plus avancée avant de
me présenter. Celle-ci devenait de plus en plus criante
: épilation laser et hormones m'avaient déjà donné une silhouette
encore plus féminine. Mais c'est surtout lorsque je reçus
ma "nouvelle" poitrine que le changement fut radical. C'est
Alain qui choisit leurs tailles. Il opta pour un 90C avec
une forme de type "obus". Cela lui plut énormément.
Nos rapports avaient également évolué : je n'étais plus
son objet sexuel, mais devenais peu à peu sa petite amie.
Nous faisions l'amour régulièrement et nous nous affichions
partout sans aucune gêne. Restait à faire disparaître ce
qu'il me restait de masculin. J'étais profondément angoissé
par l'opération, mais j'avais tellement hâte d'en finir...
Un jour que nous nous promenions en ville, main dans la
main, nous tombâmes par hasard sur les parents d'Alain.
Ils vinrent, tout sourire, à notre rencontre. Alain était
extrêmement tendu et me transmit son angoisse. Après les
présentations d'usage, sa mère me regarda attentivement
et dit :
- Alors Alain, on fait des cachotteries à sa mère ? Vous
êtes ravissante, Mademoiselle, depuis le temps que nous
attendions qu'Alain nous présente quelqu'un.
Son père ajouta en riant :
- On pensait même que notre fils était homo ! Votre présence
et votre charme nous prouvent le contraire...
Je regardai Alain. Il avait les yeux rivés sur ses pompes.
Devant notre gêne évidente, la conversation tourna court.
Les parents d'Alain prétextèrent une dernière course urgente
pour nous rendre notre intimité. Mais juste avant de nous
séparer, le père proposa que nous venions chez eux le week-end
prochain, afin de faire plus ample connaissance. Devant
l'insistance de la mère qui trouvait l'idée excellente,
nous acceptâmes. Et puis Alain pourrait en profiter pour
demander le fameux prêt. Avec moi à ses côtés, cela devrait
faire un atout supplémentaire.
Le jour venu, Alain vint me chercher pour m'amener à la
propriété familiale. J'avais remarqué, lors de notre rencontre
fortuite, que ses parents étaient habillés d'une manière
très chic, aussi me mis-je sur mon 31, c'est-à-dire un tailleur
jupe droite fendue avec des escarpins à brides et des bas
top. Sous ma veste de tailleur, j'avais opté pour une nuisette
en soie ivoire qui mettait largement en valeur ma nouvelle
poitrine. J'adorais cette nuisette toute douce sur la peau,
le satin glissant sur moi comme une caresse. Mes seins pouvaient
ainsi tressauter à chacun de mes pas et les sentir se balader
sous la fine étoffe me procurait de divines sensations.
Alain me trouva superbe, et me complimenta également sur
ma nouvelle coiffure. J'avais laissé pousser mes cheveux
et pouvais maintenant faire un chignon que retenait un crayon
en bois. Dans ma valise, j'amenai également de la lingerie
coquine et d'autres toilettes au cas où...
La maison était somptueuse, immense. Les parents d'Alain
devaient vraiment être très riches. Ils nous accueillirent
avec chaleur, et me mirent tout de suite à l'aise. Rapidement,
j'eus l'impression d'avoir trouvé ma belle-famille. Hélène
et Pierre me firent faire le tour de la propriété. Hélène
me traitait rapidement comme si j'étais sa belle-fille.
Pierre, quant à lui, restait un peu en retrait. Je remarquai
rapidement que son regard se posait régulièrement sur le
haut de mes cuisses et sur ma poitrine. Apparemment, je
ne le laissais pas indifférent. Cela me flattait et je me
dis que cela pourrait nous servir lorsque Alain ferait sa
demande financière. Je pris immédiatement la résolution
de jouer de mon charme pour arriver à nos fins. Lorsque
nous montâmes à l'étage, j'accentuai le roulement de mes
fesses, juste sous son nez. Arrivés sur le palier, nous
rencontrâmes Ulysse, le chien d'Hélène qui me fît la fête.
Je m'agenouillai pour le caresser. Pierre vint se placer
juste au-dessus de moi. Il avait ainsi une vue plongeante
sur mon décolleté. En écartant un peu les cuisses, je découvris
le haut de mes bas. La réaction de Pierre fut instantanée
: une bosse vint se former au niveau de sa braguette. Le
vieux vicieux bandait en fantasmant sur sa bru ! Quelle
délicieuse situation. Je ne savais pas si je devais en parler
à Alain. Et puis, je me dis que non, cela risquerait de
les brouiller. Ce n'était pas le moment.
La journée passa comme dans un rêve. Tout était merveilleux.
Nous quittâmes les parents d'Alain en milieu d'après-midi.
Ce dernier voulait me montrer sa cabane en bois située au
fond du parc où il jouait quand il était plus jeune. Ce
fut surtout un prétexte pour que je le suce et qu'il me
sodomise. Le soir, nous nous retrouvâmes tous autour de
la table pour un dîner gargantuesque arrosé par des grands
crus. J'étais un peu pompette. Alain me regardait avec amour,
Hélène m'avait littéralement adopté et Pierre, de plus en
plus ivre, ne se cachait pas pour me reluquer sous toutes
les coutures. Devant tant d'audace, j'en devenais gêné.
