31 mai 2002. Pour la plupart des gens cette date n'évoque rien de
particulier. Pourtant c'est le jour d'un événement singulier qui a
changé ma vie et ma perception de l'amour.
Ce jour-là eut lieu le match d'ouverture de la coupe du monde de football
2002 en Corée. La France, tenante du titre, ouvrait le bal face à l'équipe
nationale du Sénégal qui participait à la compétition pour la première
fois.
Comme nous en avions l'habitude, Pierre, François et moi nous retrouvions
pour vivre ensemble cet événement, chez Pierre qui pour l'occasion venait
de s'offrir le dernier écran plat à la mode (ce qui à l'époque coutait
une petite fortune).
Avec Pierre et François on se connaissait depuis longtemps. Il arrivait de
temps en temps que d'autres passionnés rejoignent notre groupe mais nous
restions le noyau dur de ce comité. Notre trio s'était formé à la
victoire de l'OM en 1993. C'est dire si on en a vu des matchs de foot.
Ce soir-là, Pierre avait convié Julia, une connaissance à qui il voulait
me présenter depuis longtemps. Bien que célibataire, Pierre adorait jouer
les marieuses pour les autres. Par ailleurs, il avait un certain succès
dans le domaine.
François, lui, vivait en couple avec Gwenaëlle (que tout le monde appelait
Gwen), une blonde plantureuse qui avait la fâcheuse habitude de ne porter
que des jupes très courtes, ce qui mettait mal à l'aise les deux
jouvenceaux que nous étions avec Pierre.
Assistaient aussi à la fête Idrissa et Lamine, deux sénégalais avec qui
Pierre avait sympathisé dernièrement en se chambrant mutuellement à propos
du match de ce soir.
Le flash escompté n'eut pas lieu entre Julia et moi. Bien que réellement
ravissante, elle n'a pas déclenché chez moi cette boule au ventre
caractéristique que je ressens quand l'amour me frappe. Brune aux yeux
clairs, elle portait un haut moulant suffisamment échancré pour laisser
apparaître le haut de sa poitrine et un pantalon blanc immaculé qui faisait
ressortir son teint mat méditerranéen. Enfin, des talons démesurés qui lui
servaient à masquer sa petite taille. Elle était sans aucun doute venue à
la soirée avec un grand espoir mais qui n'avait rien à voir avec le match.
Le coup d'envoi fut donné dans une ambiance plutôt calme et indifférente.
Entre la déception de Julia et l'ennui que ressentait Gwen qui ne
s'intéressait guerre au foot, la soirée ne décollait pas.
Les deux blacks sortirent alors de leur réserve. Eux avaient vraiment
décidé de s'amuser. C'est Lamine, le moins timide, qui plaisanta en
envoyant des vannes sur le match. Mais l'atmosphère n'y était vraiment
pas. Par ailleurs, le match n'avait rien de transcendant.
Alors Idrissa eut l'idée de génie de la soirée. Il voulait intéresser la
partie et organiser un pari sur le résultat du match. D'abord sceptiques,
nous avons tous adhérés à l'idée.
Il fallait cependant quelque chose à mettre en jeu et aucun d'entre nous
n'étant très argenté. Les africains posèrent alors leurs montres sur la
table. Probablement des contrefaçons de marques chics mais peu importe,
c'était pour le jeu.
Ce geste anodin, que je pris d'abord comme une plaisanterie, déclencha un
électrochoc chez les filles.
Dans un premier temps, après un conciliabule plutôt houleux entre François
et Gwen, celle-ci s'adressa à Idrissa et dit :
- Tu fais le malin avec ton bibelot mais je te dis, moi, que si le Sénégal
gagne, je m'offre à toi.
Cela a fait rire tout le monde et eut au moins le mérite de détendre
l'atmosphère.
Ensuite, Julia à son tour se mis dans la balance. Nous nous retrouvions
donc à parier deux montres contre deux filles.
C'était une arnaque sans nom et très macho mais les filles étaient
d'accord et même François, sûr de sa victoire, n'y trouvait rien à redire.
Cela vexa Gwen qui pensait probablement que François poserait son veto et
mettrait fin à ce pari stupide.
