Je suis factrice à la campagne depuis plus de
dix ans. J’ai aujourd’hui trente ans passés mais je suis
restée célibataire car je tiens à ma liberté. Je ne suis
pas spécialement belle, ni spécialement courtisée mais je
ne fais trop rien pour non plus. Je ne me maquille pas,
je ne passe pas tout mon temps chez le coiffeur. Je ne m’habille
pas sexy non plus, je préfère rester décontractée, souvent
vêtue d’un jean et d’un chandail. Mais ne croyez pas pour
autant que ma vie sexuelle ne soit pas épanouie. J’ai des
copains que je vois de temps en temps lorsque l’envie s’en
fait sentir. Et je n’ai que l’embarras du choix car mon
carnet d’adresse est bien rempli. Pour la plupart, ce sont
des amis d’enfance ou d’autres que j’ai rencontrés en vacances.
Certains sont mariés, d’autres non. Rare sont ceux qui ont
proposé de m’épouser et ceux qui ont essayé ont toujours
essuyé un refus. Je vous dis, je tiens à mon indépendance,
même vivre à deux sous le même toit ce n’est pas mon truc.
J’ai essayé deux ou trois fois mais ça s’est toujours terminé
par des cris et des prises de becs. Je veux pouvoir me lever
quand je veux, rester au lit si je le désire, manger aux
heures qui me conviennent, faire l’amour si j’en ai envie
et zapper sur la chaîne que je veux à la télé. Si je veux
passer ma nuit sur l’Internet, je ne veux pas que l’on soit
derrière moi, si je préfère faire un footing en forêt à
six heures du matin je ne veux pas m’entendre dire que je
suis cinglée. Vous trouvez peut-être cela égoïste, mais
je suis égoïste je le revendique. On a qu’une vie, ce n’est
pas pour s’emmerder avec un mari ou pire des mômes. D’ailleurs
sur ce plan là je suis tranquille, je ne peux pas en avoir.
Question cul, j’aime les
hommes musclés et virils. Je n’ai pas dit bien membrés quoique
cela puisse être aussi un atout. Non, par « virils », j’entends
résistant, le genre de type qui vous retourne dans tous
les sens et vous baise de longues heures sans jamais fatiguer.
Quoique, comme je l’aie dit précédemment, mon carnet d’adresse
soit particulièrement bien rempli, les hommes virils n’y
sont pas légion. Car la plupart de mes connaissances, comme
la plupart des hommes je pense, sont fragiles et beaucoup
plus sûrs en paroles qu’en actes. Et souvent je passe mes
soirées à les consoler. Après tout un peu de tendresse ce
n’est pas non plus désagréable même si ce n’est physiquement
pas très satisfaisant.
Dans le cadre de mon travail,
je n’ai pas rencontré non plus des milliers de mâles en
rut. Le mythe de la petite factrice qui se fait baiser à
tous les coins de rue est un délire. D’abord, on n'a pas
le temps car il faut aller vite. Ensuite dans un petit village
tout le monde se connaît et si l’on se faisait troncher
à tout bout de champ cela se saurait et ça cancanerait de
partout. Enfin la plupart des hommes sont corrects et n’attendent
pas la matinée derrière la porte queue à la main le passage
de la factrice. Pour tout dire en dix ans de métier, j’ai
du coucher trois fois pendant ma tournée. Pour une femme
célibataire, avouez que ce n’est pas beaucoup. Et encore,
les deux premières fois c’était il y a dix ans avec un copain
qui me plaisait. Ne croyez surtout pas que je regrette cet
état de fait, je n’aimerais pas que des satyres m’attendent
tout au long de ma tournée et se jettent sur moi avec leurs
pattes sales et leurs sexes tordus. Et je préfère de beaucoup
être discrètement draguée par un homme charmant et pourquoi
pas qu’il m’invite à dîner ou à aller au cinéma. Tout cela
pour dire que l’expérience qui m’est arrivée récemment reste
bien heureusement une exception à la règle.
Nous sommes deux factrices
au village. Nicole, une femme d’une cinquantaine d’année
qui s’occupe du bourg et moi, Mathilde, spécialiste de la
campagne avec sa petite voiturette. L’histoire se situe
dans une ferme un peu à l’écart du village, habitée par
un couple de vieux agriculteurs qui approchent de la retraite.
Je passe rarement par là-bas car ils reçoivent peu de courrier.
Et en général mes visites se limitent à déposer des factures
dans la boîte aux lettres qui est au bout du chemin. Mais
ce jour là, il y a une lettre recommandée et je dois aller
jusqu’à la ferme en priant pour ne pas rester coincée dans
les ornières boueuses. Evidemment pas de sonnette, mais
heureusement apparemment pas de chien. Je me dirige vers
la porte principale grande ouverte, l’entrée juste masquée
par des franges en plastique multicolores. Je suis sur le
point de demander s’il y a du monde mais je suis arrêtée
dans mon élan par le spectacle sur lequel je tombe. La vieille
est dans la cuisine, penchée sur la table et ses jupons
sont troussés. Le petit vieux est juste derrière, pantalon
baissé et en train de se la bourrer en jurant comme un charretier.
