Pour parler vrai, on peut dire que je suis un vieux chasseur qui chasse la mère de famille, dans les grandes surfaces de la banlieue lyonnaise. Cela me conduit à fréquenter tous les supermarchés des alentours.
Parfois, cette battue s'avère fructueuse et il m'est arrivé
assez souvent de ramener une femme mariée ou une célibataire
endurcie dans mes filets.
Je ne m'attache pas trop au physique de ces donzelles. C'est vrai que ce ne sont peut-être pas toujours les plus belles. Quoi que ! La beauté est une chose toute relative et il est des beautés cachées qui surpassent la simple plastique commerciale.
Et puis, une femme est une femme, et une femme est toujours
par sa nature même un être attirant.
Toujours est-il que ce jour là je revenais bredouille d'une
longue matinée de traque, après avoir pourtant fait maintes
fois le tour des rayons. Aucune victime potentielle : seulement
des mères de famille fidèles et des mamies asexuées (ce
qui n'est heureusement pas le cas de toutes les mamies).
Je me suis rabattu sur le coin littérature. Le magasin possédait un bel étalage « librairie » avec pas mal de revues, y compris quelques magazines érotiques, ce qui est loin d'être le cas dans tous les magasins. J'en profitai donc pour faire quelques emplettes. Je suis très friand de ce genre de littérature et je ne vois pas ce qu'il y a de mal à cela, il n'y a pas de quoi en avoir honte.
Sauf que... sauf que, quand les gens voient ce genre de
livre traîner dans votre chariot, ils ne peuvent s'empêcher
de sourire. Les femmes, quant à elles, sont plus volontiers
offusquées, je me demande bien pourquoi, elles aiment faire
l'amour tout autant que nous, après tout.
Le problème principal de ce type d'achat c'est le passage
en caisse. On tombe souvent sur une fausse coincée qui croit
bien faire en mimant une moue désapprobatrice. Et j'ai une
sainte horreur de ces moments là.
Ce jour là la caissière était une grande blonde plutôt
mature, sensiblement mon âge et à peu près ma taille. Elle
passa les bouquins sans rien dire et, lorsque je lui présentai
ma carte, elle précisa simplement :
- Il faut la glisser dans le boîtier et composer votre
code.
Simple mais efficace : un bon point pour elle...
Mais, alors que je la dévisageais en attendant que la machine
veuille bien prendre en compte mon paiement, elle ajouta
un clin d'oeil coquin des plus évocateurs, suivi d'un léger
sourire complice.
Fichtre ! Je ne suis pourtant pas bel homme... et elle
plutôt jolie femme.
- Je sors dans une demi-heure aujourd'hui, ça vous dirait
de m'attendre à la sortie ? ajouta-t-elle simplement avec
une petite voix fluette.
Un sacré coup au coeur, je frise la crise cardiaque. Si
ce n'était pas une invitation ça !
Je me suis mis à bander presque aussi sec en la regardant
béatement.
- Votre reçu... monsieur, votre reçu... votre reçu... votre
reçu monsieur.
Elle a dû dire ça plusieurs fois mais j'étais dans un autre
monde. Je regardais ses lèvres bouger, j'avais l'impression
de flotter dans une atmosphère irréelle. J'ai émergé du
rêve et j'ai saisi le ticket sans rien ajouter, la cliente
suivante nous écoutait, une pointe de curiosité sarcastique
au coin des lèvres.
Je me suis arrêté au bout de la galerie marchande. Allait-elle
passer par là ? Une fois dehors, je me suis assis sur un
banc et j'ai attendu bien sagement.
Une bonne heure plus tard, mais j'étais dans mes pensées
et un peu hors du temps, une femme s'est penchée vers moi
:
- Excusez-moi mais ça a été un peu plus long que prévu. - Oh, ce n'est pas grave, pas grave du tout. - Je m'appelle Sabine, et vous ? - Thierry. - Et bien Thierry, on va chez vous ou chez moi ? - Pardon ?
- Ecoutez, je vous plais et vous me plaisez, alors pas
de chichis entre nous. Vous avez envie de baiser et j'ai
moi aussi très envie de baiser, ne perdons pas de temps...
Allons chez moi, ce n'est pas très loin.
- Mais vous faites ça avec tous les clients qui achètent
des livres pornos ? ai-je demandé bêtement, en la suivant
sur le parking.
Elle éclata d'un rire franc et massif :
- Oh non, rassurez-vous, vous êtes l'un des premiers...
Hi, hi... Et, en plus, vous, vous n'êtes pas un inconnu.
Vous venez souvent au magasin, je vous ai vu plusieurs fois,
et j'ai repéré votre petit manège. Je sais que vous venez
ici pour aborder des femmes. Et comme vous me plaisez, je
me suis dit « Tien, pourquoi pas moi ?». Il n'y a pas que
les clientes qui ont envie de ce genre d'aventure, les caissières
aussi ont des envies pressantes. Je m'étais juré que si
un jour il vous prenait de passer par ma caisse, je vous
mettrais le grappin dessus.
J'en suis resté baba.
- Vous n'y allez pas par quatre chemins, Sabine. - Je sais ce que je veux. J'aime baiser et je le dis, ça vous dérange ? - Mon dieu non, bien au contraire, je trouve ça très excitant.
- Et pour ce qui est des revues pornos, moi aussi j'aime
bien en regarder. Alors, vous voyez Thierry, nous sommes
vraiment faits pour nous entendre, non ?
Elle me fit un nouveau clin d'oeil.
