Une semaine s'était écoulée depuis l'anniversaire mémorable
de ma femme. Une semaine d'ailleurs bien banale. Notre vie
de couple avait repris sa tranquillité et sa tendresse –
sa merveilleuse tendresse – antérieure. Bien sûr,
quand nous faisions l'amour, je ne pouvais totalement oublier
ce qui s'était produit, et d'ailleurs, je ne le désirais
pas, tant au fond de moi-même, la nouvelle personnalité
que venait de me dévoiler ma femme me plaisait, et pour
être tout à fait exact, m'excitait. Je gardais en mémoire
l'invitation qu'Abdel lui avait faite, sans oser la lui
rappeler, ne sachant pas très bien si je préférais qu'elle
y renonçât, et qu'elle restât la nuit de samedi à dimanche
simplement près de moi, ou si j'avais envie qu'elle y allât
et m'en revint troublante, fascinante, si désirable car
si pleine de la semence d'autres hommes, à laquelle je jouirais
tant d'y mêler la mienne.
Ce fut Gaëlle qui en parla la première, le samedi après
le déjeuner.
- Chéri, je te mets de côté de quoi te faire à dîner ce
soir. Tu te rappelles que je vais me faire sauter chez Abdel
et ses amis ?
Elle me disait cela très simplement, comme si c'était la
chose la plus naturelle du monde, comme s'il s'agissait
de rendre visite à une amie ou à ses parents. L'expérience
de son anniversaire l'avait totalement libérée de ses inhibitions,
avoir des relations sexuelles avec Abdel ou avec d'autres
que moi, non pour accomplir un acte d'amour mais seulement
pour le plaisir de son corps, avait cessé d'être pour elle
quelque chose d'interdit, pour lequel il fallait supplier
une autorisation lors d'un événement tel un anniversaire,
pour devenir une activité ordinaire, aussi évidente, et
peut-être aussi nécessaire, que de manger ou de dormir.
Je ne pouvais aller contre sa nature, je tenais tant à elle
! Et elle me troublait tant ! Jamais je ne m'étais senti
aussi amoureux.
- Mais non, mon ange, je n'ai pas oublié. Et j'espère que
tu t'amuseras bien. J'ai un bon livre que j'aimerais bien
terminer, je le lirai en t'attendant.
Un bon livre, mais je n'y croyais guère, et Gaëlle, pas
dupe, préféra en rire. Elle m'embrassa langoureusement.
- Je t'aime, mon amour, tu es le meilleur des maris. Et
pour te récompenser, ta gentille petite salope de femme
te reviendra couverte de foutre d'origine multiple, en dehors,
en dedans, dans tous les trous.
Elle partit en début de soirée, guillerette, me laissant
seul dans mes réflexions. Ce qu'elle était en train de faire
me débridait l'imagination, nourrissait mes fantasmes les
plus secrets révélés par le récit de son anniversaire. Je
voulais la connaître telle qu'elle était en ces instants
avec Abdel et Mourad, je la désirais dans la transe sexuelle
qu'elle m'avait décrite, en plus de l'aimer comme la femme
tendre et douce qu'elle avait toujours été moi, et qu'elle
ne serait jamais, je le savais au plus profond de moi, et
elle le savait aussi, pour d'autres. Je n'étais pas vraiment
trompé au fond, et d'ailleurs j'étais consentant. Mais cette
autre femme dont elle m'avait parlé avec tant de passion,
qui s'appelait aussi Gaëlle, qui avait le même corps qu'Abdel
et Mourad avait possédé et auquel je ne pouvais que rêver,
m'obsédait et me rendait fou de désir.
Comme Gaëlle l'avait deviné, et peut-être espéré, j'étais
trop absorbé par ces pensées pour lire, j'égrenais les secondes,
dans mon lit, solitaire. Enfin, très avant dans la nuit,
j'entendis son pas dans l'escalier, le bruit de la serrure,
et elle vint me trouver, visiblement épuisée, mais radieuse.
Avec le même sourire angélique que la semaine précédente,
elle me regarda, et, en quelques gestes, se dépouilla de
ses vêtements. Nue, frémissante, elle était tellement belle
! Elle me dévoila son corps rose, parcouru de tâches de
sperme séché qui se densifiaient autour de son sexe encore
rougi, et toujours aussi soigneusement épilé.
- Vite, mon cœur, fais-moi l'amour, j'en meurs d'envie.
Je te raconterai après. Ah, pas de sodomie ce soir, j'ai
un peu trop mal au cul.
Elle se blottit près de moi en ronronnant. Ma main caressa
ses joues, puis glissa lentement vers ses seins, puis son
sexe encore moite. Elle soupira en fermant les yeux lorsque
mon doigt alla recueillir un peu de liquide dans son vagin.
Me prenant la main, elle le porta à ses lèvres, et me le
fit goûter.
