Pierre voulait être le premier à me faire l'amour avec
mon nouveau sexe. Il voyait cela comme une sorte de droit
de cuissage, vu que c'était lui qui avait payé l'opération.
Comme il aimait les femmes sophistiquées, je m'étais habillée
avec un body balconnet string en dentelle noire et rouge
et des bas noirs. À peine était-il entré dans ma chambre
qu'il m'embrassa fougueusement. Il me poussa ensuite sur
le lit et commença à balader ses mains sur tout mon corps.
Cela me rappela notre première fois, sauf que Pierre ne
rencontra aucune verge lorsqu'il ouvrit les pressions qui
fermaient l'entrejambe du body. Il me titilla ensuite les
seins qui pointaient déjà depuis un moment en pinçant gentiment
le téton et le faisant rouler entre pouce et index. C'était
exquis, je ne pus m'empêcher de lâcher quelques gémissements
de satisfaction. Pierre glissa ensuite vers le bas du lit
et positionna sa tête entre mes jambes. Il approcha sa langue
de ma chatte et en donnant quelques coups de langue, commença
à la lécher. J'appréciai fortement son traitement tout en
douceur et sentis le plaisir m'envahir petit à petit. Je
l'encourageai à aller plus loin. Pierre se redressa et présenta
sa queue à l'entrée de ma fente. J'étais anxieuse et excitée
à la fois. Il me pénétra rapidement et sans beaucoup forcer.
Je l'enserrai de mes cuisses pour qu'il entre facilement
dans mon ventre. Il s'activa, ses mains enserrèrent mes
fesses, me caressèrent les flancs. Il prit ma bouche et
aspira ma langue comme pour la boire. À chacune de ses poussées
je ressentis son chibre brûlant envahir mon ventre, l'irradiant
de plus en plus loin, traversant mes reins, jusqu'au fin
fond de mes entrailles. Je me mis à gémir de plaisir. Il
m'embrassa avec plus de passion encore, ce qui amplifia
encore ma jouissance. Il continuait à aller et venir en
accélérant sa cadence.
- Remonte tes jambes sur mes épaules, je pourrai ainsi
te prendre plus profondément, me demanda- t-il.
Je me faisais maintenant littéralement labourer. Je poussais
de longs râles et mon corps se mit à trembler de contentement.
Je n'avais plus aucune crainte, au contraire. Je découvris
avec avidité les plaisirs inédits que me procurait ce nouveau
sexe. Je lâchai sans aucune retenue des insanités pour encourager
mon amant et pour exprimer la folie que me procurait tout
ce bonheur.
- Bourre moi salaud... prends-moi comme la chienne que
je suis...Ah!...Ah! ...Aaahh, je vais jouir... continue...
c'est bon. Je pars, Oooooh !
Il m'acheva par quelques coups de reins puissants. La jouissance
me submergea et j'hurlai comme une folle. Au même moment,
je sentis sa verge se tendre, puis sa semence m'inonder
le vagin. Pierre poussa un grognement de satisfaction lorsqu'il
éjacula, puis il s'étala lentement sur mon ventre. Nous
restâmes ainsi quelques instants sans bouger. J'étais encore
sur mon nuage. Que c'était bon ! Pierre se retira délicatement
de moi. En se relevant, il me dit :
- Bien, je constate que mon investissement commence à rapporter
des intérêts. On va bien s'amuser tous les deux au bureau,
dit-il en rigolant...N'oublie pas que dès lundi tu travailles
à la boîte. Habille-toi en conséquence...
Il sortit de ma chambre en riant et me laissa inerte sur
le lit. J'étais si heureuse que je ne voulais pas gâcher
l'instant présent, malgré ma posture impudique, les jambes
écartées. Même lorsque mon vagin brûlant laissa s'écouler
le trop-plein de semence chaude, je n'eus pas le courage,
ni la volonté de remonter le drap sur mon corps... Les jours
passèrent et prirent un rythme routinier. Je baisais avec
Alain la nuit, lorsqu'il me rejoignait dans ma chambre,
Hélène ne nous permettant toujours pas de faire chambre
commune. Je baisais le jour, au bureau, avec Pierre. Ce
dernier n'avait pas besoin d'une responsable marketing,
mais plutôt d'une secrétaire qui se plie à ses nombreux
fantasmes sexuels. Je jouais d'ailleurs le jeu avec un certain
entrain. Pierre avait le chic de me prendre dans des lieux
qui nous mettaient toujours face au risque d'être découverts.
