Je m'appelle Laurence. J'ai 32 ans, mère de deux garçons
et mariée depuis 9 ans à Thierry, qui a le même âge que
moi. Mon mari est un « chaud lapin », qui sait merveilleusement
alterner tendresse et fougue. Il me comble sexuellement
et amoureusement. Bien sûr, je ne peux suivre la cadence
qu'il aimerait m'imposer. Être mère de deux enfants m'occupe
déjà beaucoup, mais je fais volontiers des efforts, car
je l'aime et, en retour... il m'offre toujours beaucoup
de plaisir.
Nous vivions dans cet équilibre, et j'étais heureuse, comblée
et sereine. Il y a 6 mois, Thierry a voulu pousser notre
complicité. Rien de bien méchant, juste en paroles. Il me
faisait dire des choses qui l'excitaient, je m'inventais
un rôle de coquine, avec de faux aveux, de faux fantasmes.
Il me guidait dans ce que je devais dire, j'imaginais quelques
détails, quelques scénarios croustillants et cela nous a
beaucoup excités. C'est lui qui m'a fait découvrir Annuaire
histoire érotique, en m'y faisant lire le témoignage
d'épouses s'acoquinant pour exciter leurs maris.
La différence fut que si, moi, je savais jouer un rôle
pour lui faire plaisir et l'exciter à peu de frais, mon
mari, quant à lui, se piqua à y croire et me fit alors des
aveux qui m'étonnèrent. Ce furent d'abord des remarques
persistantes quand je lui racontais mes liaisons imaginaires,
puis des propos qu'il me tint en dehors de la fièvre de
nos jeux, durant la journée, par téléphone ou par sms. Il
semblait être en dehors du jeu et finit par me convaincre
que c'était pour lui un désir aussi réel qu'ardent : je
sus alors que mon mari s'excitait violemment à l'idée que
sa femme, la mère de ses enfants, le trompe réellement,
ait un amant, plusieurs même, se débauche pour lui et...
le lui raconte. Si je reprends ces mots à lui, il désirait
que je le fasse « cocu », souvent, avec beaucoup d'hommes
et qu'il le sache.
Fidèle et amoureuse, je n'étais sûrement pas ce qu'il lui
fallait pour combler ce désir bizarre. J'essayai de m'imaginer,
mais j'avais du mal... J'aimais de temps en temps lui faire
plaisir en m'habillant court (pas trop quand même), cela
me plaisait de lui raconter des tromperies imaginaires,
mais de là, à le faire réellement !
Bref, Thierry vit que je ne tenais pas à profiter de la
liberté sexuelle qu'il m'offrait, même lorsqu'il eut proposé
de garder les enfants, pendant que j'irais le faire cocu,
comme il disait. Il poussa alors nos jeux en utilisant un
godemiché assez volumineux, censé représenter le sexe de
mes amants. Si la réalité m'effrayait, j'aimais beaucoup
jouer le jeu, et je dois dire qu'il manipulait l'objet aussi
bien que son membre, me procurant ainsi beaucoup de plaisir
avec l'un puis l'autre. Curieusement, surtout quand il me
pénétrait avec l'objet et venait, lui, dans ma bouche, je
me surpris à m'exciter de plus en plus de ses propos où
il commentait mes frasques imaginaires. Son excitation devint
communicative et, au bout de quelques semaines, j'avais
une attitude toute autre, vis-à-vis de son fantasme. J'y
pensais, je m'imaginais libre de goûter au fruit défendu,
les enfants en de bonnes mains, et revenir non pas penaude
et coupable, mais accueillie avec reconnaissance et... excitation.
Il rêvait de me posséder après mes amants, que je lui raconte
tout, et mon imagination se libéra...
Ivresse de la liberté de pouvoir fauter !
Je me surpris à regarder les hommes différemment, dans
la rue, au bureau. Je vis qu'on me regardait, ce que je
ne voyais pas ou refusais de voir auparavant. J'ai pris
confiance en moi, je me sentais désirable et désirée, et
cela m'excita. Thierry était surexcité quand je lui racontais
mes troubles nouveaux. Il avait étrangement introduit en
moi un désir que je n'avais pas jusque-là. Alors que j'étais
sexuellement comblée au-delà même de mes besoins, un désir
qui grandit, me trotta un certain temps dans la tête, puis
descendit dans mon bas-ventre. Ma transformation fut lente,
je ne m'y attendais pas, mais elle se fit.
