Lundi matin, je ne suis pas en forme. Le week-end
a été moyen. On n'a pas fait grand-chose. Il faut que j'aille
au travail, cela ne m'enchante pas non plus. Je ne suis
pas en forme.
Ma chef m'attend avec son
sourire en coin diabolique qui en dit long sur ses intentions
de rentabilité. La semaine va être chaude. Je rejoins mon
poste de travail sans motivations particulières. Carole
et Fred sont déjà là, ils m'accueillent avec un large sourire
qui fait plaisir. On s'embrasse, nous nous apostrophons
sur nos activités du week-end, enjolivons tous nos moments
de détente. Je ne suis pas dupe. Mais ils sont sympas, on
se serre les coudes. La chef a déjà déposé les objectifs
de la journée sur mon bureau, en plein milieu, bien visible.
Je ne suis pas en forme. Je m'installe avec une telle motivation
que Fred me cingle d'une petite pique. Je le prends mal
et lui réponds gentiment qu'il me laisse tranquille, qu'il
me laisse le temps de me réveiller. Il bat en retraite et
me propose de prendre un café dans une demi-heure à la salle
de repos. J'accepte son invitation.
Fred est un collègue sympa,
toujours de bonne humeur, toujours agréable. Il nous respecte
Carole et moi. Je le rejoins à la salle de repos. J'arrive
finalement la première. Je fais ma sélection et prends un
café sucré. Je m'assieds dans un fauteuil et commence à
rêvasser. J'aime bien ma tenue aujourd'hui : tailleur et
chemisier blanc, un brin strict. J'ai allongé et serré mes
jambes, je suis accoudée sur le bord du fauteuil. Fred arrive
enfin, tout sourire. Il est faussement décontracté, toujours
dans son trip. Il me lance un "alors, ça va mieux ?!".
Je lui réponds avec mon plus joli sourire : "excuses
moi pour tout à l'heure, j'ai passé un week-end moyen, je
ne suis pas en forme, et je ne m'étais pas bien préparée
à travailler aujourd'hui, désolée !". A ma grande surprise,
Fred se rapproche de moi et entame la discussion sur un
ton plutôt sincère et amical, envolé le coté jeune cadre,
le coté fonceur stressé. Je m'étonne de lui trouver un coté
attachant, je m'en défends intérieurement.
- Qu'est ce qui t'arrive
?
- Oh, c'est la maison, mes
enfants, mon mari, … les tracas de tout le monde, tu sais
?!
- M'houais, je vois.
- Et toi, ça va ?
- Oh oui, tu sais le week-end,
c'est souvent seul, donc je sors. Je vais voir des amis
ou au cinéma ou cassette vidéo.
- Ah, je vois, bref tu t'éclates
le lundi à nous revoir. Au moins c'est agréable pour nous.
Bon, on va peut-être rejoindre Carole !
- OK.
La matinée se déroule beaucoup
mieux qu'elle avait démarré. Je me sens mieux. Finalement,
il est vraiment sympa ce Fred. Je le vois un peu sous un
autre angle. J'ai apprécié qu'il fasse attention à moi.
Les jours passent. Je me
surprends un soir à penser à lui en me couchant. Je culpabilise.
Mon mari dort près de moi. Je rougis dans le noir. Fred
a quelque chose qui me plait, je ne sais pas quoi. Il ne
me laisse pas indifférente. Je pense que c'est sa personnalité,
mêlée de sa courtoisie, avec le mélange de toutes les impressions
qui m'a laissé come l'odeur d'un parfum subtil et volatile.
Des jours ont passés. Fred
et moi partageons souvent le café du matin. On a déjeuné
ensemble une ou deux fois, sans Carole retenue par d'autres
personnes. On a un peu poussé les portes de nos intimité,
timidement, maladroitement. C'est une impression étrange
de se "confesser", de se surprendre à évoquer
avec un tiers ce que l'on arrive pas à dire à ses proches.
Ce matin, je suis furieuse.