Parking, ascenseur, bureau, salle de réunion, toilettes...
Il fallait que je m'attende à être baisée à tout moment.
C'est sur ce rythme que nous approchâmes de la date fixée
pour notre mariage... Et oui, Alain voulait faire le grand
saut et ses parents étaient d'accord. Hélène voulait absolument
faire les choses en grand et passait la majeure partie de
son temps à tout préparer et organiser. De mon côté, je
me sentais de plus en plus mal. Je me faisais tringler à
longueur de temps par le père d'Alain et cela commençait
à me peser. Plus on me parlait mariage, plus je ressentais
le poids de la trahison envers mon futur mari. Je décidais
de prendre mon courage à deux mains et d'en parler à Pierre.
À peine arrivée, je le coinçai dans son bureau pour une
petite discussion.
- Écoute Pierre, on s'est bien amusés tous les deux, mais
je me marie avec ton fils dans deux semaines. Il faudrait
penser à arrêter nos galipettes ou, du moins, ralentir le
rythme. Il en va de ta famille et de mon mariage. Tu ne
veux tout de même pas tout gâcher ?...
Comme d'habitude, Pierre ne répondit pas tout de suite.
Il réfléchit silencieusement. Enfin, il se leva de son fauteuil,
vérifia quelque chose dans son agenda et me dit :
- Je suis tout à fait d'accord avec toi, et c'est tout
à ton honneur de penser à la famille...
Je n'en croyais pas mes oreilles !!! ...
- Par contre, nous avons terminé un gros chantier et je
dois organiser un pot avec les investisseurs ainsi que l'équipe
d'ouvriers pour les remercier comme le veut la tradition.
J'aurais besoin de ton aide pour l'organisation de cette
petite fête. Et peut-être pourrions-nous par la même fêter
par la suite la fin de nos galipettes ? Qu'est ce que tu
en penses ?
- Cela me semble correct.
- Bon. Alors champagne, petits-fours et amuse-gueules !
Organise cela pour vendredi prochain dans la grande salle
de réunions sous forme d'un buffet, ce sera parfait. Les
ouvriers devront arriver au moins une demi-heure après les
investisseurs. J'ai besoin de m'entretenir avec eux avant.
Tu as tout compris ?
- Pas de problème, tout sera organisé tel que tu le désires.
- Bien, maintenant laisse-moi travailler...
Je refermai la porte derrière moi, quelque peu perplexe,
mais heureuse qu'il comprenne et accepte mon point de vue.
Je passai donc une partie de la semaine à organiser le buffet
dans la salle de réunions. Je fis installer quelques fauteuils
en cuir et des tables furent mises sur le côté pour servir
de buffet. Enfin, je disposai d'un réfrigérateur pour conserver
le champagne au frais. Pierre passa de temps en temps pour
voir ce que je faisais. Par contre, à mon grand étonnement,
il ne me parla quasiment pas et surtout, n'essaya pas de
me baiser. J'en étais presque inquiet. Pierre m'avait imposé
une sorte d'uniforme de travail : je devais toujours être
habillé au minimum de bas, d'une jupe et de talons hauts.
Aussi, je fis de même lorsque vint le vendredi. J'optai
pour une guêpière blanche en satin et dentelle (pour une
dernière avec Pierre, il fallait bien cela). Le reste était
on ne peut plus classique : des bas noirs, une jupe fendue
ras du genou noire, des bottes à talons aiguilles et pour
le haut, un chemisier blanc. Histoire de marquer le coup,
je mis pour la première fois un string dont la ficelle était
constituée de perles d'imitation sur le devant et au niveau
du fessier.
En l'enfilant, je ressentis immédiatement une gêne. Il
me sciait littéralement les fesses et s'immisçait entre
les lèvres de mon sexe. En marchant, les sensations se faisaient
encore plus fortes. Avec le mouvement de mon corps, les
perles glissaient et caressaient mes deux orifices. Finalement,
la gêne devint plaisir. Je profitai d'un passage aux toilettes
pour tirer plus fort dessus et faire pénétrer les perles
plus profondément. Dans la voiture, j'eus l'impression d'être
assise sur une corde. Les frottements m'échauffèrent tellement,
qu'une envie incontrôlable de me caresser m'envahit. Je
commençai à onduler du bassin pour frotter mon sexe sur
le siège.
