Je les observe sur la terrasse de ce café depuis
maintenant une demi-heure, caché là comme un gamin derrière
un gros platane. Complètement anéanti par la confirmation
de mes soupçons. En revanche, eux ont l'air parfaitement
heureux, ils rient, se tiennent la main, s'embrassent, comme
un couple ordinaire. Par eux, j'entends ma femme et son
amant, bien sûr. Cela fait 3 jours que des soupçons me tenaillent,
depuis la découverte par hasard sur son portable d'un texto
laconique, "vendredi comme d'habitude à 12h30, Éric". D'abord
intrigué, je tapote sur le portable de ma femme pour connaître
l'auteur de ce message, un certain Éric G….. Ne connaissant
ni l'un ni l'autre un Éric dans notre entourage, je me mets
immédiatement à douter de la présence d'un tel message sur
le portable de ma femme.
- Sophie ne me ferait quand même pas un coup pareil, me
dis-je. Nous sommes mariés depuis 10 ans, c'est impossible.
Sophie rentre 2 heures plus tard, et là ma résolution de
lui en parler s'effondre aussitôt comme un château de cartes.
C'est qu'elle est belle, ma Sophie, avec son 1m75, ses longs
cheveux noirs et sa plastique irréprochable. Elle me sourit,
puis fronce les sourcils.
- Tu as une drôle de mine, me lance-t-elle
- Ce n'est rien, juste un peu fatigué, lui répondis-je
La soirée se passe et, une fois au lit et sur mon insistance,
nous faisons l'amour. Je la prends en missionnaire mais,
de mon côté, le cœur n'y est pas, et du sien encore
moins. J'éjacule au bout de 5 minutes, puis je me retire.
Elle me sourit, m'embrasse et reprend son livre. Je me tourne
de mon côté, dans ma tête il y a une tempête, avec une question
qui m'obsède :
- Me trompe-t-elle ?
Je remarque que depuis six mois nos rapports se sont espacés
et surtout terriblement banalisés. Le travail, la fatigue,
la routine.
- Je dois savoir,me dis-je. Vendredi, je prendrai ma journée
et la suivrai pour connaître le fin mot de cette histoire.
Trop lâche pour lui demander ouvertement, c'est le seul
moyen de savoir.
Les trois jours qui suivirent furent un calvaire ; prétextant
une surcharge de travail au boulot et un mal de tête récurrent,
je lui parle à peine. Arrive ce vendredi, son jour de congé.
Je pars comme d'habitude après ma douche et mon petit déjeuner,
elle dort encore. Comme tous les vendredis, je l'embrasse
en lui disant "À ce soir". Elle se réveille à peine, je
sors de notre pavillon. Je prends ma voiture, fais le tour
du quartier et range à nouveau mon véhicule à un endroit
discret me permettant d'observer les allées et venues près
de notre maison. J'attends un temps infini puis, vers 11h30,
la voiture de ma femme sort de notre garage et se dirige
vers le centre ville. Je suis déjà un peu soulagé.
- Au moins, si elle me trompe, elle respecte notre intimité
en le faisant ailleurs que dans notre lit.
La suivre ne fut pas facile ; comme nous habitons une grosse
ville de province, la circulation et les feux rouges faillirent
être fatals à ma filature. Finalement, elle se gare à proximité
de la place des Lys, et moi, ne trouvant pas de place, je
panique à l'idée de la perdre, ce qui finit par arriver.
C'est la météo qui me permet de la retrouver… et le
destin aussi certainement. Il fait très chaud en ce vendredi,
et les terrasses ne manquant pas dans notre ville, elle
choisit de s'y installer en attendant son rendez-vous. Je
me cache, je l'épie, pas vraiment fier de moi. Puis mon
cœur se serre lorsqu'un grand brun à la peau mate s'assied
près d'elle après lui avoir délicatement posé ses lèvres
sur les siennes. Il est 12h25, l'univers entier s'écroule
autour de moi.
- Salope, salope, salope !
Vers 13h00, ils se décident enfin à bouger, il la raccompagne
jusqu'à sa voiture et ils se séparent. Certain que mon épouse
va rentrer à la maison, je décide de la suivre et, dès son
arrivée, de la questionner sur son emploi du temps. Or,
quelle n'est pas ma surprise de la voir s'orienter vers
le quartier des affaires en périphérie et se garer sur le
parking vide d'un hôtel bon marché. Je décide de faire un
détour pour ne pas me faire remarquer, cela me prend 5 minutes,
puis je trouve à me garer un peu plus loin et me rends discrètement
vers le parking de l'hôtel. À côté de la voiture de ma femme,
une autre voiture, vide elle aussi. Résolu à découvrir le
pire, je me dirige vers la réception. Je prends une chambre,
et j'apprends par le gérant qu'à part le couple du 1er étage,
je ne serai pas dérangé.
Je prends ma clef, monte au premier et ne tarde pas à repérer
la provenance de voix et d' éclats de rire. Porte 101. Le
cœur battant la chamade, je m'assieds en face, puis
attends. Les gémissements commencent à peine quelques minutes
plus tard. Sophie exprime son plaisirs par de petits halètements
continus, ponctués par des "oh oui" et des "plus fort".
