Que le temps semble long, quand on reste neuf
semaines sous la mer, pour ensuite passer une semaine dans
un coin éloigné du globe, à se ravitailler pour, ensuite,
"replonger" pour neuf autres semaines. Telle était
notre situation depuis un an.
Pendant tout ce temps, nous
avions effectué des patrouilles sous mer, non loin des frontières
de la Nouvelle Guinée. Toujours, ces patrouilles duraient
neuf semaines, 63 jours, nous passions ensuite une semaine
dans un port, pour nous ravitailler en pétrole et en vivres.
Vous devez avoir vécu cela,
pour savoir à quel point il peut faire chaud dans un sous-marin
qui, toute la journée, reste sous l'eau à guetter une proie
possible, dans une température moyenne de 35 degrés ! Sans
air conditionné à bord. Et obligé d'avaler toute la journée
des pastilles de sel pour compenser la perte causée par
la transpiration.
Enfin nos souffrances étaient
terminées ! Nous avions abandonné la Nouvelle Guinée aux
Javanais... et nous étions en route pour rentrer chez nous
! Mais nous devions d'abord faire escale à Hong-Kong, pour
faire réviser notre sous-marin dans un chantier naval anglais.
De là, nous regagnerions notre pays. A nos yeux, le plus
beau pays du monde !
Ma première vision de Hong-Kong
ne me plut guère. Quelle foule ! Quel bruit ! Il y avait
des jonques partout et l'on ne pouvait s'empêcher d'admirer
les fous qui osaient se risquer en mer. Partout où vos regards
se pointaient dans la baie, on ne voyait que de la boue...
et une immense foule chinoise.
L'après-midi était déjà bien
avancée lorsque le calme commença tout doucement à se rétablir
à bord. La plupart des matelots avaient quitté le sous-marin
pour gagner leur hôtel. Nous n'étions plus qu'une dizaine
d'hommes pour faire le travail nécessaire et assurer la
garde.
J'étais couché dans ma cabine,
lisant tranquillement les journaux et les magazines érotiques
qui nous étaient parvenus du pays, lorsqu'un jeune matelot
me tira de ma lecture :
"Jean, me dit-il, il
y a une petite chinoise sur la passerelle. Elle demande
à parler à quelqu'un. Mais je ne comprends rien à ce qu'elle
raconte ! "
Je lui dis de la faire descendre,
car je n'avais pas envie de remonter sur ce pont baigné
de chaleur. Un peu plus tard, il revint, accompagné de la
jeune femme. Elle semblait avoir dans les vingt ans et valait
la peine d'être regardée. Et mène deux fois ! Elle se présenta
comme étant Lee Ling, ou quelque chose comme ça et proposa
ses services. Je savais qu'il y avait beaucoup de ces femmes
qui se présentaient à bord de bateaux étrangers pour demander
du travail. En général, elles venaient laver et faire la
vaisselle, d'après ce que des collègues m'avaient raconté.
Leur salaire n'était pas très élevé. Elles se contentaient
des restes des repas ou de boîtes de bière vides. Toutes
choses que nous jetions habituellement par-dessus bord.
Comme j'étais à ce moment
le plus ancien à bord, la décision m'appartenait. Je la
regardai encore une fois et sus ce que j'avais à faire,
car elle me faisait un peu pitié. Nous convînmes qu'elle
ferait la vaisselle, en échange des restants de nourriture.
J'oubliai très vite Lee, car
je m'étais remis à la lecture des revues érotiques dont
les photos glacées ne me laissaient pas de marbre, au point
de me faire bander de plus en plus fort. Je n'en pouvais
plus, et il faudrait très bientôt que je trouve un moyen
pour libérer mes couilles ankylosées, mes mains ne suffiraient
pas ! . Deux ou trois heures plus tard, je décidai d'aller
voir comment cela se passait, au réfectoire où l'équipage
prenait ses repas.
Lee n'avait vraiment pas perdu
son temps ! Tout brillait, les couverts étincelaient, elle
avait tout nettoyé et même récuré à fond le plancher ! Elle
me dit qu'elle avait terminé son travail et qu'elle était
sur le point de rentrer chez elle.