Puis, arrêtée par un bouchon, j'en profitai pour relever
ma jupe et écarter les jambes. Mes lèvres étaient largement
irritées et gonflées. Je commençai par me caresser les cuisses
à la lisière de la dentelle de mes bas afin d'augmenter
mon désir. Ensuite ma main glissa doucement vers mon entrejambe.
Je jouai d'abord avec les perles du string, effectuant des
mouvements de frottements puis, impatiente, j'écartai avec
deux doigts les lèvres et enfonçai doucement mon index dans
le vagin. C'était la première fois que je me masturbais
et je trouvai la sensation des plus divines. Mon doigt accrocha
ce qui me servait de clitoris. Le plaisir commençait à envahir
mon bassin, puis tout mon corps. Je me cambrai en gémissant.
Mon doigt décrivit des cercles de plus en plus rapides.
Je ne pouvais plus m'empêcher de pousser des petits cris
tout en haletant. Le plaisir devint incontrôlable.
Je m'aperçus à peine qu'un routier, arrêté sur la file
de droite, ne perdait pas une miette du spectacle. Apparemment,
lui aussi s'était mis à se masturber. Qu'importe, je n'allais
pas m'arrêter pour si peu, d'autant que je ne pouvais toujours
pas avancer. Plus rien n'existait autour de moi, seul mon
plaisir comptait. Je ne mis pas longtemps à atteindre l'orgasme.
Une vague de chaleur me submergea et je laissai échapper
un cri de plaisir qui ne fut entendu de personne. Incroyable
comme ce fût bon. J'en étais à la fois toute chamboulée
et toute surprise. C'était divin. Le routier leva le pouce
dans ma direction pour me signifier que cela lui avait bien
plu. Je remis immédiatement ma jupe en place, un peu honteuse
de m'être exhibée de la sorte. Enfin la route se dégagea,
et je pus arriver sans trop de retard au boulot. Heureusement,
sinon j'aurais bien aimé renouveler l'expérience une seconde
fois !
Le reste de la matinée fut consacré aux préparatifs de
la fête. Vers midi, les investisseurs arrivèrent. C'étaient
deux hommes de l'âge de Pierre (sans mauvais jeu de mot)
habillés, comme tout homme important, de l'éternel costard
cravate sombre. Je les acheminai directement dans la salle
de réunion où Pierre vint les rejoindre rapidement. Je les
laissai ensemble et retournai à mon bureau. Au bout d'un
quart d'heure, mon téléphone sonna. Pierre me demandait
de les rejoindre. J'accourus. Les trois hommes étaient regroupés
autour du buffet, les mains dans les plateaux du traiteur.
Apparemment la réunion était déjà terminée.
- Julie, viens par ici que je te présente mes deux compères.
Voici Etienne Després, PDG de M... et Karl Dick administrateur
de T...
- Enchantée Messieurs, dis-je en leur serrant la main.
- Voici Julie, ma bonne à tout faire ici. Non, je plaisante.
Elle est essentielle au bon fonctionnement de la société
et ne rechigne pas au travail.
Karl me déshabilla des yeux et ajouta d'un air entendu
:
- Nous n'en doutons pas une seconde...
- Bien ! Julie, apporte-nous du champagne et viens trinquer
avec nous.
Bon, me dis-je. Me voilà reléguée au niveau potiche. Tout
en servant le champagne, je me consolai en me disant qu'après
cette petite sauterie, j'en ferais une sûrement plus physique
avec Pierre. Je me demandai d'ailleurs ce qu'il me réservait.
Nous discutâmes boulot une dizaine de minutes, avant que
la conversation devienne plus légère. Avec l'alcool, elle
vira rapidement au graveleux. Pierre semblait le premier
à encourager ses partenaires sur ce terrain. Mon verre semblait
un puits sans fond. À peine était-il terminé qu'il se retrouvait
plein à nouveau. Des bouffées de chaleur commencèrent à
m'envahir... L'épisode de ce matin me revint à l'esprit
et j'en mouillai rien que d'y repenser. Aussi, je me pris
au jeu et devins très mielleuse dans la conversation. En
fait, je me mis à les allumer sans retenue. L'ivresse et
l'envie de chacun nous firent complètement déraper...