Puis ses gémissements deviennent vite des cris. Hypnotisé,
l'oreille plaquée contre la porte, les jambes flageolantes,
je remarque soudain que ma main droite s'active sur mon
sexe tendu à l'extrême. Ma main suit frénétiquement la cadence
des cris de jouissance de Sophie, et, misérable, le souffle
court, je me lâche sur la moquette de ce petit hôtel. L'inconnu
continue à emmener ma femme vers des sommets. Jamais elle
n'a manifesté avec moi autant de plaisir. L'envie de défoncer
la porte me prend soudain, puis je me ravise. Ecoeuré, je
décide de retourner vers mon véhicule et d'attendre. D'attendre
que l'inconnu sorte et de lui dire 2 mots.
Ils sortent 2 heures plus tard, s'embrassent et se quittent.
Chacun rentre visiblement de son côté. À distance raisonnable,
j'entreprends alors de suivre la voiture du mec. Il s'arrête
devant une résidence chic de la banlieue ; à peine a-t-il
eu le temps de serrer son frein à main, que je sors de ma
voiture et me précipite vers lui. Je tambourine sur les
vitres.
- Sors de là, enculé !
Il sort, le sourire aux lèvres.
- Tu es le mari de Sophie, pas vrai ? Hé, minable, tu sais
que je viens de la mettre y' a pas plus tard que 10 minutes
?
Ma vue se brouille, je me jette sur lui. Il n'a aucun mal
à m'envoyer valser.
- Du calme petit, pas de scandale ici !
- Je te tuerai, lui dis-je, le cul par terre.
- Mais oui, mais oui… rétorque-t-il, sûr de lui.
Faut que tu saches que ta femme est une chiennasse, tu ne
la fais plus jouir, je lui rends juste service.
Je suis humilié, il n'est même pas beau, sa peau est granuleuse
et son nez de travers. Il vient de baiser ma femme et de
me ridiculiser en me repoussant comme un gamin. Il continue
néanmoins son speech.
- Tu ne peux pas satisfaire une femme comme elle, c'est
pas ta faute, c'est comme ça. On s'est rencontrés sur un
chat de rencontre, elle écrivait qu'elle cherchait un mâle
pour la défoncer.
Je n'en crois pas mes oreilles, ma Sophie, si douce, si
réservée, si pudique même dans nos rapports. Comment avait-elle
pu en arriver là ?
- Tu la forces à le faire ! lui dis-je sans trop de conviction.
- Écoute, petit, on se revoit la semaine prochaine, ne
lui dis rien, pour une fois je l'emmènerai chez moi et je
nous filmerai, tu pourras constater par toi-même que ta
femme est une belle pute. Je t'enverrai la K7 par colissimo,
tu la recevras lundi. J' te rends service petit, maintenant
dégage.
Ne sachant que dire et que faire, je reste un moment sur
le sol puis, baissant les yeux, je reprends ma voiture et
décide de rentrer à la maison. Sophie est rentrée, elle
est encore sous sa douche. Ses vêtements sont étalés sur
notre lit. Je vois son string et, dans un état second, le
prends pour l'examiner. Des tâches de foutre sont visibles.
J'ai de nouveau une érection.
- C'est toi, Pierre ?
Je lance rapidement le bout de tissu et réponds :
- Oui, c'est moi, je suis rentré plus tôt, toujours mes
maux de crâne.
Elle sort de la douche, je la dévore des yeux. Elle est
superbe avec ses seins fermes, ses fesses rebondies et son
petit minou parfaitement taillé en ticket de métro. N'y
tenant plus, je l'enlace.
- Pierre, je croyais que tu avais mal à la tête ?
- Oui, mais tu me fais trop envie.
L'idée de passer après son amant du jour m'excite au plus
haut point. Elle, visiblement pas rassasiée, se laisse faire.
Je l'allonge sur le lit et entreprends de la lécher. J'écarte
ses lèvres, elles sont terriblement gonflées et sentent
le savon, le propre. Je me surprends à le regretter, j'aurais
préféré sentir le mélange des jus d'amour de l'autre et
de ma femme. Je lui broute la fente avec vigueur, je lui
glisse deux puis trois doigts, et j'y mets une rage qui
la surprend. Elle gémit doucement puis, se positionnant
à quatre pattes, me dit :
- Prends moi !
Son ton autoritaire me plaît, sa fente scintille sous l'effet
de sa mouille. Je m'enfonce en elle sans ménagement, je
la pistonne, y mettant tout ce que j'ai de meilleur, mais
je constate amèrement qu'elle halète à peine. Au bout de
quelques instants je me vide en elle. Epuisé, je m'affale
sur le côté, elle me sourit, m'embrasse et s'en retourne
vers la douche. Après sa folle journée, ma performance ne
l'a visiblement pas enthousiasmée. Mais que faire ? Accepter
la proposition de ce type ? Je m'endors, rêvant de ma femme
dans des situations lubriques.
