Ma nuit fut agitée.
Je me revoyais, suçant Alain, telle une professionnelle,
et je dus plusieurs fois réfréner des érections en me masturbant.
Le matin, je me levai très tôt, même si je n'avais rien
de spécial à faire. Je pris mon petit déjeuner tout en réfléchissant
sur ce qui risquait d'arriver. J'étais à la fois terrorisé
et dans un état d'excitation intense.
Mon attente ne fut pas longue.
Alain sonna à la porte dès neuf heures du matin. Il entra
sans un mot et sans un regard pour moi, puis s'installa
dans le canapé. Je le rejoignis immédiatement toujours sans
rien dire.
- La prochaine fois que je te dis que je passe te voir,
tu t'habilles en conséquence. Je ne veux plus te voir chez
toi en mec, d'accord ?
- ... Ok... Je ferai comme tu veux.
J'adorais lorsque Alain me parlait avec autorité. Je me
sentais complètement soumis.
- Bon... Je t'ai amené quelques petites choses pour ce
soir. Car ce soir, c'est un grand soir. On sort tous les
deux, en amoureux. Je veux présenter ma gonzesse au monde
entier, alors t'as intérêt à mettre le paquet.
- Mais... T'es malade ! Je ne suis jamais sorti habillé
en femme. Tout le monde va se foutre de moi !
- T'inquiète pas, si tu fais gaffe, personne ne verra que
t'es un mec. Tu es si féminine ! D'ailleurs tu vas être
carrément irrésistible, avec ce que je t'ai acheté.
Alain était effectivement entré avec un sac, ce qui m'avait
intrigué. Ce qu'il en sortit ne me laissa plus aucune illusion
: il avait pensé à tout.
- Tiens, voilà une paire de chaussures. Ce n'est pas que
je n'aime pas les tiennes, mais elles n'ont pas assez de
talons à mon goût.
C'étaient de superbes escarpins en cuir noir, avec une
fermeture par petite bride à la cheville. La hauteur du
talon n'était pas énorme, mais atteignait facilement les
neuf centimètres. Je n'avais jamais utilisé de chaussures
avec des talons de plus de quatre centimètres ! Une bouffée
de chaleur m'envahit. Comment allais-je me débrouiller sur
ces échasses ?
Durant mes réflexions, Alain continuait à sortir des vêtements
de son sac. La lingerie se composait d'un tanga en dentelle
noire et d'un soutien-gorge assorti. Ce dernier, me semblait
convenir à une forte poitrine. La suite était constituée
par un ensemble veste-pantalon en coton blanc, très chic.
Enfin, pour mettre sous la veste, Alain m'avait amené un
chemisier d'été noir semi-transparent et largement échancré.
J'étais plus ou moins rassuré : ce n'étaient pas des fringues
de pétasse, et un pantalon, c'était moins dangereux à porter
qu'une jupe. Restaient ces foutus talons.
Alain prit les devants :
- Tu as tout le reste de la journée pour t'entraîner à
marcher avec ces chaussures. De plus, tu devrais tout de
suite t'habiller, pour vérifier les tailles. Je les avais
notées hier, mais je ne suis sûr de rien. Allez, file, tu
as une heure pour te changer. Ensuite, je te dirai si tu
es "sortable" ou pas.
Je ne savais pas quoi dire, tout allait si vite. Et puis
à quoi cela aurait-il servi de protester ? Alain me tenait
par mon envie d'être une femme et de lui plaire en tant
que telle. Aussi je m'exécutai sans rien dire. Je pris les
habits, les chaussures et me dirigeai vers la salle de bain.
Je me préparai sans me presser, et Alain dut attendre une
heure trois quarts avant de me voir réapparaître dans le
salon.
Je savais d'avance que le résultat allait lui plaire. L'ensemble
me seyait à merveille et les escarpins me faisaient des
jambes interminables. Je marchais encore difficilement mais
les brides qui maintenaient mes chevilles m'aidaient beaucoup
à ne pas me les tordre.