Ma chef vient de me refuser au dernier moment l'une des
semaines de vacances que j'avais déjà prévues depuis plusieurs
mois. Motif : une nouvelle opération marketing non programmée
mais indispensable selon la direction pour contrer notre
concurrent direct. Les français n'ont qu'a bien se tenir
, ils vont avoir leur opération marketing ! J'appelle mon
mari sur le champ et lui explique la situation. On convient
qu'il partira avec les enfants sans moi et que je les rejoindrai
le vendredi soir. Nous avions prévu d'être dans la maison
de vacances de mes parents cette semaine-là, cela limite
finalement ma fureur. Je raccroche. Fred et Carole ont tout
entendu. Ils me disent que 5 jours cela passent vite. J'acquiesce
et m'en vais prendre un café. Fred me rejoint en sifflotant.
Il se sert, s'assied près de moi, et commence à me taquiner
pour probablement me faire sourire. J'apprécie. Il me propose
un dîner au resto pendant cette fameuse semaine afin de
ne pas rester seule et sortir un peu de l'environnement
du travail. Je lui dis que ce n'est pas une mauvaise idée,
mais que je n'ai pas la tête à cela pour l'instant, que
l'on verra en temps voulu.
Les dites vacances arrivent.
Toute la petite famille se prépare. Le départ du vendredi
soir est finalement décalé au samedi matin. Je gagne une
soirée. Tout le monde est dans la voiture sauf moi évidemment
malheureuse sur le trottoir. J'ai droit à des bisous, des
câlins, des signes de la main , un océan de sourires. Bref,
je suis équipé pour une semaine, seule. J'essaye de m'occuper
: lecture, cinéma, ménage, visite de musée. Finalement le
week-end passe assez vite et je n'ai pas trop vu le temps
passer. J'ai enfin consacré du temps pour moi et non pour
les autres, j'ai l'intention de continuer l'expérience pendant
les cinq jours restants. Le lendemain au travail, je démarre
ma journée de bonne humeur, je ne pense qu'a la soirée que
je me suis mitonnée, c'est à dire une sortie au centre-ville
probablement dans un ciné. J'irais auparavant à la librairie
et je prendrai le temps qu'il faudra pour me choisir un
bon livre qui me transportera avant de m'endormir. Je suis
bien, cela doit se voir. Fred me propose comme à l'accoutumé
un café. A peine arrivée au point de ralliement, il me complimentez
sur ma tenue :
- J'aime bien ton chemisier,
il te donne un petit air à la fois stricte et tonique. Il
te va bien."
- Merci. dis-je avec un sourire.
Il me plait vraiment ce Fred.
- Alors toi, comment tu vas
?
- Ca va, c'est lundi, je te
retrouve, donc ça va.
- Ben dis donc, tu te lâches.
Moi aussi ça va, j'ai finalement passé un bon week-end et
ce soir j'ai prévu de faire plein de choses.
- Ah bon, pourquoi il s'annonçait
mauvais ce week-end ? dit-il faussement désintéressé.
- Eh bien oui, toute la petite
famille est partie en vacances et je me suis retrouvée seule.
C'est étonnant parce que triste dans un premier temps, j'ai
pris du plaisir à faire tout ce dont je n'avais pas le temps
auparavant. Bien, non ?
- On va donc pouvoir dîner
ensemble un soir alors ? dit-il avec une mine d'enfant réjoui.
Je suis prise au dépourvu.
Cela m'avait un peu échappé. Je voudrais lui dire non. Je
ne sais pas comment mon mari le prendrait s'il apprenait
que je suis sorti un soir avec un collègue de boulot. Je
me dis que ce n'est finalement pas une mauvaise idée, cela
fera une soirée en moins toute seule et puis il est si sympa
ce fred. De plus, il semblerait qu'il m'apprécie beaucoup.
- D'accord, on mange ensemble.
Quand cela te dit ?"
- Dès ce soir, si cela te
convient … me répond il empressé.
Je ne m'attendais pas à un
tel empressement. Je calcule ce que j'ai à faire, ce que
j'avais prévu de faire et lui demande :
- Qu'est ce que tu proposes,
où et quand ?
- Et bien, on pourrait manger
Japonais si cela te plait, dans le quartier Maubuisson.