- Oui, c'est une saveur exquise, n'est-ce pas ? Il y a
ma mouille, il y a le foutre d'Abdel, et d'autres aussi,
et je veux qu'il y ait le tien aussi, le tien surtout. Prends-moi,
mon chéri, j'en ai envie !
Je m'allongeai sur elle, et l'embrassai. Son vagin s'entrouvrit
de lui-même lorsque mon gland l'effleura, et je la pénétrai
lentement. Divin bonheur ! Quel délice d'être en elle, sa
chatte était si douce, si humide, si ferme ! Sa respiration
se fit haletante. Elle jouit longuement, sereinement, elle
m'embrassa quand enfin j'éjaculai à mon tour en elle.
- Avant de s'endormir, mon ange, il faut que je te raconte
tout.
« Abdel habite un appartement plutôt cossu au centre ville.
En fait, il appartient à son père, qui a une grosse situation
dans une entreprise de prospection pétrolière, et qui est
en Afrique la plupart du temps. Il organise très régulièrement
pour lui, des amis et des invités par recommandation des
soirées très spéciales. Ce soir, j'étais l'invitée d'honneur,
c'est-à-dire que j'allais être testée pour savoir si je
pourrai ou nous continuer à venir, mais cela je ne l'ai
pas compris tout de suite. C'est Abdel qui m'a ouvert la
porte, il était entièrement nu et terriblement excitant.
Il m'a fait rentrer dans le vestibule, entièrement fermé.
Après un baiser, il m'a demandé de me déshabiller complètement.
Une fois à poil, je lui ai tourné le dos pour suspendre
mes affaires dans la penderie. C'est alors qu'il m'a attrapée
par les hanches, et avant que j'ai eu le temps de dire ouf,
il m'avait enculée à sec ! C'est pour ça que j'ai un peu
mal ce soir, car sans lubrifiant et vu le calibre de sa
bitte, j'ai d'abord dégusté ! Mais mon Abdel sait tellement
bien se servir de son engin, et il sait tellement bien comment
me faire jouir, que je n'ai pas tardé à crier mon bonheur.
Il a éjaculé dans mon cul, et m'a conduit dans le salon.
Là stupeur ! tout le monde était déjà là. Abdel me dit que,
pour ne pas me brusquer la première fois, il n'y avait qu'un
petit comité, en l'occurrence cinq mecs, dont Mourad, plus
la petite amie d'Abdel, une renversante et sculpturale blonde
s'appelant Coralie. Les présentations sont courtoises, bourgeoises
presque, mais tu imagines, je suis à poil devant ces inconnus,
il y a du foutre qui me coule du fion sur mes cuisses, ils
m'ont entendu jouir dans le vestibule ! Mais l'ambiance
s'est vite détendue après quelques verres de champagne,
et ma timidité tomba complètement quand les hommes se déshabillèrent,
me montrant impudemment leurs bittes en érection. Sur ce,
d'ailleurs, Abdel me dit :
- Regarde Gaëlle, tous ces mecs ont mal tellement leurs
couilles sont pleines, il faut les soulager. Ca finira les
présentations. Je leur ai dit que tu étais sacrément bonne,
ne me déçois pas !
Je m'agenouillai, et les hommes firent cercle autour de
moi après avoir défait leur braguette. Hmm, cinq belles
pièces pour moi toute seule ! Je les suçais tous, tour à
tour, avec application. Les commentaires sur ma prestation
étaient plutôt élogieux… L'un d'eux, n'en pouvant
plus, éjacula dans ma bouche. Ce fut un tonnerre d'applaudissement
quand les autres se rendirent compte que j'avais tout avalé.
Il faut dire qu'il avait plutôt bon goût ! Aussitôt, un
beau blond me fit relever, et m'enfila par la chatte qui
commençait à en avoir assez de gémir et de couler toute
seule. C'est te dire que j'ai tout de suite pris mon pied
! Et tous y sont passés, uniquement par ma chatte, ce soir
mon cul était réservé à Abdel qui s'y est d'ailleurs soulagé
plusieurs fois. Coralie me regardait intensément, mais n'a
pas participé, Abdel m'a dit pendant une pause qu'elle était
bisexuelle, mais bon, ça ne m'intéresse pas, j'aime trop
les hommes. Et puis voilà, que te dire, une super soirée
de baise, il m'a bien fallu tout ce temps pour vider les
couilles de tous ces messieurs, enfin j'y suis arrivée,
j'espère que tu es fière de ta petite salope de femme !
En tout cas, je leur ai beaucoup plus, je remets ça la semaine
prochaine ! »
Et effectivement, Gaëlle prit l'habitude d'aller presque
chaque semaine chez Abdel. Il a bien fallu que je m'en accommode,
elle ne me demandait pas mon avis ! Cela se fit cependant
sans grande difficulté, et à vrai dire, moi aussi j'attendais
le samedi avec impatience que je ne cherchais d'ailleurs
pas à lui dissimuler, tant il me semblait que cela ajoutait
à son excitation. Je continuais d'attendre ma femme toute
la nuit, mais il n'y avait plus dans mon esprit trouble
ou inquiétude, mais une grande fièvre qui me tenait éveillé.