Il n'en fut rien. Le match avançait et rien ne se passait. François et
moi sommes devenus plus provoquants. Nous avons enfilé les montres à nos
poignets pour les essayer. Cela ne prenant pas. Lamine et Idrissa étaient
toujours de marbre. Ce sont les filles qui firent passer la partie à un
niveau supérieur. Elles décidèrent d'aller s'asseoir directement sur les
genoux des africains, lesquels n'en demandaient pas tant.
L'affaire pouvait alors dégénérer à tout moment. Idrissa, notamment, était
aux abois. Cette fille magnifique sur ses genoux l'excitait terriblement.
Il se retenait comme il pouvait mais ne put s'empêcher de la toucher, de
lui caresser les jambes. Lamine n'était pas en reste et effleura le cou de
Julia de ses épaisses lèvres.
Les filles étaient ravies de l'effet qu'elles produisaient à la fois sur
nous, à voir nos mines déconfites, et sur les deux blacks pour qui la
bosse du pantalon ne laissait aucun doute. Julia en rajoutait même :
- Je ne sais pas pour toi Julia, mais moi je n'ai jamais fait ça avec un
black.
- Moi non plus, répondit Julia, mais je crois que la légende qu'on raconte
sur leurs gros kikis n'est pas fausse.
- Le mien est énorme et en plus je sais très bien m'en servir répliqua Lamine.
C'est là-dessus qu'intervint le but du Sénégal. Grosse surprise dans le
clan des français, grosse joie dans le camp adverse. Les deux sénégalais
étaient comme fous. Ils chantaient, dansaient, se tapaient dans la main.
Les deux filles se regardaient avec un petit sourire en coin qui en disait
long.
Cette fois c'est sur, elles y auraient droit. Le pari n'était plus
qu'un prétexte. Les petits attouchements les avaient excitées comme
jamais. Elles étaient sous le charme des deux sénégalais. La fin de match
approchait et dans le temps additionnel je vis François blêmir à la pensée
de ce qu'il venait de laisser faire.
Coup de sifflet final ! Lamine et Idrissa sautent de joie et
applaudissent. Ils sont heureux et le montrent. Nous sommes beaux joueurs,
nous les félicitons mais n'en menons pas large.
- C'est pas tout, dit Idrissa en rechaussant sa montre. Nous avons gagné
autre chose.
- C'était pour rire, s'empressa de dire François, nous n'étions pas
sérieux.
Les deux africains se regardèrent et nous lancèrent un regard noir
expressif.
- Dette de jeu, dette d'honneur, lança Lamine.
Voyant la tension, les deux filles s'avancèrent et mirent leurs bras
autour des deux africains.
- Nous sommes prêtes, dit Julia. Lamine a raison, un pari est un pari.
Montrez vous beaux joueurs, les gars, nous dit-elle alors.
La scène tant redoutée arriva. Gwen s'agenouilla alors devant Idrissa
puis commença à déboutonner son jean baggy. Elle le fit glisser lentement
vers le bas et puis lui en fit de même avec son caleçon.
Nous étions tous trois estomaqués. Idrissa, qui bandait déjà depuis
longtemps, nous regardait avec fierté et défiance. Au même instant Julia et
Lamine s'embrassaient langoureusement.
Tout est allé très vite. Ma surprise fût de constater à quel point les
filles en avaient envie. François avait beau supplier Gwen de ne pas le
faire, elle était déjà totalement partie. La vision de l'énorme pénis
d'Idrissa lui fit perdre tout repère. Elle l'enfourna sans plus de
cérémonie et commença un geste de va-et-vient avec la bouche. À mesure que
le sexe d'Idrissa grossissait, elle avait de plus en plus de mal et au
maximum elle n'arrivait plus qu'à la moitié de la hampe.
De l'autre coté de la pièce, Lamine déshabillait lentement Julia.
Celle-ci s'abandonnait totalement aussi. Elle respirait fort et poussait
des petits cris très explicites.