Je ne suis pourtant pas une sainte Nitouche et des propos
grivois j’en ai entendu, mais vulgaires à ce point jamais
du style « Alors la vieille, mon gros manche dans ton trou
à foutre ça te rappelle ta jeunesse. Si t’étais pas si moche
j’y dégorgerais plus souvent ». Et un peu plus tard il se
vide en elle en hurlant comme une bête et dans la foulée
ressort son engin, un chibre énorme, hors normes d’après
ce que je peux en voir d’où je suis. Il l’essuie sur les
fesses de la vieille puis avec ses jupons et se rafistole
vite fait en rotant. « Maintenant que te voila pleine, sers-moi
donc un verre de vin. » Et la vieille de le servir. Il y
a peu de chance qu’elle ait pris son pied dans cette saillie
grotesque, peut-être d’ailleurs n’a t’elle jamais eu d’orgasme.
Du coup je frappe à la porte et pénètre dans la cuisine.
L’odeur de foutre y est très forte.
- Bonjour Monsieur, Madame,
j’ai un recommandé pour vous.
Le vieux s’approche en poussant
sa femme. « Odette dépêche-toi nom de Dieu, il faut aller
s’occuper de l’étable. Débarrasse le plancher et laisse
moi m’occuper des papiers ». Et me voici donc seule avec
ce satyre. Il retourne le recommandé dans tous les sens
comme un objet curieux. Je lui tends le carnet à signer.
- Alors gourgandine, qu’il
me dit, j’me suis toujours dit que les factrices étaient
des vicieuses à regarder comme ça chez les gens.
- Pardon, Monsieur ?
- Ohhh tu vas ty pas y faire
ta mijaurée en plus. J’t’ai vue qui m’regardais en train
de trousser la Germaine et en plus ton regard qui s’intéressait
à mes proportions. Vous êtes bien toutes les mêmes mes salopes.
Toujours à la r’cherche de gros nœuds. Tu veux t’y y tâter
le mien.
Et sans gêne le voilà qui
ressort son braquemart du pantalon, le cochon n’a même pas
de caleçon. Son manche noueux est encore tout gluant de
ses ébats passés. Je ne sais pas si je suis fascinée ou
tout simplement écœurée. Mais c’est vrai que mes yeux ne
peuvent se détacher de l’engin et du coup ça le fait se
redresser. Il est épais, noueux et énorme et ses deux grosses
couilles pendantes sont associées. C’est vrai que je n’en
ai jamais vu de cette taille.
- C’est t’y sûr que ma grosse
tige a toujours intéressé toutes les vicelardes du canton.
Et toi la factrice tu as l’air d’en être une sacré belle
de salope. (Il s’approche près de moi, me prend la main
et la pose sur son engin qui en plus est plus dur que je
ne le supposais). Vas-y soupèse-les. Tu te la vois enfoncée
dans la cramouille en train de te la ramoner, ça doit t’exciter
la vicelarde...
Je ne sais pas ce qui me
prend, mais c’est vrai qu’il a raison, que je meure d’envie
de me faire mettre par cette grosse queue gluante. Et, quand
il me tourne et après avoir dégrafé mon pantalon, le baisse
brutalement entraînant par la même occasion ma culotte,
je le laisse faire et me penche à mon tour vers la table
dans la même pose que prenait tout à l’heure sa femme. Sans
aucune précaution (Il ne doit pas savoir ce que c’est qu’une
capote), sans aucun préliminaire non plus, il enfonce son
gros braquemart noueux en moi et entreprend de m’usiner
en m’abreuvant à mon tour de propos vulgaires. Je ne tarde
pas à jouir ce qui sans doute le surprend, il ne doit pas
être habitué. Il débande légèrement mais bientôt revient
à la charge. Etant donné qu’il s’est vidé les couilles quelques
temps auparavant, cette fois il est plus résistant. Je jouis
à nouveau, et encore une fois un peu plus tard avant de
sentir enfin son jet en moi. Je me demande s’il n’est pas
en train de pisser en moi tellement il y a de liquide. Le
rustre n’a même pas pris la peine de changer une fois de
position, il m’a baisée comme une chienne. Maintenant il
se rafistole comme il dit après avoir essuyé sa grosse queue
sur mes fesses. Il se mouche un coup et va se resservir
un verre de vinasse.
Alors que je suis en train
de remonter mon pantalon, sa femme est de retour dans la
cuisine. Inutile de dire qu’elle a tout compris. Mais elle
ne dit rien, résignée. D’ailleurs elle se fait engueuler
parce qu’elle a oublié de ramener les bidons de lait. Le
vieux me signe le reçu en me disant devant sa femme « Si
t’as encore des envies qui te chatouillent, t’y peux revenir
quand tu veux, j’arrangerai ça ». Je suis gênée pour cette
pauvre femme. Je prends congé. J’ai pris beaucoup de retard
sur ma tournée et en plus je suis remplie de jus gluant
qui coule le long de mes cuisses. Je me sens sale, souillée,
j’ai honte de moi, honte d’avoir succombé si facilement
à la tentation avec un être aussi vulgaire. Depuis je ne
suis pas retournée à la ferme et n’ai pas revu ce vilain
satyre. Et j’espère que, si l’occasion se représente, je
ne succomberai pas aussi facilement à la tentation.
Mais je dois avouer que par
ailleurs il m’arrive de rêver de cette situation et même
de me caresser en y repensant et d’imaginer à nouveau l’énorme
chibre du vieux en train de me perforer...
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