Lorsque je vis le "salaire"
qu'elle avait reçu, je crus bien m'effondrer de honte !
Un demi-paquet de margarine, quatre demi-pains desséchés
et un bout de saucisson à moitié moisi ! Je lui donnai l'ordre
de jeter tout cela et lui remis trois pains frais, trois
boîtes de margarine et deux gros morceaux de fromage et
de saucisson. Je lui dis d'emporter tout cela et de revenir
le lendemain. Il fallait voir la gratitude sur son visage.
On m'avait dit que les Chinois cachaient fort bien leurs
sentiments. Mais ce n'était pas le cas chez Lee ! Nous étions
debout l'un en face de l'autre, ne sachant quoi dire. Je
fus le premier à rompre le silence, en lui offrant de boire
quelque chose dans ma cabine.
Elle me suivit humblement.
Mais le verre qu'elle prit m'étonna. En effet cette femme
qui, selon moi, ne connaissait rien du monde, avala sans
sourciller un grand verre de whisky ! Ce qui dénotait une
certaine expérience. Je lui demandai si elle ne pouvait
trouver un travail plus intéressant que celui qu'elle faisait.
Elle me répondit qu'elle se mariait régulièrement ! Mon
visage marqua un tel étonnement qu'elle éclata de rire.
Puis, elle s'expliqua : quand elle rencontrait un homme
qui lui plaisait et à qui elle plaisait, quand cet homme
devait séjourner quelque temps dans le port, ils allaient
tous deux trouver un juge de paix qui les mariait ! Elle
s'occupait alors d'entretenir les vêtements de son mari
et de lui faire la cuisine. Ils habitaient ensemble dans
son sampan. Elle se laissait baiser aussi souvent que son
mari le désirait. Tout ce que son mari avait à faire, c'était
de la sortir le soir et lui donner assez d'argent pour qu'elle
puisse préparer les repas.
Je lui demandai si elle trouvait
idéale cette façon de vivre. Elle me répondit que, dans
tous les cas, c'était mieux que de devoir faire la vaisselle
et se contenter des restants ! J'étais bien forcé d'être
d'accord avec elle. Quand je le lui dis, elle se leva et
vint s'asseoir sur mes genoux :
"Je fais très bien l'amour
avec les beaux garçons, me dit-elle ". Et ses lèvres
cherchèrent les miennes ! Je lui rendis volontiers son baiser.
C'était la première femme que j'embrassais depuis onze mois
et, avec un petit gémissement, je me laissai tomber en arrière
sur la banquette, en l'attirant avec moi. Ses baisers me
rendaient fou de désir. Mes mains cherchèrent, trouvèrent
ses seins et s'en emparèrent avidement. Ses nichons étaient
tout petits, mais tellement doux. Les bouts pointaient à
travers la mince étoffe de sa blouse de soie et se mirent
bientôt à durcir sous mes caresses. Sa main se glissa entre
nos deux corps et se saisit de ma verge gonflée, sans cependant
que Lee arrête de m'embrasser.
Soudain, elle se laissa tomber
de mon corps et se mit à genoux près de la banquette. Elle
déboutonna adroitement mon pantalon et, d'un geste preste,
en fit sortir ma queue. Elle la regarda avec amour, puis
la prit doucement dans sa main. Elle fit aller celle-ci
de ma verge à ma bourse, puis jusqu'à l'entrée de mon anus.
Ensuite, elle remonta jusqu'à mon gland. Tout cela de la
manière la plus raffinée que je n'aie jamais connue ! Elle
pencha sa tète aux longs cheveux noirs, et sa bouche s'empara
de ma verge. Tout doucement, elle cueillit de la pointe
de ses lèvres les petites gouttelettes qui s'étaient formées
à la sortie de mon méat, au bout de mon gland. Le goût sembla
lui plaire, car elle engloutit mon membre tout entier dans
sa bouche gourmande. En même temps, elle faisait lentement
glisser sa langue tout le long de mon pénis. Il ne me fallut
pas plus de cinq minutes pour jouir intensément, jusqu'au
fond de sa gorge profonde ! Ensuite, elle se leva et alla
fermer à clé la porte de ma cabine. Elle enleva sa robe,
qui s'était retroussée et je pus voir son corps.