- Tu es vraiment superbe ! me complimenta Alain. A faire
bander un moine ! Tourne-toi que je puisse t'admirer sous
toutes les coutures.
Je tournai lentement sur moi-même.
- Génial ! Comme je l'avais prévu. On voit bien ta petite
culotte à travers le pantalon.
Un coup d'oeil affolé dans la glace me montra en effet
mon petit cul, moulé dans ce pantalon transparent. Cette
transparence faisait ressortir sans équivoque la dentelle
noire de mon tanga. Un véritable appel au sexe !
Alain semblait fier de sa blague et ajouta :
- Par contre, ta poitrine me semble un peu faible. Je pense
que tu peux l'alourdir un peu.
Aussitôt dit, Alain récupèra deux préservatifs, les remplit
d'eau à sa convenance et me les donna.
Ils tenaient à peine dans le soutien-gorge, pourtant garanti
pour du 95C. Les boutons du chemiser étaient tendus à craquer.
J'aperçus, dans l'entrebâillement ainsi créé, la dentelle
de mon soutif. Un sourire d'Alain montra que c'était ce
qu'il attendait.
- Impeccable, me dit-il en sortant son sexe. T'es parfaite
pour ce soir. Tu vas faire bander tous les mecs de sortie.
Et comme tu m'excites énormément, tu vas me soulager illico.
Un peu surpris, mais terriblement désireux de le satisfaire,
je ne me fis pas prier. J'embouchai avec avidité son sexe
turgescent et commençai immédiatement des mouvements de
langue autour du gland. De ma main droite, j'accentuai le
mouvement de pompage, pour une fellation plus efficace.
Au bout de quelques minutes de ce traitement, Alain s'écria
le souffle coupé :
- Prends-moi dans ta bouche, je sens que je viens...
Il m'inonda ainsi le fond de la gorge. J'avalai tout jusqu'à
la dernière goutte...
Tout en se rhabillant, Alain continuait à me regarder.
- Tu sais que tu es vraiment belle, Julie... En plus, tu
suces comme une reine. J'ai hâte d'être à ce soir... Un
dernier truc : n'oublie pas tes lunettes, je trouve cela
super sexy. Entraîne-toi à marcher avec tes talons, je passerai
te prendre vers vingt heures.
Alain m'attrapa de façon brusque et m'embrassa fougueusement.
Pendant que sa langue s'appropriait ma cavité buccale, je
m'aperçus que, pour la première fois, j'étais amoureux d'un
homme...
Dès qu'Alain fut parti, je me déshabillai, pour ne pas
salir ma "tenue" de ce soir. J'enfilai à la place un top
en voile de soie semi-transparent et un jean femme. Je remis
les escarpins d'Alain et m'entraînai à marcher normalement
à travers les différentes pièces de l'appartement. Au bout
d'une heure, je sentis que je maîtrisai de mieux en mieux
la marche avec talons hauts. Ce fut même une agréable surprise,
car je constatai que cela accentuait mon côté féminin. Mon
cul balançait de manière provocatrice d'un côté à l'autre
de mon bassin et, du fait de l'équilibre plus instable,
mes gestes se faisaient plus précieux. C'est fou ! Il suffisait
de quelques fringues féminines pour réagir comme une femme
!
Mon angoisse subsistait cependant. Allais-je véritablement
passer pour une femme?
Peu avant midi, je me décidai à devancer la sortie de ce
soir. Un petit tour dans mon quartier serait déjà un bon
test. Je pris un sac à main (idéal pour casser la démarche
masculine), mes clés, et sortis de mon appartement.
Mon cœur battait à mille, alors que je n'étais encore
que dans la cage d'escalier. Une fois dehors, je marchai
le regard fixé sur le sol, de peur de voir la réaction des
gens.
La sensation était étrange, mais pas désagréable : un mélange
de peur panique et d'excitation de la première fois.
