TITRE : Jérome prend ses marques
Catégorie : 
Histoire érotique
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Pour notre deuxième soirée, j'avais invité Jérôme chez moi. Rien de très prémédité, je voulais simplement le revoir sans tarder et je n'avais pas trouvé de meilleure proposition. Comment se cacher une telle évidence ! Notre première soirée m'avait surexcitée et, si je ne savais pas précisément ce qui m'avait amenée à m'offrir sans retenue sur son balcon, j'avais une certitude, c'était de vouloir l'inciter à recommencer. J'avais ressenti des sensations uniques que je souhaitais revivre et approfondir. Par exemple, la montée d'adrénaline, lorsqu'il m'a très progressivement effeuillée pour que je me retrouve finalement entièrement nue et offerte aux regards. Le vice, lorsque ma robe bouchonnée autour de ma taille, j'ai accueilli profondément son sexe en moi. Et enfin l'impudeur, lorsque j'ai joui sous ses ardeurs, mon regard rivé dans celui de son voisin, alors que je simulais une fellation avec deux doigts dans ma bouche. Il avait réveillé une part de moi qui était en sommeil depuis bien trop longtemps et la nouvelle Carole avait envie de se jeter à cœur perdu dans sa nouvelle vie sexuelle.

Après une bonne nuit de sommeil, j'avais passé une grande partie de la journée à arpenter les boutiques à la recherche d'une robe particulièrement sexy. Je souhaitais mettre la barre un peu plus haute et il me fallut plusieurs heures avant de trouver une petite robe blanche que je n'aurais pas assumée la veille. Elle se nouait derrière mon cou pour venir poser sur ma poitrine deux petits triangles de tissu dont je pus constater l'effet érotique dès l'essayage, rien qu'en baissant mes yeux sur un décolleté très ouvert entre mes seins. L'essayage a été un moment très agréable et je savais avoir trouvé la robe que je cherchais. J'ai même hésité à quitter la cabine à la vue de la pointe de mes seins, du tissu trop petit pour englober mon 90C, et de mon dos dénudé jusqu'en bas des reins avant que le tissu fin et élastique vienne enfin galber mes fesses.

Sortie de la cabine j'ai amplement été rassurée sur l'effet escompté. En quelques secondes, j'ai été dans le collimateur de tous les radars masculins et jamais encore je ne m'étais sentie autant dévorée du regard. La vendeuse a lancé un regard très professionnel sur la robe et s'est approchée de moi pour me guider devant la glace centrale, me conseillant de faire attention à ce que j'allais porter dessous. Je n'ai compris sa remarque et les regards masculins qu'une fois devant la glace. Sous l'éclairage vif du magasin, le tanga bleu nuit que je portais n'était absolument pas discret. « Je n'ai pas de culotte blanche à vous proposer pour l'essayage, mais si vous le souhaitez vous pouvez le retirer ». Son regard était direct, par la moindre hésitation ou gêne, elle m'a fait cette proposition très naturellement.

C'était de toute manière plus convenable, je serais peut-être nue sous la robe, mais ça ne se verrait pas. Une fois ressortie de la cabine, j'ai retrouvé les mêmes personnes devant les mêmes rayons, comme si le temps s'était arrêté. Me savoir nue sous cette robe dans ce magasin ne me laissait pas indifférente et de retour devant la glace, c'était effectivement bien mieux. Mes fesses étaient moulées, mais dos à la glace je fus rassurée en voyant qu'on les devinait sans pouvoir réellement les voir. De plus, mes cuisses bronzées et largement dévoilées offraient un très beau contraste avec le blanc éclatant de la robe.

Face à moi, quelques hommes me souriaient maintenant ouvertement, mais il est vrai qu'ils savaient que j'étais nue dessous. « Une culotte blanche devrait faire l'affaire, ou une épilation... ». La voix et le sourire de la vendeuse m'alertèrent immédiatement. Je fis face à la glace pour m'apercevoir honteuse que pour une fois j'aurais aimé être une blonde. Non seulement je ne pouvais plus ignorer que la pointe de mes seins trahissait mon excitation, mais en plus il était définitivement impossible de porter quelque chose de foncé sous cette robe. Le fait qu'on devine mes poils pubiens rendait ma tenue vraiment indécente.

« Moi, j'opterais pour l'épilation ». Cette fois la voix était masculine. Sans me démonter, j'ai fait face à mon nouvel interlocuteur et je l'ai remercié pour son conseil avisé, tout en soutenant son regard quelques secondes. Puis, le remerciement terminé, j'ai poussé le vice jusqu'à adopter une démarche très allumeuse pour rejoindre la cabine, sachant qu'il me regardait. J'étais bien évidemment consciente que ce petit jeu était de plus en plus équivoque et qu'il était sage de s'arrêter là. Une fois mon jean et mon sweet enfilés, j'ai vite réglé mon achat et j'ai quitté le magasin sans un regard pour les clients.