Car Gaëlle n'omettait jamais de me raconter par le menu
tout ce qu'elle avait fait. En général, il y avait rarement
moins d'une vingtaine d'hommes, des habitués, généralement
les meilleurs amants, et qui donnaient le plaisir de torrides
retrouvailles hebdomadaires, des petits nouveaux qu'il fallait
de suite tester, des occasionnels, de passage dans la région,
et qui étaient pour ma femme autant d'occasions de plaisir
à saisir impérativement de peur qu'ils ne reviennent plus.
Car Gaëlle s'offrait à tous, sans restriction, et sans tabous,
même si Abdel restait son amant préféré. De fait, elle était
devenue la plus populaire, la tête d'affiche, celle dont
Abdel vantait inlassablement les mérites sexuels à ses amis
éloignés pour les faire venir les en faire profiter, d'autant
qu'elle était la seule femme à venir seule. Et ses récits
m'excitaient au plus au point, et ils constituaient immanquablement
les préliminaires à des étreintes passionnées entre nous.
Car, en dépit de ses nombreux amants de passage, la libido
de Gaëlle à mon endroit n'avait pas décru, au contraire
! Elle me réservait toute sa tendresse, sans compter le
surplus que ses soirées baise n'écoulaient pas, car il était
clair que son appétit sexuel, loin d'être repu par cette
nouvelle vie qu'elle menait depuis son anniversaire, croissait
de semaine en semaine.
A la longue, cependant, ma fièvre à l'attendre fit place
à un désir différent, celui de l'accompagner. Je voulais
savoir, je voulais la connaître, la posséder toute entière,
sans part d'ombre, sans jardin secret. Bientôt, cette envie
fut telle que je m'en ouvris à ma femme.
- Tu sais chérie, j'aimerais bien venir à tes soirées…
Après tout, je ne t'ai jamais vue baiser comme tu me le
racontes, et pour tout te dire, je me sens un peu bête à
t'attendre tout seul. Les nuits sont longues, tu sais…
Elle me regarda, pas du tout choquée ou gênée, mais simplement
surprise, comme si l'idée que je venais de lui soumettre
ne lui était jamais venue à l'esprit, mais qu'elle lui semblait
à présent si évidente qu'elle était étonnée de ne pas y
avoir pensé avant moi. Elle resta un instant sans voix,
puis elle me répondit en souriant :
- Au fait, moi non plus je ne t'ai jamais vu sauter une
autre…
- Quoi, tu voudrais que je me fasse tes copines ?
- Si tu viens avec moi, je crois qu'il ne faudra pas te
prier beaucoup pour ça ! Tu sais, elles sont terriblement
aguichantes, même si tous les hommes prétendent que je suis
la plus bandante. Et puis je crois que ça m'excitera de
te voir jouir dans une autre chatte que la mienne. Après
tout, il n'y a pas de raison que je m'amuse toute seule,
nous sommes mariés pour le meilleur et le pire, non ?
Elle ne mentait pas, l'idée semblait à présent l'exciter
au plus haut point. Elle riait aux éclats, me détaillant
tous les plaisirs qui s'offriraient à nous. Elle me parla
de Coralie, « celle-là, il faudrait être homo pour ne pas
avoir envie de la baiser », des autres habituées, et des
occasionnelles, « les plus craquantes, car ça les intimide
au début de se faire niquer devant tout le monde ».
- Simplement, mon chéri, ce serait encore plus excitant
si personne ne sait que nous sommes mariés, et même si personne
ne sait que nous nous connaissons. Je vais m'arranger pour
t'inscrire incognito sur la liste des invités de la semaine
prochaine, c'est moi qui la fait avec Abdel, ce sera facile.
Je te donnerai le mot de passe pour rentrer. Oh, mon amour,
comme je suis contente ! On va bien s'amuser tous les deux
!
Le soir venu, Gaëlle partit une heure avant moi, comme
convenu. Une heure bien longue, durant laquelle mes fantasmes
soufflaient en tempête dans mon imagination ! Enfin, j'arrivai
à la bonne adresse, un immeuble bourgeois du centre-ville,
quelconque, anonyme. Dans un étage, probablement celui d'Abdel,
il y avait de la lumière et des sons de fête qui seuls,
à cette heure pourtant peu tardive, trahissaient une activité
humaine.
Je donnai le mot de passe à l'interphone. Arrivé devant
la porte de l'appartement d'Abdel, je sonnai, le cœur
battant. La porte s'ouvrit, et je la vis.
Sans la connaître, je pus la nommer. Impossible de se tromper,
c'était Coralie, simplement vêtue d'un peignoir de bain.
