J'ai fait la connaissance chez des amis d'une
femme de dix ans mon aînée qui s'appelait Mouna.
Elle etait belle, vêtue avec
recherche et je me suis sentie aussitôt attirée par elle.
Nous nous sommes donc revues et sommes rapidement devenues
bonnes amies malgré notre différence d'âge. En effet, les
mêmes choses nous intéressaient dans la vie. Nous nous sentions
très proches. Nous militions toutes deux à SOS Racisme,
elle la musulmane et moi la juive.
Elle me prêtait ses livres,
ses robes et ses parfums, m'invitait chez elle à déjeuner,
m'emmenait au cinéma, etc. J'etais très impressionnée par
son charisme et sa beauté. J'en faisais petit a petit, inconsciemment,
une sorte de modèle à suivre.
Quand sont arrivées les vacances
scolaires, après ma première année d'études supérieures,
Mouna m'a proposé de partir avec elle quelques jours à la
mer. Mes parents ont accepté car ils la connaissaient et
avaient confiance en elle. Ils étaient assez heureux que
j'aie une amie comme elle. Etant moins tête brûlée et excessive
que moi, mes parents estimaient que sa fréquentation ne
pouvait que me mettre du "plomb dans la tête"
Nous avons donc pris le train,
toutes contentes de passer ces moments ensemble. Nous nous
sommes installées dans un petit hôtel au bord de la plage,
dans une chambre très romantique avec un grand lit. Nous
n'avions pas songé à demander des lits séparés, quelle importance
?
Nous avons passé une première
journée formidable. Le soir, nous nous sommes promenées
sur la plage. C'était très romantique. Mouna m'a pris la
main et je n'ai pas songé à la repousser. Nous sommes ensuite
rentrées à l'hôtel très sagement.
Je me sentais envahie par
un grand trouble. Il était dix heures du soir. Mouna s'est
couchée sur le lit. Moi, j'ai repéré un petit frigo dans
la chambre. "Qu'est ce que c'est que ca ?
- C'est le bar", a dit
Mouna, "c'est libre-service mais tout ce que tu prends
dedans, tu dois le payer, bien sûr !"
Je l'ai ouvert. "Il y
a du coca, de la limonade ou de l'eau gazeuse. Tu veux quelque
chose ? -un Perrier, tu as ?"
J'ai pris une bouteille de
limonade et une autre de Perrier que j'ai tendue à Mouna.
Je me suis installée à côté d'elle sur le lit. Pendant que
nous buvions à moitié allongées dans les coussins.
J'ai décapsulé ma bouteille
et j'ai tendu le décapsuleur à Mouna. Quand elle a ouvert
sa bouteille, l'eau a jailli.
"Eh, attention, t'en
mets partout !", Ai-je crié.
"C'est rien, c'est de
l'eau...-mon tee-shirt est tout mouillé. -retire-le. Je
vais t'aider, attends..."
J'ai levé les bras et elle
m'a ôté mon tee-shirt comme une maman attentionnée. Mouna
a alors regardé mes seins et ses yeux ont changé d'expression.
Elle a dit : "je vais te montrer quelque chose de très
amusant."
Elle a placé son pouce sur
le goulot de sa bouteille et elle a agité son eau gazeuse.
Puis elle a retiré son doigt et l'eau m'a copieusement arrosée.
"Ouh ! Ah ! Ouh ! T'es
folle !"
Mouna a continue à m'asperger
la poitrine d'eau. Je riais et me démenais comme une petite
folle sur le lit pour échapper à son arrosage. C'était pas
la peine. J'en avais partout.
"Mouna... Tu exagères,
je suis trempée... Regarde : j'ai de l'eau partout... -je
vais réparer", a-t-elle dit.
Elle a approche son visage
de ma poitrine et a mon grand étonnement, elle a pris un
mamelon dans sa bouche pour le sucer. Je riais mais ce n'était
plus un jeu. J'étais plus que troublée.
Sa bouche me donnait des sensations
inconnues et très agréables. Au bout d'un moment, elle a
dit : "c'est ton tour !"
Elle a ôté son tee-shirt.
J'ai hésité. Vers ou m'entraînait-elle ? Cependant elle
avait de jolis seins tous ronds avec des pointes toutes
petites et très roses. "Fais-le ou c'est moi qui t'arrose
!", a menacé Mouna en riant.
J'ai pris ce qui restait d'eau
et j'en ai aspergé les seins de mon amie.
Puis, surmontant la peur panique
qui montait en moi, j'ai sucé le bout de ses seins. Ceux-ci
ont durci dans ma bouche. J'ai passé la langue dessus. C'était
très doux et prenant. J'avais instinctivement envie de téter
ses seins.
Mouna a pris ma tête dans
ses mains et l'a serrée contre elle en me disant des mots
gentils puis elle m'a embrassée. Sa langue veloutée a entraîné
la mienne dans une danse fiévreuse.
C'était la première fois que
je me retrouvais aussi court vêtue dans les bras de quelqu'un
et je n'aurais jamais imaginé que cela se ferait avec une
femme !