Au bout d'un moment, je pris mon courage à deux mains et
relevai la tête. Je soutins tout d'abord quelques regards
de femmes, qui ne montrèrent aucune réaction.
En revanche, je me rendis délicieusement compte qu'avec
les hommes, c'était bien différent. Certains me firent leur
plus beau sourire, d'autres carrément des clins d'œil.
J'étais rassuré pour ce soir, et même pour toutes mes futures
sorties.
Je pris ainsi un malin plaisir à faire claquer mes talons
sur le macadam, comme le font les femmes sûres d'elles-mêmes.
J'allai jusqu'à allumer les mecs que je trouvais mignons.
L'un d'entre eux me fit même des avances et me colla longtemps
aux basques pendant mes pérégrinations. Je le lâchai en
entrant dans un magasin de lingerie.
J'en profitai pour acheter quelques ensembles qui feraient
sûrement plaisir à Alain. La vendeuse fut tout de même étonnée
que je n'essaye rien...
Étant également devenu accroc des hauts talons, je dévalisai
un magasin de chaussures. Cette fois-ci, tous mes achats
possédaient des talons avec une hauteur minimum de neuf
centimètres.
Je musardai encore un peu dans les rues, puis je décidai
qu'il était temps de rentrer me préparer. Il fallait que
je sois parfait pour satisfaire mon homme.
Il arriva comme prévu, à vingt heures. Heureusement j'étais
fin prêt. Il me reluqua avec admiration et envie, ce qui
me donna tout de suite confiance. Ensuite, sans un mot,
il m'embrassa, tel un couple au premier jour de son flirt.
Sa main se mit à caresser délicatement mon dos, puis descendit
vers mon arrière-train, qu'elle pelota plus hardiment.
- Fais attention, lui dis-je, tu vas froisser mes habits.
- T'inquiètes pas pour tes habits. Remets un coup de rouge
à lèvres et on y va.
Je repassai rapidement mon bâton de rouge à lèvres, me
lançai une dernière giclée de parfum, pris ma veste et le
suivis.
Une fois dehors, Alain me prit par la taille et m'annonça
qu'il m'emmenait boire un verre dans un pub.
Le chemin fut plaisant, les mecs dans la rue regardant
irrésistiblement mon derrière, où le tanga, bien voyant,
faisait des ravages.
Autre atout : ma poitrine. Alain avait eu la main lourde,
lors du remplissage de mes faux seins. Le chemisier paraissait
littéralement exploser. Le poids aidant, le soutien-gorge
avait beaucoup de mal à maintenir cette masse qui en profitait
pour tressauter à chacun de mes pas. Cela semblait exciter
fortement la gent masculine, et Alain par la même occasion.
Pourvu que les préservatifs ne me lâchent pas ! pensai-je.
On arriva enfin au pub. Alain s'installa à une table à
quatre, quelque peu isolée. Il me demanda de m'installer
en face de lui et non à côté. On parla de choses et d'autres
tout en prenant un verre.
Je sentais Alain absent, comme si je ne l'intéressais pas.
En fait, je compris rapidement la raison de son attitude.
Il attendait quelqu'un.
Deux mecs apparurent et vinrent se présenter à notre table.
Ils me furent présentés par Alain comme étant deux de ses
potes.
- Je te présente Fabrice... Fabrice, voici Julie.
Il se baissa pour me faire des bises... et en profita pour
essayer de me reluquer le décolleté !
- Et lui, c'est Jérôme.
Là encore, je fus de corvée de bises. Jérôme semblait être
un grand timide. Son regard fuyait dès que je me mettais
à le regarder. En revanche Fabrice paraissait très vicieux.
Assis à côté de moi, il ne se gênait pas pour coller son
regard sur ma poitrine, fasciné par la dentelle de mon soutif,
dépassant de l'entrebâillement de mon chemisier.
Alain paraissait, quant à lui, très détendu. Je compris
que je venais de passer le test. Ses potes me prenaient
pour une chouette gonzesse, il était donc rassuré.
