TITRE :  Prise d'arme
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Histoire au bureau

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J’ai fait mon service sur une petite base des transmissions perdue au sommet d’une colline du coté de Tours. Nous étions une trentaine d’appelés et une vingtaine d’engagés.

     J’étais célibataire à mon arrivée à l’armée et au bout de quatre mois de sport intensif, j’avais perdu du poids, pris des muscles et la présence des femmes me manquait terriblement car je me sentais encore plus attirant avec mon profil de sportif. Parmi les quatre engagées du centre, une seule était célibataire et avait moins de trente ans. Françoise était sergent-chef et s’occupait de l’ordinaire c'est-à-dire la cantine en langage militaire. Tous les célibataires de la compagnie fantasmaient sur son corps élancé et son cul musclé et fin. Il faut dire qu’elle était parmi les cinquante meilleures chaque année au championnat de France de cross. Elle faisait 1m72 et se vantait de ne peser que 53 kg.

     Elle courait vite et longtemps ainsi, j’avais pu contempler lors des footings matinaux son superbe fessier moulé dans un collant d’athlétisme noir s’enfuir, poursuivi qu’il était par les bites de tous ceux qui espéraient ses faveurs. Aucun ou plutôt aucune ne devait jamais la rattraper…. Pour ma part, je ne courrais pas assez vite pour la rattraper et je n’étais pas attiré par elle. Son visage était quelconque, le treillis réglementaire ne la mettait pas en valeur, sa poitrine ne semblait guère appétissante et sa conversation était très …. Militaire.

     Tout bascula ce vendredi matin de onze novembre. Nous étions alignés pour le traditionnel hommage aux combattants de la grande guerre sur la place du village voisin. Tout doucement, tout ce que la commune comptait de courageux patriotes prêts à affronter la brume glaciale de cette fin d’automne se regroupait autour du monument aux morts. Nos engagés arrivaient en tenue d’apparat beige claire avec képi noir et gants blancs. Les femmes avaient fait le choix du pantalon qu’elles soient militaires ou non. Soudain, un bruit de talons accompagné du crissement caractéristique des collants sous une jupe serrée attira mon attention. Je me retournai et Françoise passant à ma hauteur m’adressa un sourire franc et intense mais inhabituel pour moi. Elle accompagna ce superbe sourire d’un discret « Bonjour Caporal-chef ! » alors qu’elle me saluait habituellement par mon nom de famille. « Mes respects, Chef !!!» Troublé, j’avais lâché ce salut habituellement réservé aux officiers ce qui la fit se retourner et sourire à nouveau.

     J’eu le loisir de la détailler tout au long de la cérémonie. Elle avait mis, sous le tricorne noir et la veste réglementaire, la jupe, elle aussi réglementaire, mais rare dans notre compagnie opérationnelle vouée au treillis. Cette jupe, en dessous du genou et assez large n’était pas sexy mais, ajustée au petit cul de Françoise, elle faisait bel effet d’autant qu’on ne voyait pas la moindre trace de culotte. Ses longues jambes gainées de collants clairs se terminaient par des escarpins aux talons fins et hauts d’au moins huit centimètres. Très sobres, en cuir noir mat, ils restaient discrets mais permettaient d’accentuer le galbe et la cambrure de ce corps que le sport avait rendu magnifique.

     Son visage, habituellement fade s’était illuminé par la grâce d’un maquillage clair et d’une nouvelle coiffure courte et moderne. Un rouge clair donnait du volume à ses lèvres fines.