On peut se retrouver vers 19h30.
Pourquoi pas après tout,
cela me laisse le temps de passer à la librairie, de revenir
à la maison me changer et me faire une toilette. J'irai
au cinéma demain.
- D'accord, on se retrouve
devant la fontaine vers 19h30. C'est pas mal comme idée
le japonais. Merci. On retourne travailler ?
- D'accord alors à ce soir.
Et merci à toi aussi de bien vouloir partager cette soirée
avec moi.
Je suis contente, je rougis
un peu, j'espère qu'il ne l'a pas vu. J'ai hâte d'etre ce
soir.
La journée se termine, je
prends le chemin de la maison et m'arrête à la librairie.
La libraire me connaît un peu et me salue. Je me dirige
d'abord vers le rayon des romans, en espérant trouver celui
qui me plaira et me fera passer un bon moment. Je les attrape
les uns après les autres, les retourne, lis leur résumé,
n'arrive pas à me décider. Je m'approche du rayon polar,
roman noir. Je cherche quelque chose qui se lit vite, de
sérieux, bien construit. Je parcours à la volée les premières
pages de certains pour tester l'écriture. Je finis par demander
l'aide de la libraire qui me demande ce que cherche. Je
sais d'ores et déjà comment cela va finir, elle va me proposer
quelque chose qui ne me plaira pas du tout, elle va insister,
puis se décourager et en fin me laisser choir. Je m'accroupis
et regarde sur le présentoir bas, à la recherche d'éventuel
trésor caché. Un ouvrage me tente par son titre, je parcoure
le résumé. C'est un roman érotique qui semble bien écrit.
Il me tente, je le choisis. Je m'attarde une dernière fois
sur les romans noir et choisis un auteur connu pour son
talent. L'action se passe à Paris, dans le milieu de la
pègre, sur fond d'informatique et de techniques médicales.
La libraire m'attend à la caisse. Elle sourit en voyant
mes deux choix et ajoute que le premier choix est une très
bonne lecture relaxante, qu'elle a beaucoup aimé. Elle me
demande de lui donner mon avis sur cette lecture. Serait-elle
légèrement coquine, je ne sais pas, elle n'en a pas l'air,
par contre moi je ne suis pas à l'aise pour en parler avec
une presque inconnu. Je la salue et lui dis au revoir.
Je jette un œil à ma montre
qui m'indique qu'il est déjà 18h. Je ne suis pas en avance.
Le rendez-vous avec Fred est fixé à 19 h 30. Il faut que
je rentre, me lave, me prépare, passe un coup de fil à la
famille et que je revienne sur Maubuisson pour 19h30. Ca
va être chaud. Le passage à la salle de bain est toujours
un plaisir, je décide de me doucher pour gagner du temps.
Je fais couler l'eau pour avoir la bonne température et
en profite pour me dévêtir. J'entre sous le jet brûlant
avec plaisir et laisse longtemps couler le liquide sur mon
corps. La pièce est remplie de buée, on n'y voit plus rien,
mon esprit vagabonde. Je commence à penser à cette soirée
pour laquelle je n'ai pas encore eu le temps de consacrer
mes pensées. Fred m'attire, je sens quelque chose qui monte
dans mon corps et qui me transforme à sa simple pensée.
Il est gentil, il me cherche, il est mignon. Mes doigts
se sont mis à caresser mes cuisses, j'ai ouvert mon coquillage,
je me caresse en pensant à lui. Je suis bien, mon corps
se détend, j'ai posé un pied sur le rebord de la baignoire,
le sexe ouvert, une main a pris possession de mon ventre,
de mon pubis, de mes lèvres, tandis que l'autre caresse
mes seins aléatoirement jouant de mes tétons qui en redemande.
Je me caresse le clitoris, les lèvres, l'intérieur du sexe,
joue à cache-cache avec mes poussées de plaisir revient
provoquer l'insolent.
Je jouis, Je suis pantelante,
mon corps est neutralisé par mon plaisir, je n'ai plus de
force, je m'assieds dans la douche et reste là sous le jet
chaud de la douche à attendre de reprendre mes esprits.