Elle ne portait qu'un slip
minuscule. Qu'elle était jolie, si petite et si frêle. On
aurait dît qu'elle était faite en fine porcelaine. Lentement,
elle vint vers moi et resta, silencieuse, prés de la banquette.
A mon tour, je me mis à genoux devant elle. Je fis glisser
son petit slip et ma bouche se colla à son vagin. Elle écarta
largement les jambes afin que je puisse mieux profiter de
sa chaude intimité. J'enfonçai ma langue aussi loin que
je pus dans sa fente humide, ce qui la troubla profondément.
Elle respirait de plus en plus vite et se penchait dangereusement
en arrière. Ma langue trouva son clitoris et commença à
le titiller avec ardeur. Ses hanches se mirent à faire des
mouvements circulaires, au point qu'il m'était difficile
de maintenir le contact avec son petit bouton raidi. Finalement,
elle ne put plus se retenir et, avec un gémissement de bonheur,
elle se laissa tomber par terre près de moi. Elle s'étendit
de tout son long sur le sol et me fît signe de la rejoindre.
Je me couchai doucement sur
elle, craignant de lui faire mal avec ma grosse pine. Celle-ci
glissa pourtant facilement dans sa vulve bien lubrifiée
et je commençai lentement mon mouvement de va-et-vient.
Elle commença, elle aussi à remuer son derrière, et elle
replia ses jambes au point que ses pieds rejoignirent presque
sa tête. Cela me donnait la possibilité de la pénétrer encore
plus profondément. D'une main, je cherchai son clitoris,
que je me mis à caresser avec fièvre. De son côté, elle
glissa sa main entre nos deux corps et commença à jouer
avec mes testicules. Ma bouche s'empara d'un de ses petits
mamelons, puis nous restâmes étendus, à attendre.
Mais nous ne pûmes tenir bien
longtemps. Très vite, elle recommença à faire onduler ses
hanches et je dus abandonner son sein pour pouvoir continuer
à la baiser de plus en plus sauvagement, son derrière remuait
et, en peu de temps, nous atteignîmes ensemble le sommet
de la jouissance ! Elle poussait des cris à réveiller le
monde entier et je dus recouvrir sa bouche de la mienne
pour l'empêcher d'alerter tout l'équipage !
Nous nous couchâmes ensuite
sur la banquette, pour nous reposer. Soudain, elle commença
à pleurer sans bruit. Je lui demandai ce qu'elle avait :
j'avais peur de lui avoir fait mal. Mais ce n'était pas
le cas. Avec un sanglot, elle se jeta contre moi et me dit
toute sa gratitude : De tous les hommes avec qui elle avait
couché, j'étais le seul qui ait tenu compte de son plaisir.
Jamais encore elle n'avait si bien joui ! Elle me demanda
:
"Voulez-vous être mon
mari ? Je serai extrêmement gentille avec vous ! ".
Quel homme aurait dit non à une telle proposition ? Après
la Nouvelle Guinée, c'était le paradis terrestre ! Nous
convînmes que, le lendemain vers onze heures, après mon
travail, j'irais la chercher et nous irions nous marier.
Le lendemain, elle était
exacte au rendez-vous. En taxi, nous allâmes à Kow Loon,
où nous nous arrêtâmes devant la maison d'un homme de loi.
Ma première cérémonie de mariage fut vite expédiée : les
formalités durèrent à peine dix minutes, me coûta cinquante
dollars de Hong Kong et fut aussi impersonnelle que possible
! Néanmoins, aux yeux de la loi, nous étions mari et femme.
Heureux - et amoureux - nous reprîmes le chemin du port.
Le soleil brillait sur les cheveux noirs de Lee, auxquels
il donnait une teinte bleuâtre. Elle tenait son visage levé
vers moi, ses lèvres étaient humides et appelaient le baiser.