Mouna m'a déshabillée complètement
et m'a caressé tout le corps en insistant
Juste sur les endroits ou
je préfère être touchée. Doucement, je me suis abandonnée
à ses caresses et ses baisers. Nos langues se cherchaient,
nos mains aussi...
Mouna s'est alors attardée
sur mes seins. Elle etait experte en la matière et j'ai
réagi très vite a ses attouchements. Elle a vite compris
qu'elle pouvait pousser plus loin ses entreprises.
Abandonnant ma bouche et les
autres parties de mon corps, elle a à nouveau sucé et aspiré
les bouts de mes seins. Je me suis mise à gémir malgré moi,
de plaisir... Je n'avais plus qu'une idée en tête : savourer
le moment présent.
Je me suis donc bien gardée
de réagir lorsque j'ai senti qu'elle écartait mes cuisses
et prenait place entre mes jambes. Elle m'a écarté les cuisses
qu'elle a repoussées vers ma poitrine. Ainsi disposée, je
ne lui cachais plus rien de mon intimité.
Ses yeux se sont posés dessus.
Je n'avais jamais laissé voir mon sexe à personne et j'étais
un peu gênée. Le seul moyen que j'ai trouvé pour l'être
un peu moins, c'est fermer les yeux ! Mais ca n'empêchait
pas Mouna de me regarder, elle... elle ne faisait pas que
regarder d'ailleurs. Je l'ai sentie qui me touchait. C'était
très bon. Elle m'a masturbée avec le bout de ses doigts
puis elle a glissé un coussin sous mes fesses et, se mettant
à plat ventre sur le lit, elle a posé ses lèvres sur mon
sexe. Elle m'a embrassé l'entrejambe. Ses baisers étaient
mouillés et très doux et moi je coulais sur sa bouche.
Elle a fait aller et venir
sa langue le long de ma fente. Je me sentais fondre... Je
m'ouvrais et m'humidifiais à chaque lichette. "Tu es
toute chaude et mouillée...", a dit Mouna.
J'ai ouvert les yeux mais
je les ai vite refermés quand j'ai vu son regard amoureux.
C'était par trop troublant. Elle a continue à laper mon
vagin. J'aurais voulu crier mais je me suis retenue.
Maintenant sa langue pénétrait
plus profondément en moi et elle titillait mon clitoris
du bout de ses doigts. Je me tordais de plaisir et je gémissais
à présent sans retenue. C'était tellement excitant que cela
m'a fait jouir avec une violence inouïe.
C'était ma première jouissance
dans les bras de quelqu'un. Ma première jouissance par une
voie autre que la masturbation solitaire !
Lorsque j'ai émergé de la
demi-inconscience où m'avait plongé ce plaisir intense et
nouveau, Mouna me tenait par le bras et m'interrogeait sur
mes sensations. Je lui ai dit que j'avais bien joui. Elle
m'a répondu qu'elle m'aimait. Elle a laissé un silence de
quelques secondes et elle a ajouté : "beaucoup."
Une façon de ne pas rendre
notre histoire trop sérieuse tout de suite. C'est alors
que je me suis aperçue que j'étais très amoureuse de Mouna
et j'ai voulu lui faire la même chose, lui donner le même
plaisir. C'est avec beaucoup d'excitation que j'ai découvert
son sexe trempé. Elle m'était offerte. Elle s'est abandonnée
à moi. Sa chair était rose, humide et nacrée. Son petit
bouton luisait comme une perle sur une huître.
J'ai trouvé cela magnifique.
Mon cœur battait très fort et je n'ai pu résister longtemps.
J'ai plongé ma tête entre les cuisses de Mouna et j'ai d'abord
un peu fouillé sa vulve. J'ai insinué ma langue dans les
moindres replis chiffonnés de sa peau rose. C'était comme
si je partais à la découverte d'un terrain connu mais inquiétant,
plein de merveilles à découvrir. Intuitivement, je savais
exactement ce qu'il fallait faire pour lui donner du plaisir.
Je connaissais trop bien les réactions de mon sexe quand
je me masturbais pour ne pas savoir comment m'y prendre
avec celui de Mouna.
J'ai trouvé son clitoris.
Il était tout gonflé de désir. Lentement, je me suis mise
à le masturber. Le résultat ne s'est pas fait attendre.
Mouna a poussé un long gémissement et m'a suppliée de la
faire jouir.
J'ai commencé alors à la lécher
avec une frénésie délirante. L'odeur de sa chatte me grisait.
Je me suis appliquée à mon cunnilingus comme si c'était
mon propre sexe que je léchais. Mouna était complètement
déchaînée sous mes attouchements. Elle ne cessait de gémir,
de crier, de me supplier de l'achever.
Je n'en revenais pas de lui
donner autant de plaisir alors qu'elle était la première
femme et la première personne) avec qui je faisais l'amour.
J'ai donc découvert à dix huit ans qu'il y avait une part
de lesbienne en moi. En plus, je suis tombée amoureuse de
Mouna et nous sommes restées deux ans ensemble.
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