Se laissant aller, il discuta foot avec Jérôme, me laissant
me dépatouiller avec Fabrice. Ce dernier devenait de plus
en plus entreprenant, malgré la présence d'Alain. Tout en
me baratinant sur le fait, qu'heureusement, je n'étais pas
comme les autres filles de la fac, qui s'habillent toujours
en jean-basket, il glissa sa main sous la table et commença
à me caresser le haut de la cuisse. Il se dirigeait lentement
vers mon sexe, lorsque je le repoussai d'un mouvement sans
équivoque.
Il en profita pour m'attraper la main et me força à la
poser sur la bosse de son pantalon. Je voulus la retirer,
mais Fabrice la maintenait fermement. De son autre main,
il ouvrit sa braguette et sortit son sexe. Ensuite, il se
pencha vers moi et me susurra à l'oreille...
- Prends-la et applique-toi, je suis sûr que t'es une pro.
Je regardai Alain, mais ce dernier était toujours en grande
conversation avec Jérôme. J'étais très émoustillé par cette
première sortie et puis j'avais envie de sexe.
Je me décidai à masturber le chibre de Fabrice.
Au moins, sa main n'était plus libre d'aller fouiner vers
mon intimité, me dis-je intérieurement, pour me donner bonne
conscience. Et puis, une petite branlette ça ne m'engageait
à rien. De plus, faire cela à un mètre de mon homme, c'était
follement excitant !
J'empoignai sa pine et la masturbai lentement, décalottant
le gland et le recouvrant avec une infinie délicatesse.
Pour m'indiquer d'accélérer ou de ralentir le rythme, Fabrice
me parlait sur le même ton que s'il me parlait de la pluie
ou du beau temps. Il me traitait de salope, de putain, tout
en me souriant.
Alain ne pouvait y voir que du feu. Je pris de plus en
plus mon pied, à être insulté : ça confirmait le fait que
je passais pour une vraie salope...
Un premier soubresaut m'indiqua que Fabrice était au bord
de l'explosion. Il prit discrètement son verre vide sur
la table et récupéra le sperme jaillissant, sans dévoiler
la moindre émotion. Puis il prit mon verre et me tendit
le sien.
- Santé ! annonça-t-il, triomphant.
A ces mots, les deux autres revinrent vers nous et levèrent
leur verre sans trop savoir pourquoi.
Je sentis la honte m'envahir. Je ne voulais surtout pas
qu'Alain se doute de quoi que ce soit. Par pur réflexe,
j'entourai de ma main le fond du verre, cachant ainsi son
contenu.
Puis je bus cul sec la production de Fabrice. Celui-ci,
triomphant, lança :
- Je crois que tu as vraiment trouvé une perle, Alain.
En plus, elle a une bonne descente !
- Ouais, je le pense, répondit-il.
Et il se leva brusquement pour me rouler une pelle monumentale
devant tout le monde. Je priai pour qu'il ne s'aperçoive
pas de ce que j'avais avalé. En tous cas, rien ne le montrait
lorsqu'il se rassit, satisfait de montrer aux deux autres
que je lui appartenais.
Nous restâmes encore un bon moment, avant qu'Alain ne se
décide enfin à annoncer que nous rentrions. Il avait pas
mal picolé, et ses mains, de plus en plus baladeuses, montraient
qu'il était passablement excité. On laissa les deux autres
à leurs verres et on rentra directement à mon appart.
Dès notre arrivée, il se récupéra un whisky et me félicita
pour la soirée. Il parla de ma beauté, de mon côté sophistiqué,
de ce que je dégageais auprès des autres... J'étais aux
anges.
Pour moi également, cette soirée marquait le fait que j'étais
une femme crédible, voire même sexy.
Nous discutâmes encore de choses et d'autres, puis Alain
vint m'embrasser passionnément. Il sentait l'alcool, mais
qu'importe ! Je découvrais l'amour pour un homme.