Une blonde sculpturale, en effet, au sens qu'elle aurait
pu servir de modèle d'une statuaire grec pour Aphrodite,
mais il aurait fallu un génie du ciseau pour traduire dans
le marbre figé la grâce du moindre de ses mouvements. Ses
yeux océans, harmonieusement enchâssés dans une chevelure
blonde qui coulait telle une rivière d'or sur ses épaules
légèrement découvertes, ses yeux dans lesquels, en cet instant
magique, j'aurais souhaité me noyer, me regardaient avec
douceur, et me signifiaient par anticipation ce que ses
charmantes lèvres vermeilles me dirent :
- Sois le bienvenu parmi nous. J'espère que cette soirée
comblera toutes tes espérances. Je t'en prie, il y a là
de quoi ranger tes affaires, déshabille-toi, tu seras plus
à l'aise.
C'était si simple, mais j'étais transporté au paradis.
Sa voix sortait de sa bouche tel le doux murmure d'une source.
Comme pour m'inviter encore à me mettre nu, elle-même ôta
son peignoir, d'un geste, avec une grâce, une élégance,
une liberté qui à elles seules suscitaient le désir. Elle
réarrangea ses cheveux, qui tombèrent en pluie sur sa poitrine,
où triomphaient sereinement des seins fermes et nacrés.
Elle se cambra légèrement, mettant en valeur l'admirable
proportion de son buste, de ses hanches, et de ses jambes
fines et galbées, et mon montrant, sans gêne aucune, comme
si c'était la chose la plus naturelle du monde, un sexe
soigneusement épilé dont la fine division était une irrésistible
invitation à la volupté. Pendant que je me déshabillais
à mon tour, elle me regarda avec un sourire qui se transforma
en rire argenté lorsque je découvris ma verge déjà en érection.
- Je te fais de l'effet on dirait. Et tu es mignon. Peut-être
ferons-nous l'amour ce soir… j'en ai très envie en
tout cas. Viens, les autres invités nous attendent.
Elle se tourna, et s'éloigna devant moi, d'une démarche
irréelle, comme un cygne glisserait immaculé sur l'onde,
le balancement idéal de ses hanches, le modelé de ses fesses
à la raie idéalement dessinée, l'harmonie du mouvement de
ses genoux et de ses chevilles, formaient une sublime symphonie
pour les yeux. Encore transporté par cette vision de nirvana,
je la suivis dans le salon.
C'était une pièce assez grande, dans laquelle se trouvait
une trentaine de personnes dispersées en petits groupes
et devisant tranquillement, assis sur l'un des trois canapés
en cuir disposés en cercle autour d'un tapis central, ou
près du buffet sur un côté. La musique, les boissons alcoolisées
qui circulaient de main et main, l'âge des participants
faisaient penser à une simple fête d'étudiants, plutôt de
filière scientifique compte tenu de la proportion d'une
femme pour deux ou trois hommes environ. Une simple fête,
sauf que tout le monde était intégralement nu. En outre,
toutes les femmes avaient le sexe soigneusement épilé. Gaëlle
était là, assise au milieu d'un des canapés, une flûte à
champagne à la main. Je la regardai un instant. Elle était
si belle, si désirable, nue comme tout le monde ici, mais
ayant gardé ses bijoux et surtout, ce qui me troublait au
plus haut point, son alliance. Elle était entourée de deux
blonds athlétiques, ainsi que d'Abdel et Mourad, avec qui
elle bavardait en riant aux éclats. Coralie les rejoignit.
- Coralie, demanda Gaëlle, sommes-nous au complet à présent
?
- Non, il reste encore un jeune couple, mais ils ne devraient
plus tarder.
- Qu'ils se grouillent, papoter c'est bien, mais toutes
ces bittes devant moi, si je n'en ai pas une dans la chatte
dans dix minutes, je vais devenir folle !
- En effet, répondit Coralie en riant, je vois que tu as
déjà mouillé le canapé !
Gaëlle me vit, mais comme convenu son regard glissa sur
moi comme sur un parfait inconnu. Je me dirigeai vers le
buffet pour prendre un verre. On sonna à la porte, Coralie
alla ouvrir et revint bientôt, accompagnée d'un jeune couple.
Sa voix claire s'éleva alors au-dessus du brouhaha.
- Nous sommes au complet à présent. Que tout le monde s'amuse
! Mesdames, mesdemoiselles, les hommes ici sont à vous,
sachez les apprécier et les consommer… sans modération
!
Ce fut le signal de départ. Dans chacun des groupes, les
femmes s'abandonnèrent aux caresses et aux baisers. Gaëlle
posa sa flûte par terre, et se pencha sur la verge de son
voisin de droite pour débuter une fellation avec force bruits
de langue et de succion. Dans le même mouvement, elle releva
son bassin, tendant impudiquement son bassin dans ma direction.
Le deuxième blond lui flatta un instant la croupe, puis,
se levant, lui saisit les hanches et lui effleura avec son
gland l'entrée de sa chatte, visiblement déjà bien trempée
de cyprine. D'un coup, il la pénétra, et entama derechef
une série de va-et-vient rapides.
