Marie vient de partir. Elle me laisse dans un
état bizarre, un peu comateux. Je me sens amoureuse, tendre,
coquine mais partiellement insatisfaite ; j’ai un goût d’inachevé,
mes chairs sont excitées, mon esprit est en ébullition.
J’ai encore envie de faire l’amour, j’ai envie de sentir
le corps de Marie vibrer sous mes caresses, j’ai envie de
sentir son poids sur moi, de me sentir envahie par sa langue,
ses lèvres, ses doigts. J’ai envie de m’imprégner d’elle,
de la faire gémir jusqu’à ce qu’elle jouisse.
J’ai aussi envie de Louis,
de son corps noué, de sa force, de sa puissance. J’aime
la façon dont il me prend, dont il s’enfonce en moi, la
manière dont je sens son sexe palpiter et comme il se lâche
en hurlant, le cœur battant. Mais je n’ai pas le temps maintenant
de penser à cela. Boulot, métro. Tous ces corps maintiennent
mon désir à l’état brut.
Comme prévu, je vais à la
réunion à laquelle j’arrive un peu en retard. Je me suis
habillée comme en pareille circonstance : tailleurs gris
avec jupe jusqu’au-dessus du genou, petit top noir et veste
cintrée. J’ai passé sur mes jambes des bas noirs que Louis
a la gentillesse de m’offrir. J’ai ramené mes longs cheveux
en chignon serré. Je n’ai pas le temps de me maquiller.
Je pose juste un peu de rouge sur mes lèvres.
Il y a une majorité d’hommes
autour de la table. Ils se ressemblent. Tous habillés de
la même façon, tous avec leur costume sombre, leur cravate,
tous avec de fines lunettes posées sur le bout du nez, tous
avec leurs cheveux coupés courts, gominés. Ils prennent
majoritairement la parole, présentent leurs maquettes, se
lèvent, remuent, exposent, s’exposent.
J’ai un mal fou à me concentrer
mais c’est à mon tour de réagir. Je le fais aisément, j’ai
l’habitude et j’aime bien la tension de ces réunions quand
chacun essaie d’être meilleur que l’autre. Je parle rapidement
et mon jugement est clair. Je présente mon travail qui reçoit
un accueil satisfaisant. S’ensuit une discussion légère
et c’est au tour de l’autre femme.
Pour être franche, je ne
l’avais pas regardée préférant jouer du regard avec les
hommes. Elle a environ 40 ans et est habillée d’une longue
robe bordeaux. Elle a l’air timide. Son attitude tranche
avec la nôtre. Elle est posée, calme. Cette femme ne semble
pas avoir très confiance en elle. Sa voix est rauque mais
un peu hésitante, ses yeux ne trouvent pas d’endroit où
se poser et je sens qu’elle cherche en moi l’appui que les
hommes ne sont pas prêts à lui offrir. Bien, je serai donc
son alliée. Suite à son court exposé, je lui pose quelques
questions qui font d’une discussion théoriquement ouverte,
un aparté.
Bientôt, c’est l’heure de
déjeuner. Je l’invite à le partager avec moi.
Vite, je l‘emmène dans un
petit bistro où Jean, le garçon, nous dégote une petite
table à l’écart. Seule bizarrerie, au lieu de manger face-à-face,
nous mangerons côte à côte. Jeanne s’installe et je prends
place à ses côtés. Il y a une petite gène entre nous. Nos
bras se touchent et je sens son corps tout près du mien.
- Tu viens souvent ici ?
- Ca m’arrive, lui dis-je
dans un sourire. Jean doit penser qu’on se connaît bien
sinon il nous aurait donné une autre table. Tu veux qu’on
en change ? On est serrés ici mais c’est sympa.
- Non, ne changeons rien,
me répond-elle. Je vais juste essayer de ne pas trop m’étaler
!
J’ai tout le loisir de l’observer.
Jeanne est assez forte mais ce qui me frappe surtout est
son énorme poitrine. Une poitrine qui malgré le soutien-gorge
paraît un peu tombante, moelleuse. A chaque fois que Jeanne
respire, elle se gonfle encore un peu plus. Je ne peux m’empêcher
de mater.
- Oui, je sais me dit-elle,
j’ai de gros seins. Ce n’est pas drôle du tout.
- Désolée de regarder, lui
dis-je, ce n’est pas pour te mettre mal à l’aise mais je
crois que je n’ai jamais rien vu de si gros… enfin des seins
qui ont l’air naturels, des seins…
- Tu plaisantes ou quoi ?
