L'histoire, mi-vécue mi-inventée, ou plutôt arrangée, se
passe dans les années 1990 quelque part en province rurale,
dans un bourg de quelques milliers d'habitants. A l'époque,
je suis un notable du coin (vous n'en saurez pas plus) et
j'emploie deux charmantes secrétaires que j'avais connues
comme copines (en tout bien tout honneur) avant devenir
leur patron.
Comme toute entreprise, même petite, je suis sollicité
par des lycées pour accueillir des stagiaires qui sont en
BAC PRO ou BTS divers...
Cette année-là se présente à moi une jeune fille alors
âgée de 19 ans (j'en avais moi-même 34) qui, au premier
regard, m'ensorcelle. Isabelle est une petite brune absolument
craquante : un peu moins d'1m60 et des proportions justes
(un sublime 85 C que je découvrirai plus tard), un visage
rond et rieur sous des cheveux noirs et deux yeux bleus
comme je n'en avais jamais vus avant. Bien que n'étant pas
à priori "client" pour accueillir un(e) stagiaire en général,
là je dis oui tout de suite et signe la convention avec
son établissement scolaire : deux fois trois semaines en
entreprise. Mes chères secrétaires ont un sourire narquois
car elles ont noté le côté enjôleur de la demoiselle et
en plus connaissent mes goûts en matière de femmes : brunes,
brunes et encore brunes !
Arrive le premier stage durant lequel il ne se passe rien
de rien, et pour cause : je la joue patron plus que distant,
porte de bureau fermée quand j'y suis, pas un regard, ton
sec et autres marques d'un manque d'autorité naturelle.
Pourtant la belle fait bien des efforts au début pour me
tenter, mais voyant mon indifférence forcée (elle s'en était
rendue compte me dira-t-elle plus tard), elle joue ensuite
la provocation en "filant rencard", comme elle le disait,
à ses conquêtes à la sortie du bureau. Ainsi, tous les soirs,
un jeunot venait l'attendre pour la raccompagner, et bien
entendu le lendemain elle raconte sa nuit à mes secrétaires,
ce qui les fait bien rire parfois.
Son premier stage se termine dans une très froide ambiance
entre nous, en fait je me suis rendu compte avant qu'elle
ne parte à quel point j'étais... jaloux... La seule chose
que j'avais notée était qu'elle ne porte que des soutiens-gorges
à balconnets et des bas, parfois sans culotte manifestement,
tant ses robes ou jupes sont ajustées.
Le deuxième stage a lieu en mai-juin ; avec le soleil la
tenue d'Isabelle le premier jour est un appel au mâle :
jambes nues sous une mini-jupe noire qui ne demande qu'à
voler, et surtout un débardeur sans rien dessous qui me
laisse pantois : avec ou sans soutien ses seins ne bougent
pas d'un millimètre, stupéfiant ! De plus ses tétons, attisés
par les frottements du tissu sans doute, affolent tout mâle
qui passe à portée de vue... et provoquent des sourires
pleins de sous-entendus entre mes deux "sec".
Je n'en reviens pas et m'isole dans mon bureau pour faire
le point ; je fais quoi avec elle ???
Ses sourires dès qu'elle me croise ne laissent aucun doute
sur ses intentions... Mais les miennes ?
J'ai un principe : NO ZOB IN JOB, je ne vais quand même
pas commencer avec une jeunette plus ou moins nympho ! Quoique...
Le deuxième jour dès son arrivée je la convoque dans mon
bureau pour la réprimander sur son attitude (ses "collègues"
arrivent plus tard). Sa tenue est à peine plus correcte
que la veille : un soutien-gorge à bonnets demi-seins a
pris place sous un débardeur encore plus échancré que celui
de la veille, le tout de la même couleur rouge. Bombant
le torse la belle se tient debout, les mains dans le dos,
et me fixe en souriant, plus que provocante, et finit par
me lâcher :
- Vous n'avez rien remarqué avec moi ?
Non mais de quoi elle se mêle ? Ce n'est pas que je ne
sois pas un homme facile, mais je ne tiens pas à venir grossir
une collection (déjà très très fournie) d'amants d'un soir,
et puis zut : je suis son "patron" virtuel pour trois semaines
!!!
Comment faire pour ne pas dire non bêtement ?
Je réfléchis à cent à l'heure...
Et je finis par sortir des grosses conneries du genre :
- Vous êtes bien jeune et manifestement grossière dans
vos attitudes, vous avez besoin d'être éduquée !
Isabelle de me répondre :
- Soyez mon maître...
Là je reste sans voix ; je suis assis sinon j'en tomberais
! Je n'ai à cette époque aucune attirance pour le SM, même
soft, et cette post gamine me demande d'être son maître,
me voilà dans la m.... !!!