- Oh oui, baise-moi bien fort, enfin une bonne bitte dans
ma chatte, j'en crevai d'envie !
Gaëlle reprit sa fellation, ce qui étouffa les cris de
plaisir qui déjà montaient en elle, et en partie couverts
par les feulements des autres femmes qui, à leur tour, s'adonnaient
à la copulation la plus frénétique.
- Salut, moi c'est Marie-Laure, tu es mignon, je peux te
sucer ?
C'était une jolie petite blonde qui venait de m'aborder
ainsi, tenant par la main un autre homme, affichant ainsi
une ingénuité de collégienne à la fois fière et intimidée
par son premier flirt qui contrastait avec la crudité de
ses propos. Elle n'attendit d'ailleurs pas ma réponse, et
se pencha de suite sur ma queue qu'elle avala avec voracité.
Excité comme je l'étais, je ne tardai pas à bander comme
un cerf, d'autant que la demoiselle s'y prenait fort bien.
Son compagnon n'était pas en reste, il lui releva le bassin
et la pénétra d'un coup de rein si brusque que j'en ressentis
le contrecoup. Mais Marie-Laure ne fut pas décontenancée,
elle devait avoir l'habitude, et continua de me sucer avec
application en poussant des gémissements sourds. Je ne perdais
cependant pas de vue Gaëlle, qui elle ne gémissait plus,
mais poussait des cris sonores qui résonnaient comme un
orgue de cathédrale. Son premier baiseur venait d'éjaculer
en elle, mais à peine se fut-il retiré que son alter ego
le remplaça en glissant sur le sperme chaud. Cette vue me
stimula encore, et je demandai au compagnon de Marie-Laure
d'intervertir nos rôles. J'investis avec plaisir sa petite
chatte étroite et juteuse, et je me mis à la limer furieusement
sans cesser de mater ma femme en train de se faire prendre.
J'éjaculai assez vite, mais j'étais tellement excité, et
le vagin de Marie-Laure se contractait tellement bien autour
de ma queue, que je ne débandai pas tout de suite et que
je pus continuer à la pénétrer un moment. Puis, je laissai
ma place, et Marie-Laure me reprit dans sa bouche et ne
tarda pas à me rendre ma vigueur.
Gaëlle enchaînait à présent les amants sans discontinuer,
dans une véritable frénésie de plaisir, offrant indifféremment
son cul ou sa chatte à tous ceux, assez nombreux maintenant,
qui l'entouraient en attendant de pouvoir investir le premier
orifice à se libérer pour s'y vider les couilles. Mais cela
ne suffisait plus à calmer sa transe. Elle allongea Mourad
sur le canapé, s'empala derechef sur son pieu, et d'un geste
indiqua à l'un des hommes autour d'elle de l'enculer. Mon
fantasme se réalisait, je voyais ma femme prise en sandwich
et hurler son plaisir, en redemander encore. Je laissai
Marie-Laure à son compagnon, et m'approchai pour mieux voir
l'arrière-train de Gaëlle transpercé en cadence par deux
belles bittes qui glissaient dans la cyprine et le sperme
déjà déposé avec un rythme endiablé. Soudain son enculeur
se figea en grognant, et se retira, laissant derrière lui
un long filet argenté qui coula de l'anus grand ouvert de
ma femme sur la bitte de Mourad qui la pilonnait de plus
belle. A cette vue, je n'y tins plus. Je pris de vitesse
le type qui s'apprêtait à s'emparer de ce trou laissé vide,
et y enfournai ma verge. Quel délice ! Le cul de Gaëlle
était merveilleusement brûlant, étroit, humide. A chaque
coup de rein, ma bitte s'enrobait du sperme encore chaud
laissé par mon prédécesseur, et devait lutter à qui donnerait
le plus de plaisir avec celle de Mourad, que je sentais
à travers la fine cloison batailler dans la chatte de ma
femme. Mais ce n'était plus ma femme en ce moment. C'était
une femme avide de se donner au plaisir, totalement vouée
au sexe. Et je l'enculai comme telle, fou de la découvrir
ainsi, oubliant qui elle était, qui j'étais. Ce sentiment,
elle le partagea : elle me dit après ne pas s'être rendu
compte que je l'avais prise à ce moment, elle était trop
occupée à jouir, elle m'avait offert son cul à moi comme
aux autres. Après un bon moment d'extase, je jouis longuement
dans ses entrailles, en longs jets qui rendirent les cris
de Gaëlle encore plus perçants.
- Oui, c'est trop bon, oh, un autre dans mon cul, inondez-moi
le fion, j'adore ça !
Je fus aussitôt remplacé. Je me mis un peu à l'écart, vidé
et encore secoué par l'expérience que je venais de vivre.