Tout en m'embrassant, sa main se mit à découvrir mon corps,
en particulier mes cuisses et mon ventre. Il libéra les
bonnets du soutien-gorge en ouvrant les deux premiers boutons
de mon chemisier. Puis il s'arrêta brusquement.
- Bouge pas, je reviens.
Un peu surpris, je me dis qu'une envie pressante avait
dû interrompre notre flirt.
Il revint au bout d'une dizaine de minutes. Ouf ! Je commençai
à m'impatienter !
Il ne revenait cependant pas les mains vides.
- Qu'est ce que tu fais avec ces fringues ? lui demandai-je.
- T'inquiète pas et change-toi.
Je pris les vêtements et passai à la salle de bain.
En fait, il voulait que je mette des Dim'up noirs et une
jupette d'été à la place du pantalon. C'était une de mes
jupes les plus courtes, pas plus de quarante centimètres
de long. Elle découvrait largement mes cuisses et cachait
à peine la lisière de mes bas. Je ne me sentais plus du
tout à l'aise.
Mais qu'est-ce qu'il a encore dans la tête ? pensai-je.
Pourvu qu'il ne me demande pas de sortir habillé comme cela
!
Craintif et timide, je le rejoignis sur le canapé. En m'asseyant,
le haut de mes bas se découvrait entièrement. J'étais vraiment
mal à l'aise et essayai de tirer au maximum sur ce petit
bout de tissu.
En revanche, cela semblait plaire à Alain. Il jubilait,
même. Je remarquai une énorme bosse au niveau de son pantalon.
C'est bon, me dis-je, je suis bon pour une bonne "turlutte".
Il va falloir que je m'applique.
Prenant les devants, sans un mot, j'ouvris sa braguette
et sortis son engin. Au moment où j'allais l'emboucher,
Alain me stoppa.
- Non, pas maintenant. J'ai prévu autre chose pour nous
ce soir. Va dans ta chambre et mets-toi à plat ventre sur
le lit. Allez, dépêche-toi !
Ca y est, on y était. C'était l'heure de passer à la casserole...
Je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers la
chambre. Je m'installai à quatre pattes sur le lit, les
avant-bras et les paumes de la main bien à plat. Mes genoux
étaient à la limite du lit. Je cambrai au maximum les reins
pour offrir mon p'tit cul dans son intégralité.
La sensation était étrange, je me sentais littéralement
offert mais je savais que c'était le meilleur moyen pour
éviter d'avoir mal.
Alain vint se poster derrière moi. Son sexe était dressé
et il le caressait doucement. Il m'observa ainsi sous toutes
les coutures, cela me gêna.
Pourquoi attendait-il ? Était ce la première fois pour
lui aussi ou tout simplement voulait-il jouir du moment
présent ?
Je sentis tout à coup ma jupe se relever. Alain la retroussa
sur mon bassin afin de découvrir le seul rempart qui le
séparait encore de ma rondelle. Puis, au lieu de baisser
mon tanga, il déplaça simplement vers la droite le mince
bout d'étoffe. Voilà, mon anus était à découvert et prêt
à être possédé.
- Vas-y doucement, c'est la première fois, lui dis-je d'une
voix tremblotante.
- Ça va bien se passer, tu verras. Tu es une bonne suceuse,
alors pourquoi pas une bonne baiseuse ?
A ces mots, il introduisit doucement le majeur dans mon
cul. La surprise me fit me contracter. Alain resta cependant
en surface et commença un mouvement circulaire qui me fit
tout de suite du bien. Voulant l'encourager, je simulai
par des soupirs une certaine extase.
Grossière erreur !
Alain sortit son doigt et je sentis son sexe venir se coller
à mon petit trou. Il était énorme, par rapport à son majeur.
Je sus immédiatement que ce ne serait pas aussi facile à
engloutir. Mes craintes me firent me crisper. Alain avait
beau essayer de s'introduire dans mon anus, son sexe n'arrivait
pas à me percer. Il s'énervait.
