TITRE : Fétichiste des petites culottes
Catégorie : 
Histoire Exhibition et voyeur

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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été fasciné par les petites culottes des femmes. En fait, si j'y réfléchis bien, ce goût pour les sous-vêtements féminins doit remonter à ma petite enfance. Nous habitions, avec ma famille, une maison de village dans le sud-ouest de la France. Je ne devais alors avoir que six ou huit ans et, pourtant, j'étais déjà admiratif devant les dessous que notre voisine, madame Thibault, accrochait sur sa corde à linge, dans le jardin contigu au nôtre.

Quand j'ai eu douze ou treize ans, cette attirance pour les culottes s'est muée en une véritable passion. Avec l'adolescence ce qui n'avait, du moins consciemment, pas de connotation sexuelle a pris une toute autre dimension. Je ressentais les premiers émois de la puberté et cet élément vestimentaire y trouvait toute sa place. Ma libido tournait à fond quand je sortais du bac à linge les slips de ma mère ou de ma grande sœur. Car, plus que tout, j'appréciais de toucher des sous-vêtements qui avaient été portés. Je les amenais à mon nez pour en renifler la saveur, en humer le parfum douceâtre. Lors de mes premières branlettes solitaires, il m'arrivait de m'en coller un sur le visage. Parfois même, j'allais jusqu'à enfiler une culotte maternelle pour bien la sentir sur ma bite. Aujourd'hui je ne suis pas gay, mais à cette époque, j'aimais me voir en petite tenue féminine. J'imagine que, comme beaucoup d'adolescents, j'étais en train de me chercher, sexuellement parlant.

Un peu plus tard, j'ai connu des filles. J'ai toujours été intéressé par ce qu'elles portaient sous leurs jupes. Je m'arrangeai pour les croiser dans les escaliers, dans des endroits où je pouvais mater sous leurs robes. Vous imaginez bien évidemment que j'exécrais les détestables pantalons qui étaient de plus en plus souvent arborés par ces jouvencelles. Je n'avais pas beaucoup de succès auprès d'elles. J'étais trop timide pour cela et, à l'époque, les filles et les garçons ne se côtoyaient pas autant qu'aujourd'hui. Les écoles n'étaient pas mixtes et ce n'était pas le dimanche, à la messe, qu'on pouvait espérer faire intimement connaissance. Pourtant, j'ai fini par me lier avec une jeune fille sage du village avec laquelle je me suis marié après quelques années de fréquentation plus ou moins platonique.

Notre mariage a été fécond et a duré bien plus longtemps que la plupart de ceux d'aujourd'hui. Pendant toutes ces années, ma passion ne m'a pas quitté. Je me branlais souvent dans les culottes de ma femme. J'appréciais particulièrement quand elle portait des sous-vêtements tout simples en coton, du genre de ceux que madame Thibault étendait bien des années auparavant dans son jardin. Malheureusement, les modes passent et les goûts vestimentaires changent. La libération des mœurs est passée par-là et les années " string " sont arrivées. Ma femme n'était plus toute jeune mais, à quarante ans passés, elle succomba à la nouvelle vague de la lingerie. Bien sûr, elle ne portait pas de string ficelle, mais laissa tomber les slips de coton que j'aimais tant pour de la dentelle et des fanfreluches qui ne m'excitaient guère. J'avais bien les culottes de ma fille à récupérer dans le bac à linge, mais je commençais à trouver mon comportement un peu " limite " et, pour tout dire, pervers. De toute manière, celle-ci grandit également et abandonna bien vite ses habitudes de petite fille pour une manière de s'habiller plus en phase avec son époque.

Ces années furent bien difficiles pour moi. Je trouvai tout d'abord un certain réconfort dans les pages des catalogues. La Redoute, les 3 Suisses ou Damart m'ont compté au nombre de leurs fidèles lecteurs longtemps. Aujourd'hui encore, il m'arrive de jeter un oeil égrillard sur des modèles en papier glacé qui se font de plus en plus rares au fur et à mesure que les dernières adeptes de la petite culotte traditionnelle disparaissent.

Durant cette période, je me suis laissé aller à d'autres extrémités. J'ai pris des risques en jouant au voyeur dans la rue, seul ou avec mon appareil photo. Prendre des photographies me permettait de profiter plus longuement d'un contenu en voie de disparition, même s'il n'y avait rien de tel qu'une bonne observation en direct pour exciter ma libido. Je me plaçais dans des endroits qui favorisaient mes activités de mateur compulsif : dans les jardins publics, face aux jeunes mamans ou bien dans les escaliers des grands magasins. Je suis même allé jusqu'à m'accorder les services tarifés de jeunes personnes prêtes à s'exhiber pour moi. Oh, il ne s'agissait pas de prostitution, puisque je ne payais que pour voir, pas pour toucher !

Aujourd'hui, je suis veuf et j'ai soixante-douze ans passés. Pourtant, je suis toujours émoustillé comme au premier jour par une jolie petite culotte de coton. Dans ma maison de retraite, l'âge des occupantes aidant, celles-ci reviennent à la mode. Pourtant, je n'y trouve pas mon compte. Elles sont souvent mal portées, par des femmes bien peu désirables. Heureusement, le progrès technique est passé par-là !

Le mois dernier, pour Noël, j'ai été gâté par mon gendre et ma fille. Ils m'ont offert un superbe ordinateur avec une connexion à l'Internet haut débit. Je me suis rapidement mis à l'informatique, avec les conseils de madame Duclos, l'animatrice du club info du village (plutôt une amatrice de string elle aussi, j'ai vérifié personnellement). Le résultat ne s'est pas fait attendre : j'ai lié connaissance avec de jolies filles qui s'exhibent sur le web. Certaines m'ont déjà envoyé leurs culottes usagées, y compris du bout du monde. Je partage également avec d'autres internautes passionnés les photos que je prends discrètement avec mon téléphone portable. Je suis un petit vieux presque comblé. Mon seul regret est de n'avoir pas encore pu convaincre la jeune cuisinière de l'hospice de me montrer ses dessous, que j'ai entraperçu récemment.

Ah, j'allais oublier de vous dire que dans le carton de l'ordinateur, j'ai trouvé une petite culotte accompagnée d'une photo de ma fille, en gros plan, me faisant un clin d'œil complice !

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