J'improvise et ça donne quelque chose dans ce genre :
- Tout d'abord parlons de votre tenue vestimentaire. A
compter de demain, en ma présence, vous ne devrez plus porter
que des jupes ou robes, au maximum à mi-cuisses sauf votre
robe-chaussette en coton beige avec laquelle vous êtes déjà
venue lors de votre premier stage. Le port de slip ou culotte
n'est toléré que trois jours dans le mois. Le port de soutien-gorge
est absolument O-BLI-GA-TOI-RE !!
- C'est tout ? Cela ne me posera aucun problème, me lance-t-elle
en me fixant droit dans les yeux.
C'est pas possible, elle trouve que ça ne suffit pas ?
Comment faire ? Que lui dire ? Allez, mes idées se sont
un peu remises d'aplomb et je lui sers un couplet bien salé
qui risque bien de lui faire tourner talons à cette apprentie...
gourgandine :
- Pour l'instant je n'ai parlé que de votre tenue vestimentaire...
Parlons de votre intimité : pour demain matin vous aurez
rasé ou épilé totalement votre sexe et me le prouverez dès
votre arrivée au bureau.
Nos regards sont soudés, j'espère bien qu'elle va partir
en furie et claquer la porte. Plusieurs minutes passent
ainsi, aucun de nous deux ne voulant baisser le regard en
premier. Je vois bien que ma dernière exigence la trouble,
ses joues sont rouges, ses tétons dardent à nouveau malgré
l'étoffe du soutien-gorge.
- Il en sera fait selon votre volonté.
Je ne sais pas où elle a lu cette expression de bouquin
de café de la gare mais sa voix n'a même pas tremblé, même
si je remarque un ton plus grave.
- Parfait, vous pouvez disposer, à demain même heure !
(On a les mêmes lectures il me semble ?).
Je me rends compte que je suis piégé, et amoureux d'une
jeunette suffisamment obsédée par la chose (ou amoureuse
d'un "vieux" ?) pour accepter n'importe quoi de ma part,
comment faire pour me sortir de là ? Ma journée passe en
déplacements et je ne remets les pieds au bureau que le
lendemain très tôt (ben oui c'est d'abord ça être patron
: six heures du mat au taf !).
Pas grand chose à faire, apparemment la journée de la veille
n'as pas été chaude au bureau, côté boulot j'veux dire.
Isabelle arrive à 8 heures, mes autres secrétaires une
demi-heure plus tard, de quoi se motiver en l'attendant.
Une tasse de café, une deuxième, rien de tel pour faire
baisser la tension !
Il est 7 heures 50 quand elle se présente dans l'encadrement
de la porte de mon bureau (je regarde l'heure défiler en
permanence) : même tenue qu'hier, même posture les mains
dans le dos et les pieds légèrement écartés. La lumière
vive derrière elle me laisse deviner ses jambes au plus
haut sous sa jupe fine.
- Avancez jusqu'au bureau je vous prie !
Voilà que je joue au chef à nouveau, mais elle ne dit rien
et avance de quelques pas jusqu'à environ deux mètres du
bord de mon bureau, nos yeux ne se sont pas quittés. J'entreprends
alors de la détailler "poste par poste", sein gauche, puis
le droit, puis le haut de ses jambes, en revenant à ses
yeux à chaque étape pour voir si elle réagit d'une quelconque
façon : rien ! Même pas un frémissement d'une lèvre, même
ses tétons sont calmes.
- Bien, nous avons quelque chose à vérifier il me semble
?
Là elle réagit, je la sens frissonner légèrement, ses tétons
se manifestent enfin un peu. Mais elle ne prend aucune initiative.
- Alors ? Vous renoncez ?
- Jamais !
Sa réponse a fusé comme un cri, en même temps, sans que
ses yeux ne s'abaissent, même une fraction de seconde, ses
deux mains ont saisi les bords de sa jupe et la relève presque
jusqu'au torse sublime, dévoilant enfin sa nudité complète
et lisse comme je l'avais exigé la veille.
Comme on dit dans certains livres je me retrouve interdit,
mes yeux allant et venant de sa fine fente (elle est très
étroite en plus) à son propre regard qui, lui, ne pas quitté
un instant. Nous restons ainsi au moins dix minutes, sans
un mot, l'atmosphère est chargée. Cette fois, pour ne pas
lui sauter dessus, il va falloir que je trouve une idée
de génie ? Juste un sursis :
- Parfait, nous reprendrons cette conversation (laquelle
? Là je suis certain d'avoir dit cela, lamentable...) ce
soir à 18 heures dans ce même bureau.
Ben voilà je bande comme un taureau, et tout ce que je
trouve à dire à cette fille offerte c'est "à ce soir" ;
elle doit trouver que je manque d'imagination. Et elle a
raison, j'ai encore une petite lueur qui s'allume à rouge
et me dit qu'il ne faut pas tremper le biscuit. J'ai donc
toute la journée pour trouver une idée, laquelle ne peut
être qu'une exigence de plus, mais laquelle ???
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