Trois heures plus tard, lorsque Jérôme est arrivé chez moi, j'étais prête, mais toujours devant une glace. Moi qui me caressais peu et uniquement le soir dans mon lit, je fus surprise par la sonnette alors que je commençais à me caresser en me regardant, debout dans ma salle de bains. Je suis allée lui ouvrir presque à regret, mais ses yeux et son grand sourire m'ont vite rassurée, mon plaisir ne tarderait pas.

La porte à peine ouverte, il m'a déshabillé lentement du regard, de la tête aux pieds, s'attardant à son gré sur certains détails de la robe et se moquant visiblement éperdument de la gêne que j'aurais pu ressentir. Ses premiers mots n'ont pas été « bonsoir », mais une invitation à tourner sur moi-même. Je l'ai regardé, puis je me suis exécutée en prenant soin de lui en mettre plein les yeux. Je me suis relevée sur la pointe des pieds, j'ai croisé mes bras derrière ma tête, puis le dos bien cambré pour faire ressortir mes fesses et mes seins, j'ai commencé à tourner très lentement. Mon tour terminé je me suis avancée sur mon palier pour lui offrir un baiser humide, mes mains toujours derrière la tête. Le plaisir de me coller contre lui, de goûter longuement sa bouche avec délices pendant que sa main glissait sous ma robe. Le plaisir de jouer activement avec sa langue et ses lèvres pour lui laisser tout le loisir de me caresser. Il n'était pas arrivé depuis plus de quelques minutes que je ressentais déjà l'excitation de la veille, que je retrouvais déjà le Jérôme entreprenant que j'attendais.

Jérôme ne mit fin à notre baiser qu'après avoir caressé la moindre parcelle de mes fesses, mais il sut aussi ne pas aller trop loin. J'ai compris plus tard que c'était une de ses plus grandes qualités, il savait, sans que j'intervienne, ce qu'il pouvait me demander et quand il fallait s'arrêter. Parmi les jeux sexuels que nous avons connus par la suite, ceux à base d'exhibition sont toujours restés soft lorsque j'étais dans mon univers social ou professionnel, alors qu'à côté de cela, ils ont parfois été sans aucune retenue devant des inconnus et dans des lieux appropriés.

Je l'ai invité à rentrer chez moi et il a découvert une partie de mon univers. Tout d'abord ma cuisine, petite et très fonctionnelle, puis le salon, la dernière pièce visitée ce jour-là. Je n'étais pas encore arrivée à l'encadrement de la porte de mon salon qu'il me demanda de retirer mon string. Hé oui ! Finalement, j'avais opté pour l'épilation ET le string blanc. Je me rappelle avoir été surprise par une demande aussi directe, mais je l'ai fait sans hésitation, là où j'étais, et sans me retourner. Pour moi, il ne s'agissait pas uniquement d'ôter mon string, il s'agissait surtout de lui montrer que ce soir j'étais acquise à ses caprices. Je me suis appliquée à bien remonter ma robe pour atteindre mon string et à garder les jambes bien droites pour le faire glisser à mes chevilles. Je voulais lui offrir une vue imprenable sur mes fesses et mon vagin nouvellement épilé. Je me sentais particulièrement vicieuse et je me désirais ainsi.

Le string abandonné à même le sol, j'ai réajusté ma robe en toute simplicité et j'ai repris mon chemin. Mon salon est à la fois épuré et spacieux, il en fit un rapide tour d'horizon. Le meuble de la chaîne stéréo avec sa télé, la large baie vitrée, le bar, le canapé et sa petite table, et enfin le petit recoin avec un lit d'appoint dans lequel j'aime lire.

Lorsque je l'ai senti se coller derrière moi pour m'embrasser dans le cou, je me suis appuyée contre lui. Laissant ses mains bien à plat me caresser à volonté et glisser contre mon bas ventre. Mon corps était réceptif à ses moindres mouvements et Jérôme malgré son excitation évidente faisait preuve d'une parfaite maîtrise de soi.

Très calme, il me guida de nouveau de la voix :

- Avance doucement vers le lit. (Ce que je fis)

- Et relève lentement ta robe, un peu plus à chaque pas. Exhibe-moi ton petit cul.

Ce soir-là, Jérôme a pris ses marques. Il a su m'emmener là où il le désirait et pour lui je me suis montrée vicieuse et « docile ». Il a aussi compris que malgré les apparences, je n'étais pas une femme soumise et que c'était mon plaisir personnel qui me guidait. Après avoir essayé un court instant les insultes et la domination gratuite, il a eu l'habilité de vite comprendre les limites de notre jeu. Il a réadapté son langage au contexte et utilisé des mots comme « ma petite salope » uniquement lorsque j'agissais effectivement de la sorte.