Elle avait une très jolie robe fendue qui, à chaque pas,
dévoilait ses jambes jusqu'en haut des cuisses. Un petit
canot nous conduisit à son sampan où elle nous prépara un
excellent repas. J'aimais la cuisine chinoise, mais ce qu'elle
me servit surpassait tout ! C'était incomparablement délicieux.
Après avoir mangé, je m'étendis sur des coussins. Elle vint
s'asseoir prés de moi et me demanda si le repas m'avait
plu. Je fis entendre un rot retentissant, qui la fit éclater
de rire. Elle me mît alors les bras autour du cou et m'embrassa
sur la bouche.
"Tu me rends tellement
heureuse, " dit-elle !
Puis ses lèvres reprirent
les miennes, mais pas pour un baiser fugitif. Cette fois,
ce fut un baiser interminable, qui me coupa presque le souffle.
Petit à petit, elle fut à moitié couchée sur moi. Ses mains
s'agitaient sur mon corps. Elles s'arrêtèrent à la ceinture
de mon pantalon. Puis, Lee ouvrit ma braguette et glissa
une main à l'intérieur, où elle se mit à caresser ma verge.
Lentement, avec des gestes sûrs, elle me massa consciencieusement
et je n'étais pas dans une position qui me permette de faire
quelque chose en retour. Ce n'était d'ailleurs pas le but
de Lee : je devais simplement me laisser faire. En un minimum
de temps, elle me débarrassa de mon pantalon et de ma chemise.
Puis, avec une patience toute
orientale, elle fit glisser ses lèvres sur tout mon corps,
de la tète aux pieds. Sa langue traçait des petits cercles
sur ma peau, qui frémissait de cette caresse. J'avais bien
des difficultés à rester tranquille ! Finalement, ses lèvres
s'attardèrent sur ma verge, qu'elle prit alors en bouche.
Je puis dire sans me vanter que mon pénis n'est pas un petit
format, mais elle parvint cependant à l'absorber tout entier.
Je me demandais comment elle n'étouffait pas! Pendant qu'elle
me suçait, elle parvint à se débarrasser de sa robe. Sa
bouche abandonna ma queue et Lee s'assit sur moi. Avec ses
petites mains, elle prit mon membre dressé, le dirigea vers
sa fente humide, l'appliqua contre son clitoris et s'en
servit pour se branler. Elle s'était excitée en s'occupant
de moi et un long gémissement sortit de sa gorge quand mon
pénis toucha son clitoris. Elle se masturbait de plus en
plus vite et, soudain, ce fut pour elle l'orgasme libérateur
! Avec un cri, elle enfouit ma queue tout au fond de sa
vulve et se mit à remuer comme une possédée. Son premier
orgasme était à peine terminé que le deuxième s'annonçait
déjà. Elle dut s'arrêter pour reprendre haleine, mais je
ne le lui permis pas longtemps. Je sentais que j'étais sur
le point de jouir, moi aussi et je commençai à lui donner
de violents coups de boutoir. Elle était si légère qu'elle
était soulevée à chaque mouvement de mon bassin. Mes mains
s'emparèrent de ses seins et caressèrent les petits bouts
dressés fièrement. Je ne sais ce qui me prit, mais j'eus
envie soudain de lui faire mal. Et la douleur que je lui
causais lui donnait du plaisir ! Elle recommença à bouger
son bassin et se laissa tomber en avant, nos dents se heurtèrent.
Sa langue jouait furieusement avec la mienne et ses nichons,
aux tétines durcies, frottaient contre ma poitrine. Elle
murmurait :
"Comme je t'aime ! Tu
verras, je te donnerai beaucoup d'amour ! " Ce furent
les derniers mots que je compris. Ma jouissance vint comme
la foudre et j'éjaculai longuement en elle, l'inondant jusqu'à
la matrice. Les derniers tressaillements de sa vulve absorbèrent
mon sperme jusqu'à la dernière goutte.
La tempête passée, Lee se
coucha gentiment près de moi. Au bout d'un certain temps,
elle se leva et se rhabilla. Etonné, je la regardai et lui
demandai où elle allait. Elle sourit mystérieusement et
me répondit :
"Chéri, ne te tracasse
pas ! Je reviens tout de suite. Avec une surprise pour toi
! " Et elle s'en alla... Je m'étendis sur les coussins
et le bercement des mouvements du sampan me plongèrent bientôt
dans un profond sommeil.