Il y a quatre mois, j'ai définitivement basculé, non pas
avec un de mes collègues proches qui pourrait abuser de
la situation, mais avec un nouveau d'un autre service, un
beau garçon de vingt ans à peine, à la fois sûr de lui et
pour cela attendrissant, et qui me couvait des yeux depuis
quelque temps, bien que j'aie douze ans de plus que lui
! Auparavant, je le saluais, sans plus, à la photocopie,
au bureau du courrier ou à la caféteria ; j'avais bien vu
qu'il cherchait à me plaire, et je lui ai laissé l'occasion
de le faire en m'attardant pour discuter. Bien vite, il
a voulu me faire visiter son studio... J'ai alors comblé
mon mari en le faisant cocu. Une fin d'après-midi volée,
chez lui, deux rapports sexuels d'affilée qui m'ont éreintée,
puis mon retour chez nous.
Thierry remarqua tout de suite qu'il s'était passé quelque
chose. Il était si impatient que j'aie dû insister pour
embrasser mes garçons avant qu'il ne me pousse dans notre
chambre et nous y enferme. Je lui ai juste dit :
- Je t'ai fait cocu.
Il a immédiatement passé sa main sous ma jupe, l'a introduite
dans ma culotte et a soupiré bruyamment quand il l'a sentie
trempée. Mon sexe, mes poils étaient encore inondés de sperme,
bien que le plus gros ait été absorbé par la culotte et
il passa un temps fou à caresser mon sexe, à le regarder,
à le sentir. Puis il me troussa littéralement, me prit avec
fougue, toute habillée, me traitant de salope, et j'ai joui
violemment. Ses insultes, une nouveauté, m'avaient fouettée,
il ne m'avait jamais traitée ainsi. Il les redoubla quand
il sut que mon amant n'avait que vingt ans. Mon corps sensibilisé
réagit vivement. Jamais je n'avais eu trois rapports en
moins de deux heures. Jamais je n'aurais pensé qu'après
avoir été comblée, je pouvais être aussi rapidement à nouveau
excitée et gourmande, ce qui nous différencie des hommes.
Jamais je n'aurais pu imaginer être fêtée par mon mari en
rentrant après l'avoir trompé, en lui offrant mon sexe souillé
par un autre. Et c'était ce que je vivais ! Le tambourinement
des enfants contre la porte fermée me tira de ma torpeur
et me fit revenir sur terre. J'étais fourbue, mais heureuse.
Ma liaison avec Damien, c'est ainsi qu'il s'appelait, me
libéra de mes derniers freins. J'étais grisée, excitée en
permanence. Il pouvait me demander beaucoup et s'en rendit
compte. Il adorait les brunes, disait-il (j'ai les cheveux
noirs) et ne cacha pas que le fait que je sois mariée et
mère de famille l'excitait encore plus, surtout que, d'après
lui, j'avais l'air très sage. Il ne se gêna pas, me prenant
parfois dans son petit bureau à l'heure de midi, ou m'entraînant
dans les archives où il me possédait à quatre pattes, quelquefois
debout, moi, la mère de famille fidèle qui, il n'y avait
pas si longtemps, jugeait mal les quelques femmes du bureau
que l'on voyait y disparaître avec tel ou tel collègue masculin...
Nous n'étions pas fous, et on avait besoin tout deux de
discrétion, lui était à l'essai, moi avec une situation
plutôt en vue. Mais on y fit l'amour souvent, c'était rapide,
mais ardent. J'ai même dû recourir au protège-slip, moi
qui n'aime pas ces trucs gênants, car mon sexe était inondé
et mes culottes à tordre. Quand je rentrais, Thierry me
fêtait comme toujours, j'étais aux anges. Il me traitait
de salope, ce qui m'excitait, je dois reconnaître que ce
mot qui, auparavant m'aurait choquée, m'excitait, comme
l'excitait, lui, le mot cocu. Thierry voua une sorte de
culte à mon sexe souillé, cela le rendait fou de le voir
et le toucher totalement englué.
Quand Damien sut que mon mari était permissif, ce que je
n'aurais jamais dû lui dire, il m'invita le soir, chez lui.