Il me semblait que je venais de sodomiser cette femme pour
la première fois, cette femme qui était par ailleurs la
mienne. La nouvelle facette de sa personnalité, que je n'avais
découverte depuis son anniversaire que par ses récits, et
qui de ce fait était restée dans les limbes de mes fantasmes,
s'était matérialisée brutalement. J'étais le mari heureux
et comblé d'une femme aimante, je venais de devenir un des
nombreux amants de passage d'une femelle déchaînée, qui
ne semblait en cet instant ne plus vivre que pour le sexe.
Les groupes se faisaient et se défaisaient sous mes yeux.
A vrai dire, les femmes ne changeaient pas de groupe, elles
en étaient les centres, et attiraient les hommes qui venaient
leur rendre hommage. La musique de fond était couverte par
les cris d'orgasme qui se mêlaient et s'élevaient en une
splendide symphonie du plaisir. Et de cette symphonie, je
m'en rendais compte à présent, Gaëlle était l'inspiratrice.
Elle trônait, au centre de la pièce, gardait près d'elle
les hommes les mieux bâtis, qui enfournaient leurs bittes
qui dans sa bouche, qui dans sa chatte, qui dans son cul,
avec une fougue insatiable. Quand elle jouissait, elle était
la plus belle. Ce soir, pour tous ces hommes, pour toutes
ces femmes, et pour moi aussi, Gaëlle était la déesse du
sexe.
La symphonie cependant allait diminuendo, la plupart des
hommes, épuisés, m'avait rejoint en spectateurs. Nous nous
rendîmes alors au buffet, une petite collation étant la
bienvenue pour reconstituer ses forces et continuer la soirée.
Tout le monde était de très bonne humeur, et, champagne
aidant, les femmes riaient aux éclats. Elles étaient belles,
ainsi, nues, les seins et les cuisses maculés de sperme.
Mon regard croisa celui de Gaëlle, qui me sourit en se caressant
le bas-ventre.
- Gaëlle te regarde, petit veinard, me dit Marie-Laure,
elle te veut !
- Ouais, dit une autre femme, elle les veut tous. Chaque
fois que je viens avec un mec, il faut qu'elle s'envoie
en l'air avec.
De la jalousie, ou de l'envie ? Mais Gaëlle ne put entendre
ces réflexions. Elle s'était dirigée vers Coralie, qui ne
lui cédait d'ailleurs que de peu à Gaëlle en termes de popularité
masculine. Et féminine aussi, d'ailleurs. Tout au plus pouvait-on
dire, au vu du liseré argenté qui cerclait l'entrée de leurs
sexes, qui si Gaëlle s'était montrée vorace, Coralie s'était
contentée d'être gourmande. Je m'approchai pour entendre.
Les deux femmes papotaient comme de bonnes amies qu'elles
étaient devenues, puis le ton de Gaëlle se fit plus tendre.
- Tu sais comme j'adore les hommes, mais ce soir, j'ai
envie d'essayer autre chose… avec toi.
- Ma chérie, dès que je t'ai vue, le premier soir, j'ai
eu envie de toi !
- N'y va pas trop fort, c'est juste pour essayer…
en plus, ça va les exciter.
- Viens, n'aie pas peur, laisse-toi faire, pour moi, c'est
aussi bon qu'avec un homme.
Coralie attira Gaëlle au centre de la pièce, et commença
à la caresser doucement, sans appuyer, frôlant seulement
la pointe de ses seins, effleurant du bout des doigts ses
fesses. Les autres invités, délaissant le buffet, firent
cercle autour des deux femmes. Ce qui était le plus troublant,
et surtout pour moi, c'est que Gaëlle, encore à l'instant
avide de sexe, avec du sperme qui coulait le long de ses
cuisses, semblait en ce moment timide comme une vierge.
Peu à peu, les caresses de Coralie se firent plus insistantes,
plus sensuelles, sa main abandonna les seins pour descendre
lentement sur le ventre de son amie. Gaëlle, frémissante,
commençait à réagir, son souffle se faisait de plus en plus
lourd, et se mua lorsque les doigts de Coralie parvinrent
à l'entrée de son vagin en une douce et enivrante mélodie.
Comme pour mieux l'entendre, comme pour mieux s'abandonner
aux signaux de plaisir que toutes les parties de son corps
lui envoyaient, elle ferma les yeux en souriant avec béatitude.
C'est cet instant que Coralie choisit pour l'embrasser tendrement.
Gaëlle n'eut aucun mouvement de recul, au contraire, elle
reçut ce baiser en le savourant comme un plat rare et raffiné.
Il semblait que ses dernières appréhensions venaient de
s'évanouir, elle rendait à présent ses baisers, ses caresses,
à Coralie dont les feulements s'élevaient en contrepoint
des soupirs de contentement de Gaëlle. Cette musique céleste
gagna graduellement en force, alors que les caresses se
firent plus appuyées, les attouchements plus décidés, les
baisers plus passionnés. Les deux femmes, submergées par
l'émotion et le désir, fléchirent des genoux et s'allongèrent
sur le tapis, Coralie sur le dos, sans cesser de s'embrasser.