Je finis enfin de me laver et termine ma préparation. Je
choisis de me vêtir d'un joli brésilien orange et d'un soutien-gorge
assorti. Je passe un jean moulant et un tee-shirt blanc
très simple. Je brade mon style strict pour un look féminin,
coquin, plus cool.
J'arrive à Maubuisson. Fred
est déjà là. Il m'aperçoit et me lance un sourire de satisfaction
en me voyant arriver. On se fait la bise. Je baragouine
un truc du style "euh, on s'est déjà vu ce matin"
puis rougis. Il me lance une pique pour me taquiner. Je
fais mine de prendre ombrage et me passe brièvement une
main sur le haut du dos. Il m'indique la rue dans laquelle
se trouve le restaurant et nous dirigeons à pied vers le
quartier piétonnier. On marche l'un à coté de l'autre en
s'échangeant des banalités. La présence de Fred me fait
plaisir, il me sauve ma soirée. Je lui en suis reconnaissante.
Nous arrivons au restaurant, il me propose de m'installer
et choisi la banquette. Il s'installe face à moi, la table
est relativement petite, nos genoux s'entrechoquent, on
s'excuse mutuellement, on prend notre position. Une jeune
serveuse vient à notre table et nous propose un apéritif
et une carte des menus. C'est Fred qui entame la conversation
en me félicitant pour ma tenue, qu'il n'a pas l'habitude
de me voir ainsi et qu'il trouve que ça me va bien. Je l'en
remercie et lui dis qu'effectivement le tailleur est bien
pour la journée mais que j'aime bien être à l'aise en soirée.
Nous trinquons à notre soirée non sans avoir échangé un
regard complice. Il me fait envie. Un courant passe entre
nous.
La conversation démarre sur
le travail, puis progressivement amène mon interlocuteur
sur des sujets plus personnel : ses amis, ses loisirs, etc.
Fred se lâche et commence à me raconter sa vie des soirées
et week-end. C'est en fait un jeune homme qui vit seul,
n'a pas de copine pour le moment et loue un appartement
dans le centre-ville. Il est plus jeune que moi. Ses amis
sont en train de se marier, lui n'a pas trouvé l'amour de
sa vie. Il me dit juste qu'il a récemment flashé sur une
jeune femme. Je me prends au jeu et commence une enquête
toute féminine. Je lui demande comment elle est. Il se lance
dans une description rapide et vague. Je relance en lui
demandant qu'elle âge elle a. Il me répond qu'il ne sait
pas, qu'il pense qu'elle a probablement deux ou trois ans
de plus que lui. Je pose ma troisième question et lui demande
ce qu'il aime chez elle. Au même moment, un petit tilt intérieur
me met en garde, je réfute cette mise en garde, non ce n'est
pas moi. Ce n'est pas possible, ce la ne correspond pas.
Il m'indique qu'il aime son côté mûr, sûr d'elle, faible
aussi parfois ce qui lui donne du charme, et la rend désirable.
Durant son explication, Fred
a déplacé son genou et effleuré ma cuisse. Le contact des
tissus chaud m'excite. Il a re-déplacé rapidement sa jambe.
Je suis un peu absente. Il me fait un petit geste de la
main et me demande où je suis. Je reprends mes esprits et
lui souris doucement. J'ai fait mouche, il est gêné et détourne
le regard vers un point éloigné dans mon dos. Je ne le soutiens
pas, pas encore. J'ai une question à lui poser.
- Qu'est ce que tu aimes
chez cette jeune femme ?
- Sa personnalité, sont être
tout entier, me dit-il convaincu et l'air passionné.
- Quels sont les traits de
sa personnalité qui t'attirent ?
- Son coté volontaire, sa
rigueur, son coté charmeur presque indécelable dans certaines
circonstances.
- Tu perçois comment ce coté
charmeur ?
- Par son langage, la tenue
de son corps, son comportement. Ce sont probablement les
traits de sa féminité.
- Et son être. Cela veut dire
quoi pour toi ? lui demandais-je après avoir laissé un léger
instant de calme.