Célibataire, il était libre et, comme mon mari m'offrait
ma liberté, je m'en suis servie, l'y retrouvant deux fois
par semaine durant six semaines. Je n'ai jamais sacrifié
ni un mercredi, dédié à mes enfants, ni le week-end. Je
suis restée raisonnablement... infidèle.
Dans son appartement, Damien me surprit un soir, il y a
un mois et demi, en me recevant accompagné par un ami à
lui. J'avoue avoir été très gênée, un peu bloquée même,
mais il a su par ses caresses me faire accepter son ami
Rachid, un jeune beur athlétique et beau comme un dieu et,
pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvée nue
au lit entre deux hommes. Ils m'ont prise tour à tour, chacun
deux fois, et j'ai eu des orgasmes à répétition. Si Damien
était honnêtement actif, Rachid se montrait aussi viril
que mon mari, avec un sexe encore plus gros qui me remplissait
totalement et délicieusement. Plus ils me prenaient, plus
j'en avais envie. Je crois que dans le feu de l'action,
ils auraient pu me faire faire n'importe quoi tant j'étais
animale. Cela ne m'était jamais arrivée de franchir cette
limite. Avec le recul, le pire aurait pu m'arriver, mais
j'étais électrisée, véritablement en chaleur, une salope,
comme aurait dit mon mari.
Thierry était fou quand je le lui ai dit en rentrant, si
excité qu'il m'a prise à son tour deux fois. Je n'ai renouvelé
que trois fois cette folle expérience, car Damien me proposa
après la dernière, juste avant que je ne rentre chez moi,
d'inviter la prochaine fois plusieurs autres de ses amis,
pour me faire connaître, disait-il, la grande extase.
Là, c'était trop ! Cela m'a ébranlée. Épuisée, ruisselante
de sperme (que je conservais pour mon mari), j'ai pris soudain
conscience que, si je ne me ressaisissais pas tout de suite,
j'allais glisser sur cette pente dangereuse où je m'étais
déjà trop largement engagée. Mon comportement avec eux deux,
mon abandon total dans leurs bras puissants risquaient de
m'entraîner bien plus loin que de raison, si je revenais
chez Damien parmi tous ces hommes, pour une tournante ou
quelque chose de ce genre. Je suis rentrée, refroidie. Thierry
m'a prise avec sa fougue habituelle, mon corps a mécaniquement
réagi, toujours sous le coup de l'embrasement de cette chaude
soirée. En ressortant de la salle de bain, je suis allée
embrasser les garçons. Là, je me suis promis d'arrêter ce
jeu. J'y ai goûté, ce fut délicieux, j'ai même fait l'amour
à trois, Thierry est aux petits soins pour moi, il m'adore,
mais, désormais c'est trop, surtout après ce que m'a dit
Damien. Si je me débauche, je perds tout. Une tournante
avec cinq jeunes hommes virils, et qui sait s'il n'y en
aurait pas eu plus, ce n'est pas pour moi.
J'ai dit le lendemain à Damien que j'arrêtais notre liaison.
Il a immédiatement mis cela sur le compte de son initiative,
s'en excusa, se reprit, mais il était trop tard. Il n'insista
pas, j'étais gradée... Thierry est déçu, peut-être me lira-t-il
ici, mais il ne se rend pas encore compte que c'est pour
le garder, lui, que je ne peux continuer à le combler en
le faisant cocu, ce fantasme si bizarre. Depuis un mois,
je me contente de mon mari que j'aime tant, de son fidèle
complice le godemiché, on délire sur mes deux jeunes amants,
sur la tournante que j'ai refusée et j'espère que Thierry
ne me poussera plus à concrétiser son désir de cocu. Il
me comble, cela suffit à mon bonheur. Bien sûr, je ne peux
plus croiser un beau jeune homme sans penser à tout cela,
mais il faut aussi que je paie le prix pour y avoir trop
bien goûté.
L'une d'entre vous vit-elle avec un mari ou un compagnon
partageant le même étrange fantasme ? Une fois son fantasme
satisfait, s'est-il calmé ou, au contraire, en voulait-il
toujours plus ? J'espère ne pas avoir pourri mon couple
en ayant eu la faiblesse d'exciter ainsi mon mari. Et puis
ce trouble désormais devant les jeunes hommes, moi qui en
plus suis la mère de deux garçons... preuve que l'on ne
ressort pas indemne de ce genre d'expérience. J'espère que
cette crise sera vite oubliée.
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