L'été 1992, sur une plage du Midi, j'ai vingt-trois
ans. Que voulez-vous que l'on fasse, à cet âge, en cet endroit
et en cette saison ? En ce qui me concerne, je suis doublement
occupé. Angélique et moi nous connaissons depuis deux ans,
et nous nous considérons comme fiancés même si, séparés
par plusieurs centaines de kilomètres en raison de nos études,
nous ne nous voyons guère qu'aux vacances. Cet été, elle
est accompagnée de sa mère qui a loué une maison pas loin
de chez moi. C'est une petite blonde pulpeuse (Angélique,
pas sa mère) avec des seins auxquels on pourrait accrocher
sa veste et un de ces culs qui me font dire "plus il
y en a, mieux c'est". Elle est d'un tempérament plutôt
réservé, sauf au lit où elle est toujours en quête d'expériences
nouvelles. Je ne m'attendais tout de même pas à la surprendre,
il y a quelques jours, enlacée avec Béatrice, ni à ce que
les deux filles se montrent d'humeur partageuse. Toujours
est-il que depuis, j'ai fort à faire pour leur tenir compagnie
à toutes les deux. Elles se complètent admirablement : Béatrice
est aussi brune qu'Angélique est blonde, plutôt filiforme
avec des seins fuselés et presque pas de hanches, légèrement
plus âgée (elle a 25 ans, Angélique 22) et plus riche d'une
expérience qu'elle est toujours prête à partager. Vous trouverez
peut-être que je glisse un peu rapidement (si j'ose dire)
sur Angélique et Béatrice, mais en fait ce n'est pas d'elles
que je voulais vous parler.
L'histoire commence un jour
où les deux filles et moi sommes attablés devant un verre
à discuter (oui, j'apprécie AUSSI leur conversation) et
où Angélique nous confie ses inquiétudes quant à sa famille.
Ses parents ont divorcé voici quelques mois, et sa mère,
Marie-Cécile, s'en remet très mal. Je m'en serais douté,
à voir la tête qu'elle faisait les quelques fois où je l'ai
vue depuis le début des vacances. C'est une femme d'une
quarantaine d'années, aux cheveux auburn, au teint plus
mat que celui de sa fille, qui serait plutôt belle sans
son air d'accusé venant de s'entendre condamner à perpétuité.
"Elle est en pleine
dépression, dit Angélique. Elle n'a que 42 ans, et elle
a l'impression que sa vie est finie. J'ai peur qu'elle ne
finisse par se flinguer !
- En fait, dit Béatrice,
elle a besoin d'un homme."
Ni elles ni moi n'en reparlerons.
Il n'empêche que le lendemain soir, nous sommes tous trois
de sortie et parvenons à traîner Marie-Cécile avec nous.
Au bout de deux heures, Angélique vient néanmoins me dire
que sa mère se sent fatiguée. Nous décidons que je laisserai
là les deux filles le temps de la ramener en voiture. Le
long du chemin, Marie-Cécile et moi parlons quelque peu
de nos familles respectives. De son côté, c'est aussi classique
que pas brillant : trompée pendant des années sans le savoir,
puis en le sachant, et finalement plantée là pour une plus
jeune... Nous venons d'arriver devant chez elle quand elle
finit par éclater en sanglots. Après avoir arrêté le moteur,
je la prends par les épaules pour la réconforter. Elle pleure
un peu contre moi, ce qui me laisse le temps de me rendre
compte que la peau de son épaule est aussi douce que celle
de sa fille, et que sous sa robe d'été, elle a le corps
aussi bien dessiné que celui d'Angélique... Ces réflexions
me mettent dans un état dont je crève de peur qu'elle s'aperçoive,
dans la posture où nous sommes. J'ai moins peur à mesure
que ses sanglots s'apaisent, sans qu'elle songe à se dégager
de mon bras. Je l'embrasse sur la joue, puis sèche ce qu'il
lui reste de larmes avec mes lèvres, puis trouve sa bouche.
Elle se laisse faire, et cette fois notre posture ne lui
permet plus d'ignorer mon état. Ceci m'encourage à faire
glisser ma main le long de son bras, vers son sein. Sa robe
est boutonnée sur le devant ; j'en défais le haut, remonte
le soutien-gorge, dénude des seins lourds mais encore fermes,
plus ronds que ceux d'Angélique, aux pointes couleur de
caramel. Je les caresse tout en lui embrassant et en lui
mordillant le cou, puis me penche sur eux, arrondis ma bouche
autour d'un mamelon, le tète longuement avant de passer
à l'autre. Si Angélique a été nourrie à de telles sources,
pas étonnant qu'elle soit si belle aujourd'hui ! En même
temps, ma main redevenue libre retrousse le bas de sa robe,
glisse sur sa cuisse. Marie-Cécile a les deux mains crispées
dans mes cheveux, ses gémissements m'encouragent, puis elle
parvient à articuler : "Pas ici, pensez aux voisins".