Gaëlle, prenant l'initiative, descendait ses lèvres le long
du corps de son amie, mordillait ses tétons, massait son
ventre. Puis, d'une simple poussée de la main, elle lui
fit écarter les jambes.
La chatte de Coralie s'ouvrit alors comme une fleur dans
un matin de printemps. Comme pour en humer le parfum, Gaëlle
en approcha son visage, nettoyant méticuleusement les traces
de sperme qui la souillaient, par d'habiles coups de langues
en faisait jaillir un nectar de cyprine qu'elle buvait avec
délectation. Les gémissements de Coralie emplissaient la
pièce, bientôt rejoints par ceux que Gaëlle poussa lorsque
son amie, pour lui rendre le plaisir qu'elle venait de lui
donner, lui avait écarté les fesses pour lui glisser sa
langue dans le sexe, puis dans alternativement dans son
œillet. Cette volupté si communicative, si enivrante,
s'était propagée aux autres invités, qui avaient reformé
des petits groupes, toujours entourant le tapis central,
se livraient à la copulation avec des cris soutenus qui
ne faisaient que souligner la pureté du concert de Gaëlle
et Coralie, en qui toute notion du monde semblait s'être
abolie, pour ne plus laisser que le bonheur d'être à deux,
seules malgré la foule. Avec Abdel et Mourad, j'étais resté
près d'elles, fasciné. Le corps de Gaëlle était parcouru
de frissons, elle se cabrait, essayait de retenir les flots
de mouille que la langue expérimentée de Coralie puisait
de son vagin, puis, n'y tenant plus, elle s'abandonna.
- Oh oui, Coralie, continue, tu me fais jouir avec ta
langue, oh, ma petite chatte bien chaude !
Son orgasme fut long, intense, issu des profondeurs de
son être, émerveillé de la nouvelle dimension de sa sensualité
que Coralie venait de faire naître en elle. Après un langoureux
diminuendo, les deux femmes s'enlacèrent et s'embrassèrent,
emmêlant leurs langues.
- Je t'aime, Gaëlle
- Moi aussi, Coralie. J'ai adoré. Pas de doute, c'est aussi
bon qu'un mec bien membré.
- Si on comparait…
Un regard suffit en cet instant à Gaëlle pour m'exprimer
ce qu'elle attendait de moi. Ma main remonta le long de
la cuisse de Coralie, toujours allongée sur le dos, et bientôt
mes doigts se glissèrent dans sa chatte divinement béante.
Nous nous embrassâmes, et je reconnais dans son baiser la
saveur de cyprine de Gaëlle.
- Viens, baise ma petite chatte, depuis tout à l'heure
j'ai envie de ta queue…
Je m'étendis sur elle, elle passa ses jambes sublimes autour
de mon dos. Ses pieds délicats appuyèrent sur mes fesses
pour me pousser en elle. Je la pénétrai longuement, lentement,
me délectant de chaque millimètre de ce vagin délicieusement
doux, qui palpait chacune de veines de ma verge et semblait
vouloir m'engloutir entier. Quand mon gland toucha le fond
de son sexe, elle poussa dans le creux de mon oreille un
petit gémissement plaintif :
- Oh, elle est bonne ta queue, vas-y, prends-moi fort,
fais-moi jouir !
J'augmentai peu à peu le rythme, Coralie mouilla encore
pour m'y encourager. Sa poitrine se soulevait à chaque pénétration
pour s'exhaler dans des cris ininterrompus de plaisir qui
me rendaient fou.
De son côté, Gaëlle avait couché Mourad sur le dos, et
le chevauchait furieusement tout en suçant avec gourmandise
la queue d'Abdel qui prit vite une taille impressionnante.
Au bout d'un moment, alors que Gaëlle commençait à jouir
sous l'effet des coups de boutoir de son frère, il vint
se placer derrière elle et appuya son gland contre son anus.
Je crois que jamais je n'oublierai cet instant. Le visage
de Gaëlle était tout près du mien, elle me regardait amoureusement,
droit dans les yeux, exactement comme à la maison. Elle
me regardait faire l'amour avec Coralie. Je la regardais
faire l'amour avec Mourad, et se préparer à une double pénétration
avec son frère. D'elles-mêmes, nos bouches allèrent l'une
vers l'autre, et son baiser avait pour moi le même goût
que ceux de notre nuit de noces. En cet instant, son visage
se tordit de plaisir, sa langue se raidit dans ma bouche.
Abdel, d'un grand coup de rein, venait d'investir son intestin.
Elle poussa un hurlement sauvage, et m'embrassa de plus
belle. Et je sentais dans ma bouche chacun des coups de
bitte qu'elle recevait dans son corps.