- Vous avez remarqué comme elle est bonne, ma Julie.
Pierre m'attrapa et me retourna.
- Regardez ce cul !
Puis en me faisant tournoyer :
- Et cette paire de nibards ?
Karl, Etienne et moi fûmes tout d'abord extrêmement surpris
par son attitude. J'envisageai de protester lorsqu'Etienne
lança :
- Elle est effectivement bonne de l'extérieur, mais faudrait
qu'on teste pour te dire si elle en vaut vraiment le coup.
Et puis, pour nos futures affaires, ce serait un gros plus.
Surtout si elle était TRÈS, TRÈS gentille avec nous. Qu'est
ce que tu en penses, Karl ?
- Tout à fait d'accord avec toi Etienne...
- Bon, j'étais sûr qu'une gâterie comme Julie vous plairait,
renchérit Pierre.
Puis se retournant vers moi :
- Tu vas les gâter ? N'est-ce pas ma chérie ? Ça m'aiderait
beaucoup pour mes affaires et puis tu me dois bien cela,
non ?
Complètement abasourdie je n'arrivai pas à articuler une
réponse. Tout s'embrouillait dans ma tête. Ces hommes étaient,
ma foi, séduisants. Si j'aidais Pierre dans ses affaires,
je ne lui serais plus redevable de quoi que ce soit. Je
choisis par un petit signe de tête de me soumettre à la
volonté de mon futur beau père...
Satisfait de mon choix, Pierre prit les choses en main.
Il installa une petite table ronde au milieu de la salle
et me demanda d'y prendre position à quatre pattes. Me voyant
m'exécuter, Karl m'arrêta et, se tournant vers Pierre lui
demanda :
- Tu permets qu'on dirige la manoeuvre ?
- Pas de problème, elle est à vous.
Karl et Etienne me demandèrent alors d'enlever ma jupe
et mon chemisier. Ils applaudirent et sifflèrent lorsqu'ils
virent ma guêpière et surtout mon string qui ne cachait
rien. Puis, très prévenant, Etienne m'aida à monter sur
la table. Je me plaçai tant bien que mal à quatre pattes
sur cet espace des plus restreints. Exposée ainsi devant
ces trois mâles, je ne faisais pas la fière. Pierre resta
un peu en arrière. Vraisemblablement, il se donnait un rôle
de voyeur. Les deux autres tournèrent autour de moi, me
regardant sous toutes les coutures, puis Karl me demanda
de sortir mes seins des bonnets et d'écarter au maximum
les jambes. Je m'exécutai. Etienne s'éloigna et récupéra
dans sa mallette des morceaux de tissu. En revenant vers
moi, je m'aperçus que c'était des cravates. Il s'en servit
pour m'attacher les chevilles et les poignets aux pieds
de la table. La dernière cravate fut utilisée pour me bander
les yeux.
J'étais maintenant à leur merci. Mon ouïe tenta désespérément
de capter le moindre son, mais c'était le silence complet.
Que manigançaient-ils ? J'attendis avec une certaine angoisse
le moment où ils me sauteraient dessus, quand je ressentis
une sorte d'effleurement au niveau de mon téton droit. Était-ce
un courant d'air ou bien quelqu'un m'avait-il véritablement
touché ? Ça y est, ça recommençait. Non, c'est sûr, me dis-je,
quelqu'un me caressait le sein, mais avec une délicatesse
toute particulière. Je ressentis rapidement des picotements
dans tout le corps. Ce fut maintenant au tour du sein gauche.
Aaaah ! Que c'était bon. J'avais envie de me les toucher
moi aussi, mais j'avais les mains liées. Je frissonnai de
plaisir. Les caresses lentes et douces firent peu à peu
place à quelques surprises. Un petit coup de langue par-ci,
un ongle qui griffa par là, un pincement. Ce fut exceptionnel.
Et moi qui m'attendais à subir des outrages beaucoup plus
agressifs ! On me lécha alors du plat de la langue, depuis
le bas du sein jusqu'à la pointe, puis les tétons furent
mordillés, aspirés. Ne pouvant plus me contrôler, je me
contorsionnai, soupirai, gémis de plaisir.
Tout à coup, tout s'arrêta. Je reconnus le bruit du frigo
qu'on ouvrait et qu'on refermait, puis plus rien jusqu'à
ce qu'un contact glacé sur ma poitrine me fasse sursauter.