Pierre et moi étions pris par le spectacle et complètement subjugués. Cela
nous excitait terriblement. Pour ma part, je bandais très fort. François,
lui, était dans un état qui n'avait rien à voir. Il bougeait beaucoup, ne
sachant pas quoi faire. Il était au bord de l'explosion. Aucun d'entre
nous ne pensait réellement que l'affaire irait si loin. De surcroît,
l'abus de bière nous avait rendus quelque peu amorphes.
Lamine et Julia étaient maintenant entièrement nus. Lamine passa derrière
Julia qui, du coup, nous offrit la vision de son corps magnifique. Lamine la
prit en levrette. Il s'approcha d'elle doucement et lui malaxa les seins
en même temps qu'il embrassa son cou et sa nuque. Sa technique, bien
qu'assez classique, était terriblement efficace. J'avoue avoir beaucoup
appris à ce niveau lors de cette soirée. Son énorme queue pénétra la
chatte de Julia sans peine tellement elle était excitée. J'étais
émerveillé. Il arrivait à remplir son vagin jusqu'au fond tout en se
tenant à l'arrière à plusieurs centimètres d'elle.
Pendant ce temps, Idrissa avait inondé la bouche de Gwen. Là encore il
fallait voir la performance de ce type : il avait lâché tellement de jus
que la pauvre fille ne put tout avaler d'un seul coup. Elle en laissa
échapper sur son menton et ses vêtements qu'elle portait encore.
- Va te rincer la bouche, salope, et rejoins-moi à coté, ordonna Idrissa.
La belle obéit et rejoint son étalon dans la chambre où il l'attendait nu.
Elle se déshabilla à son tour dans un strip très sensuel à notre vue à
tous. Elle s'allongea sur le lit, écarta les cuisses et supplia Idrissa.
- Prends-moi ! Tu me rends folle !
Idrissa plaça son organe sur la fente de Gwen et l'y enfonça. La belle se
contorsionnait de douleur et hurlait :
- Ouiiii ! Encore !! C'est tellement bon !!
Nous avions la représentation de cette belle blonde à la peau si blanche et de ce mec
à la peau si noire, de leur position sur le lit : Idrissa, plus petit
qu'elle, la cramponnait par les hanches, sa tête enfouie dans sa poitrine.
Ella avait écarté ses longues jambes fuselées presque à l'angle droit.
Les deux filles semblaient en plus s'être lancées un défi. Les cris de
l'une déclenchaient immédiatement ceux de l'autre. Leurs orgasmes se
répondaient.
Idrissa explosait complètement la chatte de Gwen et répétait
invariablement des "T'es bonne ! Qu'est-ce que t'es bonne !", et d'autres insanités que les
cris de la belle blonde masquaient.
Julia était maintenant pliée en deux sur la table. Toujours empalée sur la
queue de Lamine, elle se mordillait la lèvre, laissant penser que ces
assauts successifs lui procuraient une douleur intense. Lamine, lui, prenait
totalement son pied en transe, les yeux tournés au plafond.
Je n'en pouvais plus. Je me suis précipité sur les toilettes pour me
branler avant que mon pantalon n'explose. François, lui, pleurait à côté.
Ce n'est pas tant à cause de l'adultère que lui faisait subir sa copine
que le fait qu'elle y prenait un plaisir qu'il ne pourrait jamais lui
donner.
Leur oeuvre faite, les sénégalais décidèrent de partir. Ils se rhabillèrent
fiers vainqueurs en se congratulant. Les deux femmes à leur tour
convinrent de les accompagner pour finir la nuit avec eux.
Au moment de partir, Julia me mit l'estocade :
- Dure soirée pour vous les gars, dit-elle s'adressant à nous. Les sénégalais vous battent au foot et en plus au lit.
Pierre et moi sommes restés pour réconforter François et aussi pour cacher
notre humiliation. Cependant, avec le recul, je conviens que cette soirée
fut plaisante pour nous deux. Voir ce spectacle porno grandeur nature nous
avait nous aussi procuré du plaisir.
Pour François c'était évidemment plus compliqué et il eut du mal à s'en
remettre. À l'époque je me confondais en banalités pour lui remonter le
moral. Je pensais qu'il exagérait un peu trop, je ne le comprenais pas.
J'étais à des années-lumières de penser qu'à mon tour, quelques années
plus tard, je vivrai son calvaire.
Alexthegreat
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