Lorsque Paul ouvre les yeux, tout autour de
lui est sombre. Il a beau quérir
le réconfort d'un objet, la pénombre a tout effacé
et seule demeure la
réalité de son cauchemar. Heureusement lui reste-t-il encore
l'ouïe comme
vaillant serviteur de ses sens. Et celle-ci lui dicte la
présence d'un lac
ou d'une mer en bordure de la maison où il est retenu
prisonnier dans le
sous-sol, maintenu debout par des cordes qui lient ses poignets
à une poutre
et complètement nu. Son corps porte des zébrures de coup
de fouet et à force
de pleurer ses larmes ont creusé un sillon sur son visage.
Son épuisement
est grand, profond même. Bientôt une lueur se dessine à
nouveau en haut de
l'escalier, une lueur qu'il connaît pour ce qu'elle
lui inspire de panique :
il entend quelqu'un descendre, les pas se font plus
proches et bientôt il
voit apparaître Marie-Claude qu'il sait son bourreau
depuis un nombre
indéterminé de jours. Entre la longueur de ses nuits et
la petitesse de ses
jours seules ces quelques lueurs coutumières lui permettent
de noter le
temps. A chaque fois Marie-Claude recommence le même cinéma
: elle arrive
devant Paul, allume deux bougies qu'elle repose de
chaque coté de lui à
équidistance et commence à le caresser ; ensuite elle revient
face à lui et
l'oblige à la regarder se déshabiller lentement, très
lentement même, sous
peine de coups de fouet. Elle enlève son chandail pour commencer,
permettant
à Paul de voir ses seins déborder un peu de son soutiens-gorge,
fait glisser
sa jupe sur le plancher et se retrouve alors en sous-vêtements
avec des bas
à mi-cuisses. Elle bouge un peu, frétille et se caresse
tout en regardant la
queue de Paul grandir d'excitation jusqu'à qu'elle
soit bien gonflée et
pointe vers elle. Puis elle s'approche de Paul et lui
murmure à l'oreille :
- Je t'ai déjà averti, je te laisserais partir quand
ton sexe arrêtera de
pointer impoliment sur moi lorsque je me mets nue devant
toi, pas avant.
Alors apprend à le contrôler. Il mérite maintenant d'être
puni !
Paul a un bâillon dans la bouche, il peut seulement bouger
la tête pour
signaler son approbation. Marie-Claude adore tant exciter
les hommes : de
savoir que leur pénis se dresse à sa vue, à la vue de ses
fesses, à la vue
de ses jambes et de ses seins qui pendouillent, ça la met
dans un de ces
états! « Hm! Combien ont dû se masturber en rêvant de mon
cul », ne
peut-elle s\'empêcher de penser. A ce stade la jeune
femme n'est pas encore
nue mais çà vient. Bientôt elle recule un peu puis détache
son
soutiens-gorge. Paul voit alors ses seins pendre librement
avec leurs
tétines bien dures et qui pointent. Marie-Claude les caresse
tout en
regardant Paul un petit rictus pendu aux lèvres:
"Tu aimerais les sucer, hein, pervers !"
Ensuite Marie-Claude fait glisser sa culotte sur le plancher
là où
l'attendait sa jupe et commence à se plotter elle-même
savamment les fesses
avant de rejoindre Paul dans son excitation et de se frotter
tout contre lui
pour qu'il la sente toute chaude et excitée. Elle se
met alors à genoux
devant lui et vient toucher le bout de son gland avec une
langue autant
avide qu'experte. Langue qu'elle fait descendre
le long de sa queue jusqu'à
ses couilles et ensuite remonter tout le long jusqu'à
rejoindre à nouveau
son gland qu'elle prend cette fois au complet dans
sa bouche. Marie-Claude
est une suceuse hors-paire !! Malheureusement, elle le sait
et joue de son
savoir... Depuis le début Marie-Claude Branle et suce Paul
sans lui
permettre d'arriver à l'éjaculation. Lorsqu'elle
le sent sur le point de
venir en elle, elle tient fermement son sexe de manière
à ce que rien n'en
sorte et elle se masturbe en même temps de façons à augmenter
encore son
supplice. Normalement Marie-Claude regarde sa victime satisfaite
tout en se
rhabillant avant de la plonger à nouveau dans le noir. Mais
cette fois sa
chance a tourné.
- Inspectrice Nathalie Berssac de la police, on ne bouge
plus !
Prise sur le fait dans une position indécente avec une queue
dans la bouche,
Marie-Claude est trop surprise pour réagir. L'inspectrice
lui passe
rapidement les menottes.
- Ou est ta complice blonde ? Je sais que vous êtes deux
!
Marie-Claude répond par le mutisme et quelques traits de
mépris émergent de
son fort plaisant visage qui demeure cependant plus fermé
que jamais.
L'inspectrice libère alors Paul qui, toujours nu et
excité, lui murmure à
l'oreille :
- Aidez-moi à me venger, je vous en prie !!