L'un d'entre eux s'appliquait à caresser mes seins avec
un glaçon. Il resta quelques instants sur le téton, histoire
de bien le refroidir, puis il me le mit dans la bouche.
La sensation était énorme et, si j'avais eu les mains libres,
je me serais précipitée pour me masturber, comme ce matin.
Mais bon dieu ! Qu'est ce qu'ils attendaient pour me prendre
? Je décidai de les inciter un peu. J'effectuai des mouvements
sans équivoque de mon bassin et je balançai des mots crus,
demandant qu'ils me prennent immédiatement. Ma vulgarité
ne paya pas. Personne ne me sauta dessus. Les caresses et
les léchouilles continuèrent, me rendant complètement folle
de bonheur. Enfin, je sentis un contact en haut de mes cuisses.
J'écartai au maximum attendant avec envie, la pénétration.
Mais là encore, je dus déchanter. Ils avaient dû partager
le travail. Le premier continuait de m'exciter la poitrine
alors que le second était chargé de mon sexe. Comme pour
les seins, cela commença par une phase très douce de caresses
légères et vaporeuses, sans jamais toucher mon sexe, mais
en s'y approchant toujours plus près. Puis cela devint de
véritables chatouilles, avant qu'enfin, un doigt ne touche
mes lèvres. Il ne chercha pas à s'introduire, mais parcourut
les moindres replis, les moindres contours à l'entrée de
l'orifice. J'hurlai maintenant qu'on me prenne sur place.
Je n'en pouvais plus, il fallait qu'on me satisfasse. Par
des mouvements brusques de mon fessier, j'essayai de m'empaler
sur ce doigt si proche de l'entrée de ma chatte. Mais l'homme
était habile et ne se laissa pas avoir. Une fois de plus
les caresses s'arrêtèrent et le bruit de la porte du frigo
se fit entendre. Depuis que mon "supplice" avait commencé,
personne n'avait ouvert la bouche. Je n'entendais que mes
propres gémissements et les insanités que je proférais.
J'avais honte d'être aussi vulgaire, de donner l'image d'une
chienne en chaleur, mais, en même temps, ils m'avaient mise
dans un tel état d'excitation que je ne pouvais m'en empêcher.
Les caresses reprirent de plus belle. Celui de derrière
fit glisser mon string le long de mes cuisses.
Enfin, les chemins pour me pénétrer étaient libres de toute
entrave. J'hurlai et bondis autant que mes liens me le permettaient,
lorsque je sentis une brûlure glacée à l'entrée de ma chatte.
Je demandai ce qu'ils étaient en train de me faire, mais
la question resta sans réponse. J'étais affolée. La personne
renouvela l'opération. Je sursautai une nouvelle fois, mais
ce quelque chose très froid garda cette fois le contact
avec mes lèvres. Lentement l'objet se mit à se déplacer
sur l'ensemble de mon entrejambe, allant parfois faire un
tour vers mon anus. Ce traitement accentua encore la grande
excitation qui irradiait l'ensemble de mon corps.
- Allez, bande de salauds, prenez-moi, VITE !!! Hurlai-je
désespérée de me faire baiser.
À ce moment-là, celui de derrière me planta d'un coup sec
l'objet glacé dans l'anus. J'étais tellement ouverte qu'il
pénétra très profondément dans mes entrailles sans aucune
opposition. Sans me laisser le temps de comprendre que je
m'étais fait enculer, l'objet se retira aussi rapidement
qu'il était entré, ne laissant dans mon anus béant, qu'une
sensation fugace de grande fraîcheur. La manœuvre fut
réitérée plusieurs fois : dès que le pieu glacé s'enfonçait
profondément, il en était retiré entièrement quasi immédiatement.
À chaque pénétration, une sensation douce amère m'envahissait,
mélange de douleur et de bonheur. Enfin, après une énième
introduction, l'objet resta fiché en moi. La sensation de
froid était intense, mais je m'y habituai peu à peu.
Mon plus petit trou étant occupé, on s'occupa alors de
ma chatte. Quelqu'un me tartina une sorte de pommade ou
de gel sur les lèvres et à l'entrée de mon sexe. Au bout
de cinq minutes d'application méthodique, une sensation
de chaleur envahit la zone traitée. Apparemment, c'était
un gel chauffant et il m'incendiait littéralement la chatte.