Ce fut d'ailleurs le cas plus tard dans la soirée, alors que j'étais à genoux devant lui en train de lui prodiguer une fellation appliquée au beau milieu de mon salon. Alors que son éjaculation était imminente, il m'a demandé de lui « montrer mon plus beau regard de grosse vicieuse et de ne pas m'arrêter ». M'arrêter, quelle idée ! Je n'allais tout de même pas le laisser sur sa faim alors qu'il était sur le point de jouir. Non seulement l'idée ne m'avait pas effleurée une seconde, mais en plus, à ce moment-là, j'aurais compris qu'il utilise un langage plus châtié. Pour la première fois, j'ai donc goûté son sperme et mon regard de « vicieuse » lui a permis de comprendre que cette pratique ne me déplaisait pas. Son éjaculation n'était pas spécialement abondante et si au goût, le sperme est parfois un peu amer, ce n'était pas son cas, il était plutôt agréablement sucré/salé.

Le plus incroyable, c'est que deux heures plus tard il ne m'avait toujours pas « baisée ». J'étais dans un tel état excitation que je me sentais capable de céder à ses moindres demandes. C'est d'ailleurs ce qu'il attendait.

Il m'a alors demandé de m'installer à quatre pattes sur ma petite table de salon. À ce moment-là, en me dirigeant docilement vers la table, j'ai su que je ne lui refuserais rien, mais que notre relation serait limitée dans le temps. J'ai su que ce n'était pas lui qui me « dominait », mais moi qui avais trouvé le moyen de donner libre cours à mes fantasmes sans en prendre l'initiative et m'en trouver honteuse. J'ai aussi et surtout eu la confirmation que j'y prenais énormément de plaisir.

Toujours habillée, je suis montée sur la petite table face à mon canapé, à genoux, et je me suis lentement positionnée de manière à ce que mes fesses dépassent légèrement. Ensuite, de ma propre initiative, j'ai relevé ma robe sur mes hanches avant de me mettre à quatre pattes et d'écarter largement mes cuisses.

« Pose ta tête contre la table et écarte tes fesses ». Ma première pensée a été « le salaud, il cherche mes limites, il me teste ! ». Lorsque je me suis penchée pour poser ma tête, je n'ai pu m'empêcher de visualiser l'image que je lui renvoyais. Comme si j'avais ses yeux, je me voyais écarter amplement mes fesses avec mes mains, cuisses largement ouvertes. Je me voyais obscène et offerte, je ne voulais qu'une chose, jouir.

Jérôme est arrivé derrière moi, il a caressé mon dos avec sa main, puis il a glissé son sexe tout en douceur dans mon vagin. L'enfonçant jusqu'à la garde rien qu'une fois avant de se retirer et de placer son sexe contre l'anus que je lui présentais si impudiquement. Il s'est ensuite montré lent et précautionneux pour faire passer son gland et s'enfoncer en moi. Ce n'est qu'une fois bien en moi qu'il a montré beaucoup plus de vigueur, m'administrant des pénétrations profondes en faisant claquer son ventre contre mes fesses offertes.

Comment vous expliquer la sensation que j'ai ressentie ? J'avais déjà pratiqué la sodomie, mais celle-ci a vraiment été une révélation. Très vite, j'ai été obligée de m'accrocher à la table alors qu'elle oscillait dans tous les sens sous ses assauts. J'avais l'impression que mes sens me trahissaient, c'était divin.

Nos ébats se sont terminés plus tard, dans le lit et calmement. Ça me confirma que Jérôme savait aussi être tendre et faire la part des choses. Nous avons fait l'amour avec beaucoup de tendresse et nous sommes restés de longues minutes l'un contre l'autre. Ce sont des moments que j'apprécie, lorsque je me blottis contre mon amant, dans un lit ou dans le canapé devant la télé. J'y ai d'ailleurs développé un goût prononcé pour les fellations. J'aime profiter de ces instants pour faire glisser sur ma langue le sexe doux et chaud de mon amant, pour jouer avec longuement. Je ne cherche pas à le faire jouir, c'est juste un « doudou » que je taquine pour mon plaisir. Le plaisir de la sensation provoquée par le glissement d'un objet entre mes lèvres humides.

Jérôme est reparti comblé, enfin je le pense et l'espère. En fermant la portière de sa voiture, il m'a fait convenir de ne plus mettre de sous-vêtements et de ne porter en sa présence que des jupes ou des robes courtes. Ce fut le cas pendant les trois mois de notre relation, des mois riches d'expériences que je suis maintenant prête à vous raconter, comme j'ai commencé à le faire, si vous le désirez, le réclamez...


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