- Je veux parler de… son corps,
ses formes, ce qui transparaît au travers de ses vêtements.
Ce que laisse imaginer son physique visible, me dit-il sur
le ton de la confidence.
Je suis excitée par ces révélations.
Fred, plus jeune que moi, est en train tout naturellement
de se confesser, d'exprimer ses désirs. Il ne se rend pas
compte de la transformation qu'il est en train de m'imposer.
Je réfléchis tout en l'écoutant et me dit que je vais tenter
de continuer à le faire parler en usant de l'autorité relative
que je pense avoir par rapport à lui. Je pose une main sur
ma cuisse et me penche légèrement en avant vers lui :
- Comment sont ses seins
? lui dis-je sur un ton sérieux et complice.
- Euh, hum, tu…
Je l'encourage d'un léger
sourire.
- Euh… il semble fermes,
pas trop gros. De temps en temps il m'arrive de la regarder
à son insu. Ses seins pointes facilement au travers de son
chemisier.
- Je vois que tu apprécies
les belles formes" lui répondis-je.
Je suis excitée, ma main
a glissé vers mon entre-jambe. C'est dommage, je suis en
jean. J'aurais bien aimé me caresser.
- Ce que je dis t'intéresse
? me dit Fred.
- Bien sûr, je ne suis pas
de bois. C'est plutôt excitant et j'aime bien les hommes
qui arrivent à exprimer leurs désirs simplement. Comment
est le reste de son corps ?".
- Lorsqu'elle porte un tailleur,
celui ci fait apparaître de magnifiques jambes. Ses fesses
sont ni trop fines , ni trop larges.
Je me caresserai bien. Fred
a peut-être senti mon trouble, il a déplacé son genou et
est venu le coller à nouveau à ma cuisse. Il ne bouge plus.
C'est agréable.
- … elles semblent musclées.
Son ventre est presque plat. La courbure de son dos explose
de sensualité…
J'écarte ma cuisse. Pour
libérer la légère pression du genou de Fred sur celle-ci.
Avant qu'il n'ait eu le temps de se dégager, son genou se
retrouve entre les miens, prisonnier. Il ne tente pas de
se dégager. Il s'est arrêté de me parler et me regarde bizarrement.
Je m'empresse de lui reposer une nouvelle question. Je ne
veux pas laisser tomber mon excitation :
- Comment imagines-tu ses
dessous dans ses moments là ? lui dis-je naturellement.
Fred est à nouveau perplexe
mais commence à se prendre au jeu. Je crois qu'il a compris
que de mon coté c'est aussi un jeu au sens de l'amusement,
sans moquerie.
- En dentelle tout simplement...
Beaux.... Probablement blancs finit t'il par me répondre.
J'ai déplacé l'une de mes
cuisses. Le genou de Fred se retrouve pris en les tissus
des deux jambes, sans êtres serré. Son genou répond en tentant
doucement de se dégager. Je ferme les yeux. Il ne peut pas
l'avoir raté. A partir de maintenant, c'est quitte ou double
: soit il accepte le jeu, soit il retire définitivement
son genou. Je sens son genou bouger doucement pour établir
une sorte de cercle continu entre mes cuisses, sans se dégager.
J'ai gagné. J'ouvre les yeux.
- Ca va mieux ?" me
lance doucement Fred en se penchant en avant avec un léger
sourire.
- Oui, ça va mieux. Figures-toi
que c'est agréable. Ne t'arrêtes pas, lui dis-je en fermant
les yeux à nouveau et en rosissant légèrement.
Ma main caresse mon entre-jambe.
J'ai envie d'ouvrir la braguette de mon pantalon. Je caresse
alternativement le genou de Fred. Il n'a plus de retenue.
Il me regarde avec beaucoup de charme. Il me prend la main
sur la table.
- Je suis très excitée par
ton récit. Tes caresses sont très agréables. J'ai envie
de me caresser. Il y a trop de monde ici, lui dis-je.
Il fait mine de se retourner.
Le personnel du restaurant est relativement loin de notre
table. Nous sommes dans un recoin. Nos voisins les plus
proches discutent ou mangent et ne prêtent pas particulièrement
attention à nous. Il se retourne vers moi.