Puis, au bout d'un moment, elle me regarda encore, puis
regarda Mourad sous elle. Elle avait le pouvoir de commander
aux hommes d'un regard qui vous fouillait l'âme, pour la
pleine satisfaction de ses plaisirs. Mourad se dégagea,
et me remplaça dans le vagin de Coralie, presque trop occupée
à jouir, à emplir l'espace du chant extatique cette copulation
frénétique, pour se rendre compte du changement de partenaire,
j'allais dire, d'interprète. Je m'étendis sous Gaëlle. Elle
m'embrassa, alors que ma queue, distendant ses chairs, disputant
la place à Abdel qui avait envahi son cul, s'enfonça complètement
dans son vagin. Mais nous ne restâmes pas très longtemps
ainsi. Gaëlle embrassa Abdel, et, encore d'un regard, lui
indiqua de se retirer de son cul. A mon tour elle m'embrassa,
et je m'immobilisai en elle. Je sentis la bitte d'Abdel
s'appuyer sur la mienne, le vagin de Gaëlle se dilater autour
de mon sexe, tandis que son visage s'illuminait d'un plaisir
nouveau.
- Oh oui les mecs, tous les deux dans ma petite chatte,
oh j'adore ça, j'ai jamais autant joui, déchirez-moi !
Très vite, Abdel et moi coulissions sans difficulté dans
ce sexe anormalement agrandi et lubrifié. Gaëlle jouissait
à en perdre haleine, comme jamais au cours de cette soirée
pourtant riche en amants, battant même à ce jeu Coralie
que Mourad inondait en cet instant de son jus. Mais chose
étrange, il me semblait que Gaëlle assumait conjointement
à présent sa double identité sexuelle : femme aimante et
tendre pour moi, femelle en rut pour Abdel. Pour la première
fois de la soirée, je reconnaissais mon épouse, c'était
bien son sexe que je pénétrai, malgré la présence d'Abdel
qui la ramonait comme lui en avait l'habitude. Comme je
me sentais amoureux d'elle ! Et plus je l'aimais, plus je
la pénétrais avec enthousiasme. Abdel, avec un rugissement
terrible, lâcha de puissants jets de sperme brûlant, que
ma propre bitte étala furieusement sur toute la surface
du vagin de Gaëlle. Pour nous trois, ce fut l'extase. Abdel
se retira, et aussitôt ma bitte se retrouva enserrée dans
un délicieux étau de chair. Je retournai ma femme sur le
dos, et guerroyais un moment dans son vagin divinement soyeux
et chaud. Elle m'embrassait passionnément, et à ma grande
fierté sa jouissance n'avait pas décru. Enfin, ivre d'amour
pour elle, j'éjaculai à mon tour en elle. Nous nous enlaçâmes
tendrement, laissant lentement retomber toute la passion
accumulée, redescendant comme à regrets les marches du paradis.
Des applaudissements crépitèrent autour de nous. C'est
alors que je me rendis compte que nous étions le dernier
couple en activité. Tout le monde nous avait regardé faire
l'amour, avec envie et admiration, sans savoir que nous
étions mariés, mais se doutant peut-être qu'une telle complicité
sexuelle ne pouvait être atteinte entre deux amants d'un
soir. Gaëlle et moi nous nous regardons encore en souriant.
Quelle femme merveilleuse ! Elle rit de bon cœur alors
qu'une jolie métisse m'aida à me relever et me serra contre
elle. Au moment de l'embrasser, du coin de l'œil j'aperçus
Gaëlle dans les bras d'un beau rouquin. La nuit continua…
Pour préserver mon incognito, je pris congé un peu avant
Gaëlle. Je sortis l'attendre un peu plus loin dans la rue,
épuisé, mais comblé. Dehors, c'était l'aube, la température
était douce. Le ciel d'un bleu immaculé rosissait dans l'attente
de l'arrivée imminente du lever du soleil. En ce dimanche
matin, la ville était encore assoupie, et les quelques bruits
de voiture de noctambules attardés ne troublaient pas la
douce quiétude qui m'envahissait. Et lorsque Gaëlle sortit
à son tour, ce fut la béatitude. Je mesurai combien elle
m'était précieuse, et combien elle m'était encore apparue
nouvelle, différente, fascinante lors de cette nuit inoubliable.
Seul, j'avais pu connaître les deux facettes de sa sexualité,
la douce, la pure, la sauvage, l'infidèle, l'une après l'autre,
l'une et l'autre mélangées. Elle me vit, et avec un cri
de joie, elle courut se pendre à mon cou pour m'embrasser
comme une jeune fille.
- Oh, mon amour, comme je t'aime, quelle belle soirée !
- Ma chérie, tu as été merveilleuse ! Tu étais si belle
au milieu de tous ces hommes…
- Et toi mon coeur, comme tu es beau quand tu fais l'amour
! De tous mes amants de la nuit, tu as été le meilleur,
je t'adore !
Je la serrai tendrement contre moi. Elle blottit sa tête
contre ma poitrine en fermant les yeux. Nous restâmes là
un moment, seuls au monde dans la ville qui s'éveillait.
Puis, nous rentrâmes tranquillement chez nous, ivres de
bonheur partagé, avant de se laisser glisser, une fois au
lit, dans d'ineffables rêves…
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