J'avais une envie folle de me masturber. Quelqu'un s'approcha
de moi et m'enleva mon bandeau. C'était Etienne. Il me susurra
à l'oreille :" Je crois que tu es prête." Il me demanda
d'ouvrir la bouche et me demanda de sucer un glaçon en forme
de phallus. Il y en avait tout un stock dans le frigo. C'étaient
des préservatifs remplis d'eau qu'ils avaient congelés.
C'était sûrement ce qui occupait mon fondement.
Pierre était toujours en retrait et ne perdait pas une
miette du spectacle. Karl devait être toujours derrière
moi, mais, suçant le bout de glace, je ne pus tourner la
tête pour voir ce qu'il faisait. Etienne ouvrit enfin sa
braguette, sortit son chibre et remplaça dans ma bouche
la bite de glace par son sexe. J'eus l'impression que sa
queue faisait 100° ! Mais mes surprises ne firent que débuter.
Pendant que je pompai assidûment ce véritable tison, Karl,
derrière moi, sortit de mon anus le bout de glace. Il en
introduisit un nouveau dans ma chatte et me pénétra l'anus
avec son propre sexe. Je ne compris plus mon corps. Tout
s'emmêlait dans ma tête : chaud ou froid ? , froid ou chaud
? C'était une sensation délicieuse et je fis tout pour remercier
mes deux amants.
Pendant que ces derniers m'embrochaient sur la table, Pierre
se masturbait tout en matant. Là voilà donc sa surprise
pour notre "fin de contrat" ! Karl me besognait vraiment
très fort et éjacula assez vite. La chaleur de son sperme
fut démultipliée par mon anus réfrigéré. Le liquide brûlant
se répandit dans mon ventre et accompagna mon premier orgasme.
Mon corps frissonna et se crispa tandis que des petits cris
d'animal blessé tentèrent de sortir de ma gorge. Ils furent
étouffés par la bite d'Étienne. Ce dernier était increvable.
J'avais beau le sucer comme une folle, il ne voulait rien
lâcher. Je fus heureuse d'entendre Karl lui proposer d'échanger
les positions. Je pris ainsi la tige de Karl dans la bouche
pendant qu'Etienne choisissait de m'honorer le vagin. Après
m'avoir limée pendant plusieurs minutes, il éjacula puissamment,
tapissant de sa semence brûlante l'ensemble des parois de
mon organe. Avec synchronisme parfait, Karl se répandit
dans ma bouche dans un jet d'une telle violence que j'eus
de la peine à contrôler un réflexe vomitif. Leur affaire
terminée, les deux hommes se rhabillèrent et rejoignirent
Pierre. Ils se désaltérèrent au champagne et discutèrent
de leurs "exploits". Le petit groupe me rejoignit ensuite
et Pierre me lança :
- C'est très bien ma grande, tu as satisfait mes amis au-delà
de leurs espérances...N'est-ce pas messieurs ?
Etienne me libéra de mes liens et Karl m'aida à descendre
de la table. J'étais heureuse. Finalement, cela avait été
plus qu'agréable et cela n'avait pas été très long. Je restai
un moment allongée par terre, épuisée. Pierre vint m'aider
à me relever. Quand je fus debout, je sentis un flot de
sperme ruisseler le long de mes fesses et de mes cuisses.
J'avais l'impression de faire sur moi, mais je ne pouvais
rien faire pour stopper le flux, tant mes orifices étaient
dilatés. Mon string perle avait disparu. De toute manière,
il n'aurait pas empêché grand-chose de couler...
- Dis-moi tu as aimé au moins ? Me lança Pierre. En tous
les cas, j'ai pensé que cela te ferait plaisir avant que
tu deviennes la femme sage et fidèle de mon fils. Nous nous
sommes bien amusés, mais mon fils se doit d'avoir une bonne
épouse. Je te laisserai donc tranquille et te considérerai
comme ma belle-fille et non plus ma maîtresse. Allez viens,
je te ramène à la maison. Tu pourras prendre une douche
et te reposer avant qu'Alain ne rentre.
Je suivis Pierre comme un automate, les jambes tremblantes,
dégoulinante de sperme...
Ainsi, comme toute bonne fin de conte de fées, nous nous
mariâmes Alain et moi, deux semaines plus tard. Nous n'eûmes
pas d'enfants, mais par contre, nous vécûmes heureux...
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