- Vas-y, caresses toi. Personne
ne te verra.
Je suis rouge. Je me penche
vers lui, vers son visage, l'embrasse furtivement, me rassoit,
lui dis " tu crois vraiment ?
Il me répond d'un signe de
tête affirmatif, le visage empourpré. J'ouvre ma braguette,
introduit un doigt sous le tissu de mon brésilien et commence
à caresser mon petit clitoris bien dur en dessinant de légers
ronds et en ondulant vers les lèvres proches. Ma position
ne me permet pas d'aller plus loin, je me contenterai de
ce plaisir premier. Fred tient fort ma main. Mon sexe est
trempé, je suis excité comme je ne l'es pas été depuis longtemps.
Bientôt, je jouis silencieusement au travers d'un long spasme
que je maîtrise afin de ne pas me trahir. Je suis épuisée
mais heureuse. Je regarde Fred. Il me sourit, et me demande
si c'était bon. Je lui réponds que oui.
- Attend, j'ai une surprise
pour toi, ferme les yeux.
J'ôte ma main de ma culotte.
La repasse sur la table. Lui dit d'ouvrir la bouche.
- Goûte ! lui dis-je en introduisant
mon doigt dans sa bouche.
Le visage de Fred s'éclaircit,
rougit. Il se met à sucer mon doigt tel un échantillon de
dessert appétissant.
Le repas se termine rapidement.
Fred me propose de me raccompagner pour m'éviter de rentrer
à pied. J'accepte. Il ne sait pas où j'habite et lui indique
le chemin au fur et à mesure. Au détour d'une rue, j'ai
repéré un endroit isolé sur une placette. J'indique à Fred
de s'y garer. Il est étonné, me répond que c'est une impasse
et me demande si c'est là que j'habite. Je lui réponds que
non. Il arrête le véhicule. Je me retourne vers lui.
- Il me semble que tu as
grandement contribué à mon plaisir tout à l'heure et pour
l'instant il reste égoïste. A ton tour maintenant.
Je défais ma ceinture, me
mets à genoux sur le siège et défais celle de Fred. Il est
ahuri dans le noir, balbutie. Je déboutonne son pantalon
et y introduit ma main. Je me penche et l'embrasse légèrement.
Il répond timidement. Nos bouches s'ouvrent et ce timide
bisous se transforme en un torride baiser lorsque nos langues
se mêlent. Je commence à sentir que sous ce sage collègue
se cache un tempérament de feu ! Ma main a pris possession
de sa queue, elle extrait son sexe et commence à le masturber
doucement en décalottant et recalottant à fond à chaque
fois. Son gland est encore sec, je fais couler un peu de
ma salive sur le bout de sa queue et le branle de plus belle.
Le léger clapotis m'excite énormément. Fred a manœuvré son
siège de manière à le reculer un peu et a rejeté sa tête
en arrière contre l'appui-tête.
J'approche mon visage de
sa queue tendue et commence à titiller son gland tendu du
bout de ma langue. Fred me caresse le dos, les cotés, il
passe une main sous mon tee-shirt, le relève, arrive à l'agrafe
de mon soutien-gorge, défait l'attache, libère les deux
bretelles, mes seins se libèrent un peu, il me re-caresse
le dos, n'arrive pas à me caresser les seins prisonniers
sous mon corps pelotonné sur son ventre. Je sens qu'il apprécie,
il bouge son bassin en rythme avec mes coups de langue,
puis n'en pouvant plus il appuie fortement sur ma tête pour
me forcer à le prendre profondément. Peut-être ais-je attendu
cette invitation forcée, j'ouvre en grand ma bouche et sa
queue y disparaît presque complètement, ma langue s'active
fort, je le pompe de plus en plus vite, aspire, suce, caresse,
mouille, de plus en plus fort. Je sens son corps se tendre,
je l'entends émettre des sons de satisfaction, n'y tenant
plus il se cabre et éjacule au fond de ma gorge. Je n'arrête
pas de le sucer, doucement, la bouche toute barbouillée
de son liquide chaud. Ce jeu et ses sensations ne me laissent
pas insensible et je sens remonter le désir en moi.