Nous nous quittâmes après une dernière discussion autour
d'un cognac. Hélène me montra ma chambre. Elle m'avait prévenu
d'avance :
- Nous sommes un peu vieux jeu, nous préférons que vous
dormiez dans des lits séparés tant que vous n'êtes pas mariés.
Le mariage ! Cette idée me fit sourire...
J'acceptai de bonne grâce, d'autant que j'étais persuadé
qu'Alain viendrait me rejoindre pendant la nuit. Aussi,
dès que je fus seul dans ma chambre, je me préparai à une
nuit d'amour. J'enfilai un ensemble 3 pièces composé d'une
guêpière, de bas et d'une culotte en dentelle assortie.
La guêpière était fermée devant par des liens en satin à
nouer. Les bas possédaient également un superbe laçage au
dos. C'était un cadeau d'Alain que je voulais absolument
étrenner avec lui cette nuit. J'enfilai également ma paire
d'escarpins, mon homme détestant me voir les pieds nus.
Voilà, j'étais prêt. Ne restait plus qu'à attendre Alain.
Pour que cela soit plus romantique, je décidai de baisser
la lumière et de l'attendre dans la pénombre. J'attendis
un bon moment et l'alcool aidant, je m'endormis.
Je fus réveillé par des caresses on ne peut plus explicites
sur ma poitrine. Enfin, Alain m'avait rejoint. La lumière
était éteinte et Alain en profitait pour me peloter comme
un collégien découvrant pour la première fois des formes
féminines. C'était étonnant, mais je trouvais cela touchant.
Sa langue s'ouvrit un passage dans ma bouche, son haleine
sentait l'alcool. Tout en me roulant une pelle mémorable,
ses mains se firent plus pressantes. Ma poitrine était durement
malaxée. Avait-il oublié que l'opération n'était pas si
ancienne ? Il doit être ivre, pensai-je. Ce furent ensuite
mes fesses qui passèrent un mauvais quart d'heure. Mais
qu'est-ce qui lui prenait d'être aussi gauche ? J'avais
l'impression d'être avec une personne qui n'avait pas baisé
depuis des lustres.
Je commençai à m'interroger quand une main vint écarter
mon string. Mon sexe se libéra et la main d'Alain l'empoigna.
Jamais Alain n'avait osé toucher à mon sexe. Au contraire,
c'était tabou. Je compris immédiatement. J'allumai la lumière
et me retrouvai nez à nez avec Pierre. Il était rouge écarlate
et ivre. Avec un air de surprise, ses yeux roulaient de
ma bite à mon visage essayant de comprendre ce qui clochait.
- C'est pas possible, t'es un mec ? Bredouilla t-il enfin.
Mon fils sort avec un mec ! Mon fils est homosexuel !
Puis il s'écroula en pleurs sur le lit. J'essayai de le
réconforter. Je lui racontai tout et surtout l'amour qui
existait entre Alain et moi. Je lui parlai également de
ma transformation progressive. J'en profitai pour lui parler
de nos petits soucis financiers concernant la dernière opération.
Cet homme me touchait par sa peine et je décidai de le consoler
à ma manière. Bien sûr, j'espérais également lui prouver
que je pouvais être une femme tout à fait acceptable et
digne de son fils. J'espérais également le convaincre de
nous aider à financer l'opération finale...
Aussi, je m'agenouillai devant lui, pris son sexe et lui
léchai le gland. Surpris, Pierre ne s'en laissa pas moins
faire. Mes câlins lui firent rapidement de l'effet. Malgré
son âge (il avait dépassé la cinquantaine), son sexe était
de bonne proportion et bandait dur. Oubliant rapidement
ce que je traînais entre les cuisses, il reprit les choses
en main. Ces dernières attrapèrent ma tête et lui imprimèrent
un mouvement de va-et-vient. Je le suçai goulûment, absorbant
parfois son sexe entièrement, tout en lui massant précautionneusement
les testicules. Alain adorait ça, visiblement Pierre aussi.
Un éclair me traversa l'esprit. Et si Alain déboulait dans
la chambre pendant que je suçais son père ? Pierre lut dans
mon esprit et me rassura :
- T'inquiète pas pour ton amoureux, je l'ai drogué pour
pouvoir tester ma future belle-fille...
Il se réveillera demain la tête un peu lourde, pensant
avoir trop bu, comme sa mère... Allez, concentre-toi sur
ce que tu fais, c'est vraiment génial, m'encouragea-t-il.
Je le suçais depuis un bon bout de temps lorsque, enfin,
il m'annonça qu'il venait. Au contraire de son fils qui
adorait éjaculer sur mon visage (surtout sur mes lunettes
!), Pierre me retint la tête pour que je ne puisse pas enlever
son sexe de la bouche. Il se libéra abondamment dans ma
gorge au point que j'eus la sensation de boire la tasse.