Longtemps après, un léger
murmure à mon oreille me réveilla. Je me redressai. Lee
était sur le pas de la porte et riait. Je me mis à rire
avec elle. Puis je compris que, Si Lee était là, ce n'était
pas elle qui avait murmuré à mon oreille! Je regardai sur
le côté et là, se trouvait une Chinoise, encore plus petite
que Lee, si possible ! Elle me sourit gentiment et me dit
qu'elle regrettait de m'avoir ainsi tiré du sommeil. Mais,
elle allait, dit-elle, réparer immédiatement sa faute.
Sur quoi, elle se leva et
commença à se déshabiller. Elle découvrit une paire de seins
un peu plus gros que ceux de Lee. Puis, je vis apparaître
un ventre plat et je vis que sa toison était un rien plus
fournie que celle de ma femme. A la vue de ce strip-tease,
ma verge se réveilla-t-elle aussi et se dressa dans toute
sa splendeur. La jeune chinoise passa une jambe par-dessus
mon bas-ventre et ma queue se trouva très vite enserrée
entre les lèvres humides de sa chatte. Elle commença à remuer
son bassin et, un peu plus tard, cela sembla lui suffire.
Avec un petit cri, elle se jeta en arrière et jouit comme
une damnée. Entre-temps, Lee s'était déshabillée à son tour.
Doucement, elle se mit à caresser les seins de l'autre fille.
Leurs lèvres se joignirent pour un long baiser. C'était
un spectacle excitant en diable. Je voulais jouir, moi aussi
! Je bandais comme un ours en chaleur.
Lee était parvenue à ranimer
la fille qui mit sa chatte poilue contre mon bas-ventre.
Dans ses yeux, on voyait clairement qu'elle voulait que
je la prenne de nouveau. Quand elle s'empala une fois de
plus sur ma queue, sa main se mit à titiller son clitoris.
Sa respiration s'accéléra, ses yeux s'agrandirent. Lee était
venue s'asseoir auprès de moi et décida de participer au
travail de la fille. Sa main chercha et trouva le clitoris
de celle-ci et elle commença à le masser doucement. Avec
tout ce qui se passait, tout homme normal n'aurait plus
eu qu'une envie : connaître l'orgasme. Ma femme avait la
même envie. Au point qu'elle n'y tint plus. Elle appliqua
sa vulve contre ma figure, la pressa contre mes lèvres.
Ma langue trouva facilement son petit bouton, et, très vite,
nous nous envolâmes vers un nouveau septième ciel. Les femmes
tombèrent dans les bras l'une de l'autre, jouant des lèvres
et des doigts, approchant du grand soulagement. Quand Lee
remarqua que j'étais presque prêt, elle jeta la fille en
bas de ma queue, qui resta brandie comme un épieu. Elle
l'engloutit dans sa bouche, me fit jouir intensément et
avala ma liqueur jusqu'au bout...
Je passai ainsi quatre journées
mémorables. La journée, je travaillais un peu. Le soir,
je retrouvais mes deux maîtresses, toutes deux prêtes à
atterrir dans mon lit pour y vivre une nuit de plaisirs
et de jouissances répétées. Le destin frappa le cinquième
jour après mon mariage. Lorsque je quittai le bord, à midi,
ma femme n'était pas là à m'attendre. Je courus vers notre
sampan et j'y arrivai juste à temps pour voir que l'on emmenait
le cadavre de ma femme, de ma femme, que j'aimais tant que
j'avais songé à la ramener au pays avec moi !
Le soir avant, nous étions
allés dans un cabaret, où elle s'était disputée avec un
marin norvégien, qui voulait à tout prix danser avec elle.
Lee avait refusé : elle ne voulait danser qu'avec moi !
Le Norvégien nous avait suivis, avait attendu que je parte
à mon travail, puis avait commis son crime. Plus jamais
je ne ferais l'amour avec ma jolie épouse.
A vingt ans, j'étais veuf...
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