- Tu es trop crispé ! Attrape tes chevilles et tu verras,
tu t'ouvriras comme une fleur.
Je m'exécutai, en attrapant les talons de mes escarpins.
Effectivement, je me sentis plus ouvert. Alain devait avoir
vue sur mes intestins !
Il accentua encore ma cambrure en m'appuyant sur les reins
et en me demandant d'écarter le plus possible les jambes.
J'avais l'impression d'exécuter une figure de gymnastique.
Je ne pouvais faire mieux. Alain recommença ses assauts.
Au bout de quelques tentatives, le gland parvint à s'enfoncer
quelque peu.
- Pousse, comme si tu avais envie d'aller aux toilettes,
me dit-il.
Je me mis donc à pousser. Ce fut comme si je faisais sauter
les derniers obstacles.
Le sexe d'Alain me perfora jusqu'à la garde. La douleur
fut intense, mais je n'arrivai pas à crier. Je poussai des
petits jappements incontrôlés. Une brûlure se propagea dans
mes chairs intimes et me fit cambrer les reins.
Alain prit cela comme un encouragement et se mit à me pistonner
violemment, les deux mains accrochées à mon bassin, tout
content de m'avoir enfin transpercé.
A chaque coup de reins, je me sentais comme ouvert en deux.
Ma vue se troublait, tout mon corps allait et venait au
rythme des coups de butoir de mon homme. Mes faux lolos
cognaient furieusement dans le chemisier, et mes longues
boucles d'oreilles ne cessaient de gifler mes joues.
Je n'arrivai pas à lui dire de se calmer, les seuls sons
sortant de ma bouche étant limités à des geignements de
souffrance. Le lit grinçait au rythme du pilonnage de sa
queue.
- Mais elle aime ça, ma Julie, éructa Alain, en soufflant
comme un taureau.
Je n'arrivai toujours pas à répondre. Encouragé par mes
gémissements, il accéléra encore la cadence. Je me mis à
glousser, sans pouvoir me contrôler. Cela excita davantage
Alain.
- Alors, tu jouis, ma belle !
J'étais littéralement défoncé et criai, hurlai, sans pouvoir
me retenir.
Cette cadence infernale vint vite à bout de la résistance
de mon étalon. Les doigts enfoncés dans mes hanches, il
éjacula bruyamment, meuglant comme un taureau.
Encore quelques va-et-vient et le calvaire s'arrêta. Alain
se retira, me claqua les fesses comme on flatte la croupe
d'une jument et me dit :
- J'ai comme l'impression que tu es faite pour la sodomie.
Quelle chevauchée ! C'était extraordinaire !
Je ne pus lui répondre. J'étais véritablement sonné. Mon
anus était en feu et je me sentais vidé. Un comble après
s'être fait remplir le fondement !
Je n'avais toujours pas bougé ni dit un mot, lorsque Alain
recommença à me doigter.
Afin d'éviter de nouvelles douleurs, je me retournai enfin.
Alain me prit la tête et la dirigea, sans aucune résistance
de ma part, vers son sexe.
- Allez, termine le travail.
Tant qu'à faire, je préférais cela ! Je pris son sexe en
bouche. Il était maculé de sperme, de sécrétions anales
et même de sang. Le salaud m'avait déchiré.
Je pompai son dard, la tête vide, l'anus grand ouvert,
un goût désagréable dans la bouche, mais je n'arrivais même
pas à être dégoûté...
De temps à autre, je sentais du sperme couler de mon trou
béant le long de mes cuisses. Qu'importe ! Je suçais de
manière mécanique et, sans m'en apercevoir, je redonnai
vie à son sexe.
Dès qu'il fut à nouveau en forme, Alain me demanda de reprendre
la position pour une nouvelle sodomie.
Je fondis en larmes.
Alain me prit dans ses bras et me demanda ce qui n'allait
pas. Je lui expliquai ma conception de la première fois,
des préliminaires et de mon besoin de douceur. Il m'avait
enculé à sec et n'avait pensé qu'à son plaisir, et pas au
mien.
