La chaleur était devenue assommante au-dessus
de la maison. Julie s’était barricadée à l’intérieur, dans
la pièce du fond, celle où un semblant de fraîcheur était
perceptible si l’on ne bougeait pas trop. Assise en tailleur
sur un canapé déglingué, Julie en profitait pour faire le
point. Sa situation n’était pas si catastrophique. Elle
profitait d’une belle maison dans le sud avec piscine, son
oncle Georges lui avait prêté sa méhari et le village où
elle allait au marché n’était qu’à quelques kilomètres.
Et pourtant, quelque chose manquait à Julie dans ce décor
idyllique. Elle avait des livres, un vieux poste de télé
avec trois chaînes, un congélo pour se faire une glace de
temps, la piscine… La jeune femme se passa un doigt sur
sa lèvre inférieure. Elle n’avait pas les habitudes d’une
enfant gâtée cependant pour ce premier été passé seule elle
estimait qu’il ne se passait pas grand chose. La chaleur
environnante clouait l’espace. Trop tôt pour se baigner,
le soleil tapait fort. Julie avait enfilé dés le réveil
une unique petite culotte blanche. Sa main vint se poser
machinalement entre ses jambes.
« J’ai 19 ans, se dit-elle, il est temps qu’il m’arrive
des trucs ».
Julie se mit à jouer avec l’élastique de la culotte qui
contournait son entre jambe. Elle ne comprenait pas la fascination
des mecs de son lycée pour les petites culottes. Elle se
mit à caresser doucement ses lèvres à travers le tissu et
se dit que finalement elle les comprenait peut être un peu.
Elle sentit quelque chose se détendre dans son bassin. Son
sexe commençait à la démanger de plus en plus. Toujours
du bout du doigt et en prenant soin de réduire au maximum
ses mouvements, elle commença à faire de petits mouvements
circulaires à la hauteur de son clitoris. Julie se mit à
penser à son amie Alexandra, avec qui la situation avait
vraiment failli déraper la dernière fois qu’elles s’étaient
vues. Le plaisir monta en Julie en quelques instants et
se stabilisa. Son doigt passa en dessous. Le contact avec
sa propre chair la fit rougir. Son sexe était brûlant. Elle
accéléra le rythme sans s’en rendre compte. Alexandra, et
sa petite jupe bleue très courte. Elle s’introduisit un
doigt et marqua les contours de sa vulve, tout doucement.
Son doigt était trempé. Elle gémit une fois, avant de reprendre
son mouvement. Les seins d’Alexandra. Julie accéléra son
mouvement en pressant de plus en plus fort sur son petit
sexe. Des frissons de plaisirs lui transperçaient le ventre
et le dos. Elle commençait à avoir mal à la main tellement
elle se branlait fort. Jamais elle n’aurait cru se masturber
avec une telle intensité. L’orgasme l’attrapa soudainement
de plein fouet. Elle ne put réprimer un cri. La jouissance
était telle qu’elle tomba à la renverse sur le canapé. Son
rythme cardiaque mit quelques minutes à redescendre. Les
jambes écartées, la main dans la culotte, allongée sur le
canapé, Julie s’endormit d’un sommeil qu’elle n’avait jamais
ressenti. L’image d’Alexandra peupla son premier rêve, puis
des visions de phallus de film porno vinrent s’imposer…
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