Y’en a des bien plus gros ! Allez on va commander et pour
fêter cela, on va prendre du vin d’accord ?
- Oui, bien sûr. Désolée encore
une fois. Fêtons notre rencontre.
Nous nous mettons à discuter
de choses et d’autres. D’abord du boulot bien sûr et ensuite
de la vie en générale et des hommes en particulier. Jeanne
n’est pas si timide que cela et je ne sais si c’est le vin
qui fait son effet mais elle montre beaucoup d’humour quand
elle décrit sa vie : un premier mari quitté juste après
la naissance de leur fille, un autre homme de prime abord
charmant qui s’est révélé un vrai bonnet de nuit quitté
aussi, de rares amants de passage jusqu’à son abstinence
actuelle. Elle vit maintenant seule depuis que sa fille
est allée vivre chez son copain.
- Et quoi, c’est pas trop
dur ?
- Un peu au début et puis
non, c’est normal qu’une jeune fille ait envie d’aller vivre
chez son copain, non ?
- Attends, je parlais pas
de ça… Ca te manque pas de ne… ?
- De ne pas avoir de rapports
sexuels ? Un peu, beaucoup, ça dépend des jours mais j’ai
pas vraiment envie d’y penser…
Je la regarde : ses petits
cheveux qui entourent agréablement sa figure ronde, ses
yeux gris, sa bouche bien dessinée, ses rides qui donnent
de la profondeur au regard. Je trouve Jeanne assez émouvante
dans sa fierté. Je ne peux m’empêcher de passer mon bras
autour du cou et de lui déposer un baiser léger à la commissure
des lèvres. J’en profite pour me serrer un peu plus contre
elle. Je sens sa grosse poitrine mais elle recule.
- Je te trouve charmante.
Je me sens bien avec toi. J’ai l’impression de te connaître
depuis longtemps. Pas toi ?
Elle me regarde un peu timidement.
- C’est vrai que je suis
bien. Ca fait longtemps que je ne suis pas si détendue.
Ca fait des heures qu’on discute. Y’a presque plus personne
dans le resto ! Je peux aussi t’embrasser pour te remercier
de ce moment ?
Elle dépose sur ma joue un
baiser que je lui rends aussitôt mais sur les lèvres. Le
contact est doux, chaud. Elle retire son visage et rougit
comme Jean qui nous regarde. Je sens ma culotte mouiller.
Ce seul contact me transforme en fontaine. J’ai chaud et
j’enlève ma veste. J’ai complètement oublié que je n’avais
pas mis de soutien, mes tétons deviennent durs.
- Toi, tu as une belle poitrine,
me dit Jeanne, tu n’as pas besoin de soutien-gorge pour
la maintenir.
- Elle n’est pas aussi belle
que la tienne. Tu ne veux pas que je la touche un peu. Je
voudrais la sentir dans ma main. Je suis sure qu’elle est
ferme.
- T’es complètement dingue.
Je suis une femme et je ne veux pas avoir de rapport avec
une femme, on est en plus dans un lieu public, je te le
rappelle…
- Laisse-toi faire, personne
ne verra rien et je te promets que je n’irai pas plus loin.
Je fais lentement descendre
la fermeture éclair de sa robe. Jeanne se colle à la table
et si elle ne fait rien pour m’aider, elle ne fait rien
non plus pour me décourager. Après avoir doucement caressé
son dos, ma main s’avance. Je flatte maintenant un lobe.
C’est immense, énorme mais le contact du soutien-gorge est
désagréable. Je le détache. Un sein tombe dans ma main,
je le pétris, le soupèse, le tire. Jeanne émet de drôles
de grognements.
- Arrête tout de suite, me
dit-elle, arrête, je t’en supplie !
- Mais pourquoi ? Je sens
que tu aimes cela et tes seins m’excitent terriblement.
Je sais que tu mouilles. J’en suis sûre. Je pourrai me glisser
sous la table, remonter ta robe et écarter tes cuisses.
Je pourrai m’emparer de ton bouton qui doit être bien gonflé
et enfoncer ma langue dans ton vagin ruisselant. Je pourrai
y enfoncer mes doigts, ma main peut-être. J’imagine que
tu es très ouverte. Laisse-toi aller. Ecarte les cuisses
que je mette ma main dans ta culotte.
Je n’ai qu’une main de disponible.