Paul se lève alors et vient se placer près de Marie-Claude
qui est étendue
nue par terre, face contre terre, offrant une fois encore
ses fesses en
primeur au regard. Il la relève à genoux et lui fait lever
les bras
au-dessus de la tête.
- Salaud, tu vas le payer ! s'énerve Marie-Claude
L'inspectrice amusée de trouver sa proie enfin au milieu
de ses filets après
tant d'année passée à tenter de la coincer, s'excite
de la situation et se
déshabille à son tour. Tous maintenant sont nus. L'inspectrice
se couche sur
le dos afin de poser sa tête entre les cuisses de Marie-Claude.
- Qu'est-ce que tu fais salope de flic ! Non pas ça
non...
Mais les refus de Marie-Claude se transforme bientôt en
soupirs et des
petits grognements de plaisir fusent de sa bouche comme
autant de
chatouillements internes. Marie-Claude oublie totalement
dans quelle
position grotesque elle se trouve, le septième ciel l'accueille
au milieu
des nuages roses de l'extase. Paul la regarde alors
du fiel dans les yeux et
lui prend la tête à deux mains :
- Suce-moi !
Marie-Claude refuse dans un premier temps mais sous l'effet
du plaisir elle
délie la bouche et Paul en profite pour y placer son sexe
en rut, tout en
lui tenant le nez pour l'obliger à s'activer.
Marie-Claude lance des cris de
jouissance étouffés par le sexe de Paul qui très vite part
en extase dans un
grognement ravi.
Soudainement un bruit vient de l'arrière et une voix
s'élève telle une
injonction !
- Libérez-là !
Une femme blonde et cul nu brandi une arme sous le nez de
Paul qui comprend
qu'il doit s'agir là de la complice dont parlait
l'inspectrice. Elle a les
formes bien marquées sans pour autant paraître exagérément
grassouillette et
est chaussée de bottines noires.
- Céline enfin ! s'exclame Marie-Claude.
La blondeur des longs cheveux de Céline se différentie des
cheveux bruns et
courts de Marie-Claude. En fait les deux femmes n'ont
de point commun
semble-t-il que leur immense goût pour la perversité et
le meurtre.
Marie-Claude paraît avoir 35 ans quand Céline ne doit pas
dépasser les 25 et
si les traits de Marie-Claude ont quelque chose parfois
de sévère, ceux de
Céline s'abordent avec plus de douceur quoique qu'il
y ait pas mal d'acier
non plus dans son regard et que son âme soit aussi noire.
Une fois Marie-Claude détachée c'est au tour de Paul
et Nathalie de se
retrouver attaché ensemble. Marie-Claude demande à Céline
:
- Tu as apporté le sac ?
Et Céline d'acquiescer et de sortir une bombe à retardement
qu'elle pose sur
la table aux cotés de Marie-Claude.
- Et l'argent ?
- Il est dans le sac ne t'inquiète pas.
Paul comprend alors qu'il était destiné à être la dernière
victime de
Marie-Claude et de sa complice et qu'elles projetaient
ensuite de fuir une
fois toutes les traces effacées de leur passage.
- Que fais-tu les fesses à l'air ? interroge alors
Marie-Claude
- J'espérais que tu aurais du temps à leur consacrer,
mais je ne m'attendais
pas à te trouver en si mauvaise compagnie, répond Céline
tout en armant le
détonateur.
Il faut bien admettre que les fesses de Céline n'ont
rien à envier à celles
de Marie-Claude sinon qu'elles ont en plus quelques
menues tâches de
rousseur. Mais bientôt un bruit de sirène se faire entendre,
la police
arrive. Surprise, Marie-Claude bouscule la table avec son
postérieur et ne
voit pas la bombe qui tombe et reprend sa place dans le
sac.
- Vite fuyons ! S'exclame-t-elle, rageuse, en même
temps qu'elle s'empare du
sac, n'y voyant que l'argent et ignorant tout
de la présence retrouvée de la
bombe. Elle ajoute en regardant Céline « On se rhabillera
plus tard ! »
Marie-Claude et Céline sortent alors précipitamment et montent
dans un
hors-bord qu'elles font démarrer rapidement. Les deux
femmes demeurent
debout, Céline jette un regard furtif à l'arrière et
bientôt l'on voit leur
deux culs nus s'éloigner en direction de la mer. C'est
cette même image
qu'il ne peut voir mais certainement imaginer qui donne
à Paul l'envie de
faire soudainement l'amour à Nathalie, elle-même excitée.
La relique de ces
deux corps emprisonnés et se battant à coup de soupir est
des plus
harmonieuse. A l'instant où Paul et Nathalie jouissent,
une importante
explosion déchire au loin l'espace et une colonne de
fumée s'élève au milieu
des flots : Marie-Claude et sa complice viennent de tirer
leur révérence de
la plus nue des façons. Puisse leurs fesses plairent autant
à Saint-Pierre
ou au Diable qu'elles ont plu aux hommes ici bas.
- Les malheureuses, quelle fin atroce et toutes nues en
plus ! S'exclame
Paul qui n'a toujours pas réussi à débander.
Quant à Nathalie, elle se contente de ces mots :
- Affaire classée !
Fin
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