Une semaine infernale passe ; volontairement, je ne la
touche pas. Vendredi passe. Je rentre le soir et remarque
que ma femme a les yeux cernés.
- Elle y est allée, me dis-je.
Je lui refais l'amour le soir même, toujours excité par
le fait qu'un inconnu vient de la faire jouir, de la souiller.
Lundi arrive, ma femme est au travail, j'ai pris encore
une journée de vacances. J'attends fébrilement le colis.
Il arrive finalement vers 11h00. Il est là, sur la table.
Je n'ose l'ouvrir. Puis je me décide. SOPHIE est marqué
au feutre rouge sur la tranche. J'enclenche le magnétoscope,
lecture, l'inconnu apparaît. "Dans 10 minutes ta femme arrive,
tu vas bientôt comprendre, et au fait, je m'appelle Éric".
L'image se coupe un instant puis réapparaît. Cette fois
ma femme est là. Elle embrasse ce salaud à pleine bouche.
Celui-ci la déshabille. Sa petite robe noire tombe, révélant
un string noir que je ne connais pas. Le baiser et les caresses
durent 5 minutes, puis Eric lance :
- Maintenant, tu vas me sucer.
Hypnotisé, je regarde ma douce Sophie baisser le caleçon
puis prendre en bouche le sexe semi-rigide d'Éric. Je constate
qu'il est bien plus gros que le mien. Très vite le méat
d'Éric prend des proportions impressionnantes. Sophie s'active
goulûment, suçant la tige et les couilles. Puis, avec stupeur,
j'observe sa langue glisser lentement vers l'intimité de
son amant. Elle lui lèche maintenant l'anus tout en continuant
de le branler d'une main. Éric grogne comme une bête. Finalement
il annonce "je viens". Sophie remonte vers la tige et la
pompe ardemment. Il jouit, lâchant sa semence sur le visage
et dans la bouche de Sophie. Elle continue sa fellation
un instant puis se pourlèche les lèvres, ramenant avec ses
doigts le sperme étalé vers sa bouche. Éric a l'air satisfait.
Il demande alors à ma femme « de se mettre en position ».
Visiblement elle sait ce que cela veut dire, puisque je
la vois se placer aussitôt mains et genoux sur le lit, les
fesses bien cambrées, offrant sa magnifique croupe à Éric
et à l'objectif de la caméra. Il lui introduit alors un
doigt puis bientôt deux dans le vagin. Il imprime sans ménagement
un mouvement de va-et-vient. Sophie ondule du bassin. Son
souffle s'alourdit, et je l'entends murmurer :
- Oui, c'est bon…continue !
Après plusieurs minutes de ce traitement, Éric retire ses
doigts. Il renifle, puis donne son majeur à sucer à Sophie.
Il lui dit alors :
- Et celui-là, tu le veux où, maintenant ?
- Dans le cul, fourre-le moi dans le cul, lui répond-elle.
Je suis interloqué, mes tentatives d'approche de son petit
anneau s'étaient toujours soldées par des refus fermes de
sa part. Et voilà qu'elle demande à ce sagouin de lui perforer
le cul avec ses doigts. Dans un état second, je regarde
Éric lui enfoncer deux doigts dans le rectum. Elle se tortille
comme jamais. Elle pousse maintenant des petits cris. Éric
en rajoute, lui dit que c'est une putain, qu'il va la défoncer.
Ma femme lui répond que oui, qu'elle est une grosse pute
qui aime se faire déchirer le cul. Il la doigte de plus
en plus fort, elle hurle des insanités, puis vient le moment
où elle le supplie de lui enfoncer sa grosse queue dans
le cul. Je me branle alors comme un fou. La vision de la
croupe de Sophie offerte à ce salaud me rend dingue. Je
me dégoûte, mais l'excitation l'emporte malgré tout. Le
regard fixé sur l'écran, je vois alors Éric se tourner face
à la caméra et me faire un clin d'œil, puis, d'un coup,
enfoncer son chibre jusqu'à la garde dans le cul de Sophie.
Il la pistonne puissamment. Elle hurle maintenant, je devine
qu'elle jouit au moins deux fois. Je me branle de plus en
plus fort, sentant venir la jouissance. Les mouvements d'Éric
deviennent alors plus saccadés, puis il se répand sur les
fesses de ma femme. Il s'écroule alors sur elle, restant
un instant immobile. Mes mains sont poisseuses, j'ai répandu
ma semence un peu partout. L'oeil toujours fixé sur l'écran,
je vois Éric se lever, s'approcher de la caméra puis chuchoter
doucement avant de l'éteindre :
- C'est pas fini, mais tu t'en contenteras. Tu vois que
c'est une belle chiennasse, ta femme !
L'écran est noir depuis une heure, je suis KO. Comment
en est-elle arrivée là ? Je sors alors la K7 du magnétoscope
et la pose en évidence sur la table du salon. J'attends.
Sophie rentre vers 17h30, j'entends son bonjour depuis le
vestibule d'entrée. Elle arrive dans le salon. Elle me sourit.
Puis son regard se porte sur la K7 où son nom apparaît clairement.
Je la sens se tendre.
- Je présume que tu sais ce que c'est ?
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