Je sers mes cuisses l’une contre l’autre ; je presse ses
seins et joue avec les pointes. Elle a de vraies tétines
pointues. J’ai envie de les prendre entre mes lèvres et
de les pincer très fort. Jeanne fait partie de ces femmes
qui jouissent des seins. Je sens qu’elle lutte mais c’est
la raison qui l’emporte et elle me repousse. D’un mouvement
brusque, elle pousse la table et court vers les toilettes.
A peine Jeanne partie que
je me dégrise. Je suis vraiment allée fort avec elle. Je
n’ai pas pris en compte que c’était une femme d’un certain
âge qui me connaît à peine. Elle ne sait pas combien l’amour
entre femmes est bon. Je rêve de mettre mon visage entre
ses nénés, d’y donner des coups de langue, de les aspirer.
elle me rendrait ensuite la pareille, un sein dans sa bouche
et l’autre dans sa main. On frotterait nos chattes l’une
contre l’autre jusqu’à ce que nos mouilles se mélangent.
Je prendrais mon gode que je lui enfoncerais dans le cul
pendant qu’elle me supplierait d’arrêter de la faire jouir.
Mais pour l’instant, je me sens coupable. Elle doit se sentir
bien seule dans les toilettes et si elle n’avait pas le
courage de revenir ?
Le resto est désert. Je laisse
toutes les affaires, sacs, manteaux, dossiers sur la banquette
et me dirige vers l’escalier en colimaçon. Il n’y a pas
beaucoup de lumière, une odeur assez forte de pisse me prend
les narines. Je ne devine rien mais j’entends très distinctement
des voix.
- Tourne-toi que je te prenne
par derrière. Viens que je perfore ton gros cul !! Viens
ma belle que je te la mette. Tu vas voir ce que s’est qu’un
mec. T’as fini de faire ta grosse goudou ? Ah c’est une
bonne salope la Laure. T’es pas la première qu’elle veut
sauter. En vous voyant arriver, je croyais que c’était fait.
Hum, t’es bonne. Allez, écarte-toi.
Jeanne est appuyée sur le
rebord du lavabo. Sa robe est remontée sur ses hanches,
sa grosse culotte blanche tombée sur ses chevilles. Jean
se délecte de ce cul majestueux.
- Avant de te la mettre,
je vais te sucer un peu. T’as l’air fraîche et j’adore les
femmes qui s’épilent pas. T’as des poils partout et tu sens
un peu le pipi. T’es toute mouillée, trempée même, elle
a dû t’exciter l’autre petite pute… Hein, elle t’a excitée
avec ces cochonneries. T’aimes bien quand c’est les femmes
qu te broutent, elles savent y faire…
Jeanne se retourne, s’assoit
sur le lavabo et écarte les cuisses. Jean se penche vers
elle. Sa bite est tendue, son gland violacé. Il s’astique
lentement d’une main.
- Oui, elle m’a excitée,
j’en pouvais plus. Enfonce-toi, mets-moi, enfonce ton bâton,
lèche-moi bien avant… Oui, comme ça, avec toute ta langue…
J’aime les bites, quand elles sont bien dures, oui, t’es
raide. Pénètre-moi !
- T’aimerais baiser avec elle…
Avoue que t’aimerais bien qu’elle vienne te gnougnouter…
Qu’elle embrasse tes gros lolos. Je pourrais vous prendre
toutes les deux, chacune votre tour.
Je n’en peux plus. Ce spectacle
est terriblement excitant. La grossièreté dont Jean fait
preuve plaît visiblement à Jeanne qui utilise un langage
dont je ne l’aurais pas cru capable.
Elle se trémousse, écarte
encore plus les cuisses et maintient fortement la tête de
Jean qui lape la chatte dégoulinante. Elle retire sa robe
et découvre deux lobes laiteux constellés de tâches de rousseur.
Je vois enfin cette poitrine à laquelle j’ai rêvé tout le
repas. Elle est encore plus grosse que dans mon imagination.
La chair est molle, elle pend un peu : deux poires si lourdes
qu’elles ont du mal à conserver leur forme. Ses tétons dressés
ressemblent à deux petites bites qui ne laissent pas Jean
inactif. Il quitte rapidement la chatte pour s’emparer des
seins. Il les malaxe, les soupèse et joue avec les tétines.
Jeanne, étendue sur le dos, presque écartelée, s’agite et
pousse des petits cris de bête.
- Fous-moi ta queue maintenant.
Viens que je la sente bien. Oui, comme ça. Bien profond.
Plus vite, plus vite…
Jean s’est totalement enfoncé.