     La cérémonie dura une petite heure et nous regagnâmes la caserne. La quasi-totalité de la compagnie partit en week-end en avance mais j’étais de permanence technique. Les week-ends, le site était sous la responsabilité d’un sous-off assisté de huit appelés pour la garde et la technique. Je découvris au foyer que le sous-off en question, c’était Françoise. Elle était recroquevillée dans un fauteuil ; frigorifiée, elle avait gardé son tricorne, sa veste et ses gants blancs qui parcouraient ses mollets congelés dans le but de les réchauffer. La sensualité de la scène me figea dans l’entrée de notre petit foyer. Je m’étais mis en survêtement après notre retour et le pantalon eut du mal à dissimuler l’érection qui banda instantanément mon sexe à deux mètres de son visage.
     « Ca ne va pas Caporal-chef ? ». Elle m’agaçait avec ses caporal-chef dès qu’elle me prenait en défaut aussi je fus cinglant : « Je pensais qu’un militaire résistait mieux au froid ! » Son visage se ferma et je m’en voulu instantanément en quittant l’entrée de notre foyer pour aller manger.

     Avant même l’issue du repas, je dus filer à la salle technique située au sous-sol du bâtiment pour réparer une panne. Inquiète de ne pas me voir revenir Françoise vint me rejoindre une bonne heure plus tard m’apportant mon dessert. Je venais de trouver la panne, et elle s’assit sur l’établi attendant la fin du remontage. Voulant glisser du bureau pour se remettre debout, la jupe remonta dévoilant ses superbes cuisses jusqu’au dessus de ses bas clairs tendant des jarretelles marrons foncées.

     - « Pour qui est cette superbe lingerie chef ?
     - Vous…. »

     La réponse déclencha un baiser fougueux. Ses mains parcouraient mes pectoraux saillants à travers mon tee-shirt kaki devenu moulant à force de pompes. Mon érection tapait contre son pubis puisque ses fesses butaient contre l’établi. Je lui remontai la jupe, mes mains parcourant ses cuisses jusqu’à la lisière de ses bas. Quand elle fut suffisamment retroussée, je m’accroupis, et après avoir écarté la ficelle de son string, je lui administrais un cunnilingus langoureux. Ma langue parcourait son clitoris et ses lèvres lui arrachant des gémissements de plus en plus forts.

     Elle m’interrompit, me mis à genoux et bascula ma tête en arrière. Ma bouche vers le plafond, elle m’enjamba pour y déposer son abricot. « Vas-y ! Mets ta langue dans mon vagin ! Bois mon jus Caporal-chef ! ». Si ma langue n’avait été mieux occupée, j’aurais crié « SALOPE !!! » mais je goûtais longuement aux fruits du plaisir que je lui donnais. Je l’amenais ainsi à l’orgasme. Le bassin frénétiquement secoué par des spasmes violents et juchée sur ses talons hauts, elle manqua de perdre l’équilibre déversant sa cyprine sur mon visage et criant sa jouissance.

     En me relevant, je la contemplai : elle avait quitté son chemisier exhibant ses seins sortis de sa guêpière marron foncée assortie au string. Sa jupe rejoignit le chemisier et les yeux mi-clos, elle me supplia :
     - « Défonces-moi Caporal-chef !
     - A vos ordres Chef !
     - Vas-y prends moi à fond… »

     Je la pris les fesses posées sur le bord de l’établi, ses jambes verrouillées dans mon dos en lui palpant les seins qu’elle avait finalement très respectables et très fermes. Elle se mit à gémir au rythme de mes coups de boutoir alors que je lui excitait les tétons du bout de la langue. Il ne me fallu pas longtemps pour parvenir au bord de l’orgasme. Me retirant avant de commettre l’irréparable, elle desserra l’étau de ses cuisses, se remit debout, se retourna et s’appuya sur l’établi. Je la pris ainsi par derrière profitant de sa cambrure naturelle accentuée par les talons aiguilles. Ses jambes serrées, son vagin paraissait plus étroit et je prenais plaisir à entrer et sortir de son puits humide. Je calmais par le froid relatif de la pièce mon excitation. J’en profitai pour lui triturer les tétons longuement. Elle recommença bientôt à râler m’amenant vite à jouir dans un sprint d’enfer. Elle hurla à nouveau très fort. Heureusement que nous étions au sous-sol loin des autres.

