Il s’agit d’une belle soirée d’été, à Paris.
Nous marchons dans la rue
bras dessus, bras dessous. Et nous nous embrassons à tous
les pas. Je fais disparaître ton rouge à lèvre «permanent»
par mes baisers.
Il fait chaud et tu portes
une jupe ample et assez courte, ainsi qu’un chemisier, un
foulard sur les épaules et des chaussures à talons hauts.
Dans une rue un peu sombre,
je te pousse vers une porte d’immeuble et je te demande
de me donner ta culotte. Émoustillée, tu jettes un coup
d’œil à droite et à gauche et, crânement, tu relèves ta
jupe en me regardant dans les yeux. Douce-ment, tu fais
glisser ton string sur tes hanches jusqu’à tes chevilles.
Puis, tout en me tournant le dos, tu te baisses pour le
retirer entièrement. Et tu me tends fièrement ce petit bout
de tissu que je glisse dans ma poche. Que je suis fier de
toi !
Nous reprenons notre promenade,
en nous arrêtant souvent pour nous embrasser et nous dire
combien nous nous aimons. Bien sûr, lors de ces arrêts,
mes mains s’aventurent sous ta jupe. Et, à chaque fois,
je sens tes jambes s’écarter légère-ment pour me faciliter
le passage. Je te sens toute mouillée de ton désir pour
moi.
Je te propose alors d’entrer
dans un café comme si nous étions deux inconnus.
Nous en trouvons un qui a
l’air sympathique et où il n’y a pas trop de monde. Je rentre
le premier et je m’installe à une table en face du bar,
où je commande un café. Tu entres à ton tour quelques instants
plus tard. Tu t’assois au bar, sur un tabouret haut. Tu
demandes un punch. Tu poses ton sac à main sur le bar.
Une fois servie, ton verre
à la main, je te vois croiser les jambes et te retourner.
De ma place, je vois tes cuisses très haut. Tu me regardes
une seconde, puis tu regardes ailleurs. Puis tu décroises
tes jambes et tu les balances doucement de droite à gauche
au rythme de la musique venant d’un juke-box. A chaque passage,
je devine ton sexe sans protection que j’imagine humide
et chaud. Je me retourne pour voir si je suis seul à profiter
de ce spectacle et je constate qu’un autre client semble
avoir remarqué ton petit jeu. Il a le regard rivé à ton
entrejambes et il est fasciné. Mes yeux croisent les tiens
et tu me souris d’un air complice car ça te plaît qu’un
autre homme puisse te regarder et t’imaginer dans ses bras.
Soudain, tu te lèves et tu
files vers le fonds du bar. Sans doute vas-tu aux toilettes.
Après quelques instants,
trouvant le temps un peu long, je me lève pour te rejoindre.
Ce faisant, je constate que l’autre client n’est plus là.
Arrivé aux toilettes, personne.
Je m’interroge et, en revenant vers le bar, j’avise une
porte qui semble donner dans une arrière-salle. Curieux
de te retrouver, je la pousse. Il s’agit d’une seconde salle
plongée dans la pénombre qui doit servir de restaurant uniquement
le midi.
Et là, je te vois. Mais tu
n’es pas seule. L’inconnu du bar est assis sur une banquette
et tu es à genoux à ses pieds. Son pantalon est baissé et
tu es en train de lui faire la plus belle fellation de sa
vie.
Je te vois de trois-quarts
arrière. Je vois ta tête monter et descendre. Je vois le
sexe de cet homme s’enfoncer dans ta bouche, de plus en
plus profondément. Je vois ses mains qui agrippent tes cheveux
et qui te guident. Tu es complètement soumise.
Je n’y tiens plus. Je rentre
à mon tour doucement dans la pièce. Mon regard et celui
de l’inconnu se croisent. Mais il ne dit rien. Je m’agenouille
derrière toi et je pose les mains sur tes cuisses.
Surprise, tu cesses de bouger
un moment, mais tu ne te retournes pas car l’inconnu a appuyé
plus fermement sur ta nuque pour se maintenir dans ta bouche.
Alors tu te remets à ton ouvrage avec encore plus de passion.
Je peux t’entendre gémir car il essaie de s’enfoncer de
plus en plus loin au fonds de ta gorge. Comme une gentille
vestale, tu t’appliques à l’avaler profondément. Je mets
ma main sur ton sexe. Il est tout mouillé. Tu supposes que
c’est moi qui suis derrière toi, mais tu n’en es pas sûre.
Et cela t’excite énormément.
Maintenant, je me penche et
je porte ma bouche à ton sexe. Et je te lèche à mon tour
de bas en haut. Tu es déjà mouillée de partout. Je te sens
excitée comme jamais.
Je n’y tiens plus. Je déboutonne
mon pantalon et je sors mon sexe qui te réclame. Il trouve
directement le chemin du tien, dans lequel il s’enfonce
doucement. Et tu gémis de plus belle. Tu n’en peux plus
d’être prise par deux hommes en même temps et tu jouis une
première fois. Mais ça ne me suffit pas.
Je me retire de toi pour poser
mon sexe juste à l’entrée de ton cul. Tu n’y crois pas.
Mais tu ne demandes que ça. C’est toi qui recule tes fesses
pour me guider dans ton cul. Mes mains agrippent tes hanches.
Et ton cul m’avale littéralement. On dirait qu’il me suce,
qu’il me tète.
L’autre te maintient la tête
de plus belle pour s’enfoncer dans ta bouche. Moi, je m’active
de plus en plus vite dans tes fesses. Je te violente presque.
Et tu essaies de crier, mais tu ne le peux pas vraiment,
car ta bouche est pleine de l’autre. Tu aimes énormément
te faire sodomiser par un homme tandis que tu en suces un
autre.
Tu jouis. Et tu jouis encore.
Lui éjacule alors au plus profond de ta gorge. Et moi, j’arrive
à l’extase en m’enfonçant dans ton cul et en te maintenant
par les hanches.
Quelques instants plus tard,
je me relève et je sors sans un bruit. Je retourne dans
le bar et je sors. Après quelques minutes d’attente, je
te vois sortir à ton tour. Tu as les traits tirés, mais
tu rayonnes. Et tu te précipites dans mes bras. Je t’embrasse
tendrement. Ta bouche sent l’amour et le rhum.
Sauras-tu jamais qui était
cet inconnu derrière toi ? Tu penses que c’était moi, mais
tu n’en es pas sûre. Et tu n’oses pas le demander car tu
as peur de me blesser s’il s’agissait d’un autre…
Et nous rentrons chez nous,
ta tête sur mon épaule. Pour nous aimer tendrement. Pour
nous endormir dans les bras l’un de l’autre. Pour toujours…
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