Il pousse fort. Jeanne halète, ouvre la bouche et remue
la langue. On a l’impression qu’elle cherche de l’air ;
sa poitrine monte et descend de plus en plus vite. Ses cheveux
se répandent dans le lavabo.
- Tu voudrais avoir le cul
de Laure sur la gueule, hein putain ? Tu voudrais la sentir
sur la langue pendant que je te bourre. Tu perds rien pour
attendre. Tu me sens bien là ?
Jean continue de labourer
Jeanne. Il va, vient, Jeanne d’une main lui masse les couilles.
Je suis toujours en train de les observer mais je ne veux
pas me joindre à eux. Je sais ce qui est part du fantasme
et je veux garder Jeanne pour moi pour une autre fois. Je
me branle doucement les yeux rivés à cette grandiose poitrine.
- Je vais jouir, dit Jeanne.
Lâche-toi, envoie-moi toute ta semence.
- Non, je veux venir sur toi,
t’en mettre plein la figure. Viens, prends-moi dans ta bouche.
Finis-moi comme ça.
Jeanne s’accroupit et prend
le membre de Jean dans sa bouche. Elle l’introduit bien
profond, le ressort, recommence. Elle passe tout doucement
la langue sur le gland et descend le long des couilles qu’elle
gobe tour à tour. La queue est violette, noueuse, énorme.
- C’est bon, lui murmure
Jean. Continue comme ça…
Il ferme les yeux, bouge
de plus en plus vite le bassin. Il entre très profondément
dans la bouche de Jeanne.
- Je viens, je viens, j’explose…
Des filets blanchâtres sortent
de la bouche de la femme qui se relève pour se pendre au
cou de son amant.
- Embrasse-moi, viens bouffer
ton foutre pendant que je vais me régaler du mien… J’adore
ce mélange. C’est bon, viens sucer ma langue.
C’est à mon tour d’arriver
à la jouissance. Je me relève rapidement des marches sur
lesquelles je m’étais effondrée. Quand Jeanne revient, elle
me trouve assise à notre place. Sa robe n’est pas très bien
mise.
- Ca a été ? lui demandé-je.
Elle me regarde en me dévisageant,
le rouge aux joues. Elle semble un peu hébétée. Son mascara
a légèrement coulé, ses lèvres sont un peu gonflées et son
regard est lourd.
- Tu as été un peu longue,
j’ai peur de t’avoir choquée avec mes propos tendancieux.
J’espère que tu ne m’en veux pas. Je n’ai pas pu m’en empêcher.
Tu es une femme superbe, j’aime autant les femmes que les
hommes et j’ai tendance à oublier que tout le monde n’est
pas comme moi…
Jeanne m’interrompt en posant
sa main sur son bras.
- Tu m’as troublée tout à
l’heure. Je n’ai plus tellement l’habitude de pareils hommages
et j’ai eu peur. Je n’ai jamais eu de relation avec une
femme et ce que tu m’as dit m’a un peu émue. J’ai réfléchi
à tout ça aux toilettes…
- T’as réfléchi ? Tu t’es
fait du bien plutôt, lui dis-je en riant. Si tu es restée
si longtemps, c’est que t’as dû te branler. C’est ce que
j’aurais fait à ta place. J’aurais fait rouler mon petit
bouton jusqu’à l’explosion…
- T’es vraiment une petite
cochonne, me rétorque-t-elle en me rendant mon sourire.
Viens plutôt m’embrasser.
- Et Jean ? Tu n’as pas peur
qu’il nous observe ?
- Je m’en fiche et puis,
ça va peut-être lui plaire. Viens me donner ta bouche.
Je la prends maintenant dans
les bras et ne ressens aucune résistance. Jeanne appuie
ses lèvres sur les miennes jusqu’à ce que je les entrouvre.
Elle en profite pour glisser sa langue qui vient caresser
très doucement la mienne. Nos langues tournoient, nos salives
s’échangent, nos poitrines se touchent, je me frotte à elle
jusqu’à la sentir frémissante.
Je sens très distinctement
l’odeur du foutre et de la mouille mais je ne dis rien.
Nos baisers se font de plus en plus profonds.
- Mesdames, s’il vous plaît,
mesdames… ?
Jean est devant nous, l’addition
dans la main. Je vois une bosse déformée son pantalon et
le dit à l‘oreille de Jeanne qui ne peut s’empêcher d’émettre
un petit sourire.
- Nous n’avons plus de temps
à perdre, me dit-elle avec un clin d’œil. Nous avons des
choses à faire. Payons et partons.
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