Depuis toute petite il paraît que je me tripote...
Ca je ne m'en souviens pas trop évidemment. Par contre c'est
vrai que depuis que je suis réglée et que je me sens femme,
j'use et j'abuse de mes dix doigts. Et toutes les occasions
sont bonnes pour que je procure quelque plaisir solitaire.
Il parait que c'est mieux de faire cela à deux. Je ne sais
pas. Moi en tout cas je suis loin de partager cet avis parce
que même lorsqu'il m'arrive de sortir avec un mec cela ne
m'empêche pas de me caresser, avant, pendant et même après.
Avant parce que je pense à lui, pendant parce qu'il n'est
pas toujours très doué et que moi je veux prendre mon pied,
après parce que j'ai encore envie et que l'on est jamais
mieux servie que par soi-même. Et s'il m'arrive de jouir
profondément lors d'une pénétration, il m'arrive encore
plus souvent d'éclater de toutes parts en me caressant moi-même.
C'est sans doute de l'égoïsme, de l'onanisme comme l'on
dit parfois, c'est peut-être même une perversion. Mais qu'importe,
j'adore cela et je ne pourrai jamais m'en passer. Même seule
en prison, enfermée dans une petite cellule, ma vie sexuelle
serait, je crois, tout aussi riche, du moment que l'on n'a
pas l'idée de m'attacher les mains derrière le dos. Et tous
les endroits sont bons pour accomplir mon forfait, bien
sûr chez moi dans mon intimité, dans mon petit lit douillet
ou sous la douche ou pourquoi pas sur le sofa en regardant
la télé. Mais pourquoi pas non plus dans ma voiture, dans
un parking ou même dans les embouteillages. Ou alors à la
fac, discrètement dans un amphi lorsque je ne suis pas trop
entourée ou alors dans une salle libre, au pire dans les
toilettes. Dans les vestiaires à la piscine, dans les salles
obscures de cinéma ou alors dans la nature.
Tous les endroits sont bons
pour me toucher. Le principal c'est que je me sente tranquille,
en sécurité et que je n'ai pas l'impression d'être observée.
Que je n'en ai pas l'impression ne signifie nullement que
je ne le sois pas effectivement. L'été dernier par exemple
j'étais allé bronzer dans un endroit tranquille au bord
de la rivière. Il faisait un beau soleil doré et, là où
je m'étais glissée, je me sentais vraiment en sécurité.
Alors je me suis mise entièrement nue pour faire un bronzage
intégral et bientôt je commençai à me caresser lentement,
environ une demi-heure avant d'atteindre la jouissance.
Et quand j'ai ouvert les yeux, oh surprise ! Deux gamins
en kayaks étaient en train de me mater avec les yeux écarquillés.
Évidemment, quand je les ai vus, j'ai ramassé mes effets
et me suis rhabillée mais ces petits cons restaient là à
me regarder s'attendant sans doute que je leur fasse des
propositions. Du coup je suis partie vers d'autres cieux.
Une fois aussi j'étais allée
passer une semaine chez une amie d'enfance en Savoie. Elle
habitait un studio minuscule avec une toute petite salle
de bain et nous dormions dans le même lit. Alors ce n'était
vraiment pas facile de s'isoler. Et moi au bout de quelques
jours c'est vrai que je n'en pouvais plus et que j'avais
très envie de me toucher (Vous devez penser que j'exagère
!). Alors une nuit j'ai attendu qu'elle s'endorme et j'ai
commencé à me caresser à ses côtés en faisant bien attention
de ne pas la réveiller. Mais c'est vrai qu'au bout d'un
moment lorsque l'on est bien excitée, on est plus tellement
en mesure de se contrôler. Alors ce qui devait arriver arriva,
mon amie s'est réveillée et m'a trouvée cuisses écartées
en train de me masturber. Mais j'avais tellement envie et
j'étais tellement partie, tout près de la jouissance, que
j'avais oublié toute pudeur et que j'ai continué et que
j'ai joui devant elle. Après évidemment j'étais vraiment
gênée, je n'aurais surtout pas voulu qu'elle pense que je
suis gouine, ce qui n'est pas du tout le cas. Mais, en fait,
il n'y a pas eu de problème, après on en a discuté. Elle
m'a dit qu'elle aussi ça lui arrivait surtout en ce moment
qu'elle n'avait plus de copain. Du coup les nuits suivantes
nous avons fait ça ensemble, je vous rassure chacune dans
notre coin de lit sans nous toucher mais très décontractées.
Et c'est vrai qu'en plus cela nous a rapprochées et que
nous parlons plus ouvertement entre nous de nos problèmes
de cœur ou de cul.
Un autre exemple où j'ai
été surprise la main dans la culotte. Ca s'est passé dans
un parking souterrain. J'avais garé ma voiture à l'écart
pour ne pas être dérangée. J'avais une grosse envie parce
que je venais par me faire draguer par un mec qui m'avait
excitée. Alors inutile de dire que je me suis masturbée
de bon cœur et que j'ai bien pris mon pied. Et j'étais en
train de ma rafistoler quand je me suis aperçue qu'il y
avait une caméra juste au-dessus de la voiture. Et quand
je suis passé à la barrière pour payer, nul doute que les
gardiens s'étaient copieusement rincé l'œil, rien qu'à voir
la façon dont ils me regardaient...
Enfin tout ceci ne sont que
quelques petits contretemps finalement bien sympathiques.
La seule fois où j'ai vraiment été inquiétée c'est à la
fac. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai changé d'Académie.
Un prof rougeaud m'avait surprise dans un labo les doigts
dans la culotte et s'était déjà imaginé qu'il allait pouvoir
profiter de la situation en me faisant chanter. Il n'arrêtait
pas de me relancer, me téléphonait chez moi en me traitant
de salope et me menaçait de raconter ce qu'il avait vu à
tout le monde à la fac si je n'acceptais pas de passer à
la casserole. Plusieurs fois aussi il a essayé de me coincer
dans une salle de cours. A la fin j'en ai eu marre, c'est
pour cela que j'ai décidé de déménager et d'aller poursuivre
mes études ailleurs. Comme quoi il y a de sacrés connards
sur terre... C'est pas parce qu'une fille se branle que
c'est une vicieuse. Que je sache, quand un mec s'astique,
on ne dit pas de lui que c'est un cochon ! L'égalité des
sexes n'est vraiment pas dans les mentalités.
Mais pour ma part, je pense
être épanouie, bien dans mon corps et bien dans ma tête
et lorsque j'ai envie de me doigter, je n'ai aucune raison
de me refuser ce petit plaisir.
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