Je me suis redressée et me
tines face à mon amant, vidé, le sourire béat aux lèvres,
le tee-shirt défait, les bretelles de soutien-gorge pendante.
Fred me découvre ainsi et se resaisit, il m'entoure de ses
bras puissants et commence une série de caresses magistrales
tout en prenant possession de ma bouche au moyen de sa langue.
Il m'ôte mon vêtement, écarte les bretelles, libère complètement
mes seins et pousse un "oh !" d'admiration en
découvrant conjointement la qualité de ma lingerie et la
forme de ma poitrine. Il re-bande presque, moi aussi je
mouille. De sa bouche, il explore ma peau, les extrémités
sensibles connues et celles qu'ils recherchent, plus personnelles.
Mes tétons sortis depuis longtemps de leurs engourdissements,
se tendent, réclament un bout de langue humide, un baiser,
une caresse douce. Je laisse tomber ma tête en arrière sous
les coups de boutoir de sa langue sur mon ventre, ma poitrine,
mon cou, mes lobes d'oreilles, je sens mon sexe s'humidifier,
dégouliner. J'ai envie de me masturber. Je crois que Fred
a déjà compris et défait un à un les boutons de ma braguette.
Je me redresse, étire mes jambes fait glisser les jambes
de mon pantalon, le jette sur le siège arrière, garde mon
joli brésilien.
Fred me caresse les jambes,
s'attardant sur la peau douce de mes fesses, parcourt mon
entre-jambe en se jouant des formes, tente de franchir la
ligne de tissu, me fait lâcher un "oum" de satisfaction
accompagné d'un grand frisson perceptible. Ma main a repris
également son exploration, maintenant Fred re-bande comme
un dieu, son sexe est levé, puissant, je le caresse. Il
se sent autorisé de la même manière à m'ôter ma culotte,
je l'aide en me tortillant tout en lui laissant le soin
de l'enlever complètement. Le lieu n'est pas propice à l'exercice
mais il se débrouille plutôt bien. Il parcoure mon pubis
doucement, découvre ma courte toison, mes petites lèvres
déjà ouvertes et plus qu'humides, remonte sur mes fesses.
Je me repositionne plus confortablement sur mes genoux,
écarte mes cuisses, prête à recevoir toutes les attentions.
Fred s'enhardi et fendille légèrement le poil, pénètre un
doigt entre les chairs douces et humides, recherche le clitoris
tendu caché, le trouve enfin, le malaxe, le caresse, le
frôle, le pince, le laisse pour les lèvres et mes cuisses,
me laisse insatisfaite, puis revient et recommence son manège
plus fort plus précis.
Je le caresse, plus fort
aussi, il sent monter mon excitation, mon désir, il s'enfonce
entre mes grandes lèvres, a désormais ajouté un deuxième
doigt, écarte les portes du plaisir, introduit un doigt,
tourne, cherche une réaction, la trouve dans une ondulation
de mes hanches, introduit un deuxième doigt, pose son pouce
maintenant sur mon clitoris, démarre un va et vient, je
geins, je souffle, je lui demande de continuer parce que
c'est bon, parce qu'il me donne du plaisir, il continue
plus fort, mon sexe dégouline de jus de plaisir. Je me tends,
il accélère, je m'ouvre, je me tortille, il me suce un téton,
je cris un "oh oui" libérateur, je souffle, je
m'affale pantelante sur lui, me pelotonne dans le creux
de son cou, tente de reprendre mon souffle. C'était bon,
un sentiment fugitif de culpabilité me parcourt. Je le regarde.
Il m'enserre fort. Je n'en dit pas plus, il me propose de
me ramener. Je saisis son visage entre mes mains et l'embrasse
amoureusement. Je lui suis reconnaissante de m'avoir procuré
autant de plaisir et de ne pas vouloir aller plus loin.
On se rhabille et prenons le chemin du retour.
On s'est retrouvé le lendemain
au bureau. On a échangé un regard complice. Je suis partie
en vacances à la fin de la semaine.
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