Nous sortons de la voiture
après qu'elle ait reboutonné sa robe, et ne faisons qu'un
saut jusqu'à la maison. Marie-Cécile ne prend pas le temps
d'aller jusqu'à la chambre : à peine entrée, elle tombe
avec moi sur le premier tapis venu. Je déboutonne complètement
sa robe. Dessous, elle n'a pas rajusté son soutien-gorge.
Mes lèvres, mes dents, ma langue s'activent sur ses tétons,
puis ma bouche descend. Le ventre qui a porté Angélique
mérite tous mes respects : je l'embrasse et le lèche longuement,
puis descends encore plus bas, fais glisser le slip. Elle
a une touffe bouclée, de la couleur de ses cheveux, des
hanches généreuses mais dépourvues de graisse, des cuisses
parfaites à mon goût. Et je les goûte longuement, avant
d'embrasser l'endroit d'où Angélique est sortie. Marie-Cécile
a dû sacrément souffrir ce jour-là, pour donner une fiancée
à un bébé (moi) qui ne s'en souciait guère à l'époque, et
elle mérite bien que je la récompense. Ma langue s'active,
tandis que je prends en mains des fesses dignes de celles
d'Angélique. Les gémissements de Marie-Cécile augmentent
en vitesse et en intensité, ses mains m'arrachent presque
les cheveux. Elle a un gémissement de protestation lorsque
je me redresse, mais je me déshabille aussitôt, ne lui laissant
aucun doute sur mes nouvelles intentions. Je sors un préservatif
de mon blouson : j'en ai toujours sur moi, pour Angélique
ou Béatrice. J'ai peur que Marie-Cécile ne soit choquée
de me voir le mettre (après tout, elle est d'une autre génération),
mais son absence de réaction me fait penser que pour elle
aussi, la capote est entrée dans les mœurs.
Et j'entre doucement dans
ses mœurs, couché sur elle. Au bout de quelques mouvements,
elle a une réflexion plutôt tardive : "Vous êtes le
fiancé de ma fille."
Je réponds en comparant sa
beauté et celle d'Angélique, d'une façon qui n'est vexante
pour aucune des deux. Elle se tait puis, quelques instants
après, semble être frappée par la découverte d'une vérité
: "Elle sait ce que nous faisons, n'est-ce pas ?"
Je marmonne un "oui",
et après tout je commence moi aussi à penser qu'effectivement,
Angélique devait avoir quelque chose derrière la tête en
me demandant de raccompagner sa mère. Puis Marie-Cécile
n'ouvre plus la bouche que pour m'implorer de continuer
plus loin, plus profond, et m'approuver de plus en plus
vite, de plus en plus fort, jusqu'à hurler tandis que nous
jouissons dans les bras l'un de l'autre.
Alors que nous restons étendus,
enlacés, sur le tapis, elle m'avoue :
"C'est la première fois
qu'on me fait ça.
- Quoi ?
- Ce que vous m'avez fait
entre les jambes, avec la langue."
Nous refaisons deux fois
l'amour (pas plus : non qu'elle ne me donne pas envie de
continuer, mais j'ai laissé Angélique et Béatrice à la boîte
et elles doivent commencer à s'impatienter) : elle ne prend
guère d'initiatives, me laissant jouer avec son corps, et,
entre deux, me fait quelques confidences à demi-mot sur
son passé. Je crois comprendre que son mari était du genre
à, une fois tous les quinze jours, la faire mettre sur le
dos et se coucher à plat ventre sur elle pendant environ
quarante-cinq secondes. Je me dis qu'il aurait dû en faire
un peu plus avec sa femme au lieu d'aller chercher des satisfactions
ailleurs, mais j'aurais tort de le blâmer : après tout,
le divorce de Marie-Cécile est tout bénéfice pour moi. C'est
la situation la plus délicieusement tordue que j'aie jamais
rencontrée : Avoir (car nous nous sommes bien promis de
recommencer) une femme de 19 ans plus âgée que moi à laquelle
il faut tout apprendre, tout en continuant à coucher avec
sa fille qui est bien plus délurée qu'elle !
La pensée d'Angélique me
cause d'ailleurs quelque inquiétude : nous nous sommes promis
de toujours nous raconter nos aventures l'un sans l'autre,
et une promesse est une promesse. Je vais devoir lui dire,
pour Marie-Cécile et moi. Je crois de plus en plus qu'en
laissant sa mère seule avec un chaud lapin comme son fiancé,
elle savait ce qu'elle faisait. Mais je me demande quand
même comment elle va prendre la chose. Eh bien, sa réaction
a été plutôt sympa ! Mais je vous raconterai ça une autre
fois. Sachez déjà qu'Angélique et moi sommes toujours ensemble,
et que Marie-Cécile en est très heureuse. Elle a de quoi.
Sans fausse modestie : ne suis-je pas le gendre idéal ?
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