Il m'ordonna de ne rien recracher ni d'avaler. Il fallut
que je lui montre sa production en ouvrant toute grande
la bouche. Il parut satisfait et me demanda alors de tout
ingurgiter. Le goût de son sperme était très différent de
celui de son fils et intérieurement je me dis que je le
préférais largement. Je le nettoyai sous toutes les coutures.
Pierre ne semblait pas en avoir terminé. Il me demanda
de me mettre à quatre pattes sur une petite table basse.
J'étais obligé de me ramasser au maximum pour pouvoir tenir
sur une aussi petite surface. Cela provoquait une cambrure
importante au niveau des reins, et offrait sur un plateau,
ma croupe. Pierre ne tergiversa pas. Il m'enfila d'un seul
coup et me sodomisa avec une grande énergie. Au début, ce
fut un peu douloureux, mais petit à petit le rythme infernal
de ses coups de butoir me fit défaillir. Je ne pouvais me
retenir de lancer des petits jappements de bonheur. Une
vague de plaisir envahit mes tripes et j'ahanai des insanités
pour encourager les assauts de Pierre. Je me sentis une
âme de vraie salope et j'en ressentis une certaine fierté.
J'écartai au maximum mes fesses pour que Pierre aille toujours
plus profondément en moi.
Cette fois je ne jappais plus, mais hurlai mon contentement
et tant pis si je réveillais toute la maisonnée. J'aurais
voulu que cela dure toujours, mais Pierre se retira subitement
de ma rondelle pour me planter sa bite dans la bouche où
il éclata en saccades de foutre. J'avais le visage maculé
et du sperme coulait aux commissures de mes lèvres. Il y
en avait tellement, que je ne pus tout avaler. Pierre se
rhabilla rapidement. Il me nettoya le visage avec ma culotte
et me dit :
- Je crois que tu vas être un bon investissement. Je comprends
maintenant pourquoi Alain t'aime autant. Tu es une sacrée
garce et cela me plaît. Je crois que l'on va faire de grandes
choses ensemble. On en reparle demain. Sur ce, bonne nuit
et motus sur ce que l'on vient de faire. Je garde cela en
souvenir me dit-il, en me montrant ma culotte souillée.
Puis il quitta la chambre...
Le lendemain matin, je me réveillai d'excellente humeur.
J'avais adoré faire l'amour avec Pierre et j'espérai bien
pouvoir recommencer. J'aimais Alain, ça c'était sûr, mais
je sentais le besoin d'avoir un amant comme son père, mature
et sûr de lui. L'arrangement d'hier soir me convenait donc
tout à fait. Et puis cette situation m'excitait au plus
haut point. Je m'habillai d'une simple robe d'été dos nu
en mousseline fleurie avec une paire d'escarpins. Pas de
soutien-gorge, juste un Tanga, histoire de camoufler mon
appendice. La sensation était délicieuse, j'avais l'impression
d'être quasiment à poil. Ma poitrine était largement exposée
dans un profond décolleté et les effets de transparence
de la robe découvraient l'ensemble de mon anatomie. Quelle
belle salope je faisais. Et dire qu'il y avait encore quelques
mois, je ne me souciais guère de mon apparence ! Je décidai
de libérer mes cheveux du chignon et de laisser ma crinière
brune retomber librement sur mes épaules.
Mon arrivée au petit déjeuner ne laissa ni Pierre, ni Alain
indifférents. Ils me regardèrent avec envie pour l'un, avec
amour pour l'autre. Après quelques banalités, Alain fit
sa demande de prêt qui fut rapidement acceptée par Pierre.
Ce dernier annonça également son intention de me nommer
"responsable marketing" dans son entreprise.
Nous passâmes le reste de l'été dans la propriété familiale,
ce qui nous permettait de ne pas louer d'appartement. En
fait, cela arrangeait grandement Pierre qui m'avait ainsi
"sous la main". Alain était moins enthousiaste, car Hélène
imposait toujours de faire chambre à part. Aussi, nous nous
retrouvions dans la cabane au fond du jardin... Ce fut un
été très sportif, j'essayais de combler les désirs de l'un
et l'autre, mais ils en avaient tant !
Je devins enfin femme au début de l'automne. Alain m'avait
trouvé une clinique dans la banlieue de Londres. Mon sexe
avait été coupé puis, le reste rentré à l'intérieur du corps.
Le chirurgien m'avait assuré que j'aurais ainsi des sensations
lorsque je ferais l'amour par ce nouvel orifice. Ce ne serait
pas un orgasme féminin, mais les mêmes impressions que lorsque
je me masturbais. J'avais hâte d'essayer, mais quand je
retrouvai Alain nous fîmes l'amour "à l'ancienne", histoire
que je cicatrise complètement. Au bout de trois semaines,
nous fûmes invités par Pierre et Hélène. Ce dernier voulait
savoir quand je pourrai intégrer sa société. Il voulait
qu'on mette cela au point.
Les retrouvailles furent chaleureuses. Un grand dîner fut
organisé. Une fois de plus, Pierre s'arrangea pour que l'on
puisse se voir tranquillement. Il vint me rejoindre dans
ma chambre où je m'étais apprêtée à le recevoir. Ce soir-là,
ce fut ma première expérience sexuelle en tant que femme.
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