     Revenus à nos esprits, je lui remis les seins dans la guêpière, elle frissonnait encore sous mes caresses, le sperme coulait abondamment de ses lèvres gorgées de sang.

     - « Eh bien tu devais manquer de sexe. Tu en as mis partout !
     - Tu peux le dire, ça fait six mois que je n’ai pas baisé,
     - Tu m’as remplie, c’était très bon mais un peu rapide Caporal-chef… me dit elle provocante… encore… mais je ne me vexai point !
     - On recommence quand vous voulez chef !
     - On verra. Deux orgasmes en vingt minutes, ça suffit ! » commenta-t-elle mutine avec ce même sourire que lors de la prise d’arme en achevant de se réajuster.
     - Allez viens ! » me dit-elle me prenant la main pour me conduire aux toilettes ou elle ôta au savon les traces de maquillage tant sur son visage que sur le mien.

     Nous ne nous revîmes qu’au repas. Elle s’était remaquillée avec notamment un rouge à lèvre carmin bien plus intense et un vernis à ongle assorti très provocant au bout de ses longs doigts fins. Après le repas, toute la compagnie regarda un film et alla au lit. J’étais ce week-end là seul dans ma chambre et je lu un peu.
     Une heure plus tard lorsque la porte s’ouvrit sur Françoise emmitouflée dans son manteau kaki, la chambre était surchauffée et j’étais en caleçon sur mon lit. Elle marchait sur la pointe des pieds pour ne pas être entendue des chambres voisines et murmura :
     - « J’ai fait ma dernière ronde et je suis glacée mais il fait bon ici et tu vas pouvoir me réchauffer…
     - Gardes tes gants et ton tricorne, j’ai toujours eu envie de me faire sucer par une militaire en grand uniforme !
     - Pour l’instant, je claque des dents donc il vaut mieux que tu me serres dans tes bras si tu vois ce que je veux dire…
     - Je vais faire un peu mieux… » lui dis je en lui enlevant son manteau kaki,

     M’allongeant sur mon lit, je remontai sa jupe et l’attirai sur moi. Elle se mit debout sur le lit et ses escarpins de chaque côté de ma tête et se laissa tomber à genoux sur le lit ce qui, mécaniquement, amena son sexe au dessus de mon visage.

     Elle cala un oreiller sous ma tète et posa délicatement le tissu qui protégeait son intimité sur ma bouche. Je léchai brièvement l’emplacement de son trou pendant qu’elle se servait de mon nez pour exciter son clitoris à travers le lycra qui exhalait des odeurs suaves qui me mettaient dans un état… de grande rigidité. Rapidement, elle écarta cette protection ce qui me permit de rééditer mes exploits de l’après-midi. Même cause, mêmes effet : elle eut bientôt un orgasme cependant rendu plus silencieux par la présence dans les chambres voisines d’un ou deux camarades.

     Elle se releva et quitta son string puis laissa retomber sa jupe comme si rien ne s’était passé. Ses talons claquaient sur le sol et je me disais que les collègues devaient commencer à se douter de nos activités d’autant qu’elle commenta pragmatique « Je suis chaude maintenant !!!».
     Elle avait gardé son tricorne et ses gants qui n’avaient cessés de me caresser le cuir chevelu pendant le cunnilingus.

     - « Debout Caporal-chef ! »

     Alors que je m’exécutai je pensais à mes camarades qui s’ils n’étaient pas de l’autre coté de la porte, devaient être pour le moins crispés dans leur lit. Elle m’embrassa à pleine bouche tout en quittant mon caleçon. Elle descendit sur ses talons et pris en bouche mon sexe légèrement détendu. Sous sa langue experte, il retrouva vite une belle contenance. Elle poursuivit son œuvre me caressant de ses gants blancs et me suçant goulûment. Elle savait y faire. Au bout d’un moment, elle m’allongea sur le lit et englouti plusieurs fois au fond de sa gorge l’intégralité de ma verge bien dure.