- Et ne dites pas que je ne vous plais pas, l'une de vos dernières victimes me ressemblait comme deux gouttes d'eau. - La grande blonde à lunettes ? Malheureusement ça n'a pas marché entre nous. Je l'ai raccompagnée jusqu'à sa voiture, mais au dernier moment elle s'est ravisée. Mais c'est vrai que je la trouvais agréable, et que vous l'êtes encore beaucoup plus.
- Vilain flatteur ! Le principal c'est que je vous fasse
bander... Vous me suivez ? Je possède la petite R5 bleue
qui est là-bas.
Une fois arrivés chez elle, elle me proposa un verre. Mais je n'eus pas le loisir de le déguster. A peine étais-je assis sur son canapé que Sabine se jeta à mes pieds et commença à défaire un à un les boutons de mon jean.
En silence, sans même échanger un mot, elle commença à
me branler, à me caresser les couilles, avec inspiration,
avant d'emboucher sauvagement mon sexe. Tout laissait supposer
qu'elle adorait sucer ma bite et qu'elle avait l'habitude
de ce genre de pratique. Un sacré savoir-faire même ! Il
fallait voir comment elle l'avalait cette queue, avec quel
appétit féroce. C'était trop bon, trop fort, elle était
vraiment trop douée cette fille.
Ensuite, elle se redressa et me présenta ses seins. Des seins lourds et gonflés, entièrement couverts de taches de rousseur, comme le reste de son corps. Je me suis penché pour les embrasser tout en les soupesant, ces beaux globes lourds et pulpeux. Les bouts commençaient à durcir.
Sa respiration s'accéléra tandis que je tétais fiévreusement
ses tétins, en excitant ses aréoles.
Elle s'allongea d'elle-même sur le tapis et m'attira à
elle, et me fit venir entre ses cuisses. Apparemment, elle
avait très envie de se faire manger. J'écartai sa culotte
mais elle me demanda de la lui déchirer, ce que je fis de
bonne grâce :
- Bouffe-moi, je n'en peux plus d'attendre, dévore-moi
ma petite chatte.
Je décidai de m'appliquer, de lui en mettre plein la vue,
de grignoter avec passion son beau sexe blond et charnu.
Cette belle blonde couverte de taches de rousseur était
vraiment délicieuse à manger, à sucer, à aspirer. Elle finit
par jouir comme une damnée en se contorsionnant dans tous
les sens, en criant sa jouissance avec force et sans pudeur.
Un jet de cyprine gicla sur ma moustache, un jus chaud et
enivrant.
Sabine m'attira alors à elle, les cuisses grandes ouvertes,
entièrement offerte à cette saillie :
- Je n'en peux plus, prends moi maintenant, baise-moi,
là sur le tapis.
Je voulais bien croire qu'elle n'en pouvait plus. Elle
désirait que je la pilonne, fort, plus fort, très fort.
Elle implorait mes coups de reins, mes coups de queue dans
ses entrailles.
- Vas-y, à fond, plus fort, défonce-moi profond.
Elle saisit mes fesses et m'attira encore plus à elle.
Le clapotis de sa mouille était obscène mais bougrement
excitant.
Mais mon pilonnage en règle ne suffit pas à la rassasier. Elle en voulait encore bien plus. Elle se releva, me fit allonger sur la moquette et vint s'asseoir sur moi. Puis elle attrapa ma queue avec dextérité avant de la guider en elle. C'est alors qu'elle s'empala sur moi, et ce jusqu'à la garde. Je la voyais de dos, son grand dos constellé de taches de rousseur. Elle montait et descendait sur mon sexe tendu à l'extrême. Elle en voulait vraiment. Puis elle varia les positions, par devant, par derrière, à quatre pattes sur le canapé ou penchée sur le fauteuil. La chatte toujours insatisfaite et un sacré coup de rein...
Elle me chevaucha ainsi comme une Amazone sans faiblir
pour de longues heures.
Et puis elle s'arrêta net, terrassée enfin par une série
de spasmes violents. C'est ainsi qu'elle jouit sans retenue
et qu'elle m'entraîna dans sa jouissance.
Par la suite nous avons feuilleté quelques revues pornos et aussi regardé quelques films de sa vidéothèque personnelle, ce qui nous a conduit inévitablement à nous intéresser aussi à son impressionnante collection de godes de toutes tailles.
Célibataire endurcie, elle collectionnait les mâles (tout
comme moi les femelles) et ne dédaignait pas non plus les
expériences lesbiennes. Une nana libérée en somme qui ne
fut nullement choquée lorsque je me mis à lui raconter le
menu détail de mes aventures personnelles.
Simplement, j'appris de sa bouche que lorsque ses collègues lui confiaient leurs fantasmes le soir au vestiaire, elle en entendait aussi des vertes et des pas mures.
Combien de caissières rêvaient de se faire culbuter dans
la réserve par les chefs de rayons ? Combien de caissières
souhaitaient se faire ardemment draguer par quelque client
lubrique ? Et pas uniquement les célibataires... les femmes
mariées étaient souvent les plus chaudes, les plus vicieuses
et les plus débridées.
Depuis ce jour là, j'ai compris la leçon. J'ai rarement des nouvelles de Sabine, par ailleurs très occupée, et je n'ai jamais remis ça avec elle. Par contre, je m'intéresse de plus en plus à ses collègues qui sont, selon ses dires, de sacrées cochonnes. D'ailleurs depuis, deux d'entre elles sont également tombées dans les mailles de mon filet.
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