Il m'écouta calmement puis, après de plates excuses, me
demanda :
- Es-tu prête à recommencer, si je te promets de faire
ce que tu demandes ?
Je ne savais que répondre. Mon anus était meurtri, mais
mes sentiments pour Alain me poussaient à lui laisser une
nouvelle chance.
- Euh... D'accord, mais j'arrête immédiatement si cela
me fait mal.
- Marché conclu.
Alain se leva et partit à la cuisine.
Je repris en l'attendant ma position, lui offrant, une
fois encore, mon cul.
Il revint avec un pot de margarine trouvé dans le frigo.
Il mit une grosse motte sur son index et me tartina la rosette.
Puis il s'enfonça plus profondément. Étonnement : je ne
ressentais quasiment rien. Le côté froid et graisseux du
beurre m'avait apaisé. De plus, l'index d'Alain était bien
moins imposant que son sexe !
Petit à petit, des picotements très agréables se firent
ressentir. Alain s'attardait maintenant à triturer ma prostate,
à travers le rectum.
Mmmmm que cela était bon ! Rien à voir avec les douleurs
précédentes ! C'était exquis, je prenais mon pied !
J'encourageai Alain à poursuivre dans cette voie-là, en
accompagnant son doigté de mouvements de reins. Au bout
d'un certain de temps une chaleur douce commença à envahir
mes entrailles.
- Viens, maintenant, Alain. Prends-moi, je te veux. Vite
!
J'étais telle une chienne en chaleur. J'écartai au maximum
les cuisses et, de mes mains, éloignai les deux parties
de mon fessier, afin d'offrir le maximum de mon intimité.
- Sacrée Julie ! Tu es une vrai bombe sexuelle ! T'inquiète
pas, je vais m'occuper de ta rondelle...
- Heu, n'oublie pas de faire tout doux...
Alain me pénétra tout en douceur. Malgré cela, j'avais
le sentiment d'être embroché jusqu'à la gorge. Son mouvement
de va-et-vient était lent mais ferme. Parfois, il sortait
carrément de mon anus pour y revenir plus profondément encore.
L'effet était irrésistible.
Ne pouvant me maîtriser, je poussais des "Oooooohh" et
des "Aaaaaaaaaaahhh" qui devenaient plus brefs dès que le
rythme s'accélérait. J'ahanais au rythme de la sodomie et,
lorsque je le pouvais, encourageais Alain par des paroles
salaces.
Je ne me reconnaissais plus, car employer des termes très
crus ne faisait pas partie de mes habitudes. Alain semblait
adorer cela.
- T'aime ça, la sodo, tu fais ta mijaurée, mais une fois
que tu l'as dans le cul, tu jouis !
- Oh oui ! C'est trop bon ! Plus fort !
- Tiens, prends ça ! Je n'ai jamais enculé une telle excitée
du cul !
- Plus fort ! Encore ! C'est bon !
- T'aimes ça ! Hein, que t'aimes ça !
J'étais complètement chaviré, quand Alain, une fois de
plus, se vida en moi en longues saccades de foutre.
Cette fois-ci, je me relevai et vins derechef nettoyer
son sexe.
Puis nous nous embrassâmes longuement, tendrement, amoureusement.
J'étais aux anges, sur un nuage.
Je m'endormis la tête remplie d'amour, dans les bras d'Alain.
Le réveil fut un dur retour à la réalité. Alain était parti
très tôt et m'avait laissé jouir d'une grasse matinée. Je
me retrouvai à moitié déshabillé sur le lit, pas démaquillé,
complètement fourbu.
Mais le pire, c'était mon anus. Chaque pas me faisait ressentir
une douleur sourde aux tréfonds de mon anatomie.
Je pris une longue douche, pendant laquelle je me remémorai
la nuit dernière, tout en me masturbant.
Puis je m'habillai... en femme...
A suivre...
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