     - « Je vais venir ! »

     Elle arrêta tout immédiatement et se releva pour déboutonner sa veste et son chemisier. Elle s’allongea sur le lit d’à côté et je la chevauchait pour une branlette espagnole extraordinaire. Ses gants blancs guidaient mon sexe entre ses seins sortis de sa guêpière puis régulièrement vers sa bouche. Cela dura bien cinq minutes. Soudain elle accéléra ses coups de langue et pompa ma queue frénétiquement en flattant mes boules de la soie qui couvrait sa main gauche. Je me déchargeai dans sa bouche alors qu’elle continuait ses petits coups de langue. J’eus un orgasme fulgurant et manquai de m’évanouir.

     Elle avait tout avalé et continuait à me donner de petits coups de langue en poursuivant ses caresses avec ses gants fins et doux tantôt sur mes tétons, tantôt sur mes fesses, tantôt entre mes jambes. Une sorte de décharge électrique suivait le chemin soyeux du bout de ses ongles gantés sur mon corps. Mon érection repris bientôt forme pour redevenir carrément raide. Elle me fit m’allonger sur mon lit et quitta son uniforme pour ne garder que sa lingerie, ses talons, ses gants et son tricorne. Elle me chevaucha à son tour et s’empala longuement et profondément à plusieurs reprises. Elle insista jusqu’à jouir mordant sa main droite pour étouffer ses cris. Je n’avais pas envie d’éjaculer et entendait bien poursuivre brillamment notre copulation. Elle s’écarta et je la mis à quatre pattes. Me positionnant derrière elle, je présentai mon gland sur son anus.

     - « Doucement, je ne l’ai fait qu’une fois et j’ai eu très mal. »

     Je la reprenais d’abord dans le sexe. J’introduisit dans son anus mon majeur bientôt rejoint par mon index. Alors qu’elle approchait de l’orgasme, mon sexe tendu comme jamais par la situation remplaça mes deux doigts assez brutalement. Le gland passa vite et sous ma poussée continue les muqueuses s’écartèrent pendant qu’elle étouffait un hurlement de douleur dans l’oreiller. Sans bouger, je passai une main sous son ventre et excitais longuement son clitoris jusqu’à entendre ces petits soupirs caractéristiques de son plaisir naissant. Alors seulement, je commençai à remuer mon sexe à l’intérieur de l’étroit fourreau incandescent. Le rythme s’accéléra progressivement jusqu’à ce qu’elle hurle son plaisir dans l’oreiller. Toute la caserne pouvait l’entendre dans le silence de la nuit. Pourvu qu’ils dorment !!!

     Un gant blanc crispé sur le barreau métallique du lit pendant que son autre main gantée caressait son sexe, son visage caché par le tricorne et enfoui dans l’oreiller, ma bite s’enfonça de plus en plus vite dans son anus et je lâchai un long jet de sperme au fond de ses intestins. Ses cris de jouissance ne cessèrent que je lorsque je me retirai.

     Nous nous serrâmes dans les bras l’un de l’autre un long moment sans rien dire. Puis, lentement, elle se leva et enfila simplement son manteau. Il était près de deux heures du matin quand elle quitta ma chambre son uniforme sur le bras ses chaussures à la main. Elle avait mis une paire de chaussettes de sport prise dans mon armoire et rejoignit sa chambre de permanence en silence. Etait-ce bien utile vu l’intensité des gémissements qui avaient ponctués nos orgasmes? Dans l’obscurité, je vis disparaître ses gants blancs et deux chaussettes blanches. Je souris de bonheur face à ce qui allait devenir une aventure amoureuse très intense.
     Moralité : rien ne servait de courir… et quelle